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Le pouls de la cité : Image de la cité

Publié le vendredi 12 août 2011 à 03h00min

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Les vents violents qui accompagnent les pluies ces temps-ci, occasionnent d’énormes dégâts. En effet, on a toujours en mémoire les toits arrachés, les arbres déracinés, conséquences de la pluie du 18 juillet 2011. Cependant, il est devenu normal de voir traîner des câbles de la nationale de l’électricité, plusieurs jours après que la pluie ou le vent les eut décrochés des poteaux où ils étaient fixés. C’est le cas, à l’Université de Ouagadougou.

Rentrer en contact avec un de ces conducteurs de courant est le plus souvent fatal. Afin d’éviter des drames, il serait bien que la SONABEL trouve des solutions pour raccrocher ces câbles assez rapidement. Que chacun prenne ses responsabilités et on évitera des malheurs !


Auto prise en charge citoyenne

Sur une chaîne de télévision émettant dans la ville de Ouagadougou, nous avons pu voir des citoyens du secteur n° 28 à l’œuvre, pour renforcer un pont qui a subi la furie des eaux. Avec du ciment acquis sur la base de cotisations de riverains et des cailloux sauvages « mobilisés »par la force de leurs biceps, les populations de tous les âges s’essaient, avec le sérieux qui sied, au BTP. Mieux, ces citoyens ne seraient pas à leur première tentative de réhabilitation de cet ouvrage. Plusieurs fois, ce geste a été renouvelé pour consolider le pont. Ces citoyens n’ont pas attendu les autorités municipales. C’est un acte citoyen à saluer.

Le président américain John Fitzergerald Kennedy disait que « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Ces citoyens ont fait leur, cette maxime. Cela rappelle l’époque des « opérations manamana » où les voisins de quartier se mobilisaient comme un seul homme pour nettoyer leur espace ou pour récupérer ce qui pouvait l’être des ouvrages en désuétude. Il faut le reconnaître, ce réflexe de contribuer soi-même à l’amélioration du cadre de vie public manque, de nos jours. Chacun, depuis son petit coin, sait critiquer, dénoncer tout. Si de telles actions pouvaient être multipliées, cela soulagerait l’autorité communale. Nous ne demandons pas non plus aux citoyens de se substituer au pouvoir dans l’assainissement du cadre de vie.


Quand jouer devient dangereux

Ce sont les vacances, les enfants sont oisifs et s’adonnent à des jeux, notamment au football et à la marelle pour occuper leur temps. Les jeux deviennent dangereux, quand les mômes transforment les voies communément appelées "six mètre" en terrain de maracana ou en des figures géométriques pour jouer à la marelle. Transportés par le jeu ou par la course du ballon, ils courent dans tous les sens, sans se soucier des automobilistes qui peuvent surgir de n’importe où. L’essentiel pour eux est de ramener le ballon et de jouer. Ce sont des enfants, c’est normal qu’ils jouent, qu’ils s’épanouissent., mais les risques d’accidents sont grands, la voie étant destinée à la circulation.
Il revient donc aux parents soucieux de la sécurité et de la vie de leurs enfants, d’y veiller. Car l’on peut conseiller la prudence aux conducteurs mais pas qu’ils sachent par un coup de baguette magique, que la voie habituelle est devenue un terrain de jeu.
Il serait souhaitable que les parents interdisent les jeux sur la voie publique ou qu’ils leur trouvent d’autres cadres. Le plaisir en jouant ne saurait prévaloir sur la vie d’un enfant.

Sidwaya

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