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ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE : Les mutuelles de santé comme alternative

Publié le lundi 19 septembre 2011 à 02h33min

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Le Cadre de concertation des structures d’appui aux mutuelles de santé (CCSAM), en collaboration avec l’ONG Association songui manégré aide au développement endogène (ASMADE), a tenu une conférence de presse en prélude au colloque international sur les mutuelles de santé et Assurance maladie universelle (AMU) prévu du 19 au 22 septembre 2011 à Ouagadougou. Face à la presse, les organisateurs ont lancé un appel quant à la participation et l’implication de tous pour un accès équitable de tous les Burkinabè aux soins de santé grâce à l’extension de la protection sociale, surtout en faveur des acteurs des secteurs informel et rural, à travers un militantisme réel dans les structures mutualistes.

"Rapprocher les populations à l’offre de soin et garantir leur santé à moindre coût par la solidarité et l’entraide sociale pour l’accès aux soins" est la raison d’être des mutuelles de santé. Pour étendre cette protection sociale, le Cadre de concertation des structures d’appui aux mutuelles de santé (CCSAM), en collaboration avec l’ONG Association songui manégré aide au développement endogène (ASMADE), tiendra un colloque international sur les mutuelles de santé et Assurance maladie universelle (AMU) du 19 au 22 septembre 2011 dans la capitale du pays des "Hommes intègres".

Mais en avant goût des réflexions qui seront menées entre acteurs du domaine, les initiateurs de la rencontre ont animé une conférence de presse le jeudi 15 septembre dernier dans la salle de conférences de l’ONG ASMADE. L’objectif était de donner une large visibilité de promotion des mouvements mutualistes de santé et de leur rôle dans la réduction des barrières financières d’accès aux soins de santé de qualité. Cela permettra ainsi l’extension de la protection sociale pour tous qui est un projet de création d’un système national d’assurance- maladie. Pour Juliette Compaoré, secrétaire exécutif de l’ONG ASMADE et coordonnatrice du comité de pilotage national du projet, le mécanisme prévoit s’appuyer sur la CARFO (Caisse autonome de retraite des fonctionnaires) et la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) pour le secteur formel et sur les initiatives à base communautaire pour les secteurs informel et rural.

C’est dans cette même lancée que le CCSAM a produit un document intitulé : "Option vers une stratégie d’extension de la couverture de l’assurance- maladie dans les secteurs informel et rural". Au nombre estimatif de 200 sur le territoire national, Inès Bakio, directrice de la Sécurité sociale et des Mutualités, a laissé entendre que les mutuelles sociales sont des personnes morales de droit privé à but non lucratif qui ont pour rôle principal la participation à l’amélioration des conditions de vie des adhérants.

A la question de savoir qui peut bénéficier de l’assurance-maladie par la mutualité de santé, Moussa Traoré répond en ces termes : "Tout le monde sans exception car c’est un dispositif à vocation universelle qui a été mis en place". En résumé, Saïbou Seynou a fait savoir qu’il faut une synergie d’actions afin de faire de l’accès équitable aux soins une réalité dans nos contrées. C’est justement le rôle dévolu aux 200 participants attendus au colloque international.

Les objectifs du colloque

- Faire connaître aux participants le projet d’assurance-maladie au Burkina : options, structuration, enjeux, financement et responsabilités des bénéficiaires ;
- Déterminer le rôle des mutuelles de santé dans l’extension de l’AMU ;
- Mener une réflexion approfondie sur la structuration du mouvement mutualiste dans le contexte de la réglementation UEMOA pour une meilleure participation à l’extension de l’AMU ;
- Définir les types d’appui dont le mouvement mutualiste burkinabè a besoin pour répondre aux exigences de l’AMU et du règlement UEMOA ;
- Formuler des propositions d’actions à mener par les acteurs et la société civile pour une meilleure prise en compte du mouvement mutualiste dans les politiques nationales de santé et de protection sociale en général et de la mise en place de l’assurance-maladie en particulier ;

Source : Déclaration linéaire

Germaine KERE (Collaboratrice)

Le Pays

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