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Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

Publié le mardi 9 août 2011 à 01h49min

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Il faut, quand on est Ivoirien, avoir pas loin de la quarantaine pour garder un souvenir significatif des « années Houphouët ». Et encore. La décennie 1990 a été, certainement, la moins significative de son règne. C’est que Félix Houphouët, devenu Félix Houphouët-Boigny, est plus remarquable, politiquement et historiquement, avant qu’après l’indépendance.

7 août 1960-7 août 2011. Et, alors que les nouveaux « patrons », le président Alassane D. Ouattara et son challenger, Henri Konan Bédié, se réclament de « l’houphouëtisme », jetons un regard dans le rétroviseur. On ne peut pas comprendre la situation actuelle de la Côte d’Ivoire sans se référer à son passé. Cela tient à la personnalité de son premier « chef », ancré dans l’Histoire. Celle de la Côte d’Ivoire et celle de l’Afrique francophone et de ses relations avec la France. Jugeons-en par la lecture de son C.V.

Les trente et quelques années écoulées depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août 1960, tiennent en quelques lignes seulement : Président de la République de la Côte d’Ivoire à compter du 27 novembre 1960, réélu le 7 novembre 1965, le 29 novembre 1970, le 16 novembre 1975, le 12 octobre 1980, le 27 octobre 1985, le 28 octobre 1990. Il meurt au pouvoir le 7 décembre 1993. Il faut, par contre, plusieurs lignes pour retracer ses années d’expérience politique avant l’accession de son pays à l’indépendance. Passons sur l’état civil qui le fait naître, officiellement, le 18 octobre 1905 à Yamoussoukro, pour ne nous intéresser qu’à la carrière politique : Fondateur, président du RDA en 1945 ; président du PDCI-RDA ; maire d’Abidjan (1956-1960) ; président de l’Assemblée territoriale puis constituante (1957-1959) ; député de Côte d’Ivoire à l’Assemblée nationale de la République française (1945-1958) ; ministre délégué à la présidence du Conseil (1956-1957) dans le gouvernement de Guy Mollet ; ministre d’Etat dans le gouvernement de Maurice Bourgès-Maunoury ; ministre de la Santé publique et de la Population (1957-1958) dans le gouvernement de Félix Gaillard et ministre d’Etat (1958-1959) dans les gouvernements de Pierre Pfimlin et de Charles De Gaule ; ministre conseiller du gouvernement français pour les Affaires étrangères (1959-1960) ; président du Conseil de l’Entente (1959) ; premier ministre de la Côte d’Ivoire (avril 1959-novembre 1960). Il n’existait pas, au début de la décennie 1990, un homme dont la stature historico-politique soit comparable. Les « géants » qu’avait connu Houphouët, ou qui étaient ses contemporains, étaient tous tombés, frappés par l’âge, la maladie ou la disgrâce. Sa longévité sur le devant de la scène politique ivoirienne aura été exceptionnelle ; mais elle n’a été qu’un aspect de sa carrière qui remonte à l’immédiat après-guerre.

Voyons l’homme, tout d’abord, succinctement. Sa naissance a donc été fixée au 18 octobre 1905, dans ce qui n’était encore que le village de Yamoussoukro, au cœur du pays baoulé. En 1910, à la mort de son oncle maternel, il devient en titre (à cinq ans !) le chef de la tribu des Akoué, avant d’être plus prosaïquement inscrit, cinq ans plus tard, au groupe scolaire central de Bingerville. C’est à cette époque, dira-t-on, qu’il s’est converti au catholicisme. Etudes à l’école William Ponty de Dakar, dont il sort avec le diplôme d’instituteur. Puis il entre, toujours à Dakar, à l’école de médecine. Il en sort, en 1925, major de sa promotion.

Le voilà donc affecté comme médecin auxiliaire à l’hôpital central d’Abidjan où, déjà, il fondera l’Amicale des médecins auxiliaires, aides-médecins et infirmiers indigènes. Ce qui lui vaudra d’être muté à Guiglo, en pays guéré, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire (aujourd’hui pointe ouest du lac de retenue du barrage de Buyo). C’est là, dira sa légende, qu’il « inventera » la médecine sociale, rendant visite aux populations dans les cases et vulgarisant les pratiques sanitaires et hygiéniques. Sa nomination, ultérieurement, à Abengourou, dans l’Est cette fois, où il remplaçait un médecin « européen », sera… notable. C’est là qu’il fera la connaissance de Khady Racine Sow, nièce du roi agni Nanan Boa Kouasi et fille d’Aly Sow, originaire de Saint-Louis du Sénégal, une jeune musulmane qu’il épousera. C’est là aussi qu’il prendra conscience de l’exploitation des planteurs de café africains par les négociants européens.

C’est à Abengourou, en 1934, qu’il lancera dans Trait d’union, la revue de la SFIO, son fameux : « On nous a trop volés ! » (quand, à la fin des années 1980, Houphouët-Boigny se lancera dans « la bataille du cacao », les premières « marches de soutien » partiront de Abengourou). Le voilà à nouveau transféré. Il sera médecin adjoint à Dimbokro puis Toumodi, deux agglomérations proches de Yamoussoukro, son village natal. Qu’il regagnera en 1939 quand, à la suite du décès de son frère, il lui faudra quitter l’administration pour assumer les fonctions de chef du canton akoué L’occasion de se familiariser avec les difficultés du monde rural et de se forger une conscience politique. Politique ; mais pas partisane. Comme toujours, tout au long de sa vie, Houphouët-Boigny, grand notable, saura jouer de ses relations privilégiées. Son combat, s’il le mène avec la base, c’est d’en haut qu’il le dirige avec, souvent, une vision globale qui pourrait laisser penser qu’il est prophète en son pays quand il n’est que pragmatique.

Le gouverneur André Latrille (sa statue a été érigée face à l’hôtel Ivoire Inter-Continental) lui mettra le pied à l’étrier de la vie politique nationale. Nous sommes en 1944. Le général De Gaulle vient, à Brazzaville, de prononcer son fameux « discours » sur la décolonisation. Houphouët, soutenu par Latrille, fondera alors, le 3 septembre 1944, le Syndicat agricole africain (SAA) qui va devenir, pour les années suivantes, sa tribune et son combat. Le monde change très vite et, à quarante ans, voilà Houphouët élu, en octobre 1945, député de la Côte d’Ivoire à la première Assemblée constituante. L’occasion pour le président du SAA de déposer une proposition de loi qui, votée le 11 avril 1946, abolira le travail obligatoire.

L’Histoire, dès lors, pour le jeune Ivoirien, s’accélère. Il a trouvé une tribune nationale, dans son pays, un écho favorable en France. Il entend aller plus loin encore. Avec d’autres députés africains à l’Assemblée constituante, il appellera à un rassemblement de toute l’Afrique francophone, à Bamako, alors capitale du Soudan français. Et c’est ainsi que plus de 800 délégués venus de toutes les colonies africaines (y compris les territoires sous tutelle) procéderont, en octobre 1946, à la fondation du Rassemblement démocratique africain , le RDA, qui se voulait l’union de toutes les couches sociales de l’Afrique noire. Houphouët en sera le premier président. Le 10 novembre 1946, à l’occasion des élections législatives, le RDA obtiendra, sous ses propres couleurs, l’élection de onze députés dont, bien sûr, son président. La machine est en marche. Difficile à faire fonctionner. Il faudra tout le savoir-faire d’Houphouët-Boigny (il a rajouté Boigny à son nom le 6 décembre 1945, lors de son passage à Dakar ; Boigny N’dri avait été, aux alentours de 1700, le fondateur du village de Kouasi N’go Kro - futur Yamoussoukro ; « bua nyin » signifie littéralement « mouton mâle » autrement dit « bélier »), ses qualités manœuvrières et son charisme pour que l’affaire, d’emblée, n’explose pas.

Quelles étaient, à Bamako, en 1946, les lignes directrices du RDA ? « Emanciper les peuples africains d’expression française, les amener à s’administrer eux-mêmes, à avoir la gestion complète de leurs propres affaires dans la coopération, dans l’amitié avec le peuple de France », rappellera Houphouët-Boigny, le 3 septembre 1959, lors du congrès extraordinaire du RDA, à Abidjan.

A suivre
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 8 août 2011 à 14:45, par Kassoum En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Merci de nous rappeller l’histoire de ce monsieur qui a tué la revolution burkinabè ainsi que les ambitions d’hommes et de femmes politiques dans differents pays de de L’Afrique de l’Ouest Francaise. Vous oubliez de nous dire qu’il estait difficile a un fonctionnaire indigène d’occuper des postes de responsabilité significatives sans être téléguidé ou soumi. la rencontre de 1946 qui a vu la création du RDA a été soutenu et commandée par le pouvoir colonial francais. j’en veux pour preuve le role ignoble que ce parti et ses ramifications ont joué dans toute l’AOF. Et en plus il etait très difficile pour un indigène de quitter son poste pour une rencontre syndicale qui n’etait toléré que si ca servait les interêt de la France. alors, 800 indigènes a Bamako, ce fut un rassemblement des gens qui ne savaient pas pour qui Houphouet travaillait et á quel jeux est-ce qu’il jouait. lisez Focart, il est plus précis

    • Le 9 août 2011 à 14:32, par APOCALICE En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

      merci d’intervenir pour nous rappeler la vraie histoire... celle ignoble qu’ont nous cache quand on l’ignore, et, malheureusement, dont on se cache quand on la connait ; c’est ce qui permet à certains "monarques" des temps modernes de voir le jour et de nous jurer leur fidélité (mais à qui ?)....

      à donner envie de gerber.

  • Le 8 août 2011 à 16:29, par garibaldi En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    l un des vendeurs de l afrique le premier des malhonnets,egoistes despote,lu plus grand neo coloniale

  • Le 8 août 2011 à 22:52, par Le Révolutionnaire En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    L’Afrique de l’Ouest n’en serait pas là si ce type n’avait pas existé. La ligne de Modibo KEITA était salutaire pour nous. Ce type est un vrai oiseau de mauvais augure. C’est le prototype même du nègre heureux de trahir les intérêts de son continent parce que l’ordre vient du maître. Il a même soutenu la ligne modérée pour ne pas dire soutenu l’apartheid puisque la Côte d’Ivoire avait des liens commerciaux forts avec l’Afrique de Sud. Etait-ce la faute de SANKARA s’il te faisait de l’ombre parce que plus brillant et cultivé ? Dire qu’entre temps, il a fait des émules chez certains jeunes ivoiriens avec une telle philosophie au ras-des pâquerettes.
    Nous étions dans les années 1990 et mon voisin de chambre d’étudiant était un ivoirien qui avait de l’admiration pour lui. Le chancre de l’individualisme et de l’égoïsme.
    Décidément, un vieux crocodile, pour reprendre les termes du camarade Président Thomas SANKARA.
    Quand on voit l’état de Côte d’Ivoire aujourd’hui, on ne s’étonne pas.
    Le Révolutionnaire

  • Le 9 août 2011 à 00:49 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Houphouet n’a jamais rien r3epresente pour moi. Il pouvait s’ appleler le sage d’ afrique tant qu’ il avaity assez d’ argent vole a gaspiller pour mobiliser des troupes idiotisees autour de lui. Il sra bien ublie avec le temps. Surtout qu’ il est totalement comptable de la chienlit dans son propre pays. Il n’ a pas voulu que les autres pays progressent, le sien ne fera pas mieux. Une veritable de Negre. S’ il est au paradis, que Dieu m’ envoie en enfer. J’ai pas besoin de rencontrer cet enfoire.

    LOP

    • Le 9 août 2011 à 11:19, par Raogo En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

      je suis tout a fait d’avis que s’il faut acheter le bon DIEU et son Paradis a travers la construction d’une basilique et de mosquee moi aussi je serai avec toi en Enfer pour ne pas rencontrer ce suppot du diable affuble du titre de Sage !

    • Le 9 août 2011 à 12:20, par GALOH En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

      Monsieur le journaliste,
      J’ai toujours aimé vos analyse. Comme cet récit est à son début, je ne sait pas d’abord ta conclusion. Sinon je vous dirai de n’ai pas prendre pour exemple FHB, C’est un homme mauvais tout simplement. Il a toujours écarté ses égaux en leur début. A commencé par Daniel Ouézzin Coulibaly, Nazi Boni, j’en passe. Il a fait du mal à l’Afrique toute entière. Ce Monsieur n’est pas du tout un exemple pour une nation. C’est le prix que la CI à payer. C’est ce même qui a comploter l’assassinat Tom Sank, celui que le monde n’oubliera pas du tout. Quand on parle de FHB ça ne dit rien au gens, mais Monsieur le journaliste essaye de faire cette même analyse THOMAS SANKARA et tu verras comment les gens vont réagir. L’histoire de FHB ne nous regarde pas surtout nous la GENERATION CONSCIENTE. C’est son FILS qui est actullement au BF

  • Le 9 août 2011 à 06:15, par Beurk En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Monsieur Bejot,épargnez nous de vos 4 autres épisodes consacrés à ce monsieur et paix à son âme tout de même.Houphouët était un collabo de la France qui a su par la ruse,rentré en contact avec des valets locaux corruptibles et ainsi,ils sont arrivés à leur fin en assassinat notre PF parcequ’il les dérangeait.Nous sommes surtout orphelins de notre PF Thomas Sankara,le vrai,l’intègre et ne venez pas nous réveillez des souvenirs très douloureux à l’idée même d’évoquer le nom de ce Houphouët.Je vous en prie monsieur Bejot.Pardon

  • Le 9 août 2011 à 15:53, par Miky En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Dans tous les cas ,pour nous FHB est une fierté .Rien qu’à faire un tour dans la sous région(tous les pays)on peut voir que FHB à trop travailler dans le pays .
    Même avec la guerre, la chienlit et tout ce que vous vous imaginer la CI à toujours ses acquits et n’a strictement rien avoir avec les pays de la sous région.
    Heureusement qu’on là eu sinon Abidjan serait dans la poussière comme toutes les capitales de la sous région.
    Et comme on le dit c’est quand tu vas dans la sous région que tu vois vraiment l’importance et le développement d’Abidjan en particulier et la CI en général.
    C’est ca la réalité...

  • Le 9 août 2011 à 16:29 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Ce meme personnage fort hypocrite predisait que le Caiman aime les jeunes Capitaines. Il savait ce qu’ il disait. Tout doucement, ils ont assassine l’ espoir de par l’ interieur afin que le Burkina ait aussi son printemps de cdr/cr milliardaires. Qui l’ aurait cru ? des excites qui s’ egosillaient sous le soliel brulant, la patrie ou la mort, la patrie ou la mort, djaa c’etait des faux types. On les voit aujourd’ hui C’est la dialectique Houphouetienne. Mais ces faux ideologues ont oublie qu’ on ne peut pas piller si impunement le BF parce que nous n’ avons meme pas de lagune , n’ en parlons pas de mer. Copie la maniere de faire rire de ton voisin mais jamais sa maniere de voler et de gaspiller.

    LOP

  • Le 9 août 2011 à 16:31 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Tout ce qui est arrive a nos freres ivoiriens et a toute la CI est bien triste mais j’ai envie de dire que c’est le prix que ce malfaiteur a cause a toute l’ afrique que le pays ntout entier est en train de payer. C’est dommage.

    LOP

  • Le 9 août 2011 à 17:34, par CFA En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Bel article cher journaliste. Je me penche sur la qualité de l’écrit que sur la personnalité de Boigny. BRAVO !!!

  • Le 9 août 2011 à 23:16, par Bengal En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Soyons clair, les Ivoiriens vivaient de loin mieux sous Houphouet-Boigny (1960-1984), mais Houphouet etait l’exemple parfait de l’elitisme compradore.

    En effet l’elite compradore travaille pour (excusez-moi de l’Anglicisme) et protege les interets de sa puissance tutelaire, qui en retour lui garantit la stabilité au pouvoir et une certaine prosperité economique. Ce qui marchait evidemment, avant que les Chinois ne deviennent les premiers financiers du monde.

    Mais l’histoire nous enseigne que la politique compradore n’a jamais developé un pays. Houphouet lui-meme avait vecu assez vieux pour voir les limites de cette politique.

  • Le 10 août 2011 à 15:29, par JJK En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (1/5)

    Il existe encore des gens coincés encore sur cette terre ? Quand les états unis occupent l’Iraq pour contrôler le pétrôle c’est normal n’est-ce pas ? mais malheur à ce négro qui à bien compris comment fonctionne ce monde et qui pense au bien des siens on le traitera de tous les noms d’animaux de la forêts. La réalité est perceptible pour ceux qui doutent encore faite un tour à Abidjan ensuite à yamoussoukro vous verrez qu’il à été pragmatique.

    Maintenant si vous n’avez pas compris qu’il faut marcher avec les plus fort pour devenir comme eux citez moi l’exemple d’un pays qui peut se developper sans l’appui de ses grandes puissances.

    Attendez vous la suite avec le president ADO qui est d’ailleurs venu parachever l’ouevre de ce visionnaire.

    Certes on ne niera pas qu’il a eu des déboires comme tout homme mais qui n’en a pas fait ?

    Un jour vous reconnaitrez comme feu Sekou TOURE (paix à son âme) après sa visite à Yamoussoukro 1979 que vous comprenez combien de mal vous avez fait à votre peuple.
    Nous nous coinçons intellectuellement avec notre complexe d’infériorité.

    Les idéaliste c’est dans les discours qu’on les retrouvent le pragmatique on perçoit ses oeuvres et c’est lui que l’histoire retient

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