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Politique nationale : Les militants du PAREN à l’école de la communication politique

Publié le lundi 5 septembre 2011 à 02h33min

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Apprendre à gérer ses conflits intérieurs, son stress et ses émotions ; apprendre l’art de convaincre afin de mieux vendre les idéaux du parti, c’était le plat de résistance d’une session de formation au profit des militants du parti de la renaissance nationale (PAREN) le dimanche 04 septembre 2011 à Ouagadougou. Le verdict de l’affaire Justin Zongo s’est également invité au débat. « Ce verdict ne doit pas faire perdre de vue la gangrène qui se cache derrière l’institution judiciaire… », a souligné Tahirou Barry, le président du parti.

La sensibilisation, la conscientisation et la responsabilisation des citoyens sur leurs devoirs politiques font partie intégrante des missions de tout parti politique sérieux. Pour assumer pleinement cette tâche, « il faut savoir communiquer, il faut savoir transmettre un message, il faut savoir porter les idéaux de son parti », précise Tahirou Barry, le président du PAREN. C’est pourquoi lui et ses camarades ont consacré ce dimanche 04 septembre à une session de formation sur les approches de communication politique. Les cadres et responsables de structures du parti ont donc renforcé leurs capacités sur « l’art de parler et de convaincre ».

Une formation qui pourrait s’avérer payante dans les mois à venir d’autant plus que le parti prépare activement les élections législatives et municipales 2012.
Pour mener à bien cette activité, le PAREN a fait appel à un expert en communication, Merlin Christ Ange. Le fondateur du parti, Laurent Bado a également été invité à partager son expérience en matière de débat et d’échanges en public.

La lumière sur les dossiers brûlants

Le PAREN a également saisi l’occasion pour livrer son analyse sur le verdict du procès de l’affaire Justin Zongo. « Nous n’avons pas coutume de commenter les décisions de justices mais nous considérons que ce verdict ne doit pas faire perdre de vue la gangrène qui se cache derrière l’institution judiciaire à savoir le manque d’indépendance et de crédibilité, la corruption à tous les niveaux. C’est pourquoi nous exigeons une refondation de l’institution judiciaire et la lumière sur tous les dossiers brûlants pendants en son sein », a déclaré Tahirou Barry pour qui il faut absolument résoudre les insuffisances de l’appareil judiciaire burkinabè si on ne veut pas retomber dans les problèmes qui ont secoué le pays en début d’année. Des problèmes qui se résument en révolte des citoyens, troubles sociaux, défiance de l’autorité de l’Etat, désordre dans tous les ordres de la société. « Seule une justice indépendante et crédible peut aider à résoudre ces problèmes », insiste-t-il.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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