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Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

Publié le mardi 27 septembre 2011 à 01h58min

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Après la clôture de sa rentrée politique du 25 septembre 2011, le président du CDP et certains de ses collaborateurs ont rencontré dans la soirée la presse à l’hôtel Azalaï pour un dîner-débat. Article 37, affaire Justin Zongo, retour de Salif Diallo, "incident de la journée", Budget CENI,... ont été des sujets qui ont agrémenté le menu de cette soirée.

Naturellement donc, l’incident du jour, la sortie de Salifou Sawadogo (lire l’Observateur paalga du lundi 26 septembre 2011), s’est invité à ce dîner. Et la presse a voulu savoir quelle suite serait donnée à cet acte du patron de l’Union de la jeunesse CDP. Des sanctions en perspective ? "C’est dommage qu’il y ait des incidents de ce type au cours des activités du CDP... Ça ternit l’image du parti d’une part et d’autre part, on aurait pu l’éviter... Le thème de la rentrée porte certes sur la jeunesse, mais, ce n’est pas une activité de l’Union de la jeunesse, nous regrettons ce qui s’est passé, et espérons que ce sera le dernier".

Finalement, quel sera le sort de l’article 37 ? s’est interrogé Roch Kaboré.

Sur cette question, Roch Marc Christian Kaboré, renverra les uns et les autres aux travaux du CCRP, tout en signifiant la position du parti qui a toujours été celle de la non-limitation des mandats. Mais conformément à ce qui s’est décidé au CCRP, "pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur ’l’article 37" ?

Quel commentaire le CDP fait-il des déclarations fracassantes de Robert Bourgi ?

Réponse du parti majoritaire par son président : "M. Bourgi est un avocat, et il affirme des choses dont il n’a pas la preuve. Comment peut-on prendre une telle personne au sérieux ? Si en France, on veut régler des comptes politiques, qu’on nous laisse tranquilles, il faut laisser M. Bourgi à ses élucubrations".

Quid du retour de Salif Diallo ?

"M. Salif Diallo est un militant du CDP, envoyé en mission en Autriche, à la fin de sa mission, il rentre dans son pays".

Et l’accusation selon laquelle le Burkina Faso ferait du trafic d’armes ?

Sur cette question, le président du CDP dira en substance qu’ici aussi il y a absence de preuves, et que ce n’est pas toutes les infos distillées sur le Burkina Faso qui sont vraies.

Malgré l’existence d’un ministère de la Jeunesse, cette frange de la population barbote toujours dans des problèmes insolubles. Que faire ?

Pour Roch Marc Christian Kaboré, il est vrai que les jeunes ont beaucoup de problèmes, mais, ce n’est pas par un coup de baguette magique que le ministère de la Jeunesse résoudra ses problèmes. Il reconnaît que c’est une nécessité que le ministère les résolve au fur et à mesure.

Demain 28 septembre 2011, s’ouvre la session budgétaire. Les 40 milliards que nécessiteront les élections couplées de 2012 y seront-ils inscrits ?

Pour le patron du CDP, une élection est une question de souveraineté, or le contexte actuel est très difficile avec les multiples revendications, la mauvaise pluviométrie : "Est-ce que le Budget 2012 peut objectivement dégager 40 milliards pour ces élections ? La CENI n’a pas fini de peaufiner ses objectifs, le budget aussi sera en discussion et d’ici là, on sera fixé... le président de la CENI prend aussi des contacts".

Dans l’affaire Justin Zongo, le politique n’a-t-il pas eu raison sur le judiciaire ?

Pour le CDP, il n’est pas question de commenter des décisions de justice.

Si un jour Blaise Compaoré décidait de quitter le pouvoir, le CDP présenterait-il un candidat ?

Réponse de Roch : "Si le cas d’école que vous donnez advenait, le CDP saurait ce qu’il ferait, car un parti politique aspire toujours à exercer le pouvoir d’Etat".

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 27 septembre 2011 à 03:04, par Dad En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    40 milliards pour des élections ? sans oublier les coûts pour le président du Faso. C’est chère payé pour une démocratie de telle nature là. On dit que la démocratie a un cout, nous on paie le prix pour une démocratie sans avoir les bénéfices de la démocratie.

  • Le 27 septembre 2011 à 03:06, par Biko En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    La décision de Blaise de ne plus se présenter : un cas d’école ? Je perd mon français ici, quelqu’un peut-il m’aider a comprendre ? SVP...

  • Le 27 septembre 2011 à 03:27, par Mani Zem-Zem En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Le président de l’Union nationale des jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP a récemment créer l’événement en dénonçant publiquement ceux qui auraient selon lui posé en complotant pour l’empêcher, lui Salif, de prendre la parole lors de la cérémonie marquant la rentrée politique de son parti. La portée de son geste mérite qu’on y revienne. M. Sawadogo a ainsi posé un acte d’indiscipline, en abordant publiquement un problème qui aurait pu être traité , comme l’a relevé le président du parti, Roch Marc Christian Kaboré. Il se pourrait donc que l’intéressé écope d’une sanction, à l’instar d’un autre Salif qui cru devoir proposer par voie de presse un changement de république. Il aura trouvé ce qu’il aura cherché. Salif était dans son rôle, et Roch dans le sien.
    Au-delà de la politique politicienne, la portée de ce geste mérite réflexion. Par ce , M. Sawadogo s’écarte de la logique de ce qu’on pourrait appeler une . Car le problème n’est pas de savoir si oui ou non le CDP musèle sa jeunesse, si l’UNIR/PS, le PAI ou l’UNDD mettent tout en oeuvre pour décourager toute velléité de contestation, mais bien celui de savoir jusqu’où les jeunes d’aujourd’hui peuvent aller pour faciliter la relève de la garde. Il s’avère malheureusement qu’il savoir mériter et… prendre des coups sans broncher. <Gémir, pleurer, disait Alfred de Vigny poète, est également lâche.

    Stop Complaining, stop crying

    Lors de la rencontre qu’il a eu avec le Congressional Black Caucus, Barak Obama s’est adressé aux élus africains-américains en ces termes : , cessez donc de vous plaindre, de murmurer et de gémir, mettez vos chaussures de marche et suivez –moi dans la lutte pour la création de nouveaux emplois. Bien entendu, M. Obama a pris de sacrés coups à cette occasion. .
    Nos aînés n’ont certainement pas demandé la permission des colons pour fonder le Rassemblement démocratique africain en 1946 à Bamako, ou le Mouvement de libération ntationale un peu plus tard au Burkina, et ce n’est sûrement à force de jérémiades que l’indépendance a été obtenue. Il y avait là aussi des coups à prendre et ces militants de la première heure ont assumé les conséquences de leurs actions. Même au Gabon, Ali Bongo n’a pas attendu le décès de son père avant de commencer à bousculer la vieille garde du PDG pour prendre le pouvoir. Il a longtemps animé un courant de chargé de barrer la route à tous prétendants sérieux. Ce fut d’autant plus facile, me direz-vous que son père protégeait ses arrières… mais tout de même, il s’est remué autant qu’il a pu.
    Chacun peut constater en tout cas que ceux qui se sont mobilisés contre toute modification de l’article 37 de la constitution burkinabè peuvent se frotter les mains aujourd’hui car ils ont eu gain de cause. « Il n’y a pas eu de consensus sur l’article 37 lors des travaux du CCRP, c’est donc la Constitution actuelle qui s’applique> a dit Roch Marc Christian Kaboré, selon le compte-rendu du point de presse du CDP publié par Sidwaya. Que faut-il demander de plus bonnes gens ? Qu’il nous fasse un dessin ?

  • Le 27 septembre 2011 à 06:36, par Inoussa Verité En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    En tout cas, NE TOUCHEZ PAS A L’ARTICLE 37.

  • Le 27 septembre 2011 à 08:51, par Gbe En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Il n’ya rien de louche la dedans. C’est un vocabulaire passe partout qu’il ne faut pas chercher a trouver un sens car il y’en a plusieurs...
    Le CDP est au Pouvoir depuis tellement longtemps qu’il faut souvent le rapeler que rien n’est eternel.

  • Le 27 septembre 2011 à 09:11, par Max En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    ROCK, s’indigne des gorges chaudes autour de l’article 37. Nous sommes en droit de nous s’indigner quand des gens comme Rock préfèrent s’éterniser dans les hautes fonctions que de faire confiance à la jeunesse. Lui qui depuis l’âge de 29 ans n’a jamais été exécutant. Nous ne pouvons pas être une génération sacrifiée. Un jeune CDP-iste ou femme CDP-iste n’a pas d’argument pour defendre les positions actuelles du CDP. Les femmes et les jeunes sont les plus brimés au profit barons actuels.Qui peut me donner le nom d’une pionnière en politique qui peut se targuer d’être puissante ? Le combat actuel n’est plus un combat de l’opposition mais un combat de classes(et Rock nous a invité à nous battre). Pour émerger nous sommes obligés de migrer vers d’autres partis alors que nous avons été utilisés pour assoir le parti.

  • Le 27 septembre 2011 à 09:48 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    décidément l’alternance au Burkina n’est pas pour demain ; même le patron du CDP pense que si Blaise décide de ne pas se présenter en 2015 c’est un cas d’école. c’est à dire non conforme à la réalité.

    Et pourtant, c’est clair qu’il ne peut plus se présenter comme le dit la constitution actuellement.
    Pourquoi vouloir coute que coute qu’il se présente.
    Si vous aimez Blaise Compaoré épargnez lui une fin triste à la Gbagbo ou à la Kaddafi.

  • Le 27 septembre 2011 à 10:01, par Alexio En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Mr Roch n a pas changer du tout avec ses detours autour du pot.Il faut appeller un chat pour un chat,malgre l absence courageuse de le dire pour le defaveur de Blaise Compaore que je vous avez pris en otage depuis les avenements du 15 octobre 1987."L ecole que vous donner adviendrait".Que CDPistes veulent ou pas cette ecole est en chemin de croisiere,elle finira aboutir,mieux vaut prevenir que de guerir.

  • Le 27 septembre 2011 à 10:06, par Théodore W. En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    mon cher Roch pense que si le président n’est plus il est le digne successeur je suis vraiment désole mais avons besoin du sang neuf. il n’est pas le seul fils du pays.je ne sais pourquoi le CDP tient a tout prix a modifier la constitution ? aviez vous déjà oublier la recommandation du collègue des sages ?

  • Le 27 septembre 2011 à 10:34 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Qui dit "cas d’école", dit "chose improbable" !

    Que ceux qui comprennent, comprennent...

  • Le 27 septembre 2011 à 10:57 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    "pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur ’l’article 37" ?

    Bonne question Monsieur le Président, mais pouvait il en être autrement puisque vous vous refuser à renoncer à votre projet de modification.

    C’est à croire que nous ne comprenez que le langage de la force comme ce fût le cas avec la TDC...

    Alors le peuple vous a à l’oeil, ce qui ne peut qu’engendrer les gorges chaudes auquelles vous faite allusion.

    WEBMASTER LAISSES PASSER MON MESSAGE.

  • Le 27 septembre 2011 à 11:03, par WEND-YAMBA En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Toutes les réponses données par le président du CDP sont sans intérêt car elles sont sans sens. Il n’a fait que détourner les questions. Mais de toute façon l’opinion sait que les choses ne vont plus bien au CDP et c’est le moment pour eux de laisser la place aux jeunes. A propos de l’article 37 de la constitution je trouve que le débat est inutile. Le CDP n’a rien fait d’abord. Laissons-le ! Au moment venu il verra ce qui se passera. Donc laissons-les.

  • Le 27 septembre 2011 à 11:09 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    C’est quoi l’intérêt d’un tel article ?il est nul car voilà un monsieur nommé Roch qui n’a rien dit de vrai mais des mensonges.Sur monsieur Bourgi,par définition tout ce qui est occulte ne laisse pas des preuves mais dans ce cas d’espèce,monsieur Bourgi a bien parlé de 4 djembés bourrés avec nos sous,il a parlé de Salif Diallo qui était émissaire et il a ajouté que Villepin a parlé de petites coupures en dollars et que Blaise déconne en ne mettant pas de grosses coupures.Ce qui m’amène à la question du trafic d’armes que se livre nos dirigeants pour leurs intérêts personnels.Et en plus des armes,il faut ajouter les trafics en diamant,en or,en café cacao et donc je ne suis pas étonné que c’est le fruit de ces trafics qui ont servi à arroser les autres comme les Chirac.Donc monsieur Roch,vous ne dites pas la vérité mais on ne s’attendait pas à autre chose

  • Le 27 septembre 2011 à 11:25, par comète de halley En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    "Si le cas d’école que vous donnez advenait"
    Cas d’école ou pas nous sommes aux agaies, les burkinabè ne sont pas dupes.les mêmes sont au pouvoir depuis 4 décennie et le bas peuple regarde impuissamment comme s’ils étaient les seuls intelligents du pays. Toute une jeunesse muette est mise en marge et depuis longtemps on regarde. Gare à celui qui va toucher à l’article 37 et il nous trouvera sur sa route.ils trouverons une jeunesse affamée et prête à se donner en haulocoste.cas d’école ou pas, aucun langage labyrinthique ne peut nous éblouir.

  • Le 27 septembre 2011 à 11:36, par Le Duc En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    40 Milliards c’est au bas mot 2000 écoles de 6 classes construite donc 480 000 capacités d’acceuils supplémentaires par an pour nos enfants à coût abordable vs l’enseignement privé, donc 48 Milliard potentiellement économisé par nos bourses si un enfant inscrit au privé coûte en moyenne 100 000 FCFA/an.
    Ces 48 Milliards pourraient servir chaque année à nous les parents d’élèves qui pour finir sa maison , qui pour faire de l’élevage , qui pour faire de l’agro bisiness. Ces mêmes activités qui vont produire de la richesse et des emplois.
    Reveillons-nous chers Africains afin de tracer notre propre voie au lieu de singer les pays qui ont résolu leur besoin primaire et sont dans l’exhotisme.
    On pourrait trouver le moyen d’imaginer des éléections de proximités moins onéreuses pour les élections locales (mairie, conseillers). Ces derniers bien élus élirons à leur tour à moindre frais leur député qui à la suite élirons le président de la république. Je vous garantie que nous passerons de 40 Milliards à 4 Milliards de besoin la première année et ensuite à 2 Milliards l’exercice d’après.

    Nous devons libérer notre génie créateur au risque de ne jamais s’arimer à cette mondialisation.

  • Le 27 septembre 2011 à 11:55 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Aidez moi à comprendre la réponse de M.Rock Kaboré "un cas d’école"

  • Le 27 septembre 2011 à 12:00, par Blaiso En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    VRAIMENT ! ET SI L’AMBIGUÏTÉ TUAIT NOS HOMMES POLITIQUES."UN CAS D’ÉCOLE" "PLUTÔT CAS DE FIGURE". ET SI C’ÉTAIT UNE IRONIE, AH NON ? ON EN A DÉJÀ VU AILLEURS : DES PRÉSIDENTS DÉMISSIONNAIRES OU REFUSENT DE SE PRÉSENTER A LEUR PROPRE SUCCESSION MÊME SI LA CONSTITUTION LE LEUR AUTORISE.

  • Le 27 septembre 2011 à 12:46, par Raogo En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Franchement, Mr Roch Marc Christian KABORE a vous lire vous me decevez enormement et me conforter dans la veracite des propos de certaines personnes qui vous trouve arrogant et imbu de votre personne.
    Sachez pour votre gouverne ,tout puissant que vous etez ,que les cas d ecole, comme vous dites, ont des applications directe et reel dans la vie ,que le Dieu OMNIPOTENT ET OMNISCIENT a instituer dans ses lois qui gouverne l UNIVERS.

  • Le 27 septembre 2011 à 12:47, par Mani Zem-Zem En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Le président de l’Union nationale des jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP a récemment créer l’événement en dénonçant publiquement ceux qui auraient selon lui posé des actes anti-parti en complotant pour l’empêcher, lui Salif, de prendre la parole lors de la cérémonie marquant la rentrée politique de son parti. La portée de son geste mérite qu’on y revienne. M. Sawadogo a ainsi posé un acte d’indiscipline, en abordant publiquement un problème qui aurait pu être traité en interne, comme l’a relevé le président du parti, Roch Marc Christian Kaboré. Il se pourrait donc que l’intéressé écope d’une sanction, à l’instar d’un autre Salif qui cru devoir proposer par voie de presse un changement de république. Il aura trouvé ce qu’il aura cherché. Salif était dans son rôle, et Roch dans le sien.
    Au-delà de la politique politicienne, la portée de ce geste mérite réflexion. Par ce coup de gueule, M. Sawadogo s’écarte de la logique de ce qu’on pourrait appeler une génération de pleurnichards. Car le problème n’est pas de savoir si oui ou non le CDP musèle sa jeunesse, si l’UNIR/PS, le PAI ou l’UNDD mettent tout en oeuvre pour décourager toute velléité de contestation, mais bien celui de savoir jusqu’où les jeunes d’aujourd’hui peuvent aller pour faciliter la relève de la garde. Il s’avère malheureusement qu’il savoir mériter et… prendre des coups sans broncher. <Gémir, pleurer, disait Alfred de Vigny poète, est également lâche.

    Stop Complaining, stop crying

    Lors de la rencontre qu’il a eu avec le Congressional Black Caucus, Barak Obama s’est adressé aux élus africains-américains en ces termes : Stop Complaining, stop Grumbling, stop crying, cessez donc de vous plaindre, de murmurer et de gémir, mettez vos chaussures de marche et suivez –moi dans la lutte pour la création de nouveaux emplois. Bien entendu, M. Obama a pris de sacrés coups à cette occasion. Je ne sais pas à qui il s’adressait, a rétorqué la congresswoman Maxine Waters sur CBS, nous ne nous plaignons pas, nous travaillons.
    Nos aînés n’ont certainement pas demandé la permission des colons pour fonder le Rassemblement démocratique africain en 1946 à Bamako, ou le Mouvement de libération nationale un peu plus tard au Burkina, et ce n’est sûrement à force de jérémiades que l’indépendance a été obtenue. Il y avait là aussi des coups à prendre et ces militants de la première heure ont assumé les conséquences de leurs actions. Même au Gabon, Ali Bongo n’a pas attendu le décès de son père avant de commencer à bousculer la vieille garde du PDG pour prendre le pouvoir. Il a longtemps animé un courant de Refondateurs chargé de barrer la route à tous prétendants sérieux. Ce fut d’autant plus facile, me direz-vous que son père protégeait ses arrières… mais tout de même, il s’est remué autant qu’il a pu.
    Chacun peut constater en tout cas que ceux qui se sont mobilisés contre toute modification de l’article 37 de la constitution burkinabè peuvent se frotter les mains aujourd’hui car ils ont eu gain de cause. Il n’y a pas eu de consensus sur l’article 37 lors des travaux du CCRP, c’est donc la Constitution actuelle qui s’applique a dit Roch Marc Christian Kaboré, selon le compte-rendu du point de presse du CDP publié par Sidwaya. Que faut-il demander de plus bonnes gens ? Qu’il nous fasse un dessin ?

  • Le 27 septembre 2011 à 12:54, par SIDNOMA En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Mes chers amis, ne vous tromper pas l’alternance sans Blaise et son CDP est inimaginable au Faso. Roch n’a jamais eu faim, il parle en personne répit.Le peuple veille de toute façon, le moment venu on saura qui a le vrai pouvoir dans ce pays. Si le pouvoir CDP veut régner sur le territoire national avec pour population les militants CDP, il faudrait qu’il trouve une autre planète. Le peuple n’a rien perdu de sa vigilance. On verra par où ce article 37 reconduira son Président.

  • Le 27 septembre 2011 à 13:16, par aloys2 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    bonjour,
    Mon President tu as bcp fait pour Burkina mais il faut savoir partir pour rester dans l’histoire notre pays comme un batisseur de developpement de paix .

    • Le 29 septembre 2011 à 13:51, par LE PAPA En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

      "Dans ces écrits il essayera de traiter du pouvoir dans la politique. Au vu de ses expériences et constatations, il dégagera les qualités que doit avoir tout gouvernant et mettra à leur tête la ruse et le déguisement de la pensée et ce dans l’intérêt suprême de la patrie. Il subordonnera la morale à la raison d’État. C’est ainsi qu’un monarque doit se maintenir durablement au pouvoir même s’il est intrus. Tout est acceptable pour atteindre ce but : la ruse, le mensonge, l’assassinat, les stratégies d’alliance surtout avec le peuple contre les grands, l’utilisation des fortunes, l’armement pour obtenir l’obéissance et le commandement des soldats par la cruauté comme c’était le cas d’Hannibal qu’il cite en exemple" Prince de MACHIAVEL

  • Le 27 septembre 2011 à 14:13, par KONE Lassina En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    La démocratie telle que prônée n’est pas faite pour nous, elle a ses exigences et nous n’avons pas ces moyens. 40 milliards pour aboutir à quel résultat ? çà n’empêchera pas l’opposition d’aller en justice pour demander d’invalider les élections. Nous avons une démocratie africaine, nous devons l’utiliser la moderniser et l’adapter à nos besoins. Nous allons nous endetter pour une démocratie qui nous est imposée et qui ne répond pas à nos réalité. Pourquoi ne pas faire ce que nous savons faire ? qui est notre réalité ? La démocratie à l’occidental coute trop chère je sais de quoi je parle : Je travaille actuellement sur l’identification biométrique, je pourrais faire des propositions à la CENI pour les cartes d’électeurs biométriques qui contrôlent les accès aux bureau de vote à des empruntes ou simplement de la carte. Cela réduit les risques de fraude, et à la fermeture des bureaux de vote le président peut annoncer le taux de participation maximum 30 mn après.

  • Le 27 septembre 2011 à 14:51, par BADOBI En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    1) Si on met les sous dans des djembés, sans déclaration aux postes frontières, c’est pour qu’il n’y ait pas de preuves, sinon il existe de multiples moyens d’envoyer des gros sous à l’extérieur et avoir des traces. Merci Me BOURGI.

    2)Pourquoi ne ferons nous pas des chaudes gorges sur l’article 37 alors que vous mêmes vous en faites ? POURQUOI, MAIS POURQUOI ?

    a) Vous même au CDP, il vous tient tellement à coeur que vous ne cessez de vous égosiller là-dessus à toutes vos rencontres.

    b) Malgré le niet des assises, vous tenez à ce que l’article 37 soit soumis à d’autres "gorges chaudes"

    "NE TOUCHEZ PAS A L’ARTICLE 37"

  • Le 27 septembre 2011 à 14:54 En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Vous voyez ? se sont ces manieres de parler qui risque de mettre le pays en feu. "Le ministere de la jeunesse n a pas de baguette magic aux probleme des jeunes ?????" C est quoi cette maniere de parler en ce moment ou les jeunes n arrivent pas a s ensortir du tout. Ca fait 24 ans que ce rigime est au pouvoir et Rock est laa depuis ce temps, quel bagutte magic il veux dire ??? Il faut que la jeunesse prenne ses responsabilites sinon c est gens laa ne laisseront jamais le pouvoir, et ils ne ferront rien pour elle. Le burkina a besoin d une vraie revolution a l image de celle de 84.

  • Le 27 septembre 2011 à 15:05, par Le justicier En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Dieu merci maintenant que Roch reconnait que l’alternance est un cas d’école nous sommes un peu satisfait espérons qu’il ait la claire voyance et ne soit pas une erreur de parcourt de l’histoire du Burkina en soutenant toujours que la limitation des mandats est antidémocratique. Au CDP il n’est pas encore tard sinon ce parti risque d’être le FPI du Burkina

  • Le 27 septembre 2011 à 15:30, par Francis En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Non mon cher ami, sois en rassuré que tu ne perd pas ton francais. La reponse du patron du CDP illustre parfaitement l’étonnement d’une telle situation qui fera école si un jour ca venait a se produire.

    Pour dire qu’eux meme sont convaincu du caractère irréalisable d’un tel projet.

    Aussi, un message a tous ceux qui luttent pour l’alternance d’affuter leurs armes pour les combats futures.

  • Le 27 septembre 2011 à 16:39, par les temps ont changé En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    pas si fou que ça. Peut etre qu’il est guéri ?
    Robert Bourgi, invité de RFI, veut la fin de la « Françafrique »

    L’avocat Robert Bourgi.
    AFP/LUDOVIC MARINPar Christine Muratet
    « Je veux une France propre. Je veux une relation avec l’Afrique assainie (...) je veux aider le président dans sa politique de rupture. Ce n’est pas l’homme à encourager les chefs d’État qui restent 30, 35, 40 ans au pouvoir ». Robert Bourgi a allumé un incendie en accusant Jacques Chirac d’avoir reçu des financements africains occultes, accusations reprises à Abidjan, alors que l’ex-président français a annoncé qu’il portait plainte pour diffamation. Dans Le Journal du Dimanche publié hier, Robert Bourgi, 66 ans, avocat d’affaires franco-libanais devenu le « Monsieur Afrique » décrit avec luxe de détails des remises de fonds émanant de chefs d’État africains.

    L’invité Afrique du 12 septembre Robert Bourgi 12/09/2011
    par Christine Muratet
    Écouter (07:48)

    RFI : Pourquoi ne pas avoir fait vos révélations à la justice plutôt qu’à la presse ?

    Robert Bourgi : Je ne l’ai pas dit à la justice mais je me tiens à sa disposition. Deuxièmement, je me suis décidé à parler parce que ma conscience me taraudait et je me disais qu’il était temps de mettre fin à ces pratiques inacceptables et mettre fin aussi au côté obscur de la « Françafrique ».

    RFI : Si vous voulez y mettre fin, cela signifie que ces pratiques continuent toujours ?

    R.B. : Non, franchement non.

    RFI : Michel de Bonnecorse, un ancien conseiller Afrique de Jacques Chirac, affirme que le système a également profité à Nicolas Sarkozy ?

    R.B. : C’est moi qui ai vu le président, à l’époque ministre candidat, lorsqu’il y a eu le clash entre Dominique de Villepin et moi en septembre 2005. Je suis allé le voir et lui ai dit « voilà ce qui vient de se passer entre Dominique de Villepin et moi ». Il m’a répondu « ils t’ont humilié comme ils l’ont fait avec moi mais rassure-toi, nous les aurons. J’ai besoin de ton expertise, de ta grande connaissance de l’Afrique et des Africains, mais j’ai une chose à te dire - puisque je lui avais parlé d’argent -, ces pratiques-là, je ne les veux pas ». Et quand monsieur de Bonnecorse raconte ce qu’il raconte, j’ai envie de rire.

    RFI : Comment se fait-il que Nicolas Sarkozy pouvait se passer de cette manne ?

    R.B. : Il y avait le financement par l’Etat des campagnes présidentielles, l’UMP [Union pour un mouvement populaire] était riche. Ils avaient des fonds, c’était le premier parti de France. Je vous assure qu’en 2005, c’est exactement ce que m’a dit le ministre candidat à la présidence : « Je ne veux pas de ces pratiques, Robert ».

    RFI : Et il n’y en a pas eu pour 2007 ?

    R.B. : Michel de Bonnecorse raconte des histoires. Comment moi qui travaille dans le secret absolu, vous pensez que moi si j’avais fait quelque chose, Michel de Bonnecorse l’aurait su ? Mais quand j’étais avec Jacques Chirac à la mairie de Paris, seul avec lui, ou avec Dominique de Villepin, vous pensez que Bonnecorse était au courant ? Vous plaisantez ?

    RFI : Jacques Chirac et Dominique de Villepin annoncent déposer plainte pour diffamation…

    R.B. : Mais je m’en réjouis ! Jacques Chirac souffre d’anosognosie pour les emplois fictifs, mais il retrouve toute sa lucidité pour cette affaire. Mais je m’en réjouis et j’attends Dominique de Villepin de pied ferme. Mais alors de pied ferme ! Vous avez entendu la déclaration du numéro deux de Laurent Gbagbo, [président déchu de Côte d’Ivoire, NDLR].

    RFI : Par ailleurs, au Burkina Faso, en Guinée équatoriale…

    R.B. : Peu importe, madame.

    RFI : Le fait de nier ne remet en rien…

    R.B. : Absolument pas. Aujourd’hui, je dis ce que tous les journalistes souhaitaient que je dise depuis un quart de siècle.

    RFI : Vous le dites aujourd’hui, dans un contexte pré électoral, dans un contexte où vous ciblez deux personnalités clairement, Messieurs Jacques Chirac et Dominique de Villepin. C’est vrai que tout le monde se dit "il y a de la manipulation politique derrière".

    R.B. : Lorsque j’ai fait cette interview, personne n’était au courant et lorsque Laurent Valdiguié du Journal du Dimanche est venu me voir, il ne savait même pas ce que j’allais dire. Je l’ai décidé. Deux, il n’y a aucun lien avec la campagne présidentielle qui s’annonce, il n’y a aucun lien avec l’affaire Clearstream, rien du tout. Il n’y a aucun choix de calendrier.

    RFI : Quelles sont vos véritables intentions en choisissant de faire de telles révélations maintenant ?

    R.B. : Je veux une France propre. Je veux une relation avec l’Afrique assainie, dans le droit fil de ce que le président de la République a décidé : la rupture. Il y a une certaine forme de rupture, c’est-à-dire le soutien à des chefs d’Etat qui sont des potentats, et qui sont rejetés par leur peuple, qui n’appliquent aucune des règles de la démocratie. Je veux aider le président dans sa politique de rupture. Ce n’est pas l’homme à encourager les chefs d’État qui restent 30, 35 ans, 40 ans au pouvoir, comme ceux d’ailleurs qui viennent de démentir Robert Bourgi : Blaise Compaoré au Burkina Faso, 30 ans de pouvoir. Vous savez très bien que les mains sont loin d’être propres ! Obiang Nguema en Guinée équatoriale 35 ou 40 ans de pouvoir... Abdoulaye Wade au Sénégal qui a 87 ans et qui se dit assez jeune pour postuler un autre mandat de 7 ans ? Je dis stop ! Et vous savez ce que je retiens dans tout cela, tous les dons d’Omar Bongo du Gabon, de Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, d’Obiang Nguema, de Wade, tous les démentis importent peu. Le plus important, dans le contexte des relations épouvantables qu’avait la Côte d’Ivoire avec notre pays, c’est que Laurent Gbagbo confirme ce qu’a dit Robert Bourgi.

    RFI : Ce n’est pas Laurent Gbagbo qui confirme...

    R.B. : C’est le numéro deux, Mamadou Koulibaly, qui a assisté lui aussi à la livraison, préparation du colis (rires).

    RFI : Combien ?

    R.B. : Trois millions de dollars. Je l’ai dit et ça a été confirmé par Mamadou Koulibaly. C’est ça qu’il faut retenir et le fait que le Gabon n’ait pas démenti. Toute la classe journalistique sait que ce que je dis est la réalité. Pourquoi parlez-vous de la « Françafrique » ? Pourquoi parlez-vous de Robert Bourgi ? J’ai assisté Jacques Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la « Françafrique », je l’ai assisté jusqu’à son départ en 1997. Et quand il est parti, de 1997 à 2005, j’ai géré moi-même ce côté obscur de la « Françafrique ». Et bien Robert Bourgi a servi sur le plateau à l’opinion publique française, à la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchent à savoir depuis 25 ans.

    RFI : Robert Bourgi, vous êtes donc un repenti ?

    R.B. : Je suis un repenti, oui. Je bats ma coulpe. Je veux des relations entre la France et l’Afrique assainies et aider le président de la République dans sa volonté de rompre avec la politique du passé.

    RFI : Que promettait la France à tous ces chefs d’Etat en échange de tout cet argent ?

    R.B. : Mensonges, mensonges, mensonges, promesses non tenues, promesses non tenues... C’est-à-dire que la France fermait les yeux sur certaines dérives du pouvoir en Afrique. Aujourd’hui le président Nicolas Sarkozy, aidé du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé avec lequel je n’ai pas que des relations exquises mais je dois rendre hommage à Alain Juppé, veulent aujourd’hui des régimes sains, acceptés par le peuple. Vous savez très bien quelle est la position de notre pays vis-à-vis du Burkina Faso. Blaise Compaoré est tenté par un cinquième ou sixième mandat. On lui a fait comprendre qu’il était temps de penser à partir. Pareil pour la Guinée équatoriale, pareil pour d’autres pays. Le président Sarkozy veut assainir, renforcé par un poids lourd qui est Alain Juppé, et je l’aide en faisant ce que j’ai fait aujourd’hui. Je veux l’aider parce que le président Sarkozy, vous imaginez bien que je le vois assez régulièrement, me demandait « qu’est-ce que tu penses de tel pays ? ». Je lui disais « Cela fait trop longtemps que le président est en place. On ne peut pas accepter cela. S’il y a eu un « printemps arabe », il va y avoir un « printemps africain ». Ça va être redoutable ». « Qu’est-ce que tu penses du Sénégal ? ». Je lui ai donné ma façon de penser. « Qu’est-ce que tu penses du Burkina Faso ? ». Je lui ai dit ce que je pensais du Burkina. J’ai parlé avec le président de la République il y a quatre jours.

    RFI : Vous lui avez parlé de ce projet de tout balancer ?

    R.B. : Non, pas du tout.

    RFI : Comment faut-il vous présenter ? Vous êtes le conseiller Afrique du président de la République ?

    R.B. : Je ne suis ni le conseiller officiel, ni le conseiller officieux. Je m’honore de l’amitié du président de la République. Je m’honore de l’amitié et de la confiance de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur. Je m’honore de l’amitié et de la confiance de François Fillon, Premier ministre, et d’autres membres du gouvernement. Je ne suis conseiller ni officiel, ni officieux.

    RFI : Mais un homme influent ?

    R.B. : Je me rappelle une phrase de mon maître, Jacques Foccart. Il m’avait pris de côté et m’avait dit : « Robert, il vaut mieux être un homme d’influence qu’un homme de pouvoir ». Il avait raison. Et vous avez raison, je suis peut-être un homme d’influence. Je sais que le président Nicolas Sarkozy, ainsi qu’Alain Juppé, seront intraitables quel que soit le chef de l’Etat africain s’il y a atteinte aux règles de la démocratie et au bon fonctionnement de l’Etat. Ils seront intraitables.

    • Le 27 septembre 2011 à 20:22, par yeral dicko En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

      A propos d’Alain juppé,celui-là est Maire quelque part en France depuis plus de deux décennies !Dans tous les cas la France n’est pas un exemple de l’alternance ou bien l’alternance c’est seulement le poste de Président de la république ? Quand a-t ce vieux sénégalo-franco-libanais, qu’un collectif d’avocats africain le traduise en justice et poursuive les bénéficiaires de notre argent pour le rapatrier !De toute façon après avoir aider nos gouvernants a s’enrichir,c’est les mêmes qui bloques leurs comptes, prélèvent ceux-qu’ils veulent et font semblant de rapatrier quelques miettes pour se faire de la pub !

  • Le 27 septembre 2011 à 19:44, par Kon N’doungtouly En réponse à : Rentrée politique CDP : "Pourquoi continue-t-on à faire des gorges chaudes sur l’article 37" ? (Roch Marc Christian Kaboré)

    Mieux vaut des gorges chaudes sur l’article 37 que des journées chaudes .

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