« L’organisation s’est beaucoup améliorée et nous devons tout faire pour engranger les acquis du SITHO », voilà les premiers mots du premier ministre Luc Adolphe Tiao après la visite des stands d’expositions. Il fut d’ailleurs le premier parrain du salon en 2004.
Exposants, tours opérateurs, visiteurs professionnels mettront à profit les quatre jours que va durer ce salon pour promouvoir les activités touristiques et pour nouer ou affiner des partenariats.

Ce sont environ 200 exposants venant du Bénin, du Togo, du Ghana, du Sénégal, du Mali, du Tchad, du Cameroun et du Burkina Faso qui occuperont les stands dressés à leur intention. Les stands destinés aux professionnels du tourisme et aux promoteurs des activités connexes dont les dimensions varient entre 9m2 et 36m2 sont repartis dans deux pavillons (jaune et marron). La gastronomie africaine, quant à elle, occupe un espace hors pavillon dans la cour du SIAO.

Les tours opérateurs venus essentiellement d’Europe (Allemagne, France et Belgique), accompagnés de la presse spécialisée composée de RFI, Lefaso.net, Marchés africains, Le Continental, L’Echo et Travel Express, ont parcouru les zones touristiques de l’Ouest, du Sud-Ouest et des Cascades du 25 au 28 septembre.

La présente édition met en exergue le caractère ambivalent de l’activité touristique à travers le thème « tourisme et développement durable ». Un thème actuel d’autant plus que « la fragilité des systèmes naturels, économiques et sociaux liée aux variations climatiques en Afrique représente le principal défi écologique et touristique à relever en ce 21e siècle », comme l’a relevé le ministre de la culture et du tourisme du Burkina, Baba Hama.

« Les bouleversements actuels dont nous sommes témoins sont porteurs de désespoir certes, mais ils offrent quelque part, des perspectives d’élargissement des formes de tourisme adoptées », rassure-t-il.

En début de l’année 2011, le Burkina a connu une crise sociale et militaire qui a véritablement écorché son image et qui a eu un impact négatif sur l’activité touristique. L’organisation de ce salon est donc l’occasion de montrer que le Burkina demeure un pays fréquentable avec un fort potentiel touristique à découvrir. C’est pourquoi les organisateurs placent ce SITHO sous le signe de la relance des activités touristiques.

Ainsi donc, « le rendez-vous de Ouagadougou nous offre l’opportunité de prendre la mesure des défis à relever pour conférer au tourisme le rôle moteur de développement des économies nationales », soutient Jean-Claude Dioma, le président du comité d’organisation.

Moussa Diallo

Lefaso.net