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Vacances scolaires : Temps de repos pour les élèves, angoisses des parents

Publié le mardi 23 août 2011 à 04h12min

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Vives les vacances ! Voilà ce qui est sur les lèvres de tous les élèves du Burkina Faso, depuis déjà près d’un mois et demi. Fini donc les devoirs de math et de français, et c’est le moment de bien se reposer pour reprendre du poil de la bête à la rentrée très prochaine. Oui retrouver les chemins des classes dans moins de deux mois. Si ce temps est celui par excellence d’oisiveté, où s’enchaînent et s’alternent sorties et jeux pour les élèves, c’est aussi et surtout la période d’angoisse pour nombre de parents d’élèves. En effet, une question et pas des moindres, taraude permanemment leurs esprits : comment réunir les frais de scolarité ?et ce n’est pas tout. La présence des rejetons auprès des leurs en ce temps mort, est elle-même source de difficulté pour les parents.

Au fait, de plus en plus, et pendant les vacances, plusieurs activités sont initiées pour le bonheur des enfants. C’est le cas des colonies de vacances et autres sorties touristiques, les compétitions sportives, les fameux « show » et nous- en oublions. Comme vous le savez bien, le l’loisir a son coût, et là-dessus, les organisateurs ne badinent pas. Et c’est justement à ce niveau où commence la douleur des parents, victimes souvent des caprices des enfants. Papa, je veux participer à la colonie de vacances sur le…, maman, on a « show batle » le samedi, papa, je veux et je désire …vous avez beau rejeter les doléances, vous finirez par accepter une quand même, parce que c’est votre enfant qui vous le demande. D’ailleurs, les enfants sont devenus des praticiens des stratégies d’acquiescement : ils demandent plus pour avoir peu.

C’est cela la stratégie du pied dans la porte, psychologiquement parlant. Dans un pays où les ressources se font rare comme pluie en saison sèche, il y a donc de quoi troublé le sommeil des géniteurs. Et pourtant, il faut gérer, et propre. Plus on y pense, mieux vaut la peine. Vous avez beau fait du vide dans la tête pour ne pas y penser, le résultat est le même : l’anxiété. Mais que faire alors ? Affronter la réalité en dépit des orages extérieurs pour paraphraser Saint Exupery. Oui. A propos, beaucoup de parents, pour ceux qui peuvent le faire, ont contracté des prêts.

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