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Premier ministre nigérien chez Blaise : « Je suis venu parler du chemin de fer… » (Brigi Rafini)

Publié le vendredi 9 septembre 2011 à 03h31min

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On pourrait penser que c’est l’actualité en Libye qui fait courir le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, qui était hier 8 septembre 2011 chez le Président du Faso, et qui a continué dans l’après-midi à Abidjan. Que nenni. Le chef du gouvernement nigérien est venu parler du chemin de fer Abidjan-Niger au chef de l’Etat burkinabè.

Une colonne de près de 200 bolides dans le désert nigérien faisant route vers Agadez en direction de Niamey. Le colonel Kadhafi pourrait s’y trouver et aurait demander l’asile au Burkina Faso.

Ces dernières 48 heures, de nombreux médias ont relayé ces infos, avant d’être plus mesurés.

Est-ce de ces événements que le Premier ministre nigérien est venu s’entretenir avec Blaise Compaoré ? demanda un journaliste à la fin de l’audience.

« Je ne voudrai pas dire que vous êtes passé à côté de la plaque mais ce n’est pas de Kadhafi dont il a été question dans cette audience… Je suis porteur d’un message du président Mahamadou Issoufou à son homologue burkinabè, et ce message est relatif au volet transport ; c’est vrai que l’actualité, c’est le problème libyen, et partout on entend des rumeurs… ».

Selon le chef de gouvernement nigérien, son patron veut, de concert avec ses collègues burkinabè et ivoirien, parachever ce « vieux projet » qu’est l’ex-Régie Abidjan –Niger (RAN).

Réalisé à moitié jusqu’à Ouaga, puis poussé sous la Révolution jusqu’à Kaya, l’actuel Sitarail pouvait être une solution au désenclavement des pays de l’interland comme le Burkina Faso et le Niger sans oublier ce vieux projet de Tambao avec son manganèse qui offre une perspective économique pour notre pays.

Sur le cas Kadhafi, le Premier ministre nigérien a néanmoins affirmé « que des personnalités en détresse ont trouvé refuge au Niger, mais à titre humanitaire et il se pourrait que le Burkina Faso en accueille aussi ».

Les quelque 200 000 Nigériens revenus de Libye sont aussi un casse-tête pour les autorités nigériens, dira-t-il en substance.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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