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Autant le dire… : Ils sont passibles de poursuites judiciaires si…

Publié le mercredi 5 octobre 2011 à 02h52min

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« Décidément, les limiers du Comité de pilotage des concours directs de la Fonction publique n’épargnent aucun faussaire. Après les différentes phases de recrutements publics, l’équipe de veille est en prise avec des individus qui tentent de tripatouiller les états financiers. Il nous revient que certains individus ont essayé de falsifier des notes de service pour y intégrer leurs noms et ceux d’autres complices afin d’engranger le maximum de profits. Pour la même opération, il y en a qui se sont retrouvés membres de plus de sept jurys avec les mêmes tâches et dans les mêmes délais.

Certains n’ont même pas hésité à vouloir toucher doublement dans le même jury, en tant que « président » et « membre ». Quand le pot aux roses a été découvert, ces adeptes voluptueux du « gombo » n’ont pas trouvé mieux que de chercher toutes sortes de subterfuges pour entretenir de la résistance et faire du chantage. Mais, c’est sans compter avec la vigilance du Comité de pilotage des concours. Le dispositif anti-fraude mis en place par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale est en branle pour faire toute la lumière sur cette question, en même temps que des enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités de certains jurys dans cette affaire ». Cette information a été donnée par notre confrère Le Pays dans son édition d’hier lundi 3 octobre 2011 dans sa rubrique Pot-pourri.

Si c’était à une certaine époque, on dirait tout simplement de ces personnes qu’elles sont des ennemis du peuple. Quand bien même aujourd’hui, ils ne le sont pas moins. Et pour cause ? En effet, au moment où tout le monde travaille, sincèrement au niveau du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, pour parfaire l’organisation des concours et donner les mêmes chances à tous les candidats au plan national, s’il y a encore des individus qui travaillent à contre-courant, il faut véritablement leur faire voir de toutes les couleurs. Cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, tous les surveillants, présidents de jurys et autres secrétaires ont été payés dans les délais.

Mais pour parfaire le système, et permettre à ceux qui font réellement le travail de bénéficier du fruit de leur labeur, il a été institué ce qu’on peut appeler une lettre d’accréditation. Autrement, tous les surveillants qui ont été réquisitionnés l’ont été sur la base d’une recommandation signée de leur premier responsable. Et comme ce sont des enseignants dans leur majorité, ce sont les chefs de Circonscription d’éducation de base. Ce qui a permis de mettre fin aux surveillants fictifs et/ou « mécaniciens » comme dirait l’autre, qui ont par le passé prétendu participer aux concours et qui ont, pour cela bénéficié de perdiems comme les vrais surveillants.

On comprend que n’ayant plus d’autre porte de sortie pour continuer à faire leurs salles affaires sur le dos de l’Etat, ces individus, qui doivent être les mêmes, aient trouvé un autre stratagème. En oubliant qu’en face, il y a aussi des gens rompus pour déjouer ces pièges-là. Si les enquêtes aboutissent et que véritablement, cela est avéré, il faut les sanctionner. Au même titre que ces candidats qui ont tenté de frauder pendant les concours et qui ont été pris. Ce que ces surveillants et présidents de jurys ont tenté de faire n’est rien d’autre que de la fraude, du faux et usage de faux, de l’escroquerie, punissable par la loi.

C’est pourquoi, il faut saluer et encourager sincèrement tous ceux qui travaillent publiquement ou dans l’ombre pour que la Fonction publique où on croyait qu’on dormait soit véritablement le levier du service public et du développement. Elle ne saurait être cette vache à lait que certains ont passé leur temps, et tentent de vouloir encore le faire, à traire jusqu’à assécher les mamelles. Que ceux qui ne l’ont pas encore compris le sachent et l’intègrent désormais dans leur manière de servir. Les Burkinabé dans leur majorité veulent être bien servis, équitablement, avec loyauté et intégrité.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2011 à 13:58, par kiswendsida En réponse à : Autant le dire… : Ils sont passibles de poursuites judiciaires si…

    C’est vraiment dommage pour ceux qui ont essayés de frauder mais il faut se dire que d’autres ont pris la place de leur collègues absents avec l’accord d’un responsable. Les présidents de jury peuvent répondre. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac.

  • Le 5 octobre 2011 à 18:58 En réponse à : Autant le dire… : Ils sont passibles de poursuites judiciaires si…

    encore Bravo au Ministre Soungalo Ouattara et ses collaborateurs pour le travail abattu dans ce Ministère.
    épingler ces malfrats pour que les autres s’aperçoivent que ce n’est plus comme avant. aujourd’hui les jeunes croient à l’équité de chance dans l’organisation des concours, ce n’est pas le moment de baisser les bras. continuez, vous abattez un travail formidable et tout le monde reconnait.
    merci pour l’espoir que vous donner aux jeunes à travers cette bonne organisation des concours.

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