LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

Publié le vendredi 2 septembre 2011 à 16h04min

PARTAGER :                          

« Etre acteur du changement » dans « un monde en mouvement », c’est l’ambition affirmée de la diplomatie française ; en quelque sorte, une « diplomatie en mouvement ». Il ne s’agit plus de gérer les relations internationales telles qu’elles existent mais de les faire évoluer en fonction d’une vision nécessairement « ethnocentrique ».

C’est toute l’ambiguïté de l’engagement français (même s’il s’agit d’une opération sponsorisée par l’ONU et l’OTAN avec la caution de la Ligue arabe : la France assure 86 % des actions militaires selon l’état-major des armées !) contre le régime de Kadhafi. Nicolas Sarkozy l’a dit ce matin, mercredi 31 août 2011, lors de son discours d’ouverture de la XIXème conférence des ambassadeurs, c’est au nom de « valeurs universelles » que « la jeunesse a donné le coup d’envoi des printemps arabes ». « Côte à côte, a-t-il ajouté, des forces arabes européennes et nord-américaines ont aidé un peuple martyrisé à réaliser ses aspirations à la liberté ». Vision idyllique.

Certes, la chute du régime Kadhafi est, dans l’absolu, une bonne chose. Mais c’était une bonne chose depuis longtemps et pendant ce long temps, ceux qui dénoncent la « dictature » et encensent « un peuple martyrisé » se sont bien accommodés des dérives du régime et de sa propension à signer des contrats mirifiques. Et on peut bien affirmer, comme le fait Sarkozy, « qu’avec tous les pays représentés, avec l’ONU, la Ligue arabe, l’Union africaine, nous allons tourner la page de la dictature et des combats et ouvrir une ère nouvelle de coopération avec la Libye démocratique », je ne suis pas certain qu’au sein de l’ONU, de la Ligue arabe et de l’Union africaine les « démocraties » l’emportent massivement sur les « dictatures », je ne suis pas plus certain que la Libye nouvelle issue de six mois de bombardements d’une intensité jamais vue sur le continent africain sera « démocratique ». C’est donner un chèque en blanc au CNT pour acheter du sable et du vent, rien d’autre pour l’instant. En Libye, je sais qui sont les « méchants » mais je me pose encore la question de savoir qui sont les « gentils » et j’avoue n’avoir pas rencontré dans ce pays « un peuple martyrisé » mais bien plutôt des élites avides d’un pouvoir que le « leader de la révolution », sa famille et son clan avaient confisqué. Ce qui, en soi, n’est pas critiquable mais ne justifie pas une guerre « internationale » au nom du « peuple martyrisé ». Et beaucoup de ceux qui, aujourd’hui, disent rejoindre « le peuple et sa révolution », ont été des serviteurs sans état d’âme du « leader ».

Faire du CNT un parangon de « démocratie », c’est ne pas prendre en compte les réalités politiques, économiques et sociales d’un pays qui est, certes, une puissance pétrolière mondiale mais encore une société aux structures traditionnelles et, plus encore, un nain démographique : 3 habitants/km². Je crains fort, d’ailleurs, qu’aucun de ceux qui seront à Paris pour la conférence des « amis de la Libye », ne se soucie vraiment de la démocratie libyenne ; si ce pays n’était pas méditerranéen et pétrolier, qui se serait préoccupé de soutenir sa « révolution » ? (qui s’est soucié de la « révolution » au Yémen ?). Il y a, dans cette affaire, plus d’hypocrisie que d’idéologie ; et, surtout, une instrumentalisation diplomatico-politique d’un événement national par une partie de la « communauté internationale » qui ne prend pas en compte ses effets pervers.

La Libye a été une formidable opportunité pour Paris et ses alliés, dans une situation de crise économique et financière de la sphère « occidentale », de reprendre la main dans les affaires mondiales. La puissance militaire s’impose à la puissance économique ; démonstration à l’usage des émergents que « l’Occident » n’entend pas céder son leadership mondial. Bernard-Henri Lévy, instigateur de cette implication élyséenne dans l’affaire libyenne, affirme que Sarkozy est, depuis Charles De Gaulle, le seul président français qui « a mené une guerre et l’a gagnée ». Une affirmation mais deux questions sont en suspens : la guerre contre qui ? Et gagné quoi ? L’opération, initialement, visait à empêcher le « massacre » de populations civiles insurgées contre le pouvoir. Est-ce à dire que, désormais, cette « diplomatie en mouvement » va être la règle là où des événements politiques coïncident avec des enjeux économiques fondamentaux ?

Il y a, dans cette opération libyenne menée par la France, comme un air de revanche à l’encontre d’un homme qui avait osé planté sa tente non loin de l’Elysée lors de sa venue à Paris. Plus de mépris pour Kadhafi que de compassion pour le peuple libyen. Mais on n’attend pas d’un chef d’Etat qu’il soigne ses petits bobos à coups de missiles. Nous sommes au XXIème siècle et le temps des « docteur Folamour » devrait être passé. La « militarisation » de la France est un phénomène qui exprime, par ailleurs, la faiblesse de nos institutions. De Gaulle, militaire de carrière (et non des moindres), s’était efforcé de désengager notre armée autant qu’il le pouvait de toute situation conflictuelle. Georges Pompidou et Jacques Chirac étaient restés dans cette ligne « gaulliste » : aller à l’essentiel et seulement quand cela était nécessaire. Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, sur le papier les moins enclins à être des « va-t-en-guerre », ont, par contre, aimé jouer au petit soldat. Depuis l’arrivée de Sarkozy à l’Elysée, le « militaire » revient sur le devant de la scène : Afghanistan (multiplication des cérémonies d’hommage national aux morts français), Côte d’Ivoire, Libye.

Certes, cet interventionnisme musclé permet de changer rapidement la donne politique (sans l’intervention française, Laurent Gbagbo et Kadhafi seraient encore au pouvoir), mais elle ne permet pas de construire sereinement l’avenir des pays concernés. D’abord, parce que Paris attend un retour sur investissement ; ensuite, parce qu’il est plus facile d’armer un civil que de le désarmer.

En Tripolitaine, en Cyrénaïque, dans le Fezzan, les tribus, aujourd’hui, ont ressuscité la Libye d’avant l’indépendance. Et elles entendent retrouver, demain, cette liberté d’action qu’elles avaient perdu sous la férule de Kadhafi. Le CNT de Benghazi a été l’arbre qui cache la forêt ; certes, il est l’organe de transition reconnu à l’extérieur, mais pour les tribus il n’est qu’un outil : celui de l’affirmation de la diversité ethnique du pays (même si le CNT s’efforce de la prendre en compte). Nous n’assistons pas à un changement de pouvoir à Tripoli, comme cela s’est passé à Tunis et au Caire, mais à une reconfiguration du pays au sein duquel chacun va jouer sa carte. Y compris les islamistes ; y compris les ex-kadhafistes. Avec d’autant plus de détermination que chacun de ces groupes a profité du chaos pour s’armer (pas uniquement avec les fusils-d’assaut), parfois même se financer (la récupération du pactole de Kadhafi est aussi un enjeu).

J’ajoute que de la rive méditerranéenne de l’Afrique jusqu’à sa rive atlantique, de Tripoli à Abidjan, les livraisons et les trafics d’armes n’ont cessé de se multiplier au cours des derniers mois. Or, autour de cet axe se trouvent des zones d’insécurité majeures. De la Mauritanie au Tchad, en passant par le Mali et le Niger, il faut craindre la résurgence de « rébellions » qui trouveront dans l’intervention « occidentale » en Libye des motivations (si tant est que la motivation « mafieuse » de ces groupes ne soit pas suffisante). C’est dire qu’en faisant sauter brutalement le couvercle de la boîte de Pandore à Benghazi, Sarkozy n’a pas pris le temps nécessaire à la réflexion. Il y avait urgence, nous dira-t-on. Des urgences, il risque d’y en avoir beaucoup d’autres dans les mois et les années qui viennent dans la sous-région. Et il n’est pas sûr que « la diplomatie en mouvement » que prône la France puisse suivre le rythme du déchaînement de violence et d’insécurité dans la zone sahélo-saharienne.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêch Diplomatique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 septembre 2011 à 17:08, par saaga En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    Je suis quasi certain que la Libye va traverser un après-Kadhafi difficile, voire douloureux. Déjà, certaines "tribus" revendiquent leur part du gâteau pétrolier. Mais que fallait-il faire : laisser perdurer le régime de Kadhafi qui avait des visées dynastiques quitte à sacrifier les aspirations à la liberté d’une part importante de la population libyenne ? Ou y mettre un terme au risque de l’implosion du pays ? Le choix est toujours difficile. En tout état de cause, il ne sert à rien de regretter quoi que ce soit puisque le retour en arrière n’est jamais possible dans l’histoire des hommes. Il faut gérer au mieux l’existant.Le CNT n’est peut-être pas un parangon de vertu démocratique, mais laisse-lui au moins un délai de grâce. Ne lui faisons pas de procès d’intention. On verra bien ce qui en ressortira.

    • Le 3 septembre 2011 à 09:51, par johnblacksad En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

      Merci pour ce message plein de bon sens.

      Bon, je me tire de là vite fait... avant que les amis et "suiveurs" du "Guide" n’investissent les lieux !

      Salut !

    • Le 3 septembre 2011 à 13:42 En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

      M. Saaga pour être dans la continuité voulue par le Président Français pour plus de démocratie en Afrique, il faut se dire que la France devrait interdire au président Camerounais de se représenter sinon qu’elle devra intervenir pour le faire partir pour plus de démocratie au Cameroun. Car qui dit démocratie dit alternance. Cela devra être de même pour tous les autres pays Togo, Gabon, Burkina Faso, etc. Où il y a une démocratie sans alternance et où les populations ne sont pas à mesure de se lever pour renverser la vapeur. En lieu et place de tout cela, il serait mieux que la France travaille à faire arrêter les manipulations de la constitution et à faire respecter les textes constitutionnels. Wikileak n’a t il pas révélé que Bongo fils a perdu l’élection présidentielle et que c’est avec la complicité de la France que les résultats ont été inversés ua profit de président Bongo actuel.

    • Le 3 septembre 2011 à 21:45, par B. En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

      Enfin un article qui pointe les differentes facettes de la crise lybienne sans oublier les consequences engendrees. Meme les journaux occidentaux sont en accord sur ce point : le changement soumis a la lybie est tres rapide...(l’Irak est un exemple en prose)... Je partage l’avis de l’auteur de cet article. Je ne suis pas si convaincu que le CNT serait a la hauteur de la tache qui lui est attribuee. Ne soyons pas surpris que l’agenda en evolution du CNT nous laisse un gout amer dans le futur proche. Encore bien dit L’occident en intervenant en Libye n’avait jamais au coeur le bonheur libyen. En matiere de guerre, l’occident n’est jamais debonnaire. Ne soyons pas naifs. (excusez mon orthographe)

  • Le 3 septembre 2011 à 03:25, par jean silete En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    Aveugles par la haine et la recherche des resources petrolieres,les tueries de l Otan ne seront pas comptabilisees comme crime contre l humanite.la lecon d Iraq n a pas ete bien apprise par la France qui a ainsi seme la graine d une insecurite qui rendra la sous region instable.
    Attachons donc nos ceintures pour ce calvaire qui commence pour nous.

  • Le 3 septembre 2011 à 11:07 En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    message à Lefaso.net :

    Il faut arreté de diffuser des messages impérialistes et essayer d’etre objectif comme l’exige la déontologie de ta profession. Ou est l’intérêt de publier des articles comme celui-ci ? Sans analyse, sans ton opinion, du pret à porter ? Où l’info est endoctrinement et guerre d’opinion ? Tu favorise l’un des béligérant sans droit de réponse pour l’autre (ce qui n’est pas professioonel non plus pour un journal). Sais-tu seulement qu’en Lybie :

    1-L’électricité à usage domestique est gratuite
    2 - L’eau à usage domestique est gratuite
    3- Le prix d’un litre d’essence est de 0,08 EUROS (moins de 60F CFA)
    4- Les banques libyennes accordent des prêts sans intérêts
    5- Les citoyens n’ont pas d’impôts à payer, et la TVA n’existe pas
    6- La Libye est le dernier pays dans la liste des pays endetté . La dette publique est à 3,3% du PIB ! En France, elle est à 84,5% ! Aux US, 88,9% ! Aux Japon à 225,8% !
    7- Le prix pour l’achat d’une voiture (Chevrolet, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Peugeot, Renault...) neuve est au prix d’usine (voitures importées du Japon, Corée du sud, Chine, Etats-Unis...)
    8- Pour chaque étudiant voulant faire ses études à l’étranger, le « gouvernement » attribue une bourse de 1 627,11 Euros par mois (multipliez par 655 pour avoir le CFA)
    9- Tout étudiant diplômé reçoit le salaire moyen de la profession du cursus choisi s’il ne trouve pas d’emploi
    10- Lorsqu’un couple se marie, l’ »Etat » paie le premier appartement ou maison (150 mètres carrés)
    11- Chaque famille libyenne, sur présentation du livret de famille, reçoit une aide de 300 EUROS par mois
    12- Pour tout employé dans la fonction publique, en cas de mobilité nécessaire à travers la Libye, l’Etat fournit une voiture et une maison gratuitement. Et quelque temps après, ces biens peuvent être à lui.

    C’est ça la DICTATURE ? Si oui, il vaut peut être mieux vivre dans une dictature comme celle-là ou celle de Cuba qu’au BF et même en occident.

  • Le 3 septembre 2011 à 13:01 En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    Le CNT n’est rien de plus qu’une marionnette de la France et des occidentaux ! Pensez vous qu’ils veulent voir la lybie réellement se développer ? sous Khadafi :

    1-L’électricité à usage domestique est gratuit
    2 - L’eau à usage domestique est gratuite
    3- Le prix d’un litre d’essence est de 0, 08 EUROS
    4- Les banques libyennes accordent des prêts sans intérêts
    5- Les citoyens n’ont pas d’impôts à payer, et la TVA n’existe pas
    6- La Libye est le dernier pays dans la liste des pays endetté ! La dette publique est à 3, 3% du PIB ! En France, elle est à 84, 5% ! Aux US, 88, 9% ! Aux Japon à 225, 8%
    7- Le prix pour l’achat d’une voiture (Chevrolet, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Peugeot, Renault... ) est au prix d’usine (voitures importées du Japon, Corée du sud, Chine, Etats-Unis... )
    8- Pour chaque étudiant voulant faire ses études à l’étranger, le « gouvernement » attribue une bourse de 1 627, 11 Euros par mois
    9- Tout étudiant diplômé reçoit le salaire moyen de la profession du cursus choisi s’il ne trouve pas d’emploi
    10- Lorsqu’un couple se marie, "l’État" paie le premier appartement ou maison (150 mètres carrés
    11- Chaque famille libyenne, sur présentation du livret de famille, reçoit une aide de 300 EUROS par mois
    12- Pour tout employé dans la fonction publique, en cas de mobilité nécessaire à travers la Libye, l’État fournit une voiture et une maison gratuitement. Et quelque temps après, ces biens sont à lui.

    Qu’est-ce que donc la démocratie ? il ne faut pas réclamer le changement pour le changement ! Le peuple Lybien un jour réclamera le Colonel ! On verra bien...

  • Le 3 septembre 2011 à 15:08, par XOX En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    c trist, vraiment désolant, pas un seul intellectuelle au burkina pour analyser et comprendre que la chûte de la Libye sera la MISERE pour nous tous...ceux qui ont le courage de chercher l’information aller voir du côté de www.voltairenet.org

    là au moins il ya de vrai journaliste, il ne font pas de copie collé com la plus part des notre, LA LIBERTE...LA DEMOCRATIE...on a toujours une BONNE raison de FAIRE ce qu’on FAIT...de quel droit la FRANCE decide de QUI doit dirigé un pays...? DITE LE MOI s’il vous plait...KEL HONTE D’ÊTRE Africain...quel Honte d’être NOIR , Laissé un pays africain se faire bombardé sous nos Yeux...aujourd’hui tout le monde sait que les 6000 morts dont on a parlé a l’ONU n’ont jamais existé...alors pourquoi ce silence..? Cette soumission qui ne dit plus son NOM...APRES TOUT CE QUE CE MEME KADAFI A FAIT POUR TOUTE LAFRIQUE...Au moins j’ai appris une chose de l’être NOIR et de l’AFRIQUE...ils mérites pas qu’on se SACRIFIE POUR LUI....Je peux comprendre que nos chef d’état soit de petit chat au lieu d’être des LIONS com KADAFI...mais ce que je ne comprends pas c’est le SILENCE des étudiants, des professeurs, des Journaliste...PERSONNE NA LE COURAGE DE DIRE CLAIREMENT QUE LA FRANCE EST ENTRAINT DE MASSACRER LE PEUPLE LIBYENS A CAUSE DU PETROL...d’autre raison : Kadafi voulait créer une monaie pour toute l’afrique, la monaie la plus puissante du monde...chercher l’information au lieu d’écouter RFI ou FRANCE 24... JE SAIS QUE MON COMMENTAIRE NE SERA PEUT ËTRE PAS DIFFUSER ...j’imagine la hont qu’on peut avoir en tant que JOURNALISTE quand on lis ce que j’ai écrit...CAR ILS SONT TOUS COUPABLES DE CETTE HONTE...IL SUFFIT DE SAVOIR ANALYSER POUR COMPRENDRE QUE LA CHUTE DE LA LIBYE SERA LE DEBUT DE LA FIN DE TOUTE LAFRIK...maintenant celui qui refuse d’écouter sa majesté SARKAZY il fera venir son opposant a l’élysé pour dire au MONDE ...MOI SARKOZY JAI DECIDER QUE DESORMAIS C LUI LE SEUL ET LEGITIME REPRESENTANT DE CE PAYS...ON EST OU...?

  • Le 3 septembre 2011 à 16:57, par MARCUS GARVEY En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    Ce n’est nullement l’expression d’une démocratie en mouvement,c’est le monde entier contre un individu et c’est tout.pardon appelons un chat, un chat

  • Le 4 septembre 2011 à 12:01, par koukri En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    bonjour

    j’ai bien lus votre article, je suis parfaitement d’avis avec votre analyse. Ecouté les agents chargés de la politique internationale francaise prennent les Africains comme des idiots. Je suis pas du tout un anti francais, ni une personne acquise pour la cause du GUIDE, cependant la cause brandi par la france pour attaquer la lybie est ignonble. Je me pose memes des questions sur cette fameuse LIBERTE du peuble francais. Je vis dans un pays pauvre de l’afrique et dis libre MAIS, Ecouter peuble lybeens" JE PREFERE VIVRE DANS UN PAYS RICHE OU LES SERVICES SOCIAUX SONT GRATUITS AVEC UN DIRIGEANT TYRANT QUE DANS UN PAYS EXTREMENT PAUVRE""

  • Le 4 septembre 2011 à 19:31, par METOKAD En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    bonsoir le frère ;effectivement pour le moment les gens ne mesurent pas la portée de l’après guerre.Ce qui est sur cette uerre n’est que pour des raisons économiques(le pétrol)du Guide que les occidents sont en train de viser.Mais après,au sein mème du CNT il y aura des divisions car ce ne sont que des tributs et c’est en recevant les dons de l’occident que vous verez cette division au sein du CNT.Ce qui est sur c’est une récolonisation de l’Afrique qui est lancé.A qui le prochain tour ?Je à deviner....MERCI

  • Le 5 septembre 2011 à 11:03, par le Pacifiste En réponse à : L’effondrement du régime Kadhafi est l’expression d’une « diplomatie en mouvement » (2/2)

    Mensonge, hypocritie de l’occident en Libye
    Nous ne mesurons pas encore les conséquences néfastes de l’intervention impérialiste en Libye. Kadhafi est le seul chef d’état arabe à aimer véritablement les Noirs et à les intégrer dans les toutes ses affaires. Les autres dirigeants arabes préfèrent construire des châteaux en or, utiliser des bouilloires ou des robinets en or pour leurs ablutions. Le départ de Kadhafi nous le regretterons fortement ici au Faso parce que ceux qui sont arrivés au pouvoir ne seront pas des enfants de cœur. Ici au Faso, tous les projets en cours pourraient être annulés parce que les occidentaux leur diront aux membres du CNT qu’ils doivent construire leur pays. Au Burkina Faso ici, la Libye versent mensuellement le salaire d’environs 500 enseignants. il n’est pas sûr que ces salaires seront encore versés. la fondation Kadhafi envoie aux associations burkinabè annuellement 400 tonnes de vivres sans compter ce qui est envoyé souvent en cas de catastrophe. En décembre 2010, une convention a été signée entre l’université de Ouagadougou et des universités libyennes. De nombreux projets très bénéfiques pour notre université nationale étaient en cours. Tout ça, nous le perdront à coup sûr. Ce qui vient de se passer en Libye est le 2è plus grand mensonge de notre siècle fait par l’occident après l’Irak. L’article présent dépeint effectivement une situation mensongère, hypocrite de l’occident en Libye

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique