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ON MURMURE : Le gérant des boulangeries 2000 en difficultés

Publié le mercredi 21 septembre 2011 à 02h31min

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Il est parvenu à Kantigui que les choses vont mal, dans le domaine des affaires, chez le gérant de la boulangerie 2000 et son épouse. Kantigui se rappelle que les boulangeries 2000 ont été mises sous scellés par la justice burkinabè, parce que le gérant avait du mal à payer ses employés, sans oublier les autres crédits annexes. Kantigui qui suit de près la vie des boulangeries 2000 et des employés qui sont sans salaires, pour certains, depuis trois ans, est tombé des nues, quand il s’est rendu compte que le gérant est très fortement endetté. En effet, les sources de Kantigui lui ont donné une longue liste de personnes et d’institutions financières de la place à qui le gérant des boulangeries 2000 doit plus de deux milliards FCFA, à des individus, de même qu’à des banques burkinabè.

Ce qui expliquerait la mise sous scellés de ses fours, afin que les créanciers et les employés puissent rentrer en possession de leurs fonds. Là où Kantigui a été très surpris et choqué, c’est que pendant que les fours des boulangeries 2000 sont sous scellés, l’épouse du gérant s’est permise d’aller les desceller, c’est-à-dire casser les portes et vendre les fours à un autre Burkinabè à 72 millions de FCFA. Selon les sources de Kantigui, quand l’acheteur s’est rendu compte que les fours étaient sous scellés, il a porté plainte à la police contre l’épouse de la gérante des boulangeries 2000.

L’épouse avait été mise aux arrêts, mais libérée par la suite, sans que l’acheteur ne rentre dans ses fonds. L’un dans l’autre, les créanciers et les employés ont les yeux tournés vers la justice, afin qu’elle fasse quelque chose pour que la loi soit dite, dans cette affaire qui traîne depuis 2007.
En tous les cas, Kantigui sent que les employés et les créanciers sont très remontés contre les agissements du gérant des boulangeries 2000 et son épouse et espèrent qu’une action sera entreprise, le plus tôt possible, pour éviter des désagréments


Le personnel de RBC Manga sans salaire

Si aucune disposition particulière n’est prise, le personnel du projet Réhabilitation à base communautaire (RBC), exécuté sous le couvert de l’OCADES/Caritas de Manga, accumulerait en cette fin septembre, leur deuxième mois d’impayés de salaire. C’est la triste nouvelle qui a été donnée à Kantigui. Tout serait parti d’une mauvaise gestion, ayant conduit à la disparition de plusieurs millions de FCFA, des fonds alloués, a-t-on expliqué à Kantigui. Selon les sources de Kantigui, les responsables du projet auraient profité du départ à la retraite du comptable, pour poser des actes peu orthodoxes.

A ce que l’on raconte, le premier responsable en question aurait pris un vol pour un pays européen. Si tel est vraiment le cas, cela rend difficile la gestion du dossier par les autorités judiciaires. En tous les cas, Kantigui s’est aperçu que le triomphe de la vérité et l’établissement des responsabilités sont fortement attendus par le personnel, les bénéficiaires et surtout les bailleurs du projet


Faut-il attendre un drame avant de réagir ?

Il est revenu à Kantigui que les habitants du secteur N°20 de Ouagadougou, quartier Tampouy (Kologh-Koom) ont la peur au ventre, quand la pluie se prépare. Et pour cause ? Des constructions « illégales », a-t-on dit à Kantigui, dans une réserve administrative, seraient à l’origine du repli des eaux de pluie dans les concessions.
Les sources de Kantigui indiquent que le passage de l’eau a été bouché et que les maisons sont régulièrement envahies, quand il pleut, mettant les vies humaines en danger.

Il a été dit à Kantigui que les occupants anarchiques ne semblent pas vouloir libérer les lieux, malgré le mécontentement des populations de leur présence à cet endroit. Selon les informations parvenues à Kantigui, lors des inondations du 1er septembre 2009, les habitants de ce quartier ont dû casser les murs de la cour érigée par l’entrepreneur, pour permettre à l’eau de passer. Face aux risques d’inondation qui planent dans la zone, a-t-on relaté à Kantigui, les habitants ont informé le maire de Sig-Nohin et l’édile de la capitale, Simon Compaoré, par écrit, de la situation.
Le maire de Sig-Noghin aurait donné des gages d’un règlement du problème, à l’issue d’une audience qu’il a accordée aux habitants. Mais ceux-ci ont fait savoir à Kantigui que jusqu’à présent, rien n’est fait dans ce sens.

Quant au maire de la commune, il n’a pas encore répondu à leur requête, transmise depuis le 4 juillet 2011. En tous les cas, il est parvenu à Kantigui que les habitants promettent de prendre leurs destinées en main, s’ils ne trouvent pas une oreille attentive !


L’AMBF et le RICHE convolent en justes noces

Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre des Journées des communes burkinabè, prévues du 22 au 24 septembre 2011, l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et le Réseau d’information et de communication pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (RICHE), comptent signer un partenariat. Selon les sources de Kantigui, il s’agit d’un partenariat pour l’amélioration de la bonne gouvernance et le renforcement des capacités dans le secteur de l’eau potable, de l’hygiène et de l’assainissement dans les municipalités du Burkina Faso. Kantigui s’est aperçu que le protocole d’accord qui sera signé le 23 septembre 2011 à Gaoua, entre le RICHE et l’AMBF, a pour objet la définition des modalités d’appuis réciproques aux activités de renforcement des capacités, l’organisation conjointe des activités de redevabilité, d’information et de communication dans le secteur de l’eau potable, de l’hygiène et de l’assainissement. Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que l’objectif global du partenariat est, à long terme, l’amélioration de la bonne gouvernance et d’éducation, susceptibles d’influencer les politiques et les comportements des populations, afin de multiplier l’offre des services de l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement et la durabilité des ouvrages hydrauliques au Burkina Faso


Une mission commando pour désamorcer la poudrière à la DPAH/Zoundwéogo

Le personnel de la direction provinciale de l’Agriculture et de l’Hydraulique du Zoundwéogo a prévu, en principe, pour ce matin, un sit-in pour exiger le départ de leur premier responsable. Installé dans ses fonctions le 14 juillet dernier, E.N. se serait, en moins de deux mois, attiré le courroux de ses collaborateurs, tant chez ceux du bureau que chez ceux des départements et communes. Selon les sources de Kantigui, ces derniers reprocheraient à leur chef, l’absence de management et d’écoute. Kantigui a appris qu’ils auraient traduit leur ras-le-bol, à travers une lettre adressée aux autorités locales et nationales pour exiger son départ pur et simple. C’est pour obtenir l’application de leur requête que les agents mécontents auraient décidé de la tenue d’un sit-in, ce matin. Informé, le ministère en charge de l’Agriculture a dépêché hier matin une mission qui, aux côtés des autorités provinciales, avait pour mission de désamorcer la bombe. Au moment où Kantigui traçait ces lignes, rien de consensuel ne se dessinait encore à l’horizon dans la médiation. Tout en invitant les protagonistes à savoir raison garder, Kantigui les exhorte à faire de l’accompagnement des producteurs, leur mission commune


Inauguration de la première tranche des infrastructures du village de Laongo en octobre prochain

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui qu’il sera procédé à l’inauguration de la première tranche des infrastructures du village-opéra de Laongo, dans l’Oubritenga, le 8 octobre prochain. Ce gigantesque projet qui a été initié par le célèbre metteur en scène allemand, Christophe Shlingensief, un an avant sa disparition, poursuit son bonhomme de chemin, conformément au souhait exprimé par sa famille. Kantigui qui suit de près cette infrastructure, vous donnera plus de détails, en temps opportun


Le parti d’Ablassé Ouédraogo a son récépissé

Il est parvenu à Kantigui que le parti politique dénommé « Le Faso autrement », dirigé par Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, a reçu son récépissé de reconnaissance du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, par arrêté daté du 12 septembre 2011. Kantigui se rappelle que le président du « Faso autrement », parti politique dont la devise est « Rien n’arrête une idée arrivée à son heure » avait annoncé les couleurs, par une conférence de presse, depuis quelques mois. Kantigui se réjouit que la liberté de créer des partis ou des associations soit une réalité un Burkina Faso, tout en souhaitant bon vent au « Faso autrement ».

Kantigui

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