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Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

Publié le mardi 13 septembre 2011 à 03h10min

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L’hôtel Silmande est en mauvaise passe. Et c’est peu dire. Le célèbre hôtel qui a fait les beaux jours de l’hôtellerie au Burkina se meurt et dans le silence. Le Silmande est entré dans une phase de déclin, comme un empire après l’apogée. Une situation que ruminent employés et clients depuis au moins de sept mois.

Le 1er janvier 2011, l’Etat burkinabè a cédé l’hôtel Silmande à Emmanuel Zongo, en location gérance. C’est une cession totale, l’Etat ne détenant plus la moindre part d’actions dans ce patrimoine hôtelier. L’homme d’affaire burkinabè a raflé la mise devant le groupe français Accor, un géant de l’hôtellerie en Afrique et dans le monde. Le groupe français était le gérant de l’hôtel pour le compte de l’Etat burkinabè depuis l’ouverture de l’hôtel en 1982 jusqu’à sa privatisation en 2011. Quant au nouveau repreneur, il n’est pas un inconnu dans l’univers de l’hôtellerie au Burkina. Emmanuel Zongo est le propriétaire de Splendide Hôtel, un grand hôtel de la capitale burkinabè.

Seulement voilà, depuis que Silmande est passé entre ses mains, plus rien ne va dans cet hôtel où Il arrive de manquer jusqu’au minimum pour le service. "Si nous avons 60 clients pour une conférence, nous sommes obligés de louer des verres", aveu d’un vétéran de l’hôtel. Cela fait maintenant plus de sept mois que l’hôtel Silmande a été privatisé mais rien de significatif en terme d’innovation ne pointe. Cela n’est pas sans conséquences. Selon un employé qui totalise 28 ans de service à Silmande, "l’hôtel manque aujourd’hui d’arguments commerciaux". Les deux machines à laver que le nouveau repreneur est venu trouvées sont tombées en panne et les travailleurs doivent sous traiter avec d’autres hôtels pour laver les tenues des clients ou "parfois nous sommes obligés de les laver à la main sans que le client ne sache".

La boite de nuit n’existe plus, les menus du restaurant sont pauvres, témoignent les travailleurs de l’hôtel. Le lundi 11 juillet, c’est avec du pain de la veille que le petit déjeuner a été servi. Les fournisseurs de denrées désertent à cause des retards de règlements de leurs factures. Dernièrement, c’est le fournisseur d’œufs qu’on a dû changer pour les mêmes raisons, selon une source. Le personnel affirme travailler de son mieux pour convaincre et rassurer les clients de venir, mais l’aspect que présente l’hôtel aujourd’hui n’est point attrayant. L’hôtel de 172 chambres caracole avec un taux d’occupation de 10% depuis janvier.

"Il nous arrivait de refuser des clients à Silmande parce que l’hôtel est plein. Mais que des clients nous refusent, là il y a quelque chose qui ne va pas", nous a-t-on confié. Le dernier gros marché que l’hôtel a raté, poursuit notre interlocuteur, c’est un groupe de près de 70 clients qui étaient conduit par un député. "Quand le député a vu sous le hall les fils des ampoules qui pendaient, il a dit tout de suite : allons y ailleurs ". Le directeur général, lui, soutient qu’il y a des travaux qui sont réalisés mais qui sont d’ordre techniques et donc moins perceptibles. Ce que nous avons pu constater, ce sont les rafistolages du hall d’accueil. Notre premier contact avec l’hôtel a coïncidé d’ailleurs avec ces travaux.

Ce sont de petites réfections par rapport à ce qui est attendu en termes de rénovation. "Un programme de rénovation et d’extension est prévu conformément aux obligations du repreneur qui portera sur une refonte complète de l’établissement afin d’être en meilleure adéquation avec les attentes de la clientèle actuelle. Ces rénovations porteront principalement sur une nouvelle décoration des chambres ainsi que des parties communes, parallèlement l’espace piscine, sans aucun doute le plus beau de Ouagadougou, se verra agrémenté d’un restaurant climatisé avec une paillote…".

Ce sont là les déclarations d’intentions du directeur général que l’on peut lire sur le site internet de Silmande. Pour le nouveau DG, Patrick Soudeau, six mois, c’est trop tôt pour juger de leur gestion de l’hôtel. Installé au premier niveau de l’hôtel à 8 étages, le DG défend son hôtel. Il table sur les atouts de Silmande : son emplacement en bordure de forêt et d’eau, la beauté architecturale de l’immeuble, le calme des lieux. "Ces atouts, selon un employé de l’hôtel, sont des atouts naturels qu’aucune concurrence ne peut nous les enlever".

Les employés estiment qu’il est urgent de s’atteler à la rénovation comme cela est inscrit d’ailleurs dans le cahier des charges. Les clients, les fidèles parmi les fidèles ne cessent de réclamer cette rénovation à cor et à cri. "Les clients nous téléphonent régulièrement pour savoir si l’hôtel a été rénové", nous apprend un employé. Le besoin de rénovation est perceptible de l’extérieur comme de l’intérieur de l’immeuble. Le crépissage et les vitres ont perdu de leur splendeur et portent les stigmates de l’âge et des aléas du temps. A l’intérieur des chambres, "les meubles comme la décoration, tout a besoin d’être changé", confie un autre employé. Le directeur général ne dément pas. Selon lui, "les goûts des clients changent" et l’hôtel doit suivre les changements.

C’est pourquoi "il faut refaire la décoration", de même qu’il est urgent de changer les lits, les meubles, les moquettes, les nappes, les téléviseurs et surtout de résoudre le problème de la climatisation qui cristallise les plaintes de la clientèle. Sur le site internet de l’hôtel, des messages des clients révèlent leurs déceptions. "La piscine et les jardins sont très bien, mais l’infrastructure de l’hôtel : non. Les chambres nous promettaient TV Satellite : il y avait seulement 2 chaînes africaines, connexion wifi : pas trouvé, minibar : inexistant, une chambre pour 2 avec une seule serviette et 1 seule savonnette : c’est tout.

Pas de sanitaires à la réception mais au sous-sol où sur 5 toilettes : 2 hors service, 2 qui fuyaient avec de l’eau jusqu’aux lavabos et 1 dont la porte était sortie de ses gonds, donc ne pouvant se fermer. Le personnel très aimable mais l’infrastructure laisse fort à désirer. Accor aurait pu nous prévenir de l’état et du changement de propriétaire. Donc oui, très déçue.". Ce message est l’avis d’un client posté le 18 janvier 2011. Ce commentaire qui date de moins de trois semaines après la privatisation conforte la position du DG sur le fait que l’hôtel présentait déjà des difficultés peu avant sa privatisation. Le PDG en était conscient et avait pris des engagements dans ce sens.

Emmanuel Zongo affichait des ambitions pour l’hôtel : "Silmandé, avait-il affirmé un peu avant même la signature du contrat de location, ne peut pas et ne doit pas être à quatre étoiles … des réaménagements sont en vue pour passer à 5 étoiles et pour rendre encore plus agréable le séjour des clients dans cet hôtel". Le sentiment chez les clients est tout le contraire aujourd’hui et certains pensent même que le Silmandé doit être dégradé d’une étoile. Le DG estime par ailleurs que le manque de clients est aussi lié aux récentes mutineries militaires qui ont eu un impact sur les affaires au Burkina. Soudeau rassure cependant que des études et des planifications sont en cours pour la rénovation, mais sans précision de date.

Il préfère référer au PDG basé à l’hôtel Splendide pour plus de précisions. Nos tentatives pour rencontrer ce dernier sont restées vaines. La secrétaire qui promettait de rappeler a fini par dire que le PDG s’affaire pour "un voyage et ne sera pas disponible avant fin septembre". Peu fréquent au Silmandé, le PDG aurait "fui" l’hôtel à cause de "l’abîme qui touche de plus en plus" tous les services de Silmande. En sept mois, les travailleurs ont eu l’honneur de le recevoir à l’hôtel seulement trois fois.

Le désarroi du personnel

La disgrâce de l’hôtel se traduit aussi par un mauvais traitement de son personnel. Après la privatisation, l’Etat a payé les droits aux travailleurs, mais sans "les mesures d’accompagnement" que certains avaient demandées pour partir de l’hôtel. L’Etat a plutôt obtenu du PDG, l’engagement à poursuivre avec le même personnel. Le statut de l’hôtel a changé et les conditions des employés aussi. De nouveaux contrats ont été signés, non par les employés mais pour les employés. Chaque employé a reçu son contrat signé à son nom par la directrice financière avec la mention P/O. "Les contrats sont arrivés en vrac en fin janvier 2011 avec les salaires dessus", nous a appris un employé. Dans le lot, il y a un groupe qui s’en tire à bon compte.

Il s’agit des délégués du personnel et les délégués syndicaux. Eux qui sont supposés défendre la cause de l’ensemble des employés sont mis à l’index par les autres qui les accusent de complicité avec le patronat. Ils auraient passé un deal avec le PDG et bénéficient de meilleurs traitements. Certains d’entre eux ont même été promus, passant de réceptionniste à contrôleur de caisse avec des primes. Un autre, un délégué syndical, autrefois électricien, a été promu assistant technique. Avec leurs avantages, les délégués du personnel ainsi que les délégués syndicaux ont abandonné le reste du personnel à leur triste sort. Ils ont perdu nombre d’avantages qu’ils avaient avec le groupe Accor.

Les salaires sont servis au 1/3 ou au plus au 2/3 de ce que leur servait l’ancien employeur. Certains travailleurs ont même été rétrogradés. Un maître d’hôtel qui devient serveur par exemple. Et il n’y a pas d’avances sur salaires, lesquels salaires sont payés au plus tôt le 5 du mois, allant parfois jusqu’au 15 du mois. Constatant que les délégués syndicaux "sont indifférents au sort des autres employés", les travailleurs ont exigé et tenu une Assemblée générale et ont mandaté de nouveaux collègues pour les représenter dans les instances de discussions.

Malgré le traitement au rabais, "le PDG demande aux employés de continuer à travailler comme avant", mais ces derniers ne cachent pas leur démotivation. Les travailleurs sont inquiets de l’avenir de l’hôtel auquel ils ont lié leur vie, " la plupart des travailleurs de l’hôtel y sont depuis l’ouverture en 1983 ". Le directeur général reconnait le professionnalisme du personnel. "Dans l’ensemble, nous avons un bon service, ils sont attentionnés et agréables envers les clients", déclare M. Soudeau en parlant des employés de l’hôtel.

Zongo a-t-il été favorisé ?

Aux dernières nouvelles, le PDG aurait écrit à la commission de privatisation pour demander une autorisation de sous louer l’hôtel. En clair, il voudrait passer la main à un de ses ex concurrents, Nassa Idrissa. La commission de privatisation n’existant plus, le dossier est géré par le trio ministériel : Commerce, Tourisme et Finances. Dans sa plaidoirie pour rétrocéder l’hôtel, le PDG évoque des raisons de santé. Dans une dernière lettre, il disait que, passé le mois d’août, il ne sera plus responsable de ce qui se passe à Silmandé et qu’il faut désormais s’adresser à son avocat.

Le Groupe Accor avec des partenaires nationaux et Sopatel de Nassa Idrissa étaient les deux concurrents du PDG de Splendide. Zongo aurait bénéficié d’un soutien fort dans le gouvernement de Tertius Zongo pour se défaire de ses deux concurrents. Il a pris l’hôtel avec 42 mois d’essais au cours desquels il est dispensé des frais de location de l’ordre de 160 millions par mois. Il assure seulement les salaires et les charges de fonctionnement de l’hôtel. C’est un avantage nettement au dessus des 10 milliards d’investissement que le contrat lui impose pour la rénovation. Malgré ces avantages, l’hôtel Silmandé reste plombé. Selon les termes du contrat, le délai imparti pour la rénovation est même dépassé. C’est l’Etat qui devrait s’enquérir de la santé de l’hôtel, mais aucun service ne s’y est encore intéressé. Le Silmandé est donc dans un vrai tourbillon

Par Boukari Ouoba

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 13 septembre 2011 à 04:10 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Il fallait laisser ça avec le Groupe Accor, les burkinabè n’ont pas encore compris qu’il faut mettre l’argent pour gagner l’argent et ce que sont les responsabilités d’un gestionnaire. Belle démonstration une fois de plus, Dafani, Brafaso, l’hécatombe continue.

  • Le 13 septembre 2011 à 04:49 En réponse à : Tout Ouaga connait la source du probleme. Dieu sauve le PDG

    Tout Ouaga connait les raisons de cette mauvaise gestion mais par hypocrisie, meme le journaliste ne veut pas le dire :
    - le directeur Mr. Soudeau a ete parachute a ce poste par la femme du PDG et son rouquain de togolais. C’est un montage pour juste voler l’argent de Mr. Zongo.
    - Le togolais de la femme du PDG a retire la gestion de Silmande au fils du PDG qui devait gerer l’hotel et ils sont alles denicher Mr. Soudeau de n’importe ou juste parce qu il est blanc. Pardon, ayez pitie du PDG, il a souffert pour avoir son argent et vous vous organisez pour lui voler les sous aussi bien a Splendid qu’a Silmande. Vous volez pour ouvrier une glacerie en bas de Laico, construire une villa a Ouaga 2000 en cachette a votre propre nom sans que le PDG ne sache, c’est vous qui devenez livreur de tout aux deux hotels...
    - Mr. Zongo n’aurait pas du laisser sa femme et son togolais chasser son propre fils de Silmande. Si Zongo avait laisse son fils etre DG a Silmande, cet hotel allait bien fonctionner. Le Togolais ne cherche qu’a detourner l’argent avec l’aide de Madame.

    Vraiment que Dieu ouvre les yeux du PDG. Tout Ouaga voit comment l’albinos de Togolais detourne les chaises, argent de Splendid et Silmande pour ses propres affaires. Aucun homme d’affaire, meme pas ceux qui sont proches du PDG n’ont le courage d’aller lui dire qu’on le vole. Kanazoe lui a eu plus de chance, ses Hadja ne lui joueront jamais de sales tours comme ca.

    • Le 14 septembre 2011 à 00:48 En réponse à : Entreprises familiales au Burkina

      Regardez toutes les entreprises familiales qui fonctionnent au pays, ils sont geres par les fils du PDG :
      - Kanazoe confie la gestion de l entreprise a ses enfants
      - Cine Neerwaya a confie la gestion a son fils
      - Nassa Edmond a herite de son pere pour fonder Coris Bank
      - Azimmo a confie la gestion a une de ses filles
      - Nana Boureima a confie la gestion a son fils

      C’est Splendid qui prefere confier la gestion de ses hotels au Togolais de madame et a ce faux professionnel Mr. Soudeau
      Ton propre enfant ne peut pas vouloir te voler ou vouloir que tes affaires ne marchent pas. Par contre on ne peut pas en dire autant de ta femme ou de son Togolais.

  • Le 13 septembre 2011 à 09:29, par BOUBA En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    C’est toujours ces petites histoires de passe passe dans le monde des affaires entre amis parent ou protégé qui plombent la bonne marche des affaires au Faso.C’est les hommes d’affaire qui sont toujours là qui ne cherchent pas à avancer et veulent rester au commande.Il faut qu’ils sachent que le monde des affaires n’est plus comme il y a dix ans.

  • Le 13 septembre 2011 à 09:37, par BOUBA En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    C’est toujours ces petites histoires de passe passe dans le monde des affaires entre amis parent ou protégé qui plombent la bonne marche des affaires au Faso.C’est les hommes d’affaire qui sont toujours là qui ne cherchent pas à avancer et veulent rester au commande.Il faut qu’ils sachent que le monde des affaires n’est plus comme il y a dix ans.

  • Le 13 septembre 2011 à 10:19 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    C’est vraiment déplorable de laisser un tel joyau mourir.L’ÉTAT doit vite revoir les procédures de privatisation en instaurant un comité de controle qui sera chargé de suivre l’exécution des clauses préétablies avant la signature des conventions.
    Sinon Silmandé faisait la joie du faso.Dommage

  • Le 13 septembre 2011 à 11:07 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    bonjour
    jaimerai vous dire que nous, employés de la maison savons ce que l’hotel ne peut pas marcher comme avant car madame Zongo a employé un DG( son amant)qui ny connait rien dans le domaine.Il est là rien que pour detruire, voler pour madame, sinon les avantages qu’il a eu auprès de Tertus lui permettait de s’en sortir.Mais helas,cest le pire.
    Aidez nous sinon cest la catastrophe, je vous en remercie.

  • Le 13 septembre 2011 à 11:29, par tigré En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Pauvre Burkina.donc a tous ces problemes et puis on envoi de djebé friqué en france dja c’est des Rasta(zoross) qu’on a,a la tete BF.

  • Le 13 septembre 2011 à 11:30, par Alexio En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    L arbre ne doit pas cacher la foret.Encore les mefaits du favoritisme qui vont assasiner ce secteur promoteur qu est l hotellerie.

  • Le 13 septembre 2011 à 11:49, par le Bougre En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Le pauvre Faso ! Où allons nous ? C’est vraiment triste d’aboutir à ce genre de situation. L’irresponsabilité et la boulimie exagérée de certains dirigeants nous conduira droit dans le mur ! Comment peut on exonérer un homme d’affaire de 6720 millions de francs pendant que les petits commerçants du secteur informel croulent sous la pression fiscale ? Pauvre de nous ! Dieu seul rendra à chacun selon ses actes !

  • Le 13 septembre 2011 à 11:49, par un patriote Africain très profondement indigné En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Pauvre Afrique et africains, c’est corruption et favoritisme, méchanceté et égoisme qui vont nous tuer.
    Que Dieu nous aide

  • Le 13 septembre 2011 à 13:58 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    TERTIUS A CREE BEAUCOUP D ESPOIR A SON ARRIVEE, MAIS A FAIT TROP DE FAVORITISME. SI LES MARCHES ET LES CONTRATS NE SONT PAS TRANSPARENTS IL N EST PAS ETONNANT QUE LES ENTREPRISES CONTRACTEES NE SOIENT PAS A LA HAUTEUR. C EST TRISTE ET MEME HONTEUX POUR NOTRE BF. LES AVANTAGES ONT POURTANT ETE DONNES. J ESPERE QUE L ETAT NE VA PLUS PRENDRE L ARGENT DU PEUPLE POUR ESSAYER DE L EPAULER COMME IL CHERCHE A LE FAIRE AVEC BRAFASO DE SOGLI. C EST LA LOI DU MARCE ET DU MONDE DES AFFAIRES. LES NON PROFESSIONNELS SONT APPELES A DISPARAITRE.

  • Le 13 septembre 2011 à 15:59 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    j’ai dormi dans cet hôtel en 2008 ou 2009, je ne me rappelle plus ; il y avait des cafards dans ma chambre et quand j’ai expliqué ça à l’accueil, le gars m’a dit qu’il vont arranger ça ; rien ; une semaine après, en partant j’ai dis qu’il se foutait de ma gueule et que c’est pas bon pour eux parce que, c’est parce qu’il y a des clients qu’ils ont leurs salaires. J’ai mal au coeur

  • Le 13 septembre 2011 à 16:15, par bangda En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    On accorde pas pas une structure de cette taille à des gens qui ne savent pas ce qu’ils cherchent ; Posseder un ou deux hôtels qu’on a soi même bâtis n’est une preuve de proffesionalisme.

  • Le 13 septembre 2011 à 16:30 En réponse à : Hôtel Silmande : Faut-il en rire ou en pleurer ? ça fait vraiment pitié cette idée de faire du BF un pays émergent d’ici 2015 !

    En lisant cet article, on se rend compte que malgré le favoritisme, les choses vont de mal en pis. Aussi et encore, l’avenir même de cet ex-fleuron de l’hôtellerie Burkinabè est suspendu à des "histoires de fesses" ("le Togolais de la femme de Mr ZONGO...) de tragédies familiales (le fils de Mr ZONGO), de complexe d’infériorité (combien de gens à la peau blanche ont mal géré ou volé des entreprises puis fuit de ce pays, après avoir été employés par des patrons qualifiés en privé, de "Nègres" quand ces gens à la peau blanche se retrouvent entre eux ?) ; etc.

    Ceci me donne l’occasion de faire un parrallèle avec la problématique de l’émergence tant chantée dans ce pays...

    Une fois de plus, nos autorités sont interpellées sur la responsabilité de leurs choix et décisions. Franchement, notre souhait à tous est que le Burkina soit un pays émergent mais ayons la modestie de reconnaître, à la seule lumière de l’exemple de ce qui se passe à l’hôtel silmandé que l’émergence tant promise n’est qu’un discours adressé à qui veut l’entendre. On est à des années lumières de l’émergence si les choses se poursuivent ainsi au Burkina Faso. Même à Ouaga 2000, ville dite futuriste, vitrine de l’indice "d’émergence du pays", on trouve des gens qui balayent les rues non bitumées de cette cité, pour collecter du sable et des gravillons afin d’assurer la pitence quotidienne ; Des immeubles grandeurs nature sont cernés de champs de maïs ou de mil ; des usagers de la route font le tour du monument des héros nationaux en sens interdit avec risques de colision avec d’autres suivant le bon sens giratoire, sans préoccupation de la police municipale ou nationale qui pourtant se poste à quelques encablures devant des feux tricolores pour verbaliser les chauffards indélicats ou pour raquetter des camionneurs.
    ça fait vraiment pitié... Pourtant l’agence de sécurité routière se trouve même à la trame d’accueil ouaga 2000 non loin de là. Attend-t-on mort d’homme pour enfin réagir ?

    Avec toute cette ambiance d’impunité, de la culture de la récompense et de la sanction légitime, on a l’impression d’assister à un naufrage collectif sur fonds d’irresponsabilité d’une partie de la population et de la plupart des dirigeant qui ne contrôlent rien en dehors de leur propre sécurité et intérêts, incapables au moins d’indiquer une voie... (on peu bien sûr se tromper car l’erreur est permise... mais faut-il encore le faire ?)

    Doit-on continuer ainsi ?

  • Le 13 septembre 2011 à 17:51, par samspade En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    il faut adresser un blâme a tous les membres de la commission de privatisation.

  • Le 13 septembre 2011 à 19:38 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Mr ZONGO Emmanuel aime le favoritisme à l’hôtel splendid en avantageant les racontars et ceux qui mentent. Le favoritisme qu’il a crée à silmandé, c’est la méthode de travail qu’il utilise ici à l’hôtel splendid. Il exploite ses employés qui sont mal payé à part quelques quatre personnes qui béneficient de gros salaire qu’ils ne méritent pas mais parce que ce sont des racontars. Surtout ceux qui rapportent et font des comérages sur leurs collègues sont bien payé. A splendid hotel si tu veux avoir un gros salaire il faut être un rapporteur sinon ton salaire n’augmentent pas. Zongo émmanuel et sa femme disent même de jeter de la nourriture et ne pas donner à ses employé. Des employé ont été licencier à cause des croissants ou du pain ou on coupe souvent pres de la moitié de ton salaire, c’est vraiment triste à splendid hotel pour les employés qui travaille pour rien. c’est le même system qu’il voulait instaurer à silmandé en favorisant ceux qui lui raconte ce qui se passe à silmandé. Et en plus avec des relations, il s’en sort facilement avec l’histoire du silmandé en sourdoyant des gourrous encores. Moi, je dis au gens de silmandé de ne pas se laisser faire car ce type est très mauvais et sans pitié pour ses employé lui et sa femme. Et si l’Etat laisse cette affaire comme ça, ils n’ont qu’à marcher pour revendiquer leur droits. Que Dieu aidentles employés de splendid hotel car ils souffrent beaucoup. (Je vous prie de laisser passer mon message et ne pas le supprimer sinon je ne participerai plus aux critiques)

  • Le 13 septembre 2011 à 20:14, par Pascal En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    J’ai été choqué quand j’ai appris que pour desormais faire de belles photos de mariage dans les jardins fleuri de silmandé il faut debouser la somme de 100 000 FCA. Je comprends maintenant qu’il veule rentabiliser à tout va, mais de là à priver les tourtereaux de beaux souvenir qui du reste font aussi la publicité indirectement de cet etablissement, alors je dis haut et fort mr les repreneurs revoyer votre copie.
    Merci d’en tenir compte.

  • Le 13 septembre 2011 à 20:33, par Un célébral En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Il y a un temps pour tout.L’on ne construit jamais quelque chose de durable sur du mensonge, sur du faut, sur de l’injustice. J’en appelle au nouveau ministre du commerce, d’y prêter une attention rapide avant de se rendre à l’évidence comme à banfora lors de sa dernière visite. c’est le moment d’agir afin de sauver des familles.
    Mais je me pose une question, comment splendide hôtel peut l’emporter sur le groupe Accor (mondialement connu) si ce n’est du favoritisme, du mensonge.

    Tous seront jugés en son temps.

  • Le 13 septembre 2011 à 23:16, par Le sage En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Il me semble que nous ayons oublie un important aspect. J’apprecie le geste du gouvernement d’avoir favorise un fils du pays au detriment d’etrangers (meme si cela est percu comme du favoritisme). Je crois qu’il est a salue, parce que je prone le nationalisme avant l’imperialisme.
    Au lieu de condamner Mr Zongo et sa famille il serait mieux de prier pour cet homme qui merite d’etre ou il en est aujourd’hui. Le probleme de Silmande est un probleme d’organisation et de gestion. Mr Zongo doit confier la gestion de son hotel a des personnes capables et y consacrer plus de temps.
    Zongo, Dieu te benisse et te donne longue vie.

  • Le 14 septembre 2011 à 12:14 En réponse à : Hôtel Silmande : Le fleuron n’est plus ce qu’il était

    Personnelemnt je comprends que depuis le depart des gens n’ont jamais accepté que Mr Zongo ait obtenu avec honneteté le mandat de Silmandé. Il n’a été en aucun cas favorisé. A ce que je sache Mr Zongo et Mr l’ex ministre ne sont pas parents. Gourounsi et Mossi. Bref
    Voyez le parcours de Mr Zongo et comprenez vous qui parlez trop que ce Mr veut veut pas a tjrs fonctionné dans l’honnetété et voila pourquoi Dieu l’a beni. Arretez svp d’exagerer chers employés. Oui le favoritisme il yen a partout, ce que nous pouvons demander c,est notre salaire et la paix. ceux qui parlent de pain et de nourriture, dites moi dans quel hotel vous avez le droit de sortir avec de la nourriture, de voler du pain ou un verre. Si vous connaissez bien Mr zongo vous comprendrez que oui il ecoute les mensonges des favorisé mais grace a Mme zongo qui est forte la dedans cela se prolifere bien. comme on dit que Dieu te donne une bonne femme pour que la paix soit dans ton foyer et mauvaise femme et elle detruira tout ce que tu possede. Oui nous prions que Dieu donne longue vie a Mr Zongo et lui ouvre vite les yeux pour qu’il voit la verité et donne la gestion a son 1er fils qui deuis toujours travaille a ses cotés bon ou mauvais temps.
    Longue vie a Mr zongo dans la plenitude , longue vie a ses entreprises . a bat les voleurs, les menteurs , les favorisés.

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