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Rentrée pédagogique 2011/2012 : Du renfort de plus de 300 enseignants en novembre

Publié le lundi 3 octobre 2011 à 03h22min

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La cité du Paysan noir a abrité, le samedi 1er octobre 2011, la cérémonie du lancement officielle de la rentrée pédagogique 2011/2012. Présidée par les deux responsables en charge de l’éducation Albert Ouédraogo et Koumba Boly/Barry, cette cérémonie a connu la présence de plusieurs personnalités, mais surtout les plus concernés que sont les scolaires et les universitaires.

Le Pr Albert Ouédraogo, ministre des Enseignements secondaire et supérieur et Koumba Boly/Barry, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation ont, avant le début de la cérémonie, visité quelques établissements primaires et secondaires de la ville de Banfora. Histoire de s’imprégner de certaines réalités dans les écoles. Patriotisme oblige, des moments ont été consacrés à l’hymne national suivi de la montée des couleurs nationales. Ville hôte du lancement officiel de la rentrée pédagogique, son premier responsable en la personne du maire, Souleymane Soulama, a naturellement témoigné sa reconnaissance pour cette marque de considération.

Après avoir rappelé l’insuffisance des établissements primaires et secondaires, les effectifs pléthoriques des élèves dans les classes et les résultats des examens dans sa ville, le maire a confié que c’est au regard de ce tableau peu reluisant que son conseil a mis l’éducation au centre de ses activités. Avec l’appui financier de certains partenaires, plusieurs réalisations ont pu voir le jour. Reste maintenant la disponibilité d’enseignants pour la dispense des cours. Tout en remerciant le gouvernement pour la réalisation du collège d’enseignement technique dans sa cité, le maire a souhaité dès cette rentrée scolaire son « ouverture effective ainsi que d’autres établissements secondaires tels que celui de Diarrabokoko », afin de satisfaire les besoins d’éducation qui s’augmentent et qui se diversifient au fur et à mesure.

La cérémonie est profondément symbolique, selon le représentant des scolaires Adjara Koné, en ce sens qu’elle traduit définitivement la reprise du chemin de l’école et la recherche du savoir afin de vaincre l’analphabétisme, véritable obstacle pour un développement. « Elèves, étudiants du Burkina Faso, travaillons avec honnêteté, respectons nos éducateurs et tâchons de réussir à l’école pour devenir des hommes responsables pour l’avenir de notre cher Faso », a-t-il martelé. L’épineuse question des effectifs pléthorique des classes a été rappelée aux responsables des départements en charge de l’éducation afin de donner plus de chances aux nouveaux élèves certifiés du primaire.

Sur la tribune, le ministre Koumba Boly/Barry après un petit rappel des fortes perturbations qui ont émaillé l’année scolaire écoulée, a salué les efforts déployés pour son dénouement. De nombreuses actions, estime le ministre, ont été menées avec satisfaction, mais force est de reconnaitre qu’elles sont loin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière d’éducation. Pour cela, le gouvernement entend intensifier ses efforts dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif à travers un certain nombre d’actions parmi lesquelles, la construction de nouvelles salles de classes, la poursuite de la réforme des curricula de l’enseignement de base … Plus de 3 500 acteurs de l’éducation tels que les encadreurs, les inspecteurs, les enseignants seront recrutés pour renforcer le personnel, mais aussi pour répondre aux attentes des populations. Notons qu’un recrutement direct de 330 enseignants des lycées et collèges d’enseignement général et technique interviendra au mois de novembre prochain.

Aussi, a-t-elle rassuré qu’une attention particulière sera accordée aux universités en vue de renforcer leurs capacités académiques, administratives pour relever les défis d’accès et de qualité de l’enseignement supérieur au Burkina. Des études sont donc en cours pour la construction des universités de Ouahigouya et de Fada, de même que les travaux de construction des cités universitaires de Bobo et de Ouaga II. Le financement de deux pavillons d’hébergement d’une capacité de 800 lits par le gouvernement en est une preuve. Les deux ministres ont exhorté les élèves, les étudiants et les enseignants à la recherche du calme et de la quiétude au sein des écoles afin de relever les grands défis du système éducatif burkinabé. Aux doléances soumises, les ministres ont promis apporter des solutions en fonction des moyens.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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