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Crimes en série à Boulmiougou : Sur les traces de l’« homme à la hache » de Pissy

Publié le jeudi 25 août 2011 à 02h18min

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Depuis environ trois ans, la quiétude des habitants du secteur N° 17 de Ouagadougou, dans l’arrondissement de Boulmiougou est troublée. Un tueur surnommé l’ « homme à la hache » commet des assassinats à tout vent dans les domiciles et lieux de travail. Les victimes, estimées à une dizaine, ont été froidement abattues, soit par une hache, soit par une machette, ou encore par une pierre. Qui est ce tueur en série ? Que cherche-t-il ? Pourquoi les forces de l’ordre peinent à sécuriser le quartier ? Une plongée dans les arcanes d’un phénomène nouveau et inquiétant.

Il est 1 heure du matin, ce samedi 2 octobre 2010, dans la cour du quinquagénaire, Jean-Baptiste Kabré, située au secteur N°17 de Ouagadougou, un quartier populaire de la capitale burkinabé. Une fine pluie arrosait la cité. Presque tous les habitants étaient dans les bras de Morphée. Delphine Kabré, une fillette de six ans dormait sur la même natte que sa tante, Marcelline Kabré, dans une maisonnette. Soudain, elle pousse un cri perçant et effrayant. Elle vient d’être témoin de l’horrible assassinat de sa tante. Sorti pour comprendre ce qui a troublé le sommeil de son enfant, le chef de famille constate le corps sans vie de sa demi-sœur baignant dans une marre de sang. Crâne fracassé par un gros caillou de foyer.

La victime n’avait que 17 ans. « C’est après avoir défoncé la porte des enfants que le tueur a frappé sur la tète de la fille avec une pierre. Ce qui a complètement défoncé son crâne, provoquant du même coup sa mort », témoigne difficilement M. Kabré. Une année auparavant, à un jet de pierre de la famille Kabré, celle des Bandé avait été frappée par le même sort. En effet, Adama Bandé, chauffeur de son état, a été découpé à l’aide d’une hache. Le père de celui-ci, Boureïma Bandé, toujours le cœur meurtri se rappelle : « les assassins de mon fils ont d’abord tenté de forcer une porte dans la cour voisine avant de s’infiltrer chez moi. Ils l’ont découpé avec une hache prise dans cette concession ». Ces deux familles susmentionnées ne sont que la partie visible de l’iceberg. Dans ce quartier, les crimes sont devenus fréquents et l’insécurité grandissante.

Cependant, que ce soit du coté des forces de l’ordre (police et gendarmerie) de l’arrondissement de Boulmiougou ou de celui de la population, aucun chiffre exhaustif n’a pu être établi. Mais de mémoire de certaines sources, la série de meurtres débutée en 2008 dépasserait, de nos jours, la barre de 15 victimes. Le plus intriguant pour les gens est le fait que la majorité des attaques se soit produite sur un espace de moins d’un km2. Un petit constat révèle que cinq des tueries se sont produites dans des domiciles sur un rayon d’environ 200 m. Les défunts sont pour la plupart des veilleurs de nuit ou des personnes surprises à domicile alors qu’elles dormaient. Les statistiques allaient être encore plus lourdes si la chance ou le miracle n’avait pas sourit à certains agressés.

C’est ce que l’on peut déduire de la situation vécue par Mahamadi Nikièma, le 13 novembre 2010. Domicilié au secteur N°17 de Ouagadougou, cet homme de retour de la mosquée après son culte de 19 heures 30 fut attaqué à quelques pas de sa concession. Toujours invalide et indiquant les traces de plaies sur son corps, M. Nikièma fait savoir : « J’ai reçu trois coups de machette au bras, ce qui a provoqué une fracture. Mon agresseur et moi avons entamé une lutte de vie ou de mort. Par la suite, il m’a donné deux autres coups à la tète et enfin deux à la côte gauche. Mes cris ont alerté mes voisins qui sont sortis et il a pris la fuite ». La victime a eu la vie sauve grâce à l’intervention d’un riverain qui l’a transporté sur le champ à l’hôpital. Les malfaiteurs commettent le plus souvent leurs drames à l’aide de barres à mine, de coupe-coupe, de pioches, de haches, de bois, de barres de fer ou de cailloux qu’ils trouvent sur place.

La répétition et la violence des crimes a crée une psychose généralisée au sein de la population. Une rumeur fusait de partout comme quoi il existerait un tueur, « un homme à la hache » qui massacre tout noctambule rencontré tardivement dans le secteur. La crainte de recevoir la visite du tueur inconnu a amené bon nombre d’habitants à s’exprimer dans l’anonymat ou tout simplement ne pas piper un mot. « Depuis que le phénomène a débuté, nous vivons tous dans la peur dans ce quartier. Les lieux de travail de mon épouse et moi sont au centre ville. Si à 18 heures, je ne suis pas encore rentré c’est la peur qui hante ma concession alors qu’il arrive que je sois obligé de rester au bureau jusqu’à 21 heures. J’ai intimé l’ordre à tous mes enfants d’être à la maison avant 18 heures.

Que je sois là ou pas, toutes les portes de ma cour sont hermétiquement fermées à partir de 18 heures », affirme un cadre de l’administration publique burkinabé. A. S, caissière de son état, dit être souvent obligée de rejoindre son domicile bien que n’ayant pas fini le travail à lui confier. « En cette période de chaleur intense (NDLR : notre enquête a débuté en mars 2011) personne n’ose dormir dehors. Même causer au milieu de la cour comme nous le faisions dans le passé, n’est plus à l’ordre du jour depuis qu’on a tué Março (c’est ainsi que Marcelline était affectueusement appelée par les siens) », explique Latif Kabré, neveu de la défunte.

Tuer pour le besoin des fétiches ?

Est-ce un individu ou un groupe organisé qui est à l’origine des tueries ? A quel dessein ces barbaries sont-t-elles faites ? Cela fait un bon bout de temps que ces questions trottent dans l’esprit des citoyens.
Selon la version générale, le criminel est à la solde d’un marabout véreux. D’aucuns, comme le jeune Kabré, pensent que ces actes sont l’œuvre machiavélique d’un seul individu. Pire, ils seraient le travail d’un maniaque assoiffé de sang humain. « Au début, il tuait avec des haches et des machettes. Maintenant, il a changé de méthode. Il tue avec des cailloux. Il y a un léger calme ces derniers jours, mais je me demande sous quelle forme il va ressurgir ? », s’inquiète-t-il. Plus loin, dans le même quartier, Ousmane Nana est catégorique sur les mobiles de cet assassin : « Il est à la recherche d’organes humains qui pourraient lui permettre de devenir très riche ».

Ces avis ne rencontrent pas l’assentiment du commissaire du poste de police de l’arrondissement de Boulmiougou, d’alors, Oumarou Koama. « Nous n’avons jamais constaté le prélèvement d’organes sur les victimes comme le font croire certains habitants », confirme-t-il. Du côté de la gendarmerie du même arrondissement, le questionnement sur les visés occultes du tueur s’est, à un moment donné, posé. « Est-ce pour des questions de fétichisme que ces crimes étaient commis ? A ce sujet, nous avons interpellé un certain S. C. Nous nous sommes déplacés effectivement dans les localités où il est parti prendre ses fétiches. Les charlatans nous ont confirmé, effectivement, qu’il est venu chercher un fétiche qui pourrait lui procurer beaucoup d’argent.

Ce monsieur est un bandit notoire qui consomme la drogue. Si ce dernier rentre dans ta maison, tu ne le sauras jamais. Il fait souvent des rapports sexuels avec des femmes sans qu’elles ne s’en rendent compte. Elles découvrent qu’elles ont été violées après qu’il soit parti. C’est alors qu’elles viennent se confier à notre niveau », explique le commandant Boukary Drabo. Selon son analyse d’enquêteur, le gendarme Drabo pense que les crimes sont orchestrés par des gangsters sous l’emprise des stupéfiants notamment la cocaïne. En plus, ils sont à la recherche du gain facile.

Une tuerie aux multiples visages

De 2008 à 2011, beaucoup d’eau a coulé sous le pont au sujet de « l’homme à la hache de Pissy ». Que de commentaires et de débats dans les familles ou autour de groupes de thé tant le phénomène est nouveau et inquiétant. Que font les forces de l’ordre de l’arrondissement pour laisser de tels crimes se produire ? Sur cette question, les avis sont partagés. Les uns estiment que les gendarmes et les policiers, malgré leur bonne volonté, sont limités par les moyens. Les autres considèrent que si les tueries continuent au secteur N°17, cela est la conséquence du peu d’importance que les autorités accordent aux problèmes de sécurité dans les quartiers populaires de la capitale.

« Nous n’avons jamais entendu que de pareils crimes sont commis à Ouaga 2000 ou aux 1200 logements. Je vous assure que si c’était dans un quartier résidentiel, il y a longtemps que le meurtrier serait aux arrêts », rétorque un étudiant. Boureïma Bandé témoigne que depuis la disparition de son fils en 2009, il n’a reçu aucune information, concernant le meurtrier, « de la part de la gendarmerie ou de la justice ». L’impossibilité pour les hommes de sécurité de capturer les malfaiteurs avait même conduit les résidents à tenir une assemblée générale, le samedi 9 octobre 2010, afin de mettre en place une tactique de "self défense". L’idée de l’initiateur de la rencontre, Georges Marchal, consistait à alerter les populations, par des coups de sifflet à chaque fois que quelqu’un sera agressé dans l’optique de mettre la main sur celui qui trouble leur quiétude. Mais les services de sécurité voient cette initiative d’un mauvais œil.

Le commandant Drabo réfute l’idée des populations. Car elle est vouée à l’échec, du fait que les promoteurs n’ont pas de connaissances techniques. « Chacun à un rôle à jouer dans la cité. S’ils voulaient vraiment protéger la population, ils auraient dû consulter des techniciens en la matière pour mettre en place la structure », se justifie-t-il. Aussi, des personnes mal intentionnées pourraient profiter de cette tribune pour se régler des comptes. Il rassure que plusieurs stratégies sont mises en branle par les forces de l’ordre pour résoudre le phénomène, mais la tâche n’est pas facile. « Le fait de laisser les haches sur le lieu du crime est une façon de dérouter l’enquêteur », explique-t-il. Néanmoins, il soutient que leurs recherches ont permis d’arrêter plusieurs individus se reconnaissant être auteurs de certaines tueries à la hache et aux machettes au secteur N°17.

« Nous n’affirmons pas avoir arrêté le meurtrier, mais nous avons pu mettre la main sur des délinquants reconnaissant avoir tué des gardiens par cette méthode. Ceux que nous arrêtons sont aussi de gros poissons, ce qui fait que nous assistons à un calme précaire ces derniers temps », explique le chef de brigade. La gendarmerie de Boulmiougou a, d’ailleurs présenté au cours d’une conférence de presse, animée le 28 juillet 2011, un présumé chef de gang, P. S et T.S comme ayant reconnu des meurtres de vigiles. « Actuellement, nous venons de mettre la main sur un groupe de délinquants qui opère avec la même méthode. Le chef du gang nous a conduit chez un gardien nommé, Zerbo qu’ils ont tué. Concernant la mort d’un autre abattu dans un garage, le chef de ce gang nous a confirmé être l’auteur avec le même mode opératoire. Ils avaient volé à l’époque des vannes et des démarreurs », confirme l’enquêteur Drabo.

Le troisième membre du groupe a pu jusqu’à présent échappé aux mailles du filet des forces de l’ordre. Mais le présumé criminel, P.S domicilié présentement à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco) s’inscrit en faux contre ces accusations portées sur sa personne. Cet ancien accro de la drogue (il affirme avoir arrêté sa consommation depuis un an), dit être victime d’une supercherie rondement mené par T.S et la troisième personne en cavale surnommée W. « Ils m’ont demandé de les accompagner afin qu’ils aillent prendre quelque chose chez le gardien. Le rôle que j’ai joué dans cette histoire était la garde des engins avec lesquels nous sommes partis. Ils sont rentrés voir le gardien et le lendemain ils m’ont informé qu’ils l’on tué. J’ai paniqué et ils m’ont dit que je ne devais pas l’être, parce qu’ils sont des habitués de ces genres de meurtres », Confie P.S.

Ce prisonnier de 24 ans d’un air triste, les yeux enfoncés accompagnés d’un regard profond implore d’ailleurs la clémence du peuple burkinabè. En retour, il « jure » de faire plus attention à l’avenir dans le choix de ses amis. Aussi, il compte coopérer de sorte à ce que les forces de l’ordre arrêtent le fuyard. La police aussi, de son côté, témoigne avoir mis derrière les barreaux un certain H.O reconnu coupable de la mort, le 4 janvier 2011, du vieux Harouna Zampaligré, 64 ans. Ce jeune de 22 ans rejette le crime sur son complice en fuite dans un pays voisin. Il reconnaît, selon le commissaire Koama, avoir empoché dans l’opération, la somme de 580 000 FCFA plus un téléphone portable. « Nous espérons pouvoir mettre la main sur celui qui est en cavale grâce à la collaboration de Interpol », souligne le policier. De l’avis d’une source sécuritaire, ayant requis l’anonymat, « les forces de l’ordre ont du mal à appréhender les tueurs parce que la police scientifique a des problèmes de comparaison des empreintes trouvées sur les lieux des crimes.

Aussi, nous n’avons pas de fichier fiable sur les criminels ». Certes, pour le commandant Drabo, il y a un véritable manque de personnel, du matériel et des finances, « mais lorsqu’il y a une bonne empreinte, la police scientifique arrive à faire des croisements ». Pour le commissaire Koama, les gens refusent de dénoncer les malfrats si bien que les enquêtes tardent à aboutir. Par conséquent, on ne peut pas parler de défaillance. « Il n’y a pas de raisons valables pour que les populations nous condamnent », s’explique-t-il. Plusieurs personnes à l’image de Salif Ouédraogo, 76 ans rêvent de voir le quartier redevenir un havre de paix comme il était depuis 1991, année à laquelle il s’y est installé. En attendant de trouver une solution durable au problème de l’insécurité au pays des « Hommes intègres », il faut que les forces de l’ordre bien équipées et la population arrivent à travailler en tandem pour assainir leurs différents cadres de vie.

Alphonse Joseph SARR : Collaborateur


Boureïma Bandé a rejoint son fils dans les cieux

Au moment où nous bouclions notre article, nous avons appris avec regret le décès du vieux, Boureïma Bandé survenu le 3 juillet 2011. Lui, qui n’a pourtant pas hésité à faciliter notre travail en nous indiquant volontiers les sources qui pourraient nous être utile dans notre quête d’information. Ainsi, il part sans avoir eu des réponses concernant l’assassinat atroce de son fils. Les Editions Sidwaya présente ses condoléances à la famille éplorée. Qu’il repose en paix.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2011 à 10:30, par Gémah En réponse à : Crimes en série à Boulmiougou : Sur les traces de l’« homme à la hache » de Pissy

    Bizarre, bizarre !

    - Depuis 2008 ? quand même ! bizarre hein ?!
    - Des forces de l’ordre qui comptent sur des dénonciations pour mener des enquêtes et résoudre des crimes ? A quoi elles servent alors ? Sont-elles payées pour orner le quartier ? Ce laxisme va durer encore combien de temps ? bizarre, bizarre !
    - Les journalistes sont capables de recueillir des informations auprès de la population, des familles de victimes, des féticheurs, etc., de les recouper, de les analyser, de constater l’évolution de la situation et pas la police ? Bizarre !
    - Est-ce la 1ere fois que des crimes de cette ampleurs sont commis au Faso ? N’y a-il pas eu il y a quelques années, des coupeurs de têtes ? des coupeurs de routes ? "Saoul l’égorgeur" ? Comment en est-on venu à bout à l’époque ? Bizarre, bizarre ! (que deviennent d’ailleurs les inculpés ?)
    - Les forces de l’ordre n’ont pas les moyens matériels, financiers, etc. Mais, elles n’en ont jamais eu suffisamment à ce que l’on sache. Aucun ministère, service public, etc. au BF ne s’est jamais dit être en état optimal de fonctionnement ! (meme si on sait tous, ce qui s’y passe !) Mais tous fonctionnent, n’est-ce pas ? Comment ? Pour quoi ? Bizarre !
    - Ou bien les autorités attendent un autre "facteur déclencheur" ? une motivation du genre "Norbert Zongo", "Justin Zongo", etc.? Assez persuasif pour remettre le feu au pays ? Éclairez nous !

  • Le 25 août 2011 à 11:03 En réponse à : Crimes en série à Boulmiougou : Sur les traces de l’« homme à la hache » de Pissy

    Vraiment désolée pour la famille. Que le Seigneur vous console sur tous les plans ! AMEN

  • Le 25 août 2011 à 15:41, par Carpediem En réponse à : Crimes en série à Boulmiougou : Sur les traces de l’« homme à la hache » de Pissy

    Cher ami journaliste,
    Je suis étonné et peiné par votre manque de professionnaliste !
    Que vous ne soyez pas familier des grades militaires avant votre enquête peut se comprendre, mais que vous n’ayez pas pris le soin de bien noter les identités et grades de certaines de vos sources, est inconcevable. Cela décrédibilise votre article.
    Le commandant de brigade de gendarmerie de Boulmiougou n’est pas ni officier ni commandant. Il est sous officier supérieur (adjudant chef ou adjudant chef major). Il n’en est pas moins méritant pour autant.
    Je ne suis ni militaire ni gendarme, mais a t’on besoin de l’être pour le savoir ? IL SUFFIT DE POSER LA QUESTION ET DE BIEN NOTER LA REPONSE !

  • Le 25 août 2011 à 18:24, par le citoyen lambda En réponse à : Crimes en série à Boulmiougou : Sur les traces de l’« homme à la hache » de Pissy

    Nous savons tous que c’est pas simple vu la taille du quartier pissy,mais ils ne peuvent pas nous dire non plus (les forces de sécurité) qu’ils sont incapables de trouver une solution a ce problème !! Ils sont formés pour ça et le manque de moyens ne doit pas être tjrs évoqué comme excuse. Qu’ils travaillent avec les moyens qu’ils ont. A la longue il faudrait que les habitants de pissy se lèvent pour amener les plus hautes autorités de ce pays à se saisir du pbm. En attendant, que DIEU nous protègent tous.

  • Le 25 août 2011 à 23:09 En réponse à : Crimes en série à Boulmiougou : Sur les traces de l’« homme à la hache » de Pissy

    Cet article est intéressant. Il nous fait comprendre que des gens profitent pour faire les mêmes crimes que l’auteur principal. Les petites vengences sont ainsi faite au compte d’un même criminal.

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