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Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

Publié le mercredi 10 août 2011 à 02h38min

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Tenu à la main et guidé par son fils, arborant des lunettes noires, le vieux Windyam Jacques Yaméogo, qui a perdu la vue, est venu jusqu’à notre agence de Koudougou le mardi 02 août dernier avec pour seul désir : lancer une supplique à toute personne qui puisse l’aider à ne pas perdre son bien que la mairie de Koudougou, selon lui, tenterait de lui retirer. Son bien, c’est un verger de 2 ha (20 748m2) qu’il a couvert depuis 1985 de plusieurs essences de plus de mille plants dont des arbres fruitiers. Les détails de son récit, il nous les a contés à l’ombre d’un des 129 manguiers essaimant sur le site. Celui-ci est situé au secteur 4, en face du nouveau gouvernorat, à la sortie est de la ville, à 500 m avant le poste de péage sur la route de Ouagadougou, entre la Nationale 14 à gauche et le chemin de fer à droite.

“J’ai planté mes arbres depuis 1985, sous la supervision des services de l’Environnement. Actuellement, les manguiers et les autres arbres fruitiers produisent. J’y ai consacré mes efforts et mes moyens depuis que je travaillais à l’usine Faso Fani. C’est le seul investissement que j’ai réalisé et étant à la retraite depuis 2001, je pensais pouvoir jouir tranquillement des fruits de mes efforts et subvenir aux besoins de ma famille (de douze personnes), car, c’est ma seule source de revenus”. C’est en ces termes que Windyam Jacques Yaméogo, né vers 1945, avec une batterie de dossiers et de documents à l’appui pour attester la véracité de ce qu’il dit, a entamé le récit de ses déboires. Selon lui, au moment de la distribution des parcelles sous le mandat du maire Marcellin Yaméogo (2000-2004), la commission lui aurait attribué le lot 01 section LD, d’une superficie de 02 ha, couverte d’arbres plantés par lui.

“La commission m’a enjoint de prendre contact avec le service des Domaines pour faire les papiers y afférents. Il s’agissait d’un extrait cadastral à retirer au Cadastre ou à l’Urbanisme ; d’un devis estimatif et descriptif à faire à l’Environnement, de deux photocopies légalisées de ma CIB et du plan d’implantation ou d’investissement. A sa venue, l’actuelle maire, Seydou Koudougou Zagré, a sorti une note suspendant les opérations d’attribution jusqu’à nouvel ordre, et les agents du Domaine m’ont dit de patienter jusqu’à la levée de la mesure de suspension afin qu’ils puissent m’établir mes papiers. On n’avait pas encore levé la mesure quand, le 9 janvier 2008, s’étant rendue dans le verger, ma femme est revenue m’informer que des gens étaient en train d’y couper des arbres”, ajouta le sexagénaire, précisant que treize manguiers ont ainsi été taillés et un a même été déraciné complètement.

“Pardon, on va te dédommager”

Devant ce spectacle désolant, il aurait pris contact avec les deux conseillers municipaux du quartier, Alphonse et Norbert Yaméogo, qui ont dit leur étonnement et leur désapprobation devant les dégâts causés. Ceux-ci auraient même estimé qu’on ne devrait pas entreprendre une telle action sans les prévenir auparavant.
“Le conseiller Norbert Yaméogo m’a accompagné à la mairie et en lieu et place du maire, son 1er adjoint m’a assuré qu’on me dédommagerait. A sa suite, le maire en personne est venu chez moi à domicile et m’a dit être venu me demander pardon pour les dégâts causés dans mon verger. J’ai dit accepter son pardon et lui ai demandé de m’aider à établir les papiers de ma propriété. Il m’a alors informé qu’il a eu l’accord du conseil des ministres pour déclasser le domaine et en faire des parcelles à usage d’habitation. Il m’a dit que c’est lui qui en a fait la demande et que c’est lui encore qui peut obtenir l’annulation de la procédure et me permettre de conserver mon verger.

Il m’a alors proposé, comme le verger était déjà parcellé, de me donner des parcelles et de me dédommager. Mais auparavant, nous avions constaté que le maire avait déjà procédé au bornage du domaine le 09 janvier 2008, c’est-à-dire avant même d’avoir un accord préalable du conseil des ministres ; car sa demande a été introduite en 2007 et l’autorisation obtenue le 28 mai 2009”, a ajouté Windyam Jacques Yaméogo. Il a confié que le bourgmestre aurait envoyé deux émissaires, en l’occurrence le 1er adjoint au maire et Ouango Nabi lui demander ses exigences pour le dédommagement. Il aurait alors réclamé 750 millions et des parcelles en expliquant qu’en 1994, une évaluation a estimé la production de ses arbres fruitiers à un peu plus de 12 millions par an et que cette tendance se maintiendrait jusqu’à une durée de trente ans. Au maire revenu lui-même lui dire de revoir ses prétentions à la baisse, il aurait ramené la somme à 700 millions et Seydou Zagré aurait promis d’aller y réfléchir.

“Il n’est plus revenu et a fait faire une évaluation du domaine par le service de l’Environnement le 28 avril 2008. Le constat a été établi devant nous et des émissaires de l’édile et remis au maire qui devrait me remettre une copie. Je l’ai poursuivi en vain pour avoir la copie pendant trois ans. Il m’avait donné son numéro cellulaire et six fois de suite je l’ai appelé et, à chaque fois, il a promis de venir mais sans jamais le faire. Douze fois j’ai sollicité une audience sans avoir gain de cause. Las, je me suis résolu à aller en justice. Le procureur m’a conseillé de transmettre une correspondance au maire et d’attendre au moins pendant quatre mois sa réaction. A l’issue de ce délai, je n’ai reçu aucune réponse et je suis reparti voir le Procureur qui m’a dit de déposer une plainte. Ce que j’ai fait en l’adressant au président du tribunal le 09 avril 2010”, confie le plaignant, qui poursuit ainsi : “Mme le greffier en chef a dit d’explorer la voie de la résolution à l’amiable. Le 19 juillet 2010, j’ai rencontré le maire dans cette optique. Je lui ai indiqué que dans ma plainte, je réclamais 20 parcelles plus le dédommagement. Il a signifié que la somme était élevée et qu’il ne pourra pas l’honorer. On s’est revus quatre jours plus tard, soit le 23 juillet. J’ai rabattu ma requête à 17 puis à 12 parcelles sans avoir son accord. Lui me propose trois parcelles dans mon domaine et d’autres parcelles dans d’autres secteurs. J’ai refusé et réclamé la copie de l’évaluation de l’Environnement. Il m’a dit que la somme est élevée, car elle intègre la production des arbres. Il a dit qu’il ferait faire une autre évaluation sans intégrer la production fruitière. J’ai refusé”.

Les sept cent millions de la discorde

A en croire notre interlocuteur, deux mois après, les deux émissaires du premier magistrat de la ville lui ont transmis deux papiers d’évaluation de la production des arbres : un d’un montant de 9 347 400 et le deuxième, d’un montant de 6 449 400 et où il s’engage à lui verser six millions. “J’ai refusé et j’ai ramené mes prétentions à 12 parcelles sur le domaine et à un dédommagement de 500 millions”. Selon lui, les 20 748m2 de son verger auraient été parcellés en 20 lots. Il soutient qu’avec des lots de 375m2, on pouvait en dégager 51 lots environ. “Devant notre désaccord et mon refus de retirer ma plainte tant qu’on n’aurait pas trouvé un consensus, il m’a dit qu’il sait que je tiens à aller en justice et d’y aller mais de savoir que je regretterai”.

Jacques Yaméogo nous a raconté qu’après deux renvois pour absence du maire, le dossier a été jugé le 26 mai 2011 et le verdict, rendu le 30 juin 2011. Effectivement, en sa séance du 30 juin 2011, le Tribunal administratif de Koudougou a condamné la commune de Koudougou à verser à Windyam Jacques Yaméogo la somme 9 196 870 FCFA. Mais le plaignant n’est pas d’accord avec ce verdict ; il compte faire appel et transférer le dossier à Ouagadougou. Pour lui, la justice n’a pas pris en compte la production générée pas les arbres. Celle-ci s’élève à 12 882 000 CFA/an comme le révèle une étude faite par le CRPA de Koudougou datée du 27 avril 1994. De plus, le vieux Yaméogo se demande pourquoi le tribunal n’a pas enjoint au maire de fournir un exemplaire de la première évaluation faite par l’Environnement, qui prend en compte et l’investissement et la production. En effet, dans le délibéré du tribunal en date du 30 juin 2011, on peut lire : “considérant que le dernier rapport d’évaluation de la plantation, daté du 17 juin 2003, estime sa valeur totale (du verger NDLR) à 9 196 870 francs. “Alors quid de celle faite par le service de l’Environnement et dont copie n’a jamais été fournie au plaignant ni versée au greffe du tribunal ?”, se demande Jacques Yaméogo.

Tertius Zongo a préféré aller construire ailleurs

Au cours de l’entretien, Windyam Jacques Yaméogo nous a fait savoir qu’au moment de ses pourparlers avec la municipalité pour sauver sa propriété, il a été informé par sa femme, qui y faisait une inspection, qu’on procédait à des fouilles dans son verger afin d’y ériger, selon ce que lui auraient confié les ouvriers, une résidence pour le Premier ministre d’alors, Tertius Zongo. “J’ai dit que je n’ai pas encore eu de dédommagement et donc, on ne peut réaliser de construction dans ma propriété. Le chef de chantier a dû en informer Tertius Zongo, qui a fait arrêter les travaux, car il ne savait pas que sa portion était dans un verger.

Le chef du gouvernement (Tertius Zongo) a de ce fait envoyé deux émissaires, Franck Alain Kaboré et Emmanuel Zongo, me demander combien je voulais comme dédommagement pour la place qui a été prélevée. J’ai répondu que le maire a fait évaluer le domaine et devrait me dédommager, et lui ai dit d’attendre donc, qu’après cette résolution, il pourra venir ériger sa résidence sans avoir à me payer un franc. Le maire est revenu une 3e fois me proposer de laisser le PM construire et que, dans dix jours, il me donnerait la copie de l’évaluation et une solution sera trouvée. Mais cette promesse n’a pas été tenue. Comme l’affaire traînait, Tertius est allé chercher un autre terrain au secteur 5, où il a construit sa résidence”, explique le vieux Yaméogo. Selon lui, il a voulu faire faire une autre évaluation du verger, étant entendu que le maire refuse de lui donner une copie de celle déjà faite, mais que le service de l’Environnement a estimé qu’une deuxième évaluation montrerait des écarts de valeur par rapport à la première, compte tenu du temps écoulé.

“Ce que je déplore, c’est que la justice n’a pas pris en compte l’évaluation faite par le CRPA le 27 avril 1974. Elle s’est appuyée sur le rapport d’investissement que j’avais fait faire par l’Environnement en 2003 à la demande du service des Domaines afin d’établir mes papiers”. Tout en soupirs et en suppliques, le vieux Jacques, répétant son numéro de téléphone (50 44 05 04), en a appelé au Président du Faso, au Premier ministre, aux ministres de la Justice, de l’Environnement et de l’Administration territoriale et à toutes les bonnes volontés pour l’aider afin que la mairie de Koudougou ne lui retire pas son verger, qu’il a mis toute sa vie à ériger.

“C’est le seul bien que j’ai et que je peux léguer à mes enfants”, assure-t-il, se posant d’ailleurs la question de savoir si, en introduisant la requête en Conseil des ministres pour le déclassement de la réserve, le maire avait pris le soin de préciser que la réserve n’est pas vide, mais est boisée grâce aux efforts d’une seule personne qui y a consacré toute sa vie. Il propose que, si la municipalité trouve que l’évaluation faite par l’Environnement avec la production des arbres est élevée et qu’elle ne peut payer, elle lui laisse son verger afin qu’il se fasse établir les papiers y afférents.

“Le Vieux Jacques n’a aucun papier ni titre de propriété”

Mais comment au vu de tout ceci, la mairie a-t-elle fait borner et lotir le domaine et même procédé aux différentes attributions ? Pour trouver réponse à cette question et pour savoir si le plaignant est victime ou non d’une grosse injustice et d’une tentative d’expropriation, nous avons obtenu d’être reçu par le maire le jeudi 04 août dernier, soit deux jours après notre entretien avec Windyam Jacques Yaméogo. Sans ambages, le maire, Seydou Zagré, a affirmé que le hic, c’est que le vieux Yaméogo n’a aucun papier ni aucun titre de propriété. Le planteur n’a pas pris la précaution de se doter d’un titre foncier vu la taille du verger et l’investissement qui y a été fait. De plus, et c’est là où tout s’est joué, sur le plan que le maire nous a montré, le verger de Windyam fait partie d’une zone classée réserve administrative (RA).

“C’est cette réserve qui a été lotie pour répondre aux besoins des demandeurs, par suite de l’autorisation obtenue auprès du Conseil des ministres, et non le seul domaine couvert par le verger”, explique le bourgmestre, plan du lotissement à l’appui. “Moi, je n’ai pas fait de lotissement. Après notre arrivée en 2005 à la tête de la commune et compte tenu de nos besoins, nous avions demandé à lever l’option de réserve administrative pour en faire une zone d’habitation. Dans cette zone, il y a le patriarche de Zinguedinguin avec tous les fétiches, et nous avions pris soin de ne pas le déplacer, en lui attribuant des parcelles qui couvrent ses besoins et contraintes coutumières.

C’est lors de la levée topographique que le vieux Jacques s’est signalé. Ses manguiers sont dans la réserve administrative. J’ai envoyé mon premier adjoint le voir et moi-même je suis allé m’entretenir avec lui par deux fois. Je lui ai montré tous les voies et moyens qu’il peut entreprendre pour trouver solution à son problème. Mais il ne m’a pas écouté. Peut-être mal conseillé ou instrumentalisé, il a porté l’affaire sur les ondes des radios de la place puis en justice. Il a réclamé 750 millions puis 700 millions de nos francs comme dédommagement. J’ai fait évaluer le verger en tenant compte des investissements faits. Je lui ai fait des propositions ainsi que des offres sans que cela rencontre sa satisfaction” , assure M. Zagré.

La mairie ne veut s’en tenir qu’au verdict de la justice

Il fait remarquer que les manguiers ont été plantés il y a presque trente ans et qu’à cet âge, leurs productions déclinent après des piques lors des quinze premières années. Selon lui, le plaignant n’a pas tenu compte de cela ni du fait qu’en en vendant les fruits durant toutes ces années, il amortissait son investissement. Qu’à cela ne tienne ; la commune a voulu trouver une solution consensuelle avec lui, en lui proposant trois parcelles sur l’emplacement du verger et une somme d’argent.

“Visiblement, c’est l’option judiciaire qui intéressait Windyam Jacques Yaméogo, et même la proposition du greffier en chef pour qu’il accepte une solution à l’amiable n’y a rien fait. Je lui ai conseillé qu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès, et que s’il va devant la justice sans aucun papier qui prouve qu’il est propriétaire, il risquait de le regretter, mais il n’a pas tenu compte de ça”, rappelle le mis en cause, qui avoue, avec un soupir, qu’il a même mis au-devant des liens de parenté avec le vieux pour l’aider en toute franchise.

Malgré tout, comment l’intéressé peut sauver son verger ? Là-dessus, le maire est catégorique : “Il a été négligent au moment du lotissement. Il n’a aucun papier légal et une attestation de planteur n’est pas un titre foncier ni un titre de propriété. Désormais, je m’en tiendrai à ce que la justice a dit. Ainsi que j’ai casé de façon définitive le patriarche de Zinguedinguin, j’ai voulu l’aider, mais il a préféré me traîner en justice et me vilipender dans les médias. La justice a condamné la commune à lui payer son investissement à hauteur de 9 196 870 FCFA, et je me prépare à finaliser les papiers afin qu’on lui verse cette somme. Il a fait appel, et j’attends ce que la justice décidera en dernier ressort.

Je vais respecter le verdict. Je ne me sens plus tenu ni disposé à tout autre arrangement”, dit, définitif, le premier responsable communal, indiquant au passage que les parcelles dégagées ont du reste été déjà attribuées. “On reconnaît qu’il a planté les arbres, mais concernant la propriété du domaine, il n’a aucun papier. Le verger est sur une réserve administrative et personne n’a le droit d’être sur une réserve administrative. Celle-ci a été levée pour satisfaire la demande. La justice lui reconnaît le droit d’être dédommagé. C’est ce que la mairie va faire”, a conclu, avec insistance, le maire Seydou Zagré.

Et si on sauvait malgré tout les deux mille arbres ?

Traînant un vieux vélo et disant être revenu de la Côte d’Ivoire pour des raisons de famille depuis 1993, Kalregma Rouamba, les 70 ans bien sonnés, que nous avons rencontré le lendemain à l’orée de la plantation du vieux Jacques, dit avoir suivi la mise en terre d’une bonne partie des arbres du verger litigieux. Même s’il pense que la place est grande pour une seule personne, il trouve que les efforts que le propriétaire y a consentis méritent qu’on traite son problème avec tact. “Faut-il croire que si le plaignant acceptait ce verdict, il était judicieux que, pour en faire des parcelles à usage, certes d’habitation, on puisse détruire tous ces arbres ?” demande-t-il.

Il s’agit précisément, rappelons-le, de 129 manguiers, de 05 goyaviers, de 483 eucalyptus, de 1240 rejets d’eucalyptus, de 74 haies vives (épineux), de 10 karités, de 43 neemiers, de 03 nérés et de 03 autres arbres, soit au total 1 990 arbres. “Dans les radios et partout, ce sont eux-mêmes (les autorités, NDLR) qui ont pour maître-mot reverdir nos espaces, reboiser nos terres, planter à tout-va et en toute saison afin de lutter contre la désertification”, dit encore le vieux Kalregma, refusant de se faire photographier sous le prétexte, un brin humoristique, qu’il ne mettra pas son visage ridé dans notre appareil.

Alidou Zongo, enseignant du primaire natif de Nandiala (25 km de Koudougou), qui collait le pneu crevé de sa moto juste au bord de la voie qui longe le domaine, dit ne pas en connaître le propriétaire. Cependant, lui aussi trouve que ce serait un gâchis que de le détruire. “La terre appartient à l’Etat, et si la mairie veut lotir cet espace pour en faire des habitations, c’est compréhensible, car il y a beaucoup de familles qui n’ont pas eu de parcelles. Mais vu qu’il y a beaucoup d’arbres, peut-être qu’on peut revoir la décision prise. Ces arbres vont profiter à beaucoup de générations d’enfants. Et si c’est une seule personne qui a planté tous ces arbres, alors il faut faire quelque chose pour elle”.

Du reste, concernant justement ce verger, la Direction provinciale de l’Environnement du Boulkiemdé dit adhérer à l’esprit du promoteur dans cette action commencée en 1985.

Dans un rapport en date du 17 juin 2003, elle soutenait que l’objectif visé par le projet de Windyam Jacques Yaméogo était de réaliser une ferme agroécologique, principalement pour le ravitaillement de la ville en fruits et agrumes tout en diversifiant les activités de production.
Ce rapport conclut que l’existence de cette plantation est d’un intérêt certain du point de vue de la création d’un microclimat urbain, de l’existence d’une zone d’utilité pour l’éducation environnementale des élèves, de la promotion des activités agro-sylvo-pastorales, de la contribution à l’autosuffisance alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. De plus, par deux fois, soit le 09 janvier 1989 puis le 18 mars 1996, la Direction provinciale de l’Environnement du Boulkiemdé a délivré à Windyam Jacques Yaméogo une attestation de planteur, soulignant son dévouement pour la réussite de sa plantation et relevant qu’il mérite le soutien de toute bonne volonté.

Au vu de tels états de services, comme on dirait dans l’armée, faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ? Autrement dit, supprimer une source de profit pour un avantage immédiat ? Et si, malgré tout, on essayait de sauver le verger du vieux Jacques ? La position du maire de ne s’en tenir qu’à la justice est certes légitime ; surtout au vu de tous les efforts qu’il aurait faits pour trouver une solution à l’amiable avec le promoteur. Mais ne serait-il pas possible, voire salutaire et mieux, que la mairie trouve un terrain d’entente (il n’est jamais tard pour bien faire) dans l’optique de sauver la plantation et ne pas réduire à néant l’œuvre du vieux Jacques Yaméogo, qui a investi argent, eau et sueur dans ce projet 26 années durant, réussissant à faire, plus qu’un verger, un espace écologique de repos, d’éveil et d’éducation environnementale pour la ville ?

Cyrille Zoma

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 10 août 2011 à 10:34 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    cette personne est à encourager.reverdir la nature n’est pas chose facile et quand on sait que pour profiter d’un arbre il faut au moins deux à trois ans de stage,vu le nombre il a du mettre plus de 75% DE SON SALAIRE DANS CE PROJET ;Vivement que le maire comprenne que lotir pour permettre aux gens d’habiter est une mission d’intérèt général mais veiller au respect de la nature en est une autre.
    DE plus l’’évaluation ne saurait porter uniquement sur la valeur des investissements.La commune de koudougou gagnerait en trouvant une solution pour mettre mieux en valeur cette propriété et elle profitera des i^pot et taxes qui en découleront

    • Le 10 août 2011 à 15:09, par OBIT En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

      Monsieur Jean KOULIDIATI (Ministre de l’environnement, Directeur de l’IGEDD), nous comptons sur vous. Nous comme peuple du Burkina, habitants de Koudougou, étudiants de l’Institut du Génie de l’Environnement et du Développement Durable(IGEDD) ; ce verger ne doit pas tomber.
      Monsieur GUIENGUERE (chef d’Etat major particulier) le même nous compte sur vous. Hier 09/08/2011, à la RTB on voyait la RSP dans sa campagne de plantation des arbres. Si ce n’est pas pour nous voiler la face, protéger d’abord l’existant.

  • Le 10 août 2011 à 10:54 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Cher vieux un proverbe de chez nous dis : "quand la force suit la route la raison emprunte les sentiers".Nous vivons ce monde de force et c’est votre cas.
    Gardons espoir,peut être si vous obtenez le trensfert du dossier vous aurez gain de cause .Mais c’est la même justice et c’est dommage.

    sidkeita

  • Le 10 août 2011 à 11:15 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    M. le maire laisse le vieux et trouve d’autre site pour les habitations. Pourquoi tertus n’a pas construit ? Parce qu’il a compris qu’au delà de la justice, l’argent, et la force il y’a bien d’autres valeures à protéger. Courrage au vieux !

  • Le 10 août 2011 à 11:16, par Mentalist En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Ou sont les verts pour aller sauver ce verger qui fait la fierté de koudougou du point de vue environnemental ?
    Pourquoi vouloir tout transformer en parcelles d’habitation ?.

    • Le 10 août 2011 à 16:08 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

      Tu as bien parlé et tu comprends que tous ces partis politiques n’ont de nom que d’intérêt et les verts ne sont que des vers rampants qui cherchent la bouffe sinon ils n’ont pas l’âme d’écolo.Mais que le maire fait attention,il n’est pas question d’abattre ces arbres pour faire de la spéculation.Il y a d’autres terres à Koudougou.Ecoeurant des situations pareilles

  • Le 10 août 2011 à 11:21, par BZHN En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Ce reportage est hautement professionnel ! Bravo Monsieur le journaliste. On n’a pas mesoin d’être du métier pour juger de de l’équité dans le traitement du dossier et de la synthèse hautement reflechie.
    Il serait bien que la suite à ce dossier nous soit proposé par l’Obs.
    Merci pour l’info indépendante, professionnelle et juste !

  • Le 10 août 2011 à 11:25, par Mentalist En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Mr le maire, entre nous, un investissement sur une terre prend de la valeur avec le temps !!! Il ne s’amortit pas !
    quel bureau à fais cette étude pour partir sur des bases fausses ainsi ?
    Arrêter de vouloir manipuler un peuple qui est plus en plus cultivé et clairvoyant.

  • Le 10 août 2011 à 11:35, par un citoyen En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Je trouve que c’est honteux dans nos cieux qu’on veut lutter contre les changement climatique et agir de la sorte. C’est tout ca qui a engendrer la crise sociale. Tout le monde doit se mobiliser contre l’acte du maire. Je me dit le vieux jacque a planté ses arbre avant que l’extension de la ville n’atteigne ce domaine. C’est de la jalousie de la part du maire. Il ne represente pas la population de koudougou
    Le premier ministre devait visiter ce site litigieux et faire arreter ce mascarade

  • Le 10 août 2011 à 12:07, par Lorenzo En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Il faut le dire, le vieux a été trop gourmand dans ses revendications. les dernières sont de 500 millions+des parcelles. Il voulait assurer l’avenir de ses 12 enfants d’un coup. Alors qu’avec 100-150millions (meme moins) et de bons investissements, on peut etre serein...c’est certes un verger d’une grande importance mais quand on n’a pas de papier, on ne peut pas se permettre de negliger la conciliation. Maintenant que la justice a tranché, le vieux attend une décision des "politiques" qui feront très certainement la sourde oreille...

    • Le 10 août 2011 à 16:14 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

      Si est gourmand,qu’on lui laisse ces plantations et on n’a pas à saboter ces arbres pour faire des constructions.C’est une honte.C’est un patrimoine à conserver et à valoriser,on s’en fout de vos villas en beton bunker climatisées,nous on veut aller respirer sous des arbres.Voilà c’est tout

  • Le 10 août 2011 à 12:27, par lepetit En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Juste dire qu’il y a plein de gens qui n’ont pas de parcelles à OUAGADOUGOU mais BANGR-WEOGO n’est pas borné ! A défaut de construire, ne détruisons pas ce que d’autres ont souffert pour construire ! bonne journée !

    • Le 10 août 2011 à 17:57 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

      bonjour à tous. J’apprécie la comparaisons faite par "le petit". En effet, à Ouagadougou beaucoup de personnes sont sans parcelles mais cela n’a pas amené les premiers dirigeants à supprimer Bangr-wéogho qui est aussi situé en plein coeur de la ville.

      Ce que je ne comprend pas, c’est que les gens se disent croyants et pourtant n’ont pas honte de commettre ce genre de mechanceté. Mais s’ils n’ont pas honte, ils doivent savoir que nous autres sommes fatigués des injustices.

      Mais enfin ! le Maire de Kdg veut dire quoi même ? que c’est lui qui bosse plus que Simon ? l’ancien Premier Ministre Tertius avait grand pouvoir qui n’était pas à comparer au vôtre et pourtant il a respecté le travail du vieux.

      M. le Maire, allez faire vos lotissements ailleurs et laissez les gens tranquille. vous n’allez pas vous enrichir sur ce domaine là. pas cette fois ci.

      Alors qu’on nous laisse respirer.

  • Le 10 août 2011 à 13:10, par le sage En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    très bon article. vous voyez les lois sont faites pour les personnes de bonne foi. comment un maire au lieu de féliciter ce brave planteur ose pour soit disant construction veux avec les lois du pays l’exproprié ? je tire mon chapeau au service de l’environnement pour leur professionnalisme. quand à la justice de koudougou vous nous décevez. je lance un appelle au premier ministre, au ministre de l’environnement aux associations de protection de l’environnement et à toute structure ou personne physique ou morale pouvant faire quelque chose de sauver cette réserve utile à nous tous. c’est ça gouverner.

  • Le 10 août 2011 à 13:11, par le jeune En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    de grace il faut sauver la nature. le doit restituer le verger au vieux. faites pardon svp

  • Le 10 août 2011 à 13:23, par le jeune En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    svp il faut sauver le verger de ce vieux. faites pardon au nom de Dieu.

  • Le 10 août 2011 à 13:32, par Le sage En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Je crois que le ministre de l’environnement doit prendre au sérieux cette affaire : l’homme a déjà assez détériorer notre écosystème pour qu’on continue à laisser certaines personnes le détruire.Ce verger,véritable poumon pour la ville de Koudougou, source de revenus pour une multitude et valeur contributive à l’autosuffisance alimentaire dans notre pays, doit rester à sa place et qu’on trouve un autre endroit pour faire des parcelles d’habitation.

  • Le 10 août 2011 à 14:56, par Prince du Yatenga En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    M. Le maire rentrez dans l’histoire par des actes qui peuvent être applaudis. Vous avez amenez ce dossier sur le plan d’un bras de fer entre ce vieux qui ne parle que de pitance quotidienne et de dignité (il veut laisser un héritage) et vous, tout puissant maire de Koudougou. Je vous demande d’admirez ce vieux qui s’est sacrifié toutes ces années durant et pensez un seul instant si après votre retraite la CARFO vous déclare ne plus retrouver vos cotisations. Le Premier Ministre est à féliciter dans ce dossier et nous demandons au Maire très humblement d’aider ce vieux car il est son administré. Puisse la raison habiter M. le Maire pour éviter de porter la mort certaine de ce vieux dans son âme s’il lui retirait tout ce qui lui reste pour sa famille et son honneur.

  • Le 10 août 2011 à 15:20, par DEME En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Cher Père,

    Du courage car c’est pas évident, nous avons subi la même injustice avec Madame le Maire de la commune de Boulmigou. Notre verger situé à cissin entre le pont de cissin et l’école Trikouni ,n’avait pas autant de plants mais pouvait atteindre 500 manguiers que notre defunt père avait soigneusement entretenu jusqu’à nos jours. Lorsqu’on procédait au lotissement de cissin, Madame le Maire nous a ignoré malgré nos multiples rencontres et lettres de relances.

    Vous avez notre soutien total, bon courage
    DEME

  • Le 10 août 2011 à 15:33, par Arsène En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Rien ne semble changer dans ce pays. quand est ce que va t on comprendre que nos lois ne sont pas faites pour nous nuire et que par ailleurs elles ne tombent pas du ciel. J’aurais compris le maire s’il voulait dédommager le vieux et classer ce domaines comme propriété de la commune à l’image de bangr-weogo. Détruire 2000 arbres pour construire des maisons dans un contexte de changement climatique appuyé par un excellent rapport des services de l’environnement qui détaillent la grande utilité de cet espace pour la ville de Koudougou, c’est scandaleux et révoltant.Les associations de protections de la nature ainsi que les associations des scolaires et universitaires de koudougou doivent se mobiliser. On attend de voir ce que le gouvernement à travers son ministre de l’environnement fera comme action. Sauvons le faso

  • Le 10 août 2011 à 15:58, par DEME En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Cher Père,

    Du courage car c’est pas évident, nous avons subi la même injustice avec Madame le Maire de la commune de Boulmigou. Notre verger situé à cissin entre le pont de cissin et l’école Trikouni ,n’avait pas autant de plants mais pouvait atteindre 500 manguiers que notre defunt père avait soigneusement entretenu jusqu’à nos jours. Lorsqu’on procédait au lotissement de cissin, Madame le Maire nous a ignoré malgré nos multiples rencontres et lettres de relances.

    Vous avez notre soutien total, bon courage
    DEME

  • Le 10 août 2011 à 16:39, par Le duc En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Visitez les Etats Unis et vous comprendrez que même les capitalistes ont compris qu’ils faut pas tout moderniser.
    En plein washinton ou New York ou Mariland vous trouverez des forêts préservés et nous qui sommes un pays sahélien , nous sommes prêts à détruire le peu d’arbre entretenu à rosse goutte de sueur.
    Mes amis reveillons nous et ayons des plans prospectifs de developpement de nos villes et campagnes à l’horizon 25 à 40 ans et non chaque maire avec sa stratégie.

    Un conseil d’amis.Reveillons nous sinon demain sera plus douloureux.

  • Le 10 août 2011 à 17:10, par ouss En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    la terre appartient à celui qui la met en valeur

  • Le 10 août 2011 à 17:39, par YamYid m zoa En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Meme si je trouve que les montants demandés par le vieux sont exhorbitants, je pense qu’il ne FAUT SURTOUT PAS TOUCHER AU VERGER. Partout on parle de planter des arbres pour lutter contre le desert, et chez nous, des gens ont surement pensé que le vieux qui a géré tout seul depuis ce temps ça ne mérite plus de profiter seul et ils veulent tout détruire, ... Si c’était pour votre père, vous auriez tout fait pour l’épargner ; meme à Paris où l’immobilier est hyper cher, on a trouve des jardins, et on en réaménage dès que cela est possible, le Bois de Vincennes est reparti sur plusieurs villes (Paris, Vincennes, St Mandé, Joinville, Nogent, ...) il est immense, il ferait le bonheur des spéculateurs à coup sûr mais il ne viendrait en tête de personne de toucher à cet espace parce qu’il est simplement vital, ... donc Mr le maire, revoyez votre plan de lotissement ou d’urbanisation, construisez autour de ce verger, contournez s’il vous plait ce verger, les gens qui travailleront dans votre future zone administrative vous en seront reconnaissants ! Vous devriez l’aider à préserver son verger et à meme à nommer son verger de son nom parce qu’il fait enorme pour l’humanité.

  • Le 10 août 2011 à 18:01, par ZORRO En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Bravo au journaliste pour ce reportage qui est de très grande qualité. J’apprécie l’équilibre qui a été recherché en donnant la parole à toutes les parties.

    Je pense que ce serait un vrai gâchis pour Koudougou de détruire ces arbres et j’espère qu’à la lecture des posts de tous les internautes, le maire fera un effort pour trouver une solution à ce problème.

  • Le 10 août 2011 à 19:59 En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Mr le journaliste vous etes à feliciter pour la pertinence d et le professionnalisme dans vos analyses.
    le Maire avait odopté la bonne strategie en voulant regler le litige a l amiable en proposant au vieux des parcelles mais je suis resté sur ma soif quant à la proposition d’argent. cet argent allait sortir de quel budget ? communal ou sur fonds propres du maire. de toute facon cela sentait le detournement : sur budget commune le maire allait justifier cela comment ! (facture, devis, avis de credit "virement bancaire"....) ; sur fonds propre a quelle fin ?.bref
    ne dit on pas que l’administration est une continuté donc au Maire de soutenir le vieux en lui comprenant et lui aidant a avoir le titre foncier et laisser tomber les considerations qui n en vallent pas la peine.
    vivement aidant le vieux et sauvons la dame nature

  • Le 11 août 2011 à 01:32, par le pirate En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Je comprends M. le maire qui agit en responsable d’une ville aussi complexe que koudougou ; cependant, même en dehors de question de parcelles, ce verger devrait être sauvé quelque soit le coût. on est en pleine saison hivernale, le maire lui-même a déjà planté des arbres, il ne doit pas détruire des arbres déjà existants. il devrait aider à protéger cet espace. que la sagesse triomphe dans l’intérêt de notre pays qui a vraiment besoin de ces arbres-là. s’il détruit ce verger, alors, il aura été à l’école pour rien. aller au-delà des intérêts du vieux Yaméogo et voir ceux de notre cher Faso ;

  • Le 27 août 2011 à 15:14, par Yam En réponse à : Verger Litigieux à Koudougou :Faut-il abattre l’arbre pour avoir le fruit ?

    Vous aviez la possibilité de trouver un autre terrain pour le projet monsieur le maire. Pour moi la somme et les parcelles que vous aviez proposé à monsieur Jacques, pouvais compenser un peu son investissement, et le satisfaire ; mais si ne n’est pas le cas, mieux vaut n’est pas insister.

    Sachez aussi que vous êtes reproché de beaucoup de chose depuis votre mandat ce qui fait que la population ne vous porte pas trop leur confiance.

    Et comme vous le saviez l’UNDD est là pour profiter de telle situation, pour semer le désordre dans la ville de Koudougou. Je me réjouis des points de vue de l’opinion que celle de l’UNDD.

    Il faudra que l’UNDD se trompe ; vous n’êtes pas mieux que autres les politiciens. Vous êtes tous pareil.

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