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Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

Publié le vendredi 29 juillet 2011 à 22h12min

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La nomination de Luc Tiao, voici quelques mois, au poste de premier ministre du Burkina Faso avait, du même coup, rendu disponible le job d’ambassadeur en France. Un bon job. Même si ceux qui l’ont exercé ces dernières années (avant Tiao il y avait Filippe Savadogo) ont placé la barre des exigences suffisamment haute pour que les « usagers » du 159 boulevard Haussmann puissent penser que la tâche du nouveau venu ne sera pas des plus faciles : disponibilité, efficacité, ouverture… l’ambassade du Burkina Faso était celle de l’Afrique tout autant que celle du « pays des hommes intègres ».

Il suffit de faire le tour des autres ambassades africaines de Paris pour s’en convaincre. Ce qui prouve qu’en la matière, on peut faire beaucoup avec peu de moyens (ce qui n’est pas, pour autant, une raison de restreindre les moyens des ambassades : il n’y a rien de pire qu’une représentation diplomatique où le laisser-aller est érigé en pratique quotidienne ; et si ce n’est pas, nécessairement, une question d’argent, c’est une question de qualité de l’encadrement : et cela aussi a un prix).

Voilà donc Tiao parti. Il avait été le treizième ambassadeur nommé dans la capitale française (je compte pour « 1 » Henri Guissou en poste en 1961-1964 et 1966-1972) ; ce qui, finalement, lui a été profitable. Son prédécesseur, Filippe Savadogo, était passé de l’ambassade au gouvernement. Son successeur fait le parcours inverse : de ministre, le voilà ambassadeur. A Paris ; ce qui n’est pas négligeable, plus encore dans le contexte actuel. D’autres noms avaient circulé et c’est sans doute le plus inattendu des candidats potentiels qui l’emporte. Mais il est vrai que le professeur Joseph Paré, s’il est un nouveau venu dans le milieu diplomatique, y compte des amis (Djibrill Bassolé, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Sanné Mohamed Topan, ancien directeur de cabinet du PF, actuellement ambassadeur à Bamako, Monique Ilboudo, ancien ministre, ambassadeur à Copenhague, au Danemark…).

Paré est donc prof d’université ; pas d’une quelconque matière genre histoire-géo ou maths mais d’un truc dont personne ne sait vraiment ce que c’est : la sémiotique littéraire. Autrement dit la « science des modes de production, de fonctionnement et de réception des différents systèmes de signes de communication entre individus ou collectivités ». Belle ambition dans un pays où les « taiseux » sont légion dans le milieu politique. Savoir ce que parler veut dire ? Il faudra, désormais, faire attention à ce que l’on raconte quand on ira aux « réceptions de l’Ambassadeur » !

J’avoue ne pas savoir grand-chose du professeur Paré si ce n’est qu’il a enseigné à l’Université de Ouagadougou (UO) à compter de 1988. Il y était professeur titulaire de sémiotique littéraire à l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC), dans le département de lettres modernes. Vice-président chargé de la professionnalisation et des relations université-entreprises (2000-2004) après avoir été directeur de l’administration, de l’information et de l’orientation (1998-2000), il sera nommé, le 19 novembre 2003, président de l’Université de Ouagadougou (UO), en remplacement du professeur Alfred S. Traoré (refondateur de l’UO grâce, notamment, à la mise en œuvre du système d’enseignement modulaire qui a permis d’améliorer le taux de succès).

Patron de l’UO, Paré avait mis en avant les qualités nécessaires à la bonne exécution de la tâche qui lui avait été confiée : « Lucidité, abnégation, sens élevé de la responsabilité, de l’éthique et du sacerdoce ». « La gestion des rapports, disait-il alors, doit se fonder sur le respect de la position que chacun occupe sur l’échiquier universitaire. Le respect de chacun selon la place qu’il occupe dans notre système universitaire nous permettra, sans aucun doute, d’éviter un certain nombre d’écueils préjudiciables ». Il soulignera à cette occasion que l’université est, « par essence, un lieu d’acquisition du savoir mais, aussi, celui des débats d’idées susceptibles de faire progresser la société toute entière à travers la formation de citoyens aptes à se mettre au service de la nation ». Beau discours. Il est vrai qu’en la matière, Paré est imbattable. Mais son parcours intellectuel l’y prédisposait.

Né le 17 février 1957 à Bouaké, en Côte d’Ivoire, Paré fera ses études à l’Université de Ouagadougou - licence (1980) et maîtrise (1981) en lettres modernes - puis à l’Université Paris III, Sorbonne nouvelle - DEA en poétique comparée (1983) - avant de rejoindre l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) - ex-Langues O - à Paris pour y décrocher un doctorat de troisième cycle en poétique comparée (1986) avec une thèse intitulée « Etude des procès de figurativisation dans la poésie de Tchicaya U Tam’si » (Tchicaya est un auteur majeur du Congo-Brazza). Ce sera ensuite la préparation d’un Ph. D à l’université Laval de Montréal où il va rédiger sa thèse sur « L’espace discursif du roman africain francophone post-colonial » avec Alain Rocher comme directeur et Fernando Lambert comme co-directeur. Nous sommes en 1995. Deux ans plus tard, en 1997, il la fera éditer aux éditions Kraal, à Ouagadougou, sous le titre : « Ecritures et discours dans le roman africain francophone post-colonial » avec une préface de Lambert. Lambert, professeur titulaire de littératures africaines à l’université Laval de Montréal, a été pendant une quinzaine d’années enseignant en Afrique ; c’est notamment un spécialiste de Léopold-Sédar Senghor et du pays Sérère au Sénégal.

En 2001, Paré publiera au Québec « La francophonie en Afrique subsaharienne », un ouvrage rédigé avec Pierre-Fabien Nkot, un Bassa du Cameroun, professeur de droit constitutionnel et de sociologie politique du droit à l’université de Yaoundé II qui a, également, soutenu sa thèse de doctorat (« Perversion politique du droit et construction de l’Etat unitaire au Cameroun ») à l’université Laval ; une thèse qui mérite lecture aujourd’hui encore plus qu’hier puisqu’elle vise à montrer « que les dépositaires de pouvoir imaginent et élaborent un ensemble de techniques de tricheries juridiques qu’ils mobilisent progressivement et systématiquement pour atteindre des objectifs politiques qu’ils se sont préalablement fixés ». Par la suite, dans « Usages politiques du droit en Afrique. Le cas du Cameroun », Nkot se fixera pour mission de démontrer les « manœuvres des dirigeants politiques africains, notamment camerounais, pour rendre inapplicables nombre de textes juridiques, faisant ainsi de ceux-ci une fiction et un décor » (à noter que Paré a une réelle connaissance - sans doute du fait de sa proximité avec Nkot - des intellectuels et penseurs camerounais ; il aime à citer Ambroise Kom, Mongo Béti…).

Ambassadeur à Paris (mais également auprès de l’Unesco, ce qui ne saurait étonner ; il en maîtrise d’ailleurs, parfaitement, les arcanes), Paré sera en charge de la francophonie. Il en a une vision que je qualifierais de « militante ». Il veut la « réajuster » pour qu’elle « serve les intérêts de la grande majorité », considère qu’elle est inégalitaire (« Les membres de l’organisation francophone partagent une maison commune, mais font chambre à part ») dès lors que le poids de l’Afrique est insignifiant dans la prise des décisions au plan institutionnel. Il la veut plus « solidaire » que « culturelle » ; et, surtout, réappropriée par les Africains afin qu’elle serve à promouvoir « des stratégies de développement propres à leurs réalités ».

On pourrait penser que Paré est un intellectuel quelque peu égaré dans la diplomatie et qu’il n’a pas grand-chose à faire à Paris, sauf à briller en société. Ce serait oublier qu’il a été, aussi, ministre et donc un homme de terrain. Mais c’est une autre affaire.

A suivre

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 29 juillet 2011 à 14:02, par Cool En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Woooooo on verra ce qu’il vaux ! ça ne sera pas facile de combler le vide laissé par LAT. Nous étudiants en France on attend de voir..........

  • Le 29 juillet 2011 à 16:10, par dabire En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Ce qui me plait chez ce journaliste c’est sa capacite de recherche. je suis sur qu’aucun journaliste au Burkina ne connait toutes ces informations sur Pare. nos journaliste generalement ne font que du compte rendu de seminaires. aucune recherche. ils cotoyent des ministres pendant des annees qu’ils ne connaissent en realite que par "les ont dit". c’est vraiment triste de voir que pour avoir des infos interessantes sur nos dirigeants ils faut les journalistes etrangers. hontes a vous journaleux burkinabe. je serai censure a n’en point douter

    • Le 30 juillet 2011 à 16:11, par le journaliste burkinabé En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

      Je suis journaliste burkinabé et ce que vs dites est inutilement mechant à l’endroit des journalistes de chez nous. Ca peut s’expliquer. Vs ne savez peut etre pas que l’auteur de l’ecrit a appélé des journalistes burkinabé que vs semblez fouler au pied pour avoir certaines infos que tu apprecie tant. Je vs dis qun journaliste du burkina aurai pu mieux faire, mais je suis pas sur que son travail aura eu la meme visibilité que celui de la Depeche diplomatique qui, par ailleurs, a ses entrées à la Francophonie. Aussi, je ne presume de rien mais c ’aurai été un portrait dréssé par exmple par Cyriaque Paré du Faso.net, on pourrai dans ce meme forum lui reprocher un portrait a l’eau de rose d’un parent à la recherche de quelques points aupres du nouveau promu. Laisser les journalistes burkinabe couvrir les seminaires, je crois en leur capacité intrinseque a s’ameliorer au fil des ecrits

      • Le 31 juillet 2011 à 23:16, par Tiraogo En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

        Au début, je pensais à des fautes d’inattention comme cela pourrait nous arriver à tous. Mais à la fin, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre en parenthèses les mots justes. Un journaliste, c’est un professionnel méticuleux. Je vous prie de m’en excuser, monsieur le JOURNALISTE.

        Je suis journaliste burkinabé et ce que vs dites est inutilement mechant (méchant) à l’endroit des journalistes de chez nous. Ca (cela) peut s’expliquer. Vs ne savez peut (-) etre (être) pas que l’auteur de l’ecrit (écrit) a appélé (appelé) des journalistes burkinabé que vs semblez fouler au pied pour avoir certaines infos que tu apprecie (apprécies) tant. Je vs dis qun (qu’un) journaliste du burkina aurai (aurait) pu mieux faire, mais je(ne) suis pas sur (sûr) que son travail aura(aurait) eu la meme (même) visibilité (lisibilité,lecture, interprétation,appréciation etc...) que celui de la Depeche (Dépêche) diplomatique qui, par ailleurs, a ses entrées à la Francophonie. Aussi, je ne presume (présume) de rien mais c ’aurai (cela aurait) été un portrait dréssé (dressé) par exmple (exemple) par Cyriaque Paré du Faso.net, on pourrai (t) dans ce meme (même) forum lui reprocher un portrait a (à) l’eau de rose d’un parent à la recherche de quelques points aupres (auprès) du nouveau promu. Laisser les journalistes burkinabe couvrir les seminaires (séminaires), je crois en leur capacité intrinseque (intrinsèque) a (à) s’ameliorer (s’améliorer) au fil des ecrits (écrits)

        • Le 1er août 2011 à 15:42 En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

          M Tiraogo vous ne savez paas combien vous vous ridiculisez ! Je ne ferai meme pas de commentaires !
          SOME

        • Le 2 août 2011 à 11:08, par Chercheur En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

          En tout cas moi j’ai compris et apprécier la reaction du journaliste,moi je ne voi pas les fautes , je voi plustôt le message qu’il veu faire passer, seul les enfant donne de l’importance à la forme plu to qu’au fond !
          Si il avai écri en mooré même avec des faute monumentesque personne ne dirai mot maintena que c’est le françai ça fai des bruit !! quel inculturalisme ! On vous colonise jusqu’à vos os !!!
          Au lieu de ça , parlez plus tot de qui a fait pression pour kon ramène Luc A. Tiao dirigé notre gouvernement (je ne doute pas de sa capaicté loin de là), vous comprendrai que le Burkina n’est pas au Burkinabé mais au Français et il se revendique ça autour des tasses de café ou des bouteille de bière !!! Pendant que vs vs batter pour bien écrire leur langue !!

  • Le 29 juillet 2011 à 16:57, par ELPADRE En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Un petit correctif. L’université de Laval se trouve à Québec et non à Montréal.

    Merci !

  • Le 29 juillet 2011 à 18:19, par OUEDRAOGO Vincent En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Il faudra ajouter à ce tableau, que politiquement M. PARE a été un militant de la première heure de la RDP (Révolution Démocratique et Populaire) du Capitaine Thomas SANKARA. Dans ce cadre il a été très actif au sein des CDR (Comités de Défense de la Révolution), la milice controversée du pouvoir révolutionnaire de l’époque. Membre des CDR de Paris, il a joué un rôle actif dans les affrontements sanglants qui les ont opposés dans la Maison fessart (12 Rue Fessart - Paris 19è) à l’AEBF (Association des Etudiants Burkinabé à Paris), qualifiée à l’époque de contre-révolutionnaire et apatride. Quand vint le 17 Octobre 1987 avec la mort de SANKARA, il abandonna les Sankaraistes pures et dures à leur triste sort pour se ranger du côté de l’homme fort du moment, c’est à dire le Capitaine Blaise COMPAORE. Le reste de son parcours politique a déjà été relaté.

    Merci de me publier.

    OUEDRAOGO Vincent.

  • Le 29 juillet 2011 à 18:36, par kym En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Je suis d’accord avec toi Dabiré ; ce journaliste fait des recherches poussées avant d’écrire quelque chose ; c’est vrai que les moyens toujours les moyens seront indexés par nos journalistes mais tout de même avec un peu d’effort et de vvolonté ils peuvent produire de bons articles sans faire dans le racontard.
    Quant à Mr Bedot, courage et félicitations à lui qui nous fait decouvrir beaucoup de choses sur nos hommes politiques et intellectuels (Ablassé, Zeph, et j’en passe).
    Comme il le disait lui même on continue de planter du blanc en Afrique, hélas, mille fois hélas ;

  • Le 29 juillet 2011 à 19:01, par Goomzanga En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Bon vent Monsieur l’Ambassadeur des Mossis à Paris. Quand tu nous verras, n’oublies de prendre nos sacs. N’oublies surtout de ramener la neige aux nayalais qui n’ont jamaais quitté leur terroir et qui ne savent boire que le gnontôrô comme sani n’gui.

    Bravo et pleins succès à ta mission.

    • Le 1er août 2011 à 09:55 En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

      Mon vieux mossi (même si tu es jeune), il y a plein de tes frères nos esclaves qui n’ont jamais entendu parlé de la neige. Je te rapelle que le Gnontôrô n’a rien de comparable avec le ’ramoago’. Je t’invite à Toma, à la prochaine fête du nouveau mil (Woudiézon) et tu sauras apprécier les bonnes choses. En attendant, bon vent à mon frère qui servira tous les hommes du Burkina, et les mossi (lol)

  • Le 29 juillet 2011 à 19:25, par Malick En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Bon vent à Paré et puisse-t-il servir avec noblesse le Burkina Faso à ce nouveau poste.
    Ce qui me gène ce n’est pas tant sa personne que le principe : l’impression que l’on passe le temps à s’acharner à recaser les mêmes. Quand est-ce allons nous penser à ouvrir le cercle, à comprendre qu’il n’y a pas que les "100 Burkinabè au Faso ?

    Etant dans le privé, vivant hors du pays et n’ayant pas de carte, je sais que ce n’est pas à moi que l’on pensera un jour. Mais Paré, comme tant d’autres, a déjà eu l’occasion de servir la Nation. Je crois qu’il y a encore d’autres Burkinabè qui pourrait consacrer quelques années de leur vie à ce service.

  • Le 29 juillet 2011 à 19:48 En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Bon vent au professeur Paré pour sa nouvelle mission .

    une ancienne de Laval

  • Le 30 juillet 2011 à 09:13 En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Monsieur Paré vous avez sans doute des bagages intellectuels non négligeables. Étant donné qu’aucune nation ne s’est développée avec la langue et l’écriture des autres, il serai plus sage de chercher à doter l’Afrique d’une écriture au lieu de gaspiller de l’énergie pour la francophonie.
    N’allons pas chercher loin et prenons l’exemple des pays comme l’inde.

  • Le 30 juillet 2011 à 09:13 En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Monsieur Paré vous avez sans doute des bagages intellectuels non négligeables. Étant donné qu’aucune nation ne s’est développée avec la langue et l’écriture des autres, il serai plus sage de chercher à doter l’Afrique d’une écriture au lieu de gaspiller de l’énergie pour la francophonie.
    N’allons pas chercher loin et prenons l’exemple des pays comme l’inde.

    • Le 30 juillet 2011 à 12:29, par Lao-Tseu En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

      Doter l’Afrique d’une écriture ? Carrement de l’utopie au stade actuel des choses... Je ne sais pas trop sur quoi vous vous basez pour faire de telles affirmaions, mais je puis vous assurer que l’afrique a des defis plus urgents à relever au niveau linguistique. D’abord celui de l’harmonisation des familles linguistiques pour mettre en oeuvre leur representation au sein de l’Union Africaine — defi qui malgré les discours, demeure toujours au stade de... projet (cf les projets jamais portés à terme de l’ALCALAN — academie des langues africaines au Mali). Je pense que disserter sur la faisabilité d’un projet d’ecriture des langues africaines en 2011 ne soit plus une vision porteuse au niveau supranational, les systemes d’ecriture existent deja et sont assez efficaces (IPA ou autres systemes regionaux). Je pense que le discours devrait donc etre ramené a un niveau plus concret et applicable,car pour l’afrique il ne s’agit plus d’avoir de grands reves utopiques, il sagit aujourd’hui d’identifier des projet concrets et réalisables...

    • Le 30 juillet 2011 à 15:58, par Soul En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

      C’est trop tard mon frère. On s’est laissé trop aller pour faire marche arrière sans remettre en cause notre propre existence. Mais je suis d’accord que l’on peut préparer les générations futures à se passer de cette langue et d’utiliser quelque chose qui est propre à nous africains. Encore faut-il que l’on s’accorde sur la langue africaine à utiliser et faire parler par tous les peuples d’Afrique...

  • Le 30 juillet 2011 à 23:46, par ouedro En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Aidez moi chers compatriotes. Qui nomme les ambassadeurs du faso ? Ladite personne n’a pas trouvé mieux pour répresenter le faso auprès de sakosi c’est n’est un SAMO ? Quel sacrilège ? Dépuis quand samoconnaît diplomatie ? le jour de son embarquement il me verra à l’aéroport sans tapis roulant de ouagadougou à moins qu’il n’aille emprunter une ânesse à ouahigouya pour faire chémin avec.
    je préfère un vietnamien à l’ambassade du burkina à paris qu’un samôgô biiga ( cette phrase est loin d’être un plagiat d’une quelcoque tiers)et j’en assume l’entière responsabilité

  • Le 31 juillet 2011 à 00:23 En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Ma lecture est la suivante:c’est un transfert des compétences en matière de mépris des revendications estudiantines.Je salue le travail de son Excellence tout en regrettant le présence d’une Dame soit disant chargée des étudiants qui,est une grande insulte pour eux.C’est triste qu’au de-là des frontières les étudiants sont traités aussi comme des marchepieds.Le cas de France est criarde !Je fait mes 3 années en France sans même entendre du positif d’elle !Et pourtant elle toujours !Une récompense après "bien géré"le centre de la bourse ?Bravooooooooo !Soyons intègre,ca le Burkina nous échappe de plus en plus.

  • Le 1er août 2011 à 10:57, par Le Gonze En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    Le "problème" avec ces nomminations d’ambassadeurs, c’est qu’en dehors du Chef de l’Etat et de certains caciques du parti-Etat, aucune institution n’intervient, ce qui parfois propulse à ces postes des personnes "douteuses" à tout point de vue ! Je ne dis pas que Paré en fait partie, mais j’aurais souhaité que les nomminations à ce genre de postes (ambassadeurs, ministres, DG, hautes fonctions administratives) soient ratfiées par le Parlement en plénière, pour qu’il puisse y avoir un débat sur les CV des futurs occupants. Beaucoup seront étonnés du "grand vide" de certains d’entre eux...

    Bon vent à PARE ; il semble donc qu’un samo bon teint puisse nous (les mossis) représenter auprès de Sarko !

  • Le 1er août 2011 à 20:36, par KOLOKOLO En réponse à : Le professeur Joseph Paré passe du gouvernement à l’ambassade du Burkina Faso en France (1/2)

    MON FRERE LE PARLEMENT VA SE PRONONCER QUAND , NOUS NE SOMMES PAS ENCORE DANS UN REGIME PARLEMENTAIRE PEUT ETRE D’ICI LA QUAND LES SILMOAGA SERONT LA. VOUS SAVEZ IL N YAURA JAMAIS UNANIMITE SUR QUELQUE CHOSE TANT QUE L’HOMME SERA SUR TERRE.
    RAPPELER VOUS DU FILS UNIQUE DE DIEU QUI A ETE TUE PAR LES HOMMES ALORS QU’IL ETAIT VENU LES SAUVER. L’ANE EST LE SEUL ETRE BENIT DE DIEU PARCE QU’IL PORTE LA CROIX SUR SON DOS ET POUR CELA IL NE FAIT QUE SOUFFRIR A CAUSE DES HOMMES

    LA VENDEUSE DE DOLO

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