LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

Publié le mardi 6 septembre 2011 à 02h51min

PARTAGER :                          

A peine a-t-on digéré le verdict du procès « Justin Zongo », du nom de cet élève dont la mort suspecte a provoqué une vague d’incendies des édifices publics et autres formes de violence, que le Burkina fait face à une autre affaire du même genre. Ou presque. Cette fois-ci, c’est une femme qui meurt en couche dans une maternité de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso. Et les populations, légitimement, en colère, attribuent la cause de ce décès tragique à une certaine « négligence » des accoucheuses qui étaient en service le jour du drame. Ce qui a réveillé la folie incendiaire qui a été fatale à la maternité Sylla Sanou du secteur 21 de Bobo-Dioulasso.

La colère des manifestants, des femmes pour la plupart, était si forte que personne n’a pus la contenir. Mais la solution était-elle de mettre le feu à la maternité ? Difficile de répondre par l’affirmative. Mais cette façon de régler les problèmes est malheureusement devenue la règle au Burkina Faso. Et cela est d’autant plus déplorable qu’il est illusoire de croire que la destruction de biens publics peut remplacer une vie, aussi cruellement soit-elle fauchée.

Il faut certainement rompre avec cette façon de manifester son ras-le-bol. Cela passe par une plus grande confiance à la justice. La balle est désormais dans le camp des autorités qui, dans le cas présent, ont déjà pris les devants en promettant de diligenter une enquête « pour savoir ce qui s’est réellement passé. Si l’enquête révèle la responsabilité de qui que ce soit, la ou les personnes sera ou seront punie(s), conformément à la loi ». C’était lors de la visite qu’une délégation gouvernementale a rendue à la famille éplorée.
Vivement que l’appareil judiciaire fasse diligence pour que l’incendie de Bobo-Dioulasso soit contenu dans les seules limites de la maternité de Sylla Sanou. Et que l’âme de dame Sita Traoré et celle de son bébé reposent en paix.

Bark Biiga

Fasozine

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2011 à 04:00, par Inoussa Verité En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Barkbiiga, les autorités n’ont pris aucun devant ; elles reagissent parceque la population s’est soulevée et qu’elles craignent le syndrome de "l’affaire Justin Zongo". Nous avons des autorités tellement muettes au Faso que les population en desepoir de cause ont été obligées d’utiliser les grands moyens ( la revendication par le brulis). C’est domage mais tous ont été temoins de la surdité et de l’arrogance du systeme Compaoré pendant toutes ces années avec toutes les couches sociales ( etudiants, eleves, syndicats, commercants, cotton culteurs...). Bonne chance à mon pays, ooooohhhhhh.

  • Le 6 septembre 2011 à 04:49, par walas En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    vraiment c’est une grande déception de voir que l’homme même constitue son propre malheur. les burkinabes refusent d’avancer : on construit en détruisant.Ce n’est pas de cette façon qu’on doit se faire entendre (pas en détruisant nos biens).
    Moindre chose on brule tout, on se met a détruire et après on se retrouve sans rien.
    IL faut qu’on change notre façon de penser et soyons des hommes responsables.

    • Le 6 septembre 2011 à 16:34 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Il faut vraiment qu’on avance !!!
      Chercher les causes de ces comportements et on pourra avancer.
      Tout un chacun qui qu’il soit où qu’il soit doit faire correctement son travail. Le Burkina n’était pas ainsi.

    • Le 6 septembre 2011 à 19:23, par Naby En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      c’est facile de critiquer mon frère mais il faut faire des propositions concrètes.

    • Le 7 septembre 2011 à 21:44, par wilky7 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Je pense que nos autorités et différents responsables centraux ou locaux gagneraient à être plus proches des populations et avoir une oreille attentive à leur égard.Selon certaines indiscrétions, il s’agirait du 5e drame dans cette maternité devenue mouroir depuis janvier 2011, par la faute dd’agents de santé inconscientes (accoucheuses) voire criminelles à la limite.Comment peut on abandonner une femme en travail sur un lit d’accouchement pour suivre un feuilleton ?Allez y comprendre le degré inhumain de ces dames qui ont prêté serment soigner et non tuer ?

  • Le 6 septembre 2011 à 07:27 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Moi je comprends bien la reaction des intervenants sur ce forum, mais il faut relativiser un peux les gars, moi je suis agent de sante depuis 5 ans maintenent. Ya des patients qui viennent avec des comportements trop bizzares, quelque soit ton self controle tu finiras par elever le ton. Il faut que les burkinabe comprenent que seul l Etat detient le pouvoir de juger, l Etat doit reprendre sont pouvoir et gerer le pays,les gens doivent arreter de sortir et detruire pour un oui ou pour un non. Les burkinabe sont entrain de s indicipliner et l Etat ne fait rien pour sevire et sensibiliser les gens a la disiplice et au droit a la justice. Sinon a ce rythme le Burkina se retrouvera avec des poches de rebelions qui s armeront et deviendront des milices. L Etat doit arreter de reculer devant des desobeissances civiles de ce genre. Si quelqu un n a plus confiance a la justice du regime de Blaise qu il attend les elections pour voter contre lui, c est aussi simple.Il ne faut pas SOMALISER le Faso. Paix a l ame de Sita qu ell se repose en paix.

    • Le 6 septembre 2011 à 13:54 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      tu parles de quelle justice ?si il y avait justice on serait pas arriver a ce dernier cas mortel(on parle de 4 décès suspects) car au premier cas,il y aurait eu des enquetes,des poursuites et éventuellement des condamnations.Mais les autorités ont fermé les yeux.si j’étais sur les lieux,j’aurai participé a bruler cette maternité parcequ’il y a jamais eu de justice sous un régime corrompu

    • Le 6 septembre 2011 à 14:24, par Mazawa En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Un agent de santé avec des facultés de raisonnement et d’expression aussi bas !!! Decidement hein, l’Etat devrait revoir également la formmation de ces derniers ! Le problème vient d’eux, ils n’ont aucune deontologie !

    • Le 6 septembre 2011 à 15:00, par younga En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Mon gars on s’en fout que tu sois agent de santé ou pas. Ton discours pu le regime Compaoré ; et la réaction du peuple est légitime ; vu le laisser-aller, la corruption, l’injustice et l’impunité qui caractérisent le régime compaoré elle n’a que cette voie pour se faire entendre. tu pense que la mascarade qu’on organise et qu’on appelle élections permet au peuple de s’exprimer ? Si ton candidat avait été élu à plus de 80% comme ça été dit tu pense que 3 mois après il sera confronté à cette grogne sociale ? Il est temps que toi et tes semblables ouvrent les yeux qui sont malheureusement fermés par les avantages que vous tirez de ce regime.
      Paix pour le Burkina et à l’âme de Sita

    • Le 6 septembre 2011 à 20:11 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Tu me deçois beaucoup. Avez vous etez formez pour soigner oui ou non ?on vous demande un peu de professionnalisme mais pas de barbarisme.trop c’est trop. Pour rien nos femmes sont chahutés par certains de vos collègues.

  • Le 6 septembre 2011 à 09:27 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    C’est bien de nous informer. Cependant évitez de présenter des images dangereusement alarmistes sans aucun lien avec le contenu de l’article. Nous avons tous suivi les incidents de Bobo ; ces véhicules en flammes ne sont pas la résultante du courroux des habitants suite à cet incident malheureux.

  • Le 6 septembre 2011 à 09:30, par Tapsoba En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Il serait mieux pour vous de poser le problème autrement:Pourquoi les populations se rendent-elles elles mêmes justice depuis la mort de Justin ? C est parce que personne dans ce pays n avait foi en la justice.Parce qu’il a fallu cette secousse,pour que la justice sorte de sa torpeur.C est cela la réalité implacable !

  • Le 6 septembre 2011 à 10:11, par Nayala En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Merci Mr Biga !
    J’ ajouterai qu’ une vraie justice sera la bienvenue, pas une mascarade car même les médecins meurent en couche ! Personnellement je ne souhaiterai plus assiter à un procès comme celui des policiers de Koudougou. La négligence devra être prouver et mom inventer pour satisfaire une population. N’ oublions pas aussi de passer à la 2eme étapes : retrouver tout les vandales et criminels qui ont pillés et brûlés la maternité. Que la justice soit faite dans les 2 camps ! Que l’État réclame justice,nous sommes aussi fatigués de cette fuite de responsabilité. Les impots ne doivent pas être fait que pour reconstruire.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:16 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    On peut regretter l’acte des femmes, mais il faut aussi comprendre leur colère. Pour que des femmes en arrivent à cela, c’est que les choses sont allées un peu trop loin. Cela dit, il convient de dénoncer avec force l’attitude des agents de santé : infirmiers/ères, sages-femmes, médecins, etc. Chacun dans sa ville ou son CSPS peut citer des exemples : allez à Gourcy voir par exemple à quelle heure les medecins viennent au service, et quelle et la qualité de leur service !! Pour des medecins, c’est honteux !!! Il faut que les autorités sanitaires mettent en place un numéro vert pour permettre de dénoncer ces cas qui sont une gangrène pour notre système sanitaire !!

  • Le 6 septembre 2011 à 10:17, par Riche Riche En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    D’une part je suis "POUR" cette façon de se faire entendre car depuis des lustres au burkina ici tant qu’on utilise pas la force en aucun cas on ne se fait entendre et c’est ce qui revolte la population.
    D’autres part je dirai aussi que je suis "contre" parce une marternité est un bien public que l’Etat à mis en place pour les besoins de la population. donc revendiquons de façon pacifique.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:22, par GROS COEUR En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Mon frère je te comprend. Mais quand dans un pays, les gens n’ont plus confiance en leur système judiciaire, ils ont tendance à se rendre justice et la preuve, tu vois, le gouvernement y est allé illico. Comme quoi eux aussi ne comprennent que le langage de la violence. Alors peut être faudra t-il repenser toute la strate sociale pour essayer de ré-inculquer les valeurs de droit et de légalité.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:32, par SAGESSE JUVENILE En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Les femmes enceintes qui partent pour les consultations prénatales ne cessent de parler de l’irrespect et de l’indignité auxquels elles sont victimes de la part des accoucheuses, et ne souhaitent trouver qu’un magnéticien lors de ces rendez-vous.si on imagine qu’une femme qui connait la souffrance de son semblable enceinte et de surcroît une technicienne avisée des risques que court sa soeur et la traite de cette manière jusqu’à ce qu’elle perdre la vie, c’est vraiment regrettable.la qualité de l’auteur, c’est à dire le fait d’etre une accoucheuse et laisser la dame mourir dans ces conditions doit etre une circonstance tangible qui doit militer en défaveur de la sage femme.j’aimerais donc par cette occasion interpeller les maris, de faire le minimum d’effort et d’accompagner dorénavant pour ceux qui ne le font pas, leurs femmes dans les centres de santé lors de ces épreuves et autres, car cela pourrait un tant soit peu minimiser les dégâts.que chacun joue sa partition et que les auteurs endossent leur responsabilité. par la SAGESSE JUVENILE.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:39 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Tu signes bien Bark Biiga ?!? C´est vraiment bien que tu sois venu au monde. Mais pense à cette situation où une mère et son Bark Biiga s´éteignent à jamais pour des banalités. Il est dit que le feu (l´enfer) est une forme de justice. Ailleurs on a compté des crimes dits passionels, en passant on pourrait cité l´affaire Zongo, fondée sur une histoire de fesse. Recemment la colère dans le pays de Cameron avait été manifestée par le feu.
    Quand la justice n´est plus juste, il faut la brûler, et nous la brûlerons.

    Paix aux âmes des femmes qui voulant mettre au monde des Bark Biiga succombent alors qu´on pouvait les sauver.

  • Le 6 septembre 2011 à 10:40 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Votre article ne nous donne pas d’information sur la cause de la mort de la regrétée. Quelle est cet acte de négligence de la part des accoucheuses ? Merci de poster ce message

  • Le 6 septembre 2011 à 10:44, par Le Duc En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Ce qui est justement regrettable est le fait si les gens n’avaient pas brulé , il n’y aurait pas eu de délégation gouvernementale et pas de promesse de diligenter une enquête pour que justice soit rendu.

    Que voulez-vous si c’est la solution qu’encourage les gouvernants par leurs actes.

  • Le 6 septembre 2011 à 11:14, par witb Yaada / Beeb Yandé En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Personne ne peut dire que la destruction des biens qu’ils soient publics ou privés ne constitue une bonne manière de revandiquer. Malheuresement la négligence des autorités face à un certain nombre de préocupation des population fait que cette formes de revandiquer est devenu très efficace. Je peux parier que sans cette réaction de la population, les autorités n’auraient jamais pris de tels engagement pour que la lumière soit faite. Dans un pays où il ya une justice à deux vitesse, on ne peut eviter des situations déplorables comme celle ci

  • Le 6 septembre 2011 à 11:21 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    M. je trouve que votre analyse est idiote. savez vous que ce n’est pas la première fois que ces genres de choses passent au Faso ? dites moi combien d’agent de santé ont été puni pour ces cas de négligences ? zéro. donc si il faut passer par la destruction de bien public pour se faire attendre, je crois qu’il n’y a rien de mal à ça. les autres fois les gens n’ont pas destruction de bien public, qu’est ce que les autorités ont fait ? rien. mais cette fois ci les gens ont manifesté leur mécontentement et voilà que les autorités ont pris à bras le corps l’affaire. donc épargne nous de cette analyse qui fait dormir débout.

    • Le 6 septembre 2011 à 12:44, par B&B En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Meme si je n’approuve pas le fait de dire aux gens qu’il sont idiots dans l’autre sens je suis d’accord avec toi parceque partout y a cette négligence là. Dans d’autres maternités meme les accoucheuses insultent les femmes comme leurs enfants. Je crois que ont doit revoir la formation de ces matrones d’un autre temps.

  • Le 6 septembre 2011 à 11:40 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Mes condoleance à la famille éplorée.
    c’est vraiment déplorable, je me demande aussi pourquoi à cause de quelques individus vérreux qui sont mal à leurs places on doit bruller casser des édifices qu’on a mis des années à obtenir de facon pitoyable. Après tout c’est nous qui perdons parce, ce n’est pas nos dirigents ni les pers chargées de rentre justice qui fréquentent ces lieux c’est plutot nous qui n’avons plus de maternité. il fallait plutot cherché à bruller les maisons de ses sages ou sote femmes, mème si c’est pas vraiment la solution. cependant vivement que la justice soit un temps soit peu au Faso afin que nous vivions dignement

    • Le 6 septembre 2011 à 13:16, par hermann En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Toutes mes condoléances à la famille.
      Je crois qu’il est temps d’arrêter de polémiquer sur le bien fondé de mettre le feu à la maternité.
      Quand nous regardons un peu, toutes les affaires avec destruction de bien public sont rapidement traitées par les autorités, et ils se débrouillent pour que les medias en parlent.
      Le dernier cas de Koudougou en est la preuve.

      Au burkina ici, les riches ne font pas accouchés leurs femmes dans ce genre de maternité. Alors, c’est la majorité pauvre qui s’y rende et Dieu seul s’est combien de cas de négligence observée, dénoncée n’ont jamais été résolu par nos autorités.

      Alors pourquoi voulez vous que la population de bobo se retienne à ne pas bruler la maternité ? C’est parce que ses accoucheuses ont un boulot, un salaire, une télé a regardé tout en laissant nos mères mourir dans la douleur, qu’elles se permettent des actes de négligence.

      Avec ce qui c’est passé, c’est en même temps un cri-acte de colère, mais aussi une leçon pour tous les centres médicaux.

      A quand la réelle implication des autorités, particulièrement ceux plus proche de la population, dans la recherche et la réalisation de meilleur condition de vie de la population de bobo ?
      Mr le maire centrale de Bobo, réagissez avant que vous même n’ayez aucune route pour circuler dans la ville de sya.

      • Le 6 septembre 2011 à 23:34 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

        "Les riches ne font pas accoucher leurs femmes dans ce genre de maternité. Alors c’est la majorité de pauvre qui s’y rend" Bien dit !!!!

        En brûlant cette maternité où ira désormais cette majorité ? Nulle part ! elle accouchera peut être à domicile sans assistance technique et la mortalité maternelle aura encore de beaux jours. Les accoucheuses quant à elles seront affectées dans d’autres maternités auront du boulot, un salaire et d’autre télé peut être jusqu’à ce la justice se prononce.Il faut penser à la souffrance de cette majorité qui fréquente ces maternité et éviter de l’aggraver !

  • Le 6 septembre 2011 à 12:57, par Petit papa En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Mes cond a la famille eploré
    c’est vrai que c’est la bonne manière de demander a faire la justice mais malheureusement c’est par cette seule voie que les autorités entendent la voie de la population combien de fois la population s’est plein sur ce genre de comportement de ses agents de santé ? combien de fois les autorités ont reagi je suis desole de dire c’est la seule voie qui nous donne la justice au Faso meme si ca nous ramene en arrière. mets toi un temps soit peu a la peau d’un proche parent du defunt tu verras souvent que cela vaut le coup

  • Le 6 septembre 2011 à 12:59, par Petit papa En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Mes cond a la famille eploré
    c’est vrai que c’est la bonne manière de demander a faire la justice mais malheureusement c’est par cette seule voie que les autorités entendent la voie de la population combien de fois la population s’est plein sur ce genre de comportement de ses agents de santé ? combien de fois les autorités ont reagi je suis desole de dire c’est la seule voie qui nous donne la justice au Faso meme si ca nous ramene en arrière. mets toi un temps soit peu a la peau d’un proche parent du defunt tu verras souvent que cela vaut le coup

  • Le 6 septembre 2011 à 13:19, par zanga Tasséré Georges En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    bjr
    Nos condoléances à la famille éplorée .je dirais que la furie de la population montre que la crise socio politique est loin d’être resorbeé et que la tâche de Luc Adolphe Tiao sera de longue haleine.Pour éviter que les citoyens ne se fassent justice à tord ou à raison (je précise) il faudrait orgniser les Grandes Assises de la Justice et du justiciable(les représentants de la population) pour évacuer tous les contentieux entre les deux parties ,enterrer les vieilles plaies, se pardonner,et ouvrir de nouvelles pages de probité,d’intégrité et d’impartialité dans la gestion du pays ainsi on ne vengera plus autrement qu’en demandant l’application du Droit.
    Merci
    C’est à ce prix que le citoyen se reconnaîtra en ses institutions et surtout à la justice de son pays.

    • Le 6 septembre 2011 à 16:34, par karim En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      Il est commun de mésurer la sécurité des services sanitaires par le taux d’infections acquises pendant le passage dans un service et par le nombre de personnes qui entrent et qui en sortent vivantes..biensur qu’il y a d’autres critères mais ce sont les meilleures indicateurs de sécurité et de qualités des soins delivrées. Le gouvernement devra interdire l’utilisation de la télé dans certains services pendant les heures de travail et de permanance. En tout cas beaucoup de femmes enceintes ou en travail préfères les hommes aider á faire venir leur enfant dans le monde. Puisse le gouvernement prendre des sanctions contre les fautifs et lois ou règlements pour que ces choases n’arrivent plus. Une femme quiu meurt en couche ou un enfant qui meurt de palu, c’est un mort de trop !

  • Le 6 septembre 2011 à 13:26, par YESWECAN En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Je suis un agent de santé en stage hors du pays
    Les populations se font justice parce que l’état ne prend pas ses responsabilités. Le non respect et la non application de la loi font le nid de l’incivisme. Remarquez que la corruption et l’arnaque des patients dans les formations sanitaires tout niveau confondu est rampante dans bcp de pays africains mais à chacun de balayer d’abord devant sa cour ! Tout agent de santé à sa sortie de formation prête serment, il y a donc un code déontologique pour tout agent de santé qui stipule le respect du patient. Qui dit code déontologique dit sanction aux contrevenants. Mais nous sommes dans un état où les premiers à fouler les lois et règlements au pied sont les gouvernants qui créent ces lois. Si tu as quelqu’un de très haut placé, tu peux dire merde à la loi (jusqu’à maintenant en tout cas !). Dans certaines formations sanitaires, le supérieur hiérarchique ne peut rien contre certains "petits agents".
    Si un agent du service public a conscience que la loi est le seul garde fou dans l’exercice de son métier et pas sa position sociale, il réfléchira chaque fois pour chaque acte qu’il doit poser. S’il sait que les manquements à ses devoirs peuvent lui couter sa liberté, il fera très attention non pas parce que l’usager peut en souffrir mais parce que lui-même risque sa liberté et son emploi. Peut-être aussi son employeur(Etat) ou son supérieur hiérarchique. Alors à l’état de s’assumer !! Dans le service où j’effectue mon stage, il ne vient à l’esprit de personne de manquer à son poste ou de venir en retard sans motif valable, encore moins de laisser son poste pour aller se vautrer devant une TV, pourtant il y a des postes téléviseurs dans toutes les unités du service ! Le simple fait de tenir des propos mal placés à l’egard d’un(e) patient(e) peut valoir un proces au service ! La non application de la loi fait le nid de l’incivisme je le répète ! Excusez moi de dire ce qui suit, mais je souhaite qu’un jour la population Ouagalaise fasse une descente musclée à YALGADO, ce grand CHU où il y a les pires manquements aux devoirs de la profession, en attendant bien sur le tour du fameux Hôpital Blaise COMPAORE, car ce qui vont y travailler vont certainement se prendre pour des intouchables (vous comprenez ce que je veux dire !). Si nos gouvernants n’ont pas le temps, que les populations prennent leur destinée en main !!

  • Le 6 septembre 2011 à 14:14, par QUELQU’UN En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    slt paix a leur ames(le bebe et sa maman).ne soyez pas egoistes chers freres Burkinabe car quand on brulait les commissariats personne n’a dit un mot,on etait tous silencieux donc qu’on encourageait en quelque sorte.maintenant que c’est au tour des agents de sante on trouve que c’est pas bon.que chaque y goute.QUAND ON NA PAS ENCORE ATTEINT LOTRE RIVE ON DOIT PA SE MOQUER DE CELUI QUI SE NOIE.nous Burkinabe eveillons-nous et sachons revendiquer car c’est pa la bone formule com ca.

  • Le 6 septembre 2011 à 14:18, par Nidale En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    dire que les Autorités ont pris les devants, c’est pas du tout évident. question : quelle suite a été donnée à la femme électrocutée dans un centre de santé un mois plus tôt ? si quelque chose a été fait, qu’on le rende public.
    Merci

  • Le 6 septembre 2011 à 14:25, par lemoine En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    je suis vraiment triste que l’incendie soit devenue la règle pour des révendications dans mon pays.à cette allure après avoir détruit nos commissariats, nos maternités nous detruiront nos hopitaux,écoles, nos universités, tous nos services publiques... A qui cela fera le plus de tort. Ceux qui nous gouvernent et qui sont à la base de cette impunité n’utilisent pas ces services que nous brulons, c’est nous qui les utilisons.vous savez bien que nous sommes dans un monde de papier.moindre chose on demande des actes de naissances.comment feront ceux qui sont nés dans cette maternité ?Nous representons le serpent qui se mord la queue.
    Arrêtons de bruler. Une simple marche peut suffir à exprimer sa colère.

  • Le 6 septembre 2011 à 14:54, par le bon citoyen En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Bonjour,

    Au monsieur qui a fait 5 ans dans la santé, je conseillerai de voir sa formation. C’est parce que c’est dans le publique que tu t’énerves avec les patients. Si tu étais dans une clinique privée, je ne pense pas qu’il t’arrivera ce raisonnement. Et nous devons nous dire que ce n’est pas en faisant quelque chose de facile qu’on en tire une satisfaction. Mais c’est quand on résout une difficulté qu’on sent cette fierté. Par votre réaction on comprend ce qui est arrivé à cette dame.
    De nos jours, on rentre dans un corps pour chercher l’argent et non par motivation. Car celui qui est motivé ne trouve jamais un moyen de s’énerver. Prenons l’exemple de nos 1ers infirmiers et le corps médical religieux. Avant les gens étaient plus ignorants mais le corps de la santé était tolérant, réconciliant et accueillant.

    Pour ceux qui parlent de destruction de biens ne savent pas ce que vaut la vie d’un être humain. Si on pouvait détruire cette maternité pour sauver la vie de cette femme et de son enfant, on allait le faire. Pourquoi ne pas le détruire pour éviter que d’autres femmes en soient victime.
    D’autres disent qu’on ira plus loin maintenant pour accoucher. Ce n’est pas des gens qui laissent des hôpitaux au Burkina pour aller se soigner en France à plus de 5000 kilomètres ? Si je sais qu’allant loin ma vie sera sauvée, je préfère cette distance que de rester dans mon quartier pour se faire assassiner.

    En plus, nos dirigeants nous ont montré qu’ils ne comprennent que le langage de la violence (qui est d’ailleurs l’arme des peuples en lutte).
    Cette manifestation n’avait eu lieu, la plainte de ce monsieur serait restée sans suite et ces bonnes dames continueront à tuer des innocents qui les paient.
    Cela permettra aussi à toutes les autres maternités de comprendre ce à quoi elles s’attendent s’il y a négligence.

    Quand les occidentaux mettent des milliards pour une enquête, ce n’est pas qu’on pourra ressusciter celui qui est mort. Mais ça permet de déceler la cause et d’éviter que ça ne se reproduise.

  • Le 6 septembre 2011 à 15:05, par RIO En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Il faudra certainement repenser le système de district. Le médecin qui constate que ces agents ne remplissent pas correctement leurs missions, quel moyen de coercision a t il sur eux ? rien ! Conséquence, c’est le désordre et des comportements tendant à créer la phobie vis à vis de nos formations sanitaires. Vous comprenez aisemeent pourquoi la population preferent aller directement vers les hôpitaux ? On critique mais on y va parceque la bas les agent pris en flagrant délit sont sanctionnés.
    Repensons le système.

  • Le 6 septembre 2011 à 15:27, par Zégbé En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Puisse Allah accueillir Dame Sita TRAORE et puisse t-elle avoir le repos éternel !
    Chers compatriotes, le Burkina est sans doute l’un des plus pauvres pays de la planète qui peine à se développer pour des raisons diverses. Les ressources sont moindres pour offrir des cadres structurels dignes au service de la masse. Ainsi pour le peu qui puisse être construit avec les souffrance des uns et des autres ainsi que les prêts diminués des "je retient s" de nos gouvernants, le voir partir en fumé est chose déplorable. Penser à mobiliser d’autre fond pour cela est décourageant.
    Toutefois face à un état qui bâillonne, pille et détruit le pays, face à des autorités locales qui n’ont d’autorité que pour des ateliers séminaires conférences et autres cérémonies à perdièmes, face à des responsables de justice qui sont devenu de par le temps de simple commis chargé de d’établir des documents dits légaux - signature et légalisation de documents, le peuple n’a autres moyens que de jouer avec ce qui lui semble donner résultat. Peu importe les dommages matériel c’est pour lui la seul façon de réveiller l’autorité qui fête son butin volé à longueur de temps.
    Aussi en dehors de la haute sphère de voleur que sont nos gouvernants, il faut que NOUS TOUS travailleur de toute catégorie et de tous bord sachons rendre le service publique pour lequel le contribuable nous paie. C’est aussi par là que nous seront suivi par la population non travailleuse de la fonction publique quand nous organisons nos revendications publiquement (marche meeting...). Qui voudrais suivre un travailleur qui demande augmentation de salaire, meilleur condition de travail et de vie pendant qu’on le voie mal assurer son travail.
    Aujourd’hui il s’agit des travailleurs de la santé, mais observez dans d’autres structures : l’individu arrive au travail au plus tôt à 8h-8h30, le temps de faire ses commérages il commence le service vers 9h. Et là le citoyen honnête l’attendais depuis 7h heure officielle d’ouverture. Malgré cela il se fera une pause à 10h pour reprendre 15 à 30minute après et voudra rentré chez lui à 11h30 (pour reconduire son enfant de l’école). Le soir le service qui débute à 15h se fera pour 15h 30 ou 16h et se terminera à 17h ou 17h 30. Quel sera le rendement d’un tel travailleur sachant les absences sans justification ? Quel image donne t’il de lui et de son travail ? n’est il pas autant voleur que ses responsables détourneurs de bien publique ?
    Certes certain dirons qu’il se débrouille pour arrondir ses fins de mois. C’est bien pour lui mais et cet usagé de son service, lui il vie sans fin de mois "rond".
    Soyons plus conscient de ce que nous avons sous la mains comme responsabilité vis à vis des populations à quelque niveau que nous sommes. Ne dit on pas que donne toi du respect et on te respectera !!!!!!

  • Le 6 septembre 2011 à 16:38, par Burkimbila En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Moi je suis sociologue de formation. Mon domaine de prédilection est la réligion et le sacré ; Donc ce qui touche au mystique. Dans mes rechrches il en ressort que la folie incendiare de nos compatriote a pour origine l’asassinat et la carbonisation des corps de Norbert ZONGO et ses compagnons. Depuis lors, une malédiction guette notre pays. Malediction qui se manifeste par l’envie de brûler, voir de tuer son semblable pour se faire entendre. La remediation à cette situation necessite non seulement des sacrifices de taureaux, mais il faut aussi que les exécutants et commanditaires fassent leurs méa culpa et demander pardon aux ancêtres. Si non, les mois à venir seront pires.

  • Le 6 septembre 2011 à 16:49, par Alliendé En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    je voudrais dire à Petit Papa que même s’il est né paresseux, il fallait faire l’effort d’ecrire le mot condoléance en entier. C’est être con que d’écrire le mot condoléance ainsi ; surtout qu’il s’agit d’une situation triste. Tu es vraiment un petit Papa qui ne grandira jamais. Tes enfants même, si tu as eu le courage ou la chance d’en avoir, te dépasseront à condition que tu ne les éduquent pas.

  • Le 6 septembre 2011 à 18:05 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Sous d’autres cieux en de pareil

  • Le 6 septembre 2011 à 18:38 En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    "Et cela est d’autant plus déplorable qu’il est illusoire de croire que la destruction de biens publics peut remplacer une vie, aussi cruellement soit-elle fauchée."

    j espere monsieur ou madame le/la journaliste que vous relisez ce que vous ecrivez ;
    1- il s agit d une vie humaine, une femme qui voulait juste donner une autre humaine ; ayez pitie de l ame de Mme Traore quand vous ecrivez vos lignes.
    2- En plus de quelle justice parlez vous ? celle qui refuse de servir les sans voix ?
    3- personne ne vous a dit que c etait pour remplacer la vie de la pauvre Madame Traore ; c est plutot pour sauver la vie d autres femmes qui viendraient accoucher a Sylla Sanou ;

  • Le 6 septembre 2011 à 19:16, par Yelwingtiim En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Bonjour,
    La Justice est une règle qui doit s’appliquer à tous, en tout lieu et à tout instant.
    Lorsque la période d’attente de justice devient longue,cela est un facteur de troubles sociales.
    Lorsqu’elle s’applique à une partie du peuple, c’est aussi une source de mécontentement ;
    Lorsqu’elle ne s’applique pas partout aussi, alors là c’est la crise.
    Le Burkina Faso de nos jours connait cette situation et les réactions des populations constituent un signe d’impuissance vis à vis de l’autorité qui doit assurer cette justice.
    Baark biga, merci pour l’article qui nous permet de réagir ! Cependant, toute ce qui est avancé n’est que la règle en situation normale ,alors que notre pays en est loin de là.
    Si chacun de nous ne contribue pas à la lutte pour assoir une démocratie vraie, réclamer des droits et liberté pour tous,alors il ne faut pas s’attendre à ce que les gens restent les bras croisés quand ils se sentent lésés.
    Il ne sera pas possible tant que le changement promis par le régime ne sera pas effectif. Ce soit disant gouvernement de charme n’est pas la solution.
    Merci !

  • Le 6 septembre 2011 à 23:27, par dia En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    je dirai enfin letat saurai maintenant quil ya une vrai negligence dans les maternites publics jai ete victimes lannees passer au cma de bobo au sect 15.par la negligence dune sage femme et tenez vous bien nuls ete lintervention dun ami lui aussi infirmiers mais dans un autres centre de sante ma femme mourrai aujourdhui je men sors avec la perte de mon enfant et et 3ans pour ma femme sans enfanters donc cest un probleme serieux kil faut voir de pres merci

  • Le 7 septembre 2011 à 00:16, par YESWECAN En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Je suis un agent de santé en stage hors du pays
    Les populations se font justice parce que l’état ne prend pas ses responsabilités. Le non respect et la non application de la loi font le nid de l’incivisme. Remarquez que la corruption et l’arnaque des patients dans les formations sanitaires tout niveau confondu est rampante dans bcp de pays africains mais à chacun de balayer d’abord devant sa cour ! Tout agent de santé à sa sortie de formation prête serment, il y a donc un code déontologique pour tout agent de santé qui stipule le respect du patient. Qui dit code déontologique dit sanction aux contrevenants. Mais nous sommes dans un état où les premiers à fouler les lois et règlements au pied sont les gouvernants qui créent ces lois. Si tu as quelqu’un de très haut placé, tu peux dire merde à la loi (jusqu’à maintenant en tout cas !). Dans certaines formations sanitaires, le supérieur hiérarchique ne peut rien contre certains "petits agents".
    Si un agent du service public a conscience que la loi est le seul garde fou dans l’exercice de son métier et pas sa position sociale, il réfléchira chaque fois pour chaque acte qu’il doit poser. S’il sait que les manquements à ses devoirs peuvent lui couter sa liberté, il fera très attention non pas parce que l’usager peut en souffrir mais parce que lui-même risque sa liberté et son emploi. Peut-être aussi son employeur(Etat) ou son supérieur hiérarchique. Alors à l’état de s’assumer !! Dans le service où j’effectue mon stage, il ne vient à l’esprit de personne de manquer à son poste ou de venir en retard sans motif valable, encore moins de laisser son poste pour aller se vautrer devant une TV, pourtant il y a des postes téléviseurs dans toutes les unités du service ! Le simple fait de tenir des propos mal placés à l’egard d’un(e) patient(e) peut valoir un proces au service ! La non application de la loi fait le nid de l’incivisme je le répète ! Excusez moi de dire ce qui suit, mais je souhaite qu’un jour la population Ouagalaise fasse une descente musclée à YALGADO, ce grand CHU où il y a les pires manquements aux devoirs de la profession, en attendant bien sur le tour du fameux Hôpital Blaise COMPAORE, car ce qui vont y travailler vont certainement se prendre pour des intouchables (vous comprenez ce que je veux dire !). Si nos gouvernants n’ont pas le temps, que les populations prennent leur destinée en main !!

    • Le 7 septembre 2011 à 01:27, par specialiste en politiques de sante En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

      En fait il ya une malgouvernance generalisee au Ministere de la sante doublee dun climat de menace permanente et corporatiste qui empechent toutes solutions innovantes et cela pour deux raisons :
      1- desormais avec la planification des activites (qui est en soit une bonne chose), les agents du Ministere du DG..DRS, MCD, DG,DAF...Major de CSPS,maintenanciers .....aux simples agents sont livres a une course efreinee pour executer les activites ayant un financement special (cad perdiemees !!) relegant au dernier plan -ou a ceux qui nont pas le choix- les activites de routine(cad les activites normales com les accouchements, les consultations et autres examens...pour lesquels ils ont un salaire....bref le mal est dans la planification des activites et jespere que les acteurs de la sante qui ont une vision strategique me comprendront...
      2- autre chose cest que le plus puissant syndicat de la sante joue souvent la complaisance avec les agents indelicats de sorte que tout responsable a peur de se mettre en mauvais terme avec ce syndicat en sanctionnant ou en interpellant un agent...et souvent certains agents indelicats se constituent militants actifs et meme leaders locaux dudit syndicat
      La consequence de cette malgouvernance cest que le stravailleurs impliques dans les plans daction sen sortent et les malheureux sont les agents non impliques et surtout les malades pour lesquels tout le system est sense se consacrer
      et je propose les solutions suivantes
      - crere une cellule speciale de bonne gouvernance a linspection des services de santes et y affecter par test selectifs des agents evaluateurs et controleurs assermentes et tres motives financierement. ces agents seront meme affectes dans les regions et rester hor hierarchie regionale comme inspecteurs regionaux de la sante (CE GENRE DAGENT PEUT SOUVENT FAIRE DES SORTIES INOPINEES DANS LES SERVICES POUR SAVOIR PAR EXEMPLE SI LES AGENTS SONT A LA TELEVISION OU AU SERVICE.....etc)
      -inscrire les activites ordinanires dans les plans daction et evaluer leur realisation.
      - que le syntsha tienne un fichier des agents indelicats pour eviter que ceux ci en changeant de structure arrivent a etre dirigeant locaux pour contaminer les autres agents.
      -que le Ministere mettent en place un numero vert pour tout cas de mauvais accueil ou de raquette
      -que le ministere oblige toutes les structures de sante com DRS, Districts et CHR avoir des sites webs ou les patients peuvent acceder a des forums
      - que le ministere et les collectivites locales et la ligue des consommateurs instaurent une prime daccueil pour les meilleurs agents evalues par la population frequentant les services et une subvention speciales dencouragement pour les services les plus accueillants

  • Le 7 septembre 2011 à 17:47, par MIKE En réponse à : Décès d’une femme en couche : La colère incendiaire a la peau dure au Burkina

    Poursuivons sur cette lancée nouvelle, celle de l’intolérance et de l’incivisme.Le bilan serait désastreux et le reveil lourd de conséquence. Avait-on besoin d’incendier qui sauve des vies et donne la vie, du fait du comportement malheureux et déplorables d’agentes de santé ? L’incendie nous ramenera t-il ces deux personnes que nous avons perdu ? Avait-on juste envie de nous défouler en jouant les pyromanes ou étions nous animés d’une intention de pillage de moustiquaires et autres produits ? C’est dommage que l’on brade joyaux et autres biens communs pour satisfaire une colère, une pulsion démoniaque. Si vous etes donc croyant, avez vous pensé que par votre faute, des gens mourront, faute de ce meme centre de santé ? Quelques individus, pour satisfaire leur égo, ont privé les autres d’un centre de santé. Il vous suffisait de sortir massivement et manifester publiquement et dans la discipline votre colère et vous aurez eu gain de cause.
    Le drame dans tous cela est que les uns et les autres spéculent, sans que la moindre infirmière ait eu à donner son opinion ou sa version des faits. Je ne les défend nullement mais je trouve que si des infirmières ont peché, elles doivent répondre de leurs actes. Que vient donc chercher le feu dans une maternité ? Avez-vous pensé un seul instant que vous aurez pu tuer d’autres malades, si surpris ?
    Quelque soit ce que vous pensez d’un régime et de ses disciples, vous avez tort. Ce régime est là par votre volonté (Elections) et il vous appartient de mettre un terme à sa longévité par les urnes. Tout le monde pleurniche et s’érige en victime dun système qu’il a contribué à asseoir par son silence et sa démission dans la participation à la gestion de la chose populaire, alors que les vrais responsables, coupables, c’est nous meme.
    Vous voulez que les choses aillent mieux ? Commencez par vous prendre en main et à vous responsabiliser et vous verrez que nous irons déjà tous mieux. Quand vous brulez tout et que du meme temps vous adonnez au pillage, pensez vous que l’on veuille de vous demain meme dans l’administration ? Non, car vous ferez pire.
    Vous voulez que Blaise s’en aille ? il s’en ira. Au lendemain de son départ, vous serez déjà dans la rue à réclamer, à incendier par ce que vous aurez encore l’impression d’avoir désigné le mauvais candidat. VOUS SAVEZ POURQUOI ? SIMPLEMENT PAR CE NOUS SOMMES TOUS IMMATURES ET REFUSONS DE NOUS MURIR DANS LA REFLEXION ET DANS LA GESTION DE VOTRE PROPRE VIE ET PARTANT DE CELLE DE NOS CITES.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Le Dioula : Langue et ethnie ?
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance
Burkina : De la maîtrise des dépenses énergétiques des Etats
Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ?