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COUP DE CŒUR : Soungalo Ouattara ou les concours directs à l’ère des TIC

Publié le jeudi 4 août 2011 à 04h03min

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S’il y a un ministère burkinabè qui essaie de profiter des avantages de la technologie, c’est bien celui de la Fonction publique. En effet, depuis que Soungalo Appolinaire Ouattara est arrivé à la tête de ce département, les candidats aux différents concours directs voient leur calvaire diminuer un peu plus chaque année. Il a su mettre à profit les téléphones portables et les ordinateurs afin, par exemple, que le Building Lamizana ne ressemble plus à ce ring où se déroulaient de véritables "luttes" pour consulter les différentes listes et autres informations. Sans oublier les nombreuses autres innovations introduites : la surveillance des épreuves dorénavant par des enseignants, la décentralisation des concours et toute la batterie de mesures prises pour assurer le maximum de transparence dans l’organisation des concours.

Autant d’initiatives louables qui démontrent que pour bien faire, il faut surtout de la volonté et de la détermination. Ce qui donne tort à tous ceux qui pensaient qu’au Burkina, on ne peut réussir, tant il y a des gens qui font tout pour mettre des bâtons dans les roues de ceux qui veulent travailler. En tout cas, cette théorie est jusque-là démentie par Soungalo Ouattara et son équipe. Un exemple qui mérite d’être suivi.


COUP DE GUEULE : Décrassez ces taxis, par pitié !

C’est connu. Les taxis de Ouaga ne sont pas des modèles de design : vieux, déglingués, rouillés, borgnes ou sans phare, sans rétroviseur, pollueurs, inciviques, la liste est longue. Reste qu’une case peut être vieille mais son intérieur propre et agréable à habiter. Ce n’est malheureusement pas le cas de nos taxis. L’intérieur est parfois plus repoussant que l’extérieur : sièges sales, empoussiérés, troués et crasseux. De sorte que quiconque s’est mis dans son « 31 », comme dirait l’autre, retrouvera plus tard son « 30 » séparé du « 1 », après avoir fait un tour dans un taxi ouagalais. Mais cela peut être considéré comme un moindre mal.

En effet, la première, et peut-être définitive image que se fait un étranger d’une cité, vient des moyens de transport de ladite ville. Il ne faudrait donc pas s’étonner qu’un étranger, après être monté dans ces taxis, reparte chez lui en gardant un mauvais souvenir du Burkina. L’hospitalité ne se limite pas seulement à accueillir quelqu’un avec le sourire aux lèvres. Alors, par pitié, passez un coup de savon et de balai à l’intérieur de ces taxis avant de les lancer à la recherche des clients ! Cela nous fera à tous un grand bien.

Le Pays

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