Projet d’organisation de débats sur des thèmes, de formation en journalisme, de mise à disposition d’outils et d’ouvrages…, ce sont là les propositions que les uns et les autres, c’est-à-dire les journalistes de Bobo et aussi la délégation américaine ont retenu au cours de cette rencontre matinale. En effet, le directeur adjoint des Affaires culturelles et de la presse de l’ambassade des USA, Chad W.Morris, après la formation qu’a donnée le Conseil supérieur de la communication (CSC) en juin dernier à Bobo et dont l’ambassade était partenaire, a salué le courage et l’engagement des participants. C’est pourquoi, il a tenu à revenir dans la cité de Sya pour voir comment ces derniers travaillent et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Cela, en vue d’envisager des mesures nécessaires pouvant soulager un tant soit peu ces contraintes.

Les élections couplées (municipales et législatives) prévues en mai 2012 ont fait l’objet de discutions entre des journalistes de la presse bobolaise et l’ambassade américaine. A cet effet, Chad W.Morris a dit qu’une formation au profit des journalistes sur la couverture médiatique de ces élections pouvait être envisagée. « Je prends l’engagement de trouver les moyens nécessaires pour organiser cette formation avant les élections », a-t-il indiqué. De même, des documents ou autres matériels informatiques seront mis à la disposition de l’Espace américain de Bobo sis à l’Espace rencontre jeunesse de Dafra où les journalistes pourront, si besoin est, les exploiter.

Une initiative saluée par le président de l’Union des journalistes, communicateurs et correspondants de presse des Hauts-Bassins (UJCCP/HB) et rédacteur en chef du quotidien bobolais L’Express du Faso, Mountamou Kani qui souhaite vivement la concrétisation de tous ces projets. Ce qui permettra sans doute d’aider des confrères à se perfectionner afin de jouer pleinement leur rôle au niveau local pendant ces élections. En outre, au cours de ce déjeuner, des questions pertinentes ont été soulevées. C’est ainsi qu’il est apparu au cours des échanges que les journalistes, en tant que personnes ressources et proches des citoyens n’ont pas toujours besoin du programme d’un candidat ou d’un parti pour focaliser les attentes des populations.

« En contact permanent avec les populations, il doit pouvoir s’approprier leurs préoccupations et faire ressortir des propositions de manière à forcer la main des politiques à les intégrer dans son programme », a souligné le rédacteur en chef du quotidien bobolais. Une rencontre courte mais « assez » intéressante. C’est dans une ambiance bien confraternelle que les deux parties se sont quittées avec l’envie de se retrouver très bientôt.

Bassératou KINDO

L’express du Faso