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Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

Publié le lundi 26 septembre 2011 à 01h08min

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Malaise. C’est le concept le plus à même de qualifier la vie du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Le mal est devenu si profond que la puanteur qui s’en exhale ne peut être contenue entre les quatre murs du siège niché sur l’avenue Kwamé Nkrumah. La énième preuve, cette passe d’armes mémorable, en pleine cérémonie solennelle de rentrée politique, entre Roch Marc Christian Kaboré et Salifou Sawadogo, respectivement président et secrétaire national à la jeunesse du CDP. Le premier ayant opposé une réplique sèche au second qui révélait avoir été l’objet d’une tentative de censure dans la prise de parole.

Plus qu’une simple peccadille, cet incident, portion congrue de l’iceberg de crocs en jambes savants ou grotesques, vient conforter l’existence de la guerre des clans et de la lutte de positionnement qui minent le « géant » CDP. Et comme tout le monde-même le non initié politique- pressent le futur chamboulement qui s’annonce au sommet du parti, chaque membre de la famille, en fonction de son camp affûte ses armes. Contrôle du parti au pouvoir allant de paire avec celui de l’appareil étatique, donc postes ministériels et autres, tous les coups semblent être permis dans le combat fratricide qui ne se mène plus à fleurets mouchetés mais arme au poing.

En attendant la redistribution des cartes au sein du CDP, selon des observateurs avisés de la scène politique au Burkina Faso, la tête de l’actuel président du parti au pouvoir est déjà mise à prix. Et le portrait robot du prochain patron du CDP prend de plus en plus les traits de Ernest Paramanga Yonli, ancien premier ministre et ex ambassadeur du Burkina à Washington, tout en se rapprochant de la silhouette de Salif Diallo, qui faisait partie du dernier carré des fidèles de Blaise Compaoré, avant sa disgrâce et son exil diplomatique à Vienne d’où il vient d’être rappelé.

Celui que l’on considérait comme le N°2 du régime à l’époque, aurait fumé le calumet de la paix avec François Compaoré, le frère cadet du chef de l’Etat. Cela mettra-t-il fin pour de bon au combat de ces deux éléphants dont les plaies encore visibles dans le landerneau politique burkinabè mettront du temps à ce cicatriser ? Toutefois, le dernier mot dans ce feuilleton politique de l’année revient au président du Faso qui demeure le seul véritable capitaine du navire et qui a l’art de prendre à revers tous les pronostics, même les plus pertinents.
Une chose est certaine, les jours à venir seront décisifs au sein du CDP où le management adéquat des hommes est loin d’être la chose la mieux partagée.

Morin Yamongbè

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 26 septembre 2011 à 09:20 En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    Quelle information vous nous avez donné Monsieur ? Prenez exemple sur l’article de l’observateur.

  • Le 26 septembre 2011 à 10:25 En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    Si le CDP implose , nous aurons une recomposition plus saine de la classe politique qui redonnera certainement une vitalité à notre démocratie. Alors souhaitons-le.

  • Le 26 septembre 2011 à 10:34, par Yéti En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    Paramanga c’est peut être bien ! Salif DIALLO c’est le meilleur et Blaise le sais. François c’est le pire avec les Hyènes autour de lui, mais c’est la famille. Comme il n’y a pas encore de fratricide comme chez certains refondateurs (suivez le doigt de dame rumeur) on ne lâche pas son frère.
    En tout cas le meilleur a des idées et sais les opérationnaliser. Blaiso choose you man

  • Le 26 septembre 2011 à 11:53, par basnéda En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    C est parceque l implosion de ce parti a lieu excactement la semaine qui suit la certitude que l article 37 ne sera pas retouché que Achille et autre font perdurer le suspense autant que possible.
    FC reconcillié avec SD sera le prochain mais beaucoup de rats quitteront le navire en echange.

  • Le 26 septembre 2011 à 12:00, par warba En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    Le renouvellement de la classe politique se dessine inexorablement et nous ne serons pas etonné de voir naitre un nouveau parti regroupant le CDP actuel et ses satellites,les mouvanciers et la FEDAP-BC avec une nouvelle direction politique à elire pour donner du sel à la lutte politique.Je pense que ce schema est plausible avec peut-etre Salif à la tete du nouveau parti qui aura pour tache immediate de mener la lutte pour le passage à une 5ème republique de type parlementaire(l’approche de modification de l’article 37 a echoué et il faut modifier toute la constitution) tout en intégrant fortement la FEDAP dans le jeu,l’UPR et les mouvanciers.c’est là peut-etre la base de rapprochement entre françois et salif

  • Le 26 septembre 2011 à 13:38, par Totolitoto En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    Je conseille à mon frère Salif DIALLO de ne jamais accepter prendre la présidence du CDP. On ne piétine pas la pine d’un vieux 2 fois. C’est pas parce que le CDP est pourrit qu’il faut le confier à quelqu’un pour le piéger. Attention, attention et une une fois de plus attention Salif.

  • Le 26 septembre 2011 à 21:37 En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    L’implosion du CDP fera un très grand bien à la Nation. Les bronzes actuels du parti ont tout muselé dans le pays. Je sais de quoi je parle. La crise en est une belle illustration. Ils ont tout monopolisé dans le pays.

  • Le 27 septembre 2011 à 00:23 En réponse à : Burkina Faso : La lutte de positionnement fait rage au sein du parti au pouvoir

    arrêtez de nous divertir. Dans tous les partis politiques au Faso il y a de sérieux problèmes. Les partis on en crée tous les jours.

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