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UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

Publié le mercredi 31 août 2011 à 02h07min

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La nomination des représentants du Burkina Faso à l’étranger a suscité de la part du premier responsable de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) la réflexion ci-dessous. Dans les lignes qui suivent, Zéphirin Diabré souligne que la refondation de la diplomatie burkinabè sera une priorité d’un gouvernement d’alternance qu’il appelle de tous ses vœux.

“Les décisions prises récemment par le Conseil des ministres, et relatives à la nomination d’ambassadeurs pour représenter notre pays à l’étranger, offrent l’occasion à la direction de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de se faire l’écho du mécontentement que cela a provoqué au sein de ses militants et sympathisants, et de proclamer ici l’impérieuse nécessité d’une refondation de notre diplomatie.

Du point de vue de l’UPC, la diplomatie fait partie intégrante de notre effort collectif de développement et l’action que mènent nos diplomates à l’étranger n’est rien d’autre que le prolongement de la lutte que mènent au pays tous les Burkinabè pour un devenir meilleur.
Mieux, pour un pays qui a des moyens économiques et financiers limités, et qui compte beaucoup sur l’aide publique étrangère, la politique de diplomatie devient une composante spéciale de la politique générale de développement.

Ce caractère spécial doit d’abord se manifester au niveau du choix de nos amis au sein de la Communauté internationale. Sur ce plan, notre parti n’a jamais caché son incompréhension de la décision de nos autorités de rompre les liens diplomatiques avec la République populaire de Chine au profit de Taïwan.

La République populaire de Chine est aujourd’hui la deuxième puissance économique et financière du monde, et en voie d’être la première. C’est le pays le plus peuplé au monde. Il est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, donc à ce titre habilité à influencer des décisions qui peuvent décider du sort de notre pays.

Quel intérêt avons-nous à nous brouiller avec un tel pays, surtout lorsqu’on sait que, l’hypocrisie officielle mise à part, c’est là que vont tous nos opérateurs économiques, y compris ceux qui financent le pouvoir ? En quoi Taïwan, accident de l’histoire qui se fondra bientôt dans la Chine, peut-il être un partenaire stratégique durable pour notre pays ?
Le caractère spécial de notre diplomatie nous oblige, ensuite, à bien étudier la manière dont nous choisissons nos représentants dans les pays étrangers.

Un choix judicieux s’impose

En effet, par leur profil, par leur comportement, par leur parcours, par les actes qu’ils posent, nos ambassadeurs sont les premiers agents de façonnement de l’image de notre pays à l’étranger. Leur choix doit donc être judicieux.
Or, sur ce plan, et les dernières décisions en la matière le confirment, il y a clairement des insuffisances graves qu’il faut dénoncer.

D’abord, au fil des ans, le pouvoir de la quatrième République a développé une approche singulière qui consiste à écarter de plus en plus les diplomates de carrière au profit des serviteurs politiques zélés du système. En clair, notre pays fait de la diplomatie sans ses diplomates.
Certes, rien n’interdit que des fonctionnaires non- diplomates soient nommés à des postes d’ambassadeurs. Quelque part d’ailleurs, ce mixage de diplomates et de non-diplomates peut avoir quelque chose d’enrichissant. Mais la chose est critiquable lorsque, de l’exception, elle devient la règle. Or, c’est exactement ce qui est en train de se passer, notamment pour une certaine catégorie de postes diplomatiques.

Durant le dernier quart de siècle qui vient de s’écouler, aucun diplomate de carrière n’a été nommé ambassadeur à Paris, un poste stratégique s’il en est. Aucun diplomate de carrière n’a été nommé ambassadeur à Berlin, Bruxelles ni à Abidjan depuis plus de dix années. Depuis plus d’une décennie, le poste de Washington est réservé aux non-professionnels.
Plus généralement, sur les vingt et un (21) ambassadeurs en exercice, il y a seize (16) non-professionnels et… cinq (5) diplomates de carrière.
Le Bureau politique national (BPN) de l’UPC constate que même les équipes impliquées dans les différentes médiations sont toujours dirigées par des non- professionnels de la diplomatie et comptent très peu de diplomates de carrière.

Un dépotoir pour anciens ministres

Dans ces conditions, il est difficile d’envisager un avenir serein pour la diplomatie burkinabè. En effet, en l’absence de plusieurs ambassadeurs expérimentés à la Centrale pour mener les réflexions prospectives indispensables pour assurer une bonne orientation et une bonne impulsion de l’action diplomatique, peut-on espérer obtenir des résultats probants ? Or, actuellement, ils ne sont que deux à avoir la chance d’atteindre ce grade et cette expérience.

Plus préoccupant encore, comment assurer l’encadrement des jeunes diplomates, certes brillants mais inexpérimentés, que l’on envoie à l’étranger s’ils sont dirigés sur leur lieu d’exercice par des ambassadeurs qui eux-mêmes apprennent le métier ? En bloquant l’avancée des cadres du ministère vers les postes d’ambassadeurs, en tenant quasiment les diplomates de carrière hors des centres de décision, est-il possible d’assurer la nécessaire formation des diplomates de carrières et surtout la capitalisation des résultats de celle-ci ?

Les récentes nominations viennent aussi confirmer cette autre tendance détestable du pouvoir, établie depuis un certain temps, qui consiste à faire de nos ambassades un dépotoir pour anciens ministres dont on ne sait plus quoi faire.

Du point de vue de l’efficacité, cette manière de faire soulève des questions. Tout le monde connaît le principe élémentaire de management des ressources humaines, qui veut que les individus donnent le meilleur d’eux-mêmes lorsque, nommés à un poste donné, ils espèrent, en travaillant bien et dur, obtenir un jour un poste de niveau supérieur. Par contre, lorsque le mouvement survient dans le sens inverse, l’individu est gagné par la démotivation.

Or, de nombreux anciens ministres nommés dans nos ambassades voient plutôt leurs nouveaux postes comme une occasion pour se reposer et pour certains, se remettre des frayeurs qu’il ont vécues pendant leur passage au gouvernement. Certains mêmes n’hésitent pas à y voir une sanction. Les critiques observent par ailleurs que certains de nos ambassadeurs non diplomates de carrière sont nommés plus pour servir de garçons de courses à l’extérieur pour leurs commanditaires restés au pays, que pour défendre les intérêts des Burkinabè.

Le régime prisonnier de son propre piège

La méthode est encore critiquable en raison des quiproquos diplomatiques qu’elle peut provoquer. Un ministre est toujours comptable d’une gestion politique et financière. Quel crédit peut-il avoir auprès du pays hôte si, à peine nommé ambassadeur, une inspection des services compétents découvre qu’il s’est rendu coupable de malversations dans l’exercice de sa fonction de ministre ? Or, nulle part le gouvernement n’a établi que les ministres nommés aux postes d’ambassadeur ont reçu quitus de leur gestion ni même qu’un contrôle a été fait.

Les Burkinabè se souviennent qu’il y a quelque temps, des personnalités éminentes de ce pouvoir, qui nous représentent à l’étranger, ont été accusées par une certaine presse, de n’avoir pas payé les sommes qu’elles devaient à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) auprès de qui elles avaient acquis des villas à crédit. Cette information, qui n’a jamais été démentie officiellement, a entaché sérieusement la crédibilité de ces représentants et, partant, notre image à tous.

Il faut dire que le régime est quelque part prisonnier de son propre piège. A force de promouvoir les médiocres sur la seule base de leur loyauté supposée et du larbinisme dont ils savent faire montre dans ses salons feutrés, il se retrouve avec toute une génération de cadres qui ne peuvent exister que s’ils sont nommés en conseil de ministres. Ailleurs, les gens savent trouver le chemin des ONG, de la Fonction publique internationale, du secteur privé et des initiatives individuelles brillantes lorsqu’ils quittent le gouvernement. Au Burkina, un ancien ministre est d’abord un fonctionnaire sinistré qu’il faut recaser, et qui se met au chômage technique en attendant un signal de Kosyam, pour peut-être aller en ambassade, et fuir ainsi le regard des Burkinabè qu’il a peut-être nargués du temps de sa puissance.

Une provocation manifeste

Les nominations qui viennent d’être annoncées surviennent après une crise sociopolitique sans précédent qui a failli faire basculer notre pays dans le chaos, et dont rien n’indique qu’elle est finie. Durant cette crise, les Burkinabè, surtout notre jeunesse, ont observé à la loupe le comportement du gouvernement dans son ensemble, et de ses membres pris individuellement, et en ont tiré une certaine appréciation.

C’est sans doute de là et de nulle part que vient le sentiment d’indignation qui a traversé l’opinion à l’annonce des décisions du conseil des ministres. A l’instar de nos compatriotes, les militants de l’UPC voient en tout cela les agissements d’un pouvoir clanique replié sur lui-même, qui distribue les postes toujours aux mêmes selon un jeu de chaises musicales, qui fait la promotion des personnes les plus contestées, et qui ne donne aucune chance aux jeunes cadres, pas même à ceux qui, par naïveté ou opportunisme, ont choisi de le servir.

La diplomatie, l’affaire des diplomates

Le Bureau politique national (BPN) de l’UPC invite avec insistance le gouvernement à prendre conscience de l’importance des relations internationales dans la vie des peuples et des nations.
En transformant les ambassades en sinécure ou en salles d’attente pour des femmes et des hommes politiques déchus et souvent décriés par l’opinion publique nationale, le gouvernement envoie un mauvais signal aux partenaires du Burkina Faso et fait donc du tort à notre effort de collecte de l’aide internationale. Plus grave, il fait comprendre aux Burkinabè qu’il n’a rien à faire de leurs opinions et de leurs sentiments. C’est ce qu’on appelle de la provocation !

Le Bureau politique national (BPN) de l’UPC est d’autant plus préoccupé par les nominations d’ambassadeurs en cours que tout semble indiquer que rien ne changera fondamentalement. Les diplomates de carrière sont comme condamnés à se contenter toujours de la portion congrue, et les ambassades les plus importantes seront toujours dirigées par des non-professionnels, serviteurs zélés des barons politiques qui font la pluie et le beau temps au pays, et parfois commis à des missions qui n’ont rien à voir avec les intérêts des Burkinabè.

Le Bureau politique national (BPN) de l’UPC réaffirme sa conviction que la diplomatie doit d’abord être l’affaire des diplomates de carrière. Ils ont choisi ce métier, ont été formés à cette fin, et doivent par conséquent être assurés d’une carrière pleine de bout en bout.
Le Bureau politique national (BPN) de l’UPC souhaite que l’opinion citoyenne prenne conscience du jeu de massacre en cours, et intègre dans sa réflexion le fait que, même si nos diplomates vivent et travaillent à l’étranger, leur mission n’est rien d’autre que le prolongement externe de notre combat interne.

C’est l’occasion pour l’UPC de redire à tous ces jeunes cadres brillants qui ont la naïveté de croire qu’ils feront une belle carrière en militant avec zèle dans les cénacles de ce pouvoir, que ce régime a dépassé le stade où il récompense les compétences, et qu’il est temps de rejoindre le combat pour l’alternance. Seule une alternance crédible pourra fournir à toutes ces générations, bloquées dans leur élan professionnel par l’égoïsme du système, l’occasion d’exercer leurs talents au service d’un Burkina nouveau.

Notre parti tient à rassurer les Burkinabè visiblement fâchés par cette nouvelle désinvolture du pouvoir que, le moment venu, il fera de la refondation de notre diplomatie une priorité du gouvernement de l’alternance, en instaurant un contrôle parlementaire rigoureux sur les nominations d’ambassadeurs, et en s’assurant que notre diplomatie, qui s’exerce aujourd’hui sans les diplomates, retrouve les chemins du professionnalisme qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

Fait à Ouagadougou, le 25 août 2011

Pour le Bureau politique national

Zéphirin Diabré

Président

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 31 août 2011 à 05:52, par Flouz En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Belle réaction de l’UPC. C’est ainsi qu’un parti d’opposition qui veut compter réagit face à une décision incompréhensible du pouvoir. Par cette déclaration, l’UPC participe à l’éducation politique des Burkinabè, toute chose dont nous manquons cruellement.
    Carry on Zeph ! Tu prends de plus en plus des airs de présidentiables. Ca ne peut que faire du bien à notre démocratie.

    • Le 31 août 2011 à 22:37 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Prenons les ambassades et autres representations diplomatiques aupres de notre pays et donnons la proportion occupee par des diplomates, on saura si notre pays est le seul a ramer a contre courant. A l’ONU on enverra toujours un diplomate parce que cela est indispensable mais le reste cherchons le debat ailleurs parce que ces ambassadeurs non diplomates ont des conseillers sortis du milieu de la diplomatie. Le President COMPAORE n’est-il pas le premier diplomate du pays ? A-t-il demerite sur ce plan ? Zeph sers-nous un plat plus resistant a la des appels du pied aux electeurs. Fais-un programme chiffre en 5 ans qui s’appuie sur ton projet de societe que tu proposes et on va discuter comme ADO de la lagune Ebrie. Sinon jusque-la tu nous sers du rechauffe que les maitre Sankara et consorts ont servis et qui n’a pas encore convaincu les gens.

      • Le 1er septembre 2011 à 11:05 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        Un premier diplomate ne ferme pas une ecole de la stature de l’IDRI sans aucune raison, Un premier diplomate ne doit pas maintenir des ambassadeurs qui sont à la retraite depuis des années.C’est comme si tous les autres Burkinabè sont incompétents à remplir ces missions.Où est l’Assemblée nationale.Un pays n’est pas un clan.Vous trouvez normal qu’un Premier Minstre aussitôt demis se retrouve ambassadeurs de ses anciens ministres à qui il rend compte. C’est le monde en l’envers. Je suis toujours entrain de me demander comment on peut accepter cette situation ?

      • Le 7 septembre 2011 à 17:04, par Le claire En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        Tu n’as rien compri ou bien tu fais expret. Les propositions de l’U.P.C pour le dévéloppement tiennent la route et sonnent comme la voie de l’éveil pour le faso. Ta comparaison avec les autres pays est nul à chier et s’il faut comparer alors dit nous combien de pays ayant leur ambassade au Burkina ont des chefs d’états au pouvoir depuis plus de 20 ans : Car s’il faut comparer,comparons tout !!!

  • Le 31 août 2011 à 05:59 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Merci mr le President. Vos analyses sont pertinentes et de haute portée . La jeunesse et tous ceux qui veulent exercer leur profession vous feront allégeance le moment venu. Les militants et sympathisants upc de l étranger entendent mobiliser parait il en France ici et en Italie. Une fois encore nous sommes prêts car l expérience acquise a l étranger si la corruption et l affairisme n avaient pas trop entache la sphère entrepreneuriale on oserait nous y lancer, mais il se trouve que le terrain est mine de vampires et de sociétés prête noms . On en a marre avec les poney gram et western union, c est notre savoir faire qu on veut apporter.pour finir , nous sommes fiers de Fasonet qui ns rapproche d esprits du bayiiri.

  • Le 31 août 2011 à 09:58, par zaka En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Brillant et bien dit. Au mins un parti qui sait faire des analyses et mettre le doigt sur les vrais problemees. Seulement 5 diplmates de carriere sur 21 ambassadeurs, qui l’eut cru ! Continues le bon combt, Zeph ! C’est ce genre d’analyse que l’oppositin devrait faire pour etre credible

    • Le 31 août 2011 à 13:48 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Bien dit ! Cependant , il faut noté que la nomination d’un ambassadeur est une décision discrétionnaire relevant du Président de la république. Ainsi n’a t’on pas un officier général comme ambassadeur de France au Burkina sans qu’on s’en émeuve ?

      Ce qui est relaté est certes pertinent , mais le problème est plus criard et plus aggravant dans la gestion des carrières dans la fonction publique. Quelque soit l’aide concocté si vous avez des médiocres pour définir les priorités et suivre les programmes de developpement nous sommes mal barés.

      J’ai retenu aussi la notion de vision prospective qui reviens très souvent dans les interventions de ce nouveau parti. C’est la voie à suivre car les gouvernants actuels gèrent plutôt au quotidien les urgences.

      • Le 31 août 2011 à 17:56, par Gnagna En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        Quel immense talent qu’a Mister DIABRE ! Il sait faire la cour aux électeurs ! Ainsi le slogan "les postes d’ambassadeurs aux diplomates de carrière" n’est qu’1 vue de l’esprit : si M. DIABRE devenait Président du BF il changerait de langage car il ne retiendra pas ce critère por le choix de ses représentants à l’extérieur !Quant à la refondation de notre diplomatie cela relevera M. DIABRE QUAND IL SERA ELU PRESIDENT et de son parti l’UPC. Il pourrait donc convoler avec la Chine populaire ! En attendant l’élu national s’appelle Blaise COMPAORE l’homme à qui les Burkinabè ont confié leur destin en lui portant leurs suffrages.

        • Le 31 août 2011 à 21:24 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

          Dommage ! votre réaction. Vous contentez-vous de ça ? Le système ne vas pas durer comme ça. pensez à la fin de règne de Kadhafi. La fin de règne du Président Blaise COMPAORE peut être pire si son petit frère et sa belle-mère continuent sur cette lancée. Le Burkina Faso n’est pas la propriété d’un clan bien déterminé, mais la propriété de tous.

    • Le 31 août 2011 à 15:09 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      J espere que Zeph sera le prochain president. Seulement quand je regarde le camp d’en face, j’ai peur que nous ne soyons obliges de faire appel a la France militairement pour chasser Blaise du pouvoir (en 2015) comme on l’a fait avec Gbagbo. Le CDP et Blaise vont s’enteter comme le FPI et Gbagbo. Malheureusement on ne pourra chasser Blaise que dans le sang dans les memes conditions. Nous pouvons critiquer l’intervention de la France pour chasser les dictateurs (Cote dIvoire, Lybie) mais malheureusement c est le seul moyen pour une transition vers la democratie.

      • Le 31 août 2011 à 18:47, par Ben Yssef Cascades En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        Blaise même est trop fort quoi ! Il est comme ce qu’on appelle dans le milieux du foot,un chasseur de têtes ! En effet où a-t’il déniché des talents comme Ablassé OUEDRAOGO, Zéphirin DIABRE pour ne citer que ceux là. Ils étaient de parfaits inconnus jusqu’à ce que Blaise les revèle aux Burkinabè en leur confiant d’énormes responsabilités ! Depuis les idées foisonnent:faire le Faso autrement, la nécessaire refondation de notre diplomatie... Seuleùent il ya des choses comme en politique où l’élève ne peut pas mieux faire que le maître ! Alors faut-il lâcher la proie pour l’ombre ? Avec l’expression de mes sentiments profondément metalliques !

      • Le 31 août 2011 à 21:29 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        Pour ce faire, allez massivement vous inscrire sur les listes électorales pour opérer le changement avec l’UPC et Zeph.

    • Le 31 août 2011 à 17:09, par Joseph de Gorom En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Si la diplomatie est 1metier on ne peut pas en dire autant du poste du chef de mission diplomatique qui est 1 fonction de représentation dont la nomination relève du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat. Je ne sais pourquoi ce distinguo ait pu échapper à 1 intellectuel de haut vol de la trempe de M.DIABRE !Enfin,la politique n’est pas 1 science exacte et je comprends le brillant économiste qu’est M. DIABRE. Alors instruisons nous par l’exemple : les ambassadeurs des USA,de la,France,de la CI...sont-ils des diplomates de carrière ? J’invite les Burkinabe à suivre désormais l’accréditation des ambassadeurs dans notre pays pour comprendre que nous ne faisons pas cavalier seul.

      • Le 31 août 2011 à 21:36 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        Toi tu vas suivre un aveugle qui va tomber dans le barrage n° 3 de Thanguin. C’est pas parce que les autres pays font ça que nous aussi, bêtement on doit suivre ça. Les français ont nommé un Général Bet à Ouaga pour contrôler al kaïda dans le désert. Comme Kadhafi, leur maître est mort politiquement, Bet doit rentrer bientôt !

      • Le 2 septembre 2011 à 12:39, par rico faso En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        monsieur DIABRE n’a jamais dit qu’un non diplomate ne pouvait etre nommé ambassadeur et cela se fait partout ailleiurs dans d’autres cieux. cependant, il releve qu’il devait avoir plus de diplomates de carrière nommés aux postes d’ambassadeurs et moins de diplomates ad’hoc. renseignez vous en france ou en occident d’une manière générale, sur 10ambassadeurs on peut compter juste 2 non diplomates de carrière. c’est cela faire de la diplomatie efficace.le poste d’ambassadeur avant d’etre une fonction est un métier qui réquiert des fonctionnaires commis et formés à cet effet. enfin, ces anciens ministres ne valent pas mieux que ceux qui restent au pays pour travailler.normallemnt, un ministre déchu doit repartir dans son administration d’origine. et c’est ainsi. merci

      • Le 5 septembre 2011 à 15:15, par Le Janjaweed En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

        En repone à Monsieur Joseph de Gorom. Je crois bien que Mr DIABRE a bien souligné dans son écrit que la particularité de notre pays c’était d’être un pays pauvre avec très peu de ressources financières et qui par conséquent compte beaucoup sur l’aide étrangère et les contributions des partenaires pour trouver son salut. Raison pour laquelle, il suggérait que des compétences sérieuses et certaines soient placées à ces postes afin de rentabiliser cette diplomatie. Pays pauvre très endetté, n’ayant presque rien du tout, ce n’est pas le moment de confier notre diplomatie, source de revenus à des apprentis, ou des repentis. Je ne crois pas que ce soit le cas des USA, de la FRANCE, avec notre pays, eux qui sont économiquement plus developpés que nous.Alors, que la France mette un Général comme ambassadeur à Ouaga (Besoin Géostratégique peut-être et certainement pas économique) cela peut se comprendre. Par contre je ne suis pas sûre qu’elle ferait autant pour son ambassade à Berlin ou en Lybie.

    • Le 1er septembre 2011 à 00:14, par Jo de Banfora En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Si l’article de M.Ouali,pardon, de M. DIABRE semble d’1 certaine clarté,d’1 certaine évidence,il ne resiste pas cependant à 1 examen sérieux. En effet en voulant décrypter le message qu’il véhicule,on reste stupéfait !Ainsi en poussant l’analyse on aboutirait à 1 gouvernement de spécialistes au lieu d’1 gouvernement de compétences ! On aura 1 ministre de l’agriculture au profil d’agronome, 1 forestier comme ministre de l’environnement. Dans cette logique,par exemple pour etre maire de Gaoua,il faudrait etre administrateur civil ou administrateur des collectivités locales ! UTOPIE profonde et métallique ! Ah ces intellectuels quand ils nous tiennent !

  • Le 31 août 2011 à 10:07, par gouani En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    très bonne analyse qui touche du doigt un sérieux problème de notre pays et cela ne concerne pas seulement les cadres diplomatiques mais tous les domaines. Les postes importants sont attribués aux membres de la famille Compaoré et aux militants zélés de parti. C’est une situation qui a trop duré, vive l’alternance !

  • Le 31 août 2011 à 10:10, par Bangrenooma En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    je suis entièrement satisfait de l’écrit. Ce monsieur est très intelligent et peut beaucoup apporter au Burkina.suivez mon regard !

  • Le 31 août 2011 à 10:30 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Très bonne analyse mon président. Courage. Il faut repenser la nomination de nos ambassadeurs en faisant une place de choix aux diplomates de carrière.

  • Le 31 août 2011 à 10:37, par Pawalmdékiswendsida En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Enfin, un homme politique sérieux qui comprend les diplomates. Si cet écrit venait de quelqu’un du corps des diplomates, on dira qu’il est hautain mais comme ça vient d’un homme averti des questions diplomatiques, personnes ne dira qu’il ne sait pas ce qu’il dit. En toute cas, j’ai lu avec beaucoup d’admiration l’intervention du Prési de l’UPC et je souhaite de tout mon cœur qu’il arrive au pouvoir pour mettre en œuvre sa politique. Président, n’oubliez ce pendant pas que le pouvoir corrompt, faites tout pour rester tel que vous êtes quand vous y serez, ce sera au bonheur des diplomates.
    Chacun a choisi sa fonction qu’il exerce sans qu’on ne l’empêche mais on empêche les diplomates d’exercer la leur par ce que d’autres personnes mériteraient mieux les postes qui auraient pu leur revenir. Il faut que ça change vraiment. Nous on n’a plus rien à dire, on attend et si une porte quelconque s’ouvre n’importe où, on s’enfuit, c’est la seule solution.
    Merci encore pour cette intervention courageuse et de solidarité avec le corps des diplomates.

  • Le 31 août 2011 à 10:40, par Tapsoba En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    C est bien dit,très limpide.Chapeau !

  • Le 31 août 2011 à 10:42, par ouatt En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    tres belle analyse !même les barons du cdp au fond d’eux meme sont d’accord avec vous !a vrai dire je pense que les burkinabe ont enfin un parti digne qui analyse parfaitement les choses !bon vent a l’upc !!!

  • Le 31 août 2011 à 10:48 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    vraiment je ne sais que dire après un beau texte comme celui ci.
    je crois que il faut que notre pays prenne au serieux sa diplomatie.
    déjà, des efforts sont faits avec la prise en compte lors de ces dernoères nominations des diplomates de carrières mais il faut encore plus.
    Nous sommes le seule pays à negocier une réprsentation des diplomates au niveau des representations diplomatiques à l’étranger.
    Autres problème c’est le taux de corrections des salaires soit conforme avec ses textes pour permettre un bon séjour des diplomates à l’exterieur.ces textes n’ont pas été appliqué depuis 2005.
    Aussi un problème de plan de carières.

    En somme plein de choses faut défaut à notre diplomatie, mais on espere que le gouvernement pretera une oreille attentive à toutes ces doléances.
    Merci au Ministre Bassolé qui se donne déjà à fond pour accommpagner la diplomatie et les diplomatie. Puisse Dieu lui donner les forces nécessaires pour réussir sa mission.

  • Le 31 août 2011 à 11:05 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    En voilà un des rares parti politique d’opposition de ce pays à porter une critique sérieuse, objective et concrète sur la manière de gérer les affaires publiques du gouvernement.
    Je vous félicite et je vous encourage à poursuivre dans ce sens. Ne tomber surtout pas dans la politique politicienne à laquelle nous a habitué certains partis d’opposition.
    Par ailleurs je voudrais vous proposer de former au sein de votre parti un Gouvernement fictif avec des membres chargés chacun pour ce qui concerne son département, de porter la critique aux actions du gouvernement en place. Et que chaque membre de ce gouvernement fictif UPC soit connu et puisse répondre notamment devant la presse des alternatives aux actions du gouvernement en place ... Merci

    • Le 31 août 2011 à 21:32 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      ça c’est pas bon car, y a des gens qui soutiennent Zeph, mais ne veulent pas que le pouvoir le sache. C’est comme ça dans tous les pays. En libye, les membres du CNT ne sont pas tous connus.

  • Le 31 août 2011 à 11:22 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Très bonne analyse mon président. Courage. Il faut repenser la nomination de nos ambassadeurs en faisant une place de choix aux diplomates de carrière.

  • Le 31 août 2011 à 11:31, par un cadre révolté En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Merci tout simplement à Monsieur Zéphirin DIABRE pour cette analyse critique et constructive digne d’un grand intellectuel. Je souhaite qu’elle fasse grand écho au sein des jeunes cadres et des fonctionnaires en général, afin qu’ils prennent conscience de leur situation réelle et qu’ils se mettent du côté de ceux qui peuvent et savent construire. Et surtout, qu’ils se mettent enfin debout pour lutter contre l’injustice et la promotion des incompétents et serviles bénis oui-oui.

  • Le 31 août 2011 à 11:34, par wendkôté En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    belle analyse !chapeau !

  • Le 31 août 2011 à 11:57, par LEPACIFIQUE En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Je dis bravo à monsieur Z. DIABRE pour son article combien lumineux.

    Mr DIABRE, vous êtres un vrai démocrate et un vrai patriote.. Vous êtes courageux, convainquant, rassurant, bienveillant, et d’une allure attractive.

    Vous avez une vision claire et limpide de la bonne gouvernance.. BRAVO ! BRAVO ! BRAVO !.

    Mr DIABRE, malgré votre sincérité et votre bonne volonté dans ce que vous dites et faites, vous aurez toujours des gens contre vous, car un adage dit qu’on ne peux pas être aimé par tout le monde.

    Sachez tout de même que vous êtes beaucoup apprécié par une frange responsable de la population qui vous suit (suivre) de près.

    Bon vent à vous monsieur DIABRE.

    LEPACIFIQUE

  • Le 31 août 2011 à 12:00, par LE DIPLOMATE ECOEURE !! En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Je crois qu’il n’y a rien à ajouter. C’est purement et simplement la vérité ce que l’intellectuel burkinabè souligne dans cet article. LA DIPLOMATIE AUX DIPLOMATES !! Comment peut-on comprendre des incompétents et inexpérimentés puissent diriger une mission diplomatique sans compromettre l’image de notre chère patrie ? Je pense que jusque là, le pouvoir de Blaise Compaoré ne nomme pas les hommes qu’il faut à place qu’il faut ! Allez-y voir comment les diplomates de carrière sont vilipendés dans les ambassades et consulats généraux du Burkina à l’étranger ! C’est vraiment honteux ! Je pense qu’il est temps de quitter cette spirale infernale d’injustice pour laisser la place à ceux qui ont été formés à cette fin et surtout revoir le pourcentage que doivent avoir les diplomates de carrière dans la nomination des ambassadeurs et des autres agents diplomatiques !
    QUE DIEU VIENNE A NOTRE AIDE !

  • Le 31 août 2011 à 12:03 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    c est propre !!!!!!

  • Le 31 août 2011 à 12:22, par Vérité En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    franchement un poste de management ne doit pas être necessairement tenu par un technicien. bien au contraire !
    De plus, le poste d’ambassadeur est politique et le Chef de l’Etat de l’Etat doit y nommer ces personnes de confiance.
    Où je suis d’accord avec vous, c’est que ce sont tjrs les mêmes et que leur moralité est douteuse. Sinon, prenez la liste des ambassadeurs de France, des USA, du Canada, de la RCI,...vous trouverez que la plupart sont proches du parti au pouvoir.
    Autre chose également, bien que la Chine soit la 2ème économie mondiale, elle reste un pays en developpement tandis que Taïwan est un pays developpé. En sus, elle cherche à garder ses partenaires donc plus enclins à nous aider. Les grands partenaires de la Chine aujourd’hui sont les pays riches en ressources naturelles...et une recolonisation est entrain de se produire sous les yeux des Africains sans que les gens s’en rendent comptent. Allez dans ces pays à forte presence chinoise et vous m’en diriez des nouvelles. Même les terres sont en train d’être accaparées !
    Stratégiquement, le BF non nanti en ressources naturelles a plutôt avantage à rester avec Taïwan, car notre voix comptera de plus en plus a mesure que certains de ses partenaires actuels le quitteront.
    Et de toute façon, nos commerçant profite bien déjà des opportunités commerciales en Chine...bien que je sois convaincu que l’import-"export" n’a jamais pu developper un pays. absence de relations diplomatiques ne veut pas dire absence de relations commerciales.
    Et arrêter de dire que Taïwan est un accident de l’histoire car c’est assez frustrant. Ce type de langage met déjà en doute vos capacités à donner une belle image à notre diplomatie.

  • Le 31 août 2011 à 12:32, par citoyen En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Merci Zeph !

    Rassure toi, ma famille et moi voteront UPC !

    Vraiment c’est une insulte à la populaton burkinabè, ces nominations d’ambassadeurs ! Pendant qu’on crie alternance et pendant qu’on enlève des incapables ministres de leurs postes, on trouve mieux de les nommer ambassadeurs, pendant que pleins de diplomates formés attendent de pratiquer !

    Blaise, soyons sérieux ! Si tu es fatigué, ce n’est pas la force de rester au pouvoir !

    Peuple du Burkina, réveillons nous !

    • Le 31 août 2011 à 20:13, par L’avocat de Souki En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      L’enfer c(est toujours les autres ! Et pourtant le Faso avance ! Notre diplomatie se porte comme un charme vu le rayonement du Burkina dans le monde.mais comme chacun veut faire le Faso autrement,M. DIABRE lui aussi expérimentera sa repondation de la diplomatie. Seul obstacle ; il lui faudra passer par la voie des urnes ! Quel écueil ! Plus facile à dire quà faire ! N’GAOW !

    • Le 31 août 2011 à 21:23, par Sid Pa Yii En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      "...ma famille et moi voteront UPC !..."avec de telles déclarations on se dit "citoyen" vraimment c’est grave !Ta famille votera qui elle veut car c’est cela la démocratie car à jouer les roitelets chez soi voici le problème de base et on l’exporte sur la gestion des affaires publiques.
      L’écrit est bien mais je regrette que Diabré pense que la gestion d’une ambassade relève uniquement de l’affaire des diplomates ;que faites vous des premiers conseils d’ambassade ?là c’est un poste technique car le management requiert d’autres aspects plus subtiles et vous ne me contredirez pas car vous n’êtes pas de formation minière ou de physique nucléaire mais représentez AREVA !Dis donc ne nous faites pas prendre des vessies pour des lanternes !
      Je suis d’accord que des has been doivent aller au placard et le premier d’entre eux c’est celui que nous connaissons tous qui dans son management ignore tout de la souffrance de son peuple.
      Faites le changement ou le Faso autrement mais rappelez vous que vos écrits d’aujourd’hui pourront conduire à votre perte demain !

    • Le 31 août 2011 à 21:33 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Un seul mot d’ordre ! Tous les membres de votre famille doivent s’inscrire sur les listes électorales !!!!

  • Le 31 août 2011 à 13:12, par Somda En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Très bonne lecture de la situation ! Je m’interrogeais moi-même de l’intérêt de cette politique de mise à l’écart systématique des diplomates de carrière. Bon avec le régime actuel, il est vrai que le rationnel fout le camp au profit de l’émotionnel.

  • Le 31 août 2011 à 13:15, par La vérité En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Très belle et pertinente analyse. Loin d’être un écrit politique, cet écrit rencontre pleinement l’assentiment des diplomates burkinabè qui voient leur noble métier transformé en poste de recompenses pour politiciens fatigués. Tous les agents sont désabusés.
    Voyez la nomination au poste de l’Inde, un vrai affront pour les diplomates de carrière.
    Si seulement 75% de ces postes d’ambasadeurs étaient reservées au profesionnels, il n’y pas rien ç redire.
    Courage Mr le Président

  • Le 31 août 2011 à 13:17 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, voila qui est bien dit. on te soutient. Il y a des diplomates qui sont formés pour être des ambassadeurs et on se permet de nommer des amis qui n’ont pas de connaissances en diplomatie pour gerer nos ambassades et avec ça on parle d’emergence foutaise oui. Quand je prends Bouda Seydou qui etait ministre de la santé qui a affirmé que Justin Zongo etait mort de miningite on nomme ce monsieur ambassadeur c’est tout simplement pitoyable.

  • Le 31 août 2011 à 13:22, par SOME Allain Kounsovin En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Tres bonne reflexion de la part de l’UPC. Je commence a sentir le serieux de ce jeune parti politique qui va sans nul doute apporter un souffle nouveau au Faso. Avec toute ma sympathie et mes encouragements. A.K.S

  • Le 31 août 2011 à 13:58, par le jeune En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    bel article ! j’espère que les dignitaires de la IVème republique tiendront comptent de ces critiques objectives ! le faso nous appartient à tous !

  • Le 31 août 2011 à 14:12, par Naabuté En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Très bonne analyse avec des preuves à l’appui. C’est ça l’homme politique bien formé. Enfin le peuple Burkinabè en particulier la jeunesse trouvera parmi les dirigeants des partis politiques de l’opposition au moins une personne crédible à qui se confier.

  • Le 31 août 2011 à 14:26 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Bien dit et après ?on est comme les toupies,le bf tourne autour de lui même.Réglons d’abord les anomalies intérieures et la diplomatie sera en marche

  • Le 31 août 2011 à 15:00, par Pacco En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    On ne critique pas parce que l’on est de l’autre bord, on critique pour apporter une amélioration ! Vous les gens du CDP, prenez en compte cette critique. De toutes façons, si vous ne faites rien, lui il changera les choses quand il sera là. Et ça ne va pas tarder.

  • Le 31 août 2011 à 15:05, par Pacco En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    On ne critique pas parce que l’on est de l’autre bord, on critique pour apporter une amélioration ! Vous les gens du CDP, prenez en compte cette critique. De toutes façons, si vous ne faites rien, lui il changera les choses quand il sera là. Et ça ne va pas tarder.

  • Le 31 août 2011 à 15:32, par Jugeote En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Faisant fi de la pertinence de l’analyse de la gouvernance politique, j’aimerais insister sur l’usage de l’expression diplomate de carrière. En effet, cette expression traduit mal la réalité décrite. Il s’agit avant de juristes, d’historiens, et autres spécialistes en droit international et que sais-je encore qui ont choisi une carrière diplomatique. À ceux ou celles qui souhaitent en savoir davantage, je vous recommande des ouvrages spécoialisés en relations internationales et diplomatie. Bonne recherche.

  • Le 31 août 2011 à 15:36, par Jugeote En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Faisant fi de la pertinence de l’analyse de la gouvernance politique, j’aimerais insister sur l’usage de l’expression diplomate de carrière. En effet, cette expression traduit mal la réalité décrite. Il s’agit avant tout de juristes, d’historiens, et autres spécialistes en droit international et que sais-je encore qui ont choisi une carrière diplomatique. À ceux ou celles qui souhaitent en savoir davantage, je vous recommande des ouvrages spécoialisés en relations internationales et diplomatie. Bonne recherche.

  • Le 31 août 2011 à 15:49, par Le Gonze En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Il est grand temps que des hommes sérieux et compétents comme Zeph accèdent enfin au pouvoir pour le grand bien de ce pays ! N’en dépalisent à ceux qui profitent abondamment de Taïwan, cette île reste un accident de l’histoire qui va vite être réglé...

    Vive Zeph et vive la Chine (la vraie..)

  • Le 31 août 2011 à 16:09, par SAGE En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Bonjour,
    L’article est clair, limpide, précis, constructif et même porteur de conseil. Cet article émane non seulement d’un bon intellectuel mais d’un vrai Burkinabè, soucieux de l’avenir national et international de son pays. En effet combien de nos jeunes cadres (couronnés de diplômes) sont obligés de rester bosser à l’extérieur par peur de rentrer au Faso et rester en chômage ?
    Merci à Zéphirin pour son cri de colère. J’espère que le peuple saura te reconnaitre cette grandeur d’esprit, cette franchise et cette bravoure politique pour la défense des intérêts matériels et moraux des fils et filles du Burkina.

  • Le 31 août 2011 à 16:13, par Ya maam la woto En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Zeph, si tu es vraiment serieux, si tu n’es pas une marionnette du Blaiso, j’aimerais t’acclamer pour ton écrit. Tu as parfaitement raison. Regardez bien, après avoir débarqué certains ministres du gouvernement, ils sont nommés Ambassadeurs !! Quand même ! Il faut respecter notre pays !!
    Que les ministres débarqués retournent à leurs fonctions normales. Aux diplomates la diplomatie.

  • Le 31 août 2011 à 16:31, par mao En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Tant que le peuple ne saura pas décrypter, derrière les discours des hommes politiques, leurs intérêts, ils seront toujours la risée de ces hommes (...).

  • Le 31 août 2011 à 17:32, par Panglos En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    "C’est l’occasion pour l’UPC de redire à tous ces jeunes cadres brillants qui ont la naïveté de croire qu’ils feront une belle carrière en militant avec zèle dans les cénacles de ce pouvoir, que ce régime a dépassé le stade où il récompense les compétences, et qu’il est temps de rejoindre le combat pour l’alternance. "

    Bien dit ! Seulement, je voudrais que Zephirin Diabré nous explique s’il était naïf quand il militait urbi et orbi dans le CDP et qu’il était ministre de Blaise ? C’est de l’opportunisme oui ! C’est ce genre de personne qu’on appelle tortue à double carapace.

    • Le 31 août 2011 à 21:46 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Et Blaise COMPAORE n’a pas été un ministre de Thomas SANKARA ? Tu as la mémoire courte et je pense que tu dois être né après le 4 août 1983. ça ne peut pas être autrement. Une telle courte vue est déplorable pour le pays.

  • Le 31 août 2011 à 17:41, par Le Tché En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Toi c’est bien mais pourra jamais etre le pré du Bukina

    • Le 31 août 2011 à 18:22, par Lucman En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      C’est écœurant de voir comment le régime en place se moque des Burkinabè. Comment peut t-on débarqué des gens suite à une crise et les nommer comme ambassadeur ? D’une manière ou d’une autre, ils sont comptables de la crise qui n’est pas encore passée. Faisant fi du fait qu’ils n’ont pas de crédibilité auprès de ces pays, qu’est ce qu’ils ont comme compétences en matière de diplomate pour défendre l’image du Burkina ? Non trop c’est trop ! il faut que ça change. Et l’UPC j’espère guidera la jeunesse pour amorcer ce changement.

    • Le 31 août 2011 à 18:40, par Le dernier Pharaon En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Ceci est bien dit mais représente juste un pan du problème.
      Je pense que c’est le Burkina même qu’il faudra refonder.
      Il est necessaire de revenir aux valeurs qui ont toujours fondé notre nation à savoir le patriotisme , le civisme , l’intégrité, la bonne gouvernance, l’humilité.

      Sans cela , même si vous nommez des professionnel dans nos ambassades sans ces valeurs qui tendent à disparaitre , ces pros ce transformerons en hommes d’affaires et défendrons leurs intérêt au détriment de leur mission principale.

      Au moins les anciens ministres en théorie ont amassé des fortunes, sont à l’abri des besoins primaires donc moins sensibles à traficoter avec la valise diplomatique.

      Je ne dis pas que cette démarche est bonne , mais je dis tout simplement qu’il faut attaquer le mal à la racine au risque de jeter un grain de sel à la mer.

    • Le 31 août 2011 à 21:54 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Tu vas voir, l’histoire de Zeph est déjà tracée. C’est notre Dramane Alassane OUATTARA. Suivez mon regard. A part le Président COMPAORE, qui peut résister à Zeph ?
      Or, le Président COMPAORE ne peut plus se présenter en 2015.
      On fait comment ? Bénéwendé SANKARA, n’est pas crédible. Gilbert OUEDRAOGO est frileux. Roch Christian est incapable et ne fait pas l’unanimité dans son camp CDP. Vous les burkinabé, vous n’aimez pas François COMPAORE. Jérôme BOUGMA est jeune et talentueux, Luc Adoplphe TIAO dit qu’il n’a pas d’ambition. Alors, il vous reste UN SEUL HOMME : Monsieur Zéphirin DIABRE. Suivez mon regard.

  • Le 31 août 2011 à 18:53, par SE En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Je voudrais juste inviter l’UPC à ne pas négliger la force de la diaspora.Il n’y a apparemment pas de site internet pour le parti et de représentation dans les pays stratégiques comme la france et la belgique.Nous voulons bien milités dans ce parti d’avenir en étant à l’étranger mais très difficile.J’attire l’attention de Zeph sur ce point qui me semble non négligeable

  • Le 31 août 2011 à 19:36, par Le Mollah En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Je souhaite que la priorité de ce parti de l’espoir ne soit pas la diplomatie à l’extérieur car c’est ce qui nous a conduit dans une impasse récemment.

    Le Burkina rayonnait par ses médiations pendant que la crise couvait. De plus , il serait bien d’avoir mis les compétences à la place qu’il faut localement avant d’attirer les capitaux par la diplomatie sinon ce serait peine perdu.

  • Le 31 août 2011 à 19:54 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    En quoi un Paramanga ou une Juliette Bonkoungou serait moins efficace en diplomatie qu’un tartanpion ou un lamda du ministère des Affaires étrangères.

    Il faut relativiser nos analyses et rester objectif sinon lui même Zeph ne serait pas le patron Afrique et Moyen Orient de Areva "leader mondial du nucléaire". On aurait certainement opté pour un docteur ou un ingénieur en énergétique.

    Nous avons souvent le complexe du diplôme sous nos tropiques alors qu’il faut aller à l’école anglo saxonne qui veut que ce soit les hommes d’expériences et qui on fait leur preuve qu’on valorise et si en plus ils ont le diplôme requis ce n’est que Bonus. Mais là expérience ne signifie pas le nombre d’année passé à un poste , mais la pertinence du vécu et la réussite dans les missions confiées.

    J’approuve malgré tout le professionnalisme de ce parti qui porte haut le débat et je n’ai aucune excuse pour les gouvernants du moment qui jouent à un jeu de chaise musical pour les hauts postes de la république. Il faut injecter du sang neuf à tous les niveaux et si ce sang est vieux de 35 à 45 ans il devrait en théorie être moins pollué.

    • Le 31 août 2011 à 21:27 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Votre conclusion est rassurante. Mais Ernest PARAMANGA et Juliette BONNKOUNGOU sont rentrés au bercail. Donc vous avez un léger retard...Il faut éviter les frustrations en pensant aux jeunes. A défaut, le syndrome KADHAFI guette le pouvoir.

    • Le 31 août 2011 à 22:22 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      CE QUI SE PASSE AU BURKINA N’EST PAS BON IL FAUT LE RECONNAÎTRE.

    • Le 2 septembre 2011 à 11:49 En réponse à : UN DOCTEUR EN MARKETING NE PEUT PAS REPRESENTER AREVA ?

      Monsieur ou Madame, ayez le courage de signer votre post. Un pseudo suffit, vous n’avez pas besoin de mettre vos nom et prénom si vous n’en avez pas le courage...pour votre information, je vous apprends que Zephirin DIABRE est docteur en marketing ;si je ne me trompe pas, c’est le deuxième burkinabé à décrocher ce diplôme après Youssouf OUEDRAOGO.Mais peut-être que pour vous, un doctorat en marketing ne suffit pas pour être représentant de AREVA ? Je vous apprends aussi que M. Mohammed EL BARRADEI, le tout juste ex-patron de l’AIEA (agence internationale de l’energie atomique) n’est ni chimiste, ni physicien nucléaire.Il est juriste. Alors, épargnez-nous de vos comparaisons oiseuses qui ne tiennent pas la route.

  • Le 31 août 2011 à 20:37 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Gnagna, tu te trompe fort bien. Les Burkinabè n’ont pas choisi Blaise comme tu le dit. Il s’est lui-même choisi. Nuance

  • Le 31 août 2011 à 21:02 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Gnagna, tu te trompe fort bien. Les Burkinabè n’ont pas choisi Blaise comme tu le dit. Il s’est lui-même choisi. Nuance

  • Le 31 août 2011 à 22:40, par Calvaire En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Tout dit bien dit Monsieur ZEPH Nul ne pouvait l’imaginer Bon vent !!!!

  • Le 31 août 2011 à 23:22, par Le citoyen En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Zeph votre analyse est pertinente.upc voici 1 parti kil fodra desormais prdre au serieux.même a l interieur du pays pour les nominations on ne tient pa compte des competences réelles mais pluto du degré d militantisme au sein du cdp.zeph merçi pr tes critik constructiv l alternance dont le peuple aspire passera par vous.rieux.même a l interieur du pays pour les nominations on ne tient pa compte des competences réelles mais pluto du degré d militantisme au sein du cdp.zeph merçi pr tes critik constructiv l alternance dont le peuple aspire passera par vous.“Zeph votre analyse est pertinente.upc voici 1 parti kil fodra desormais prdre au serieux.même a l interieur du pays pour les nominations on ne tient pa compte des competences réelles mais pluto du degré d militantisme au sein du cdp.zeph merçi pr tes critik constructiv l alternance dont le peuple aspire passera par vous.rieux.même a l interieur du pays pour les nominations on ne tient pa compte des competences réelles mais pluto du degré d militantisme au sein du cdp.zeph merçi pr tes critik constructiv l alternance dont le peuple aspire passera par vous.”Zeph votre analyse est pertinente.upc voici 1 parti kil fodra desormais prdre au serieux.même a l interieur du pays pour les nominations on ne tient pa compte des competences réelles mais pluto du degré d militantisme au sein du cdp.zeph merçi pr tes critik constructiv l alternance dont le peuple aspire passera par vous.rieux.même a l interieur du pays pour les nominations on ne tient pa compte des competences réelles mais pluto du degré d militantisme au sein du cdp.zeph merçi pr tes critik constructiv l alternance dont le peuple aspire passera par vous.

  • Le 1er septembre 2011 à 00:27, par Patriote En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Je dis simplement "du bindu aux yindsé". Cet ecrit ne vaut rien. Vive la democratie, vive Blaise Compaoré le salut du Burkina.

  • Le 1er septembre 2011 à 00:36, par paulin italie En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    c,est tout dis representé un pays ne veux pas dire representé un monsieur oui a vos ordre .depui 15 ans en europe auqu,1 diplomate n.est venue nous racontrer, mème nos passports sons rapatiés main à main les embassades ne nous servent qu,en cas de deçès ou il faut rapatier le corps.il ne sont pas ici pour les meileurs investisseurs des couches sociales.

  • Le 1er septembre 2011 à 00:47, par Right to criticize En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Thank you Mr. president. Your comment on this issue is correct and comes at the right time. Nothing more to add on what you stated. We all agree that there is a real problem in governance in the country. I hope your opinion could be taken into account for better deployment and appointment of our Ambassadors. I’m sorry to contradict you, but the choice of building diplomatic relations with the the Republic of China ( Taiwan ) instead of the People’s Republic of China
    ( Beijing ) can be a good option, taking into account what has been done in our country since we resumed our partnership with Taiwan. Just Remember that during our "friendship" with Bejing, there were neither share of skills nor technology with this country. But today, Taiwan offers a lot of scholarships to Burkina Faso, to study and experience their ways to development. Let’s be carreful on the matter. sincerely yours,

    • Le 1er septembre 2011 à 11:24, par wendkôté En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      ne delire pas paulin. Si tu n’as rien à dire tu l’a ferme.
      Je suis burkinabé comme toi la-bas et j’ai été temoin de plusieurs sorties des premiers responsables(
      béa, sissoko, sophie)
      d’ambassade et leurs adjoints ’ministre conseiller, 1er conseiller, 3è secrtaire’ à la rencontre des burkinabés d"Italie pour toucher du doigt les réalités que vivent nos compatriotes. A qui la faute si les responsables d’association ne font pas une large info. Même s’ils le font vous preferez allez travailler que de venir à la rencontre non ?
      Evidemment pour le renouvellement des passeports il faut passer par l’ambassade pour les achminer au pays dans le soucis d’éviter les falsications. Mon ami on vous connait trop. a bon entendeur slut !

    • Le 1er septembre 2011 à 11:27, par wendkôté En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      ne delire pas paulin. Si tu n’as rien à dire tu l’a ferme.
      Je suis burkinabé comme toi la-bas et j’ai été temoin de plusieurs sorties des premiers responsables(
      béa, sissoko, sophie)
      d’ambassade et leurs adjoints ’ministre conseiller, 1er conseiller, 3è secrtaire’ à la rencontre des burkinabés d"Italie pour toucher du doigt les réalités que vivent nos compatriotes. A qui la faute si les responsables d’association ne font pas une large info. Même s’ils le font vous preferez allez travailler que de venir à la rencontre non ?
      Evidemment pour le renouvellement des passeports il faut passer par l’ambassade pour les achminer au pays dans le soucis d’éviter les falsications. Mon ami on vous connait trop. à bon entendeur slut !

  • Le 1er septembre 2011 à 06:04 En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    le plus drole est que pendant 10 ans dans les annees 90, c’est un chimiste qui etait ambassadeur du Burkina au Canada !
    Heureusement que le ridicule ne tue pas. !

  • Le 1er septembre 2011 à 16:22, par Chronos En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Tout d’abord je dirai qu’il n’est pas besoin de plaindre le sort de l’opprimé qui ne fait rien pour se libérer de l’injustice de son oppresseur. Ceci dit, à l’attention de ceux qui disent que le Chef de l’etat nomme à sa disctetion, je dis oui.Je concède. Mais comme c’est une fonction d’Ambassadeur au même titre que celle de Chef d’Etat Major...alors qu’il nomme un diplomate de carriére aux fonction de Chef d’Etat Major Gérnéral des Armées. Soyons sérieux, il y a des Ambassades qui sont éminament politiques et on les connait. Et le reste ? C’est une mauvaise fois et un manque de vision que de tenir à l’écart les spécialistes de la diplomatie. Je comprends alors quun telle régime puisse se permettre de fermer un institut comme l’ex IDRI. C’est n’importe quoi. Notre Chef d’Etat est pris dans son propres pièges. Ils a fait tellement de compromissions qu’il ne sait plus à quelle chapelle prier. Des Ministres impolpulaires, vomis par l’opinion publique burkinabé, débarquée en pleine nuit qui se retrouvent représentant le BF auprès des puissances ; il faut être dépourvu d’intelligence politique pour procéder à de telles nomminations. Mais il n’a pas vraiment tort. Car les diplomates de carrière qu’on a au BF manquent de personnalité ;ils sont incapables d’imprimer leur vision. Incapables de faire la promotion de leur métier, incapables de défendre leur corps. Merci à tous les internautes car vous construisez ainsi la démos-kratein.

    • Le 3 septembre 2011 à 19:44, par LEROY Bfr En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

      Nul ne doit être méchant volontairement ! Pourquoi vilipender 1 promotionnaire tout simplement parcequ’il a été nommé ambassadeur ? S’il était zéro à l’ENAREF cela l’empêche t-il d’être ambassadeur aujourd’hui ? Mon frère,félicite ton promo et demain il te félicitera. Ce n’est pas Djibril Bassolet,mais c’est Dieu a fait de ton promo un ambassadeur. En effet c’est Dieu qui souffle les noms aux décideurs pour être promus.Pourquoi s’en prendre au ministre BASSOLET,cet homme qui a porté très haut les couleurs du Burkina et de l’Afrique ? En effet ses médiations réussies dans les conflits compliqués, sa connaissance des dossiers font de lui un grand monsieur !Bravo M.le ministre ! Merci de nous rendre fiers ! Continuez !

  • Le 2 septembre 2011 à 18:08, par Robespierre En réponse à : Tous ne peuvent pas être diplomates de carrière

    Celà étant dit,et même si dans le fond je suis d’accord avec le président DIABRE, en particulier sur le clientélisme qui entoure la nomination de ces ambassadeurs,il faut reconnaître que tous ne peuvent pas être des diplomates de carrière. Un ambassadeur est le représentant d’un pays, nommé à la discrétion du président. Cela ne date pas d’aujourd’hui, et ce n’est pas nouveau que l’on désigne une personne capable, même si elle n’a pas le profil d’un "diplomate de carrière". D’ailleurs ce terme n’existe dans certains pays surtout anglophones. Au Ghana, après l’arrivée d’ATTA-MILLS au pouvoir en 2008, c’est l’honorable Daniel Ohene AGYEKUM qui a été nommé ambassadeur aux USA.Ce monsieur était le patron du parti NDC (le parti du président MILLS) pour la région Ashanti ; il n’avait pas d’autre fonction officielle. Après la fin de seconde guerre mondiale, l’ambassadeur que le président TRUMAN a nommé en URSS n’éatit autre que le général BEDELL-SMITH qui fut chef d’Etat-major particulier d’Eisenhower pendant la guerre. Plus près de nous, un général de corps d’armée a été nommé comme ambassadeur de France au Burkina.

    Pour dire que la nomination d’un ambassadeur répond à des considérations d’ordre aussi bien politique que géostratégique. Si zéph arrivait au pouvoir, il ne ferait pas autrement. Ce qu’il y a à déplorer, c’est les ambassadeurs à la retraite que l’on maintient en poste, ou les cooptations honteuses, comme c’est le cas de notre ambassadeur en INDE.

  • Le 2 septembre 2011 à 18:31, par LE PLUS QUE VAINQUEUR !! En réponse à : UPC : De la nécessaire refondation de notre diplomatie

    Woohhh !!! Je comprends pourquoi il y a eu ces genres de nominations ! Je les qualifierais de diaboliques ! Vraiment, le diable ne dors plus dèh et il est acculé de toutes parts ! Il sait que sa fin est proche ! Mais nous veillons au grain ! Le diable est vaincu depuis avant la fondation de ce monde ! Tous ces gens vont tomber ici un à un !!

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