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CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

Publié le jeudi 21 juillet 2011 à 14h41min

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A l’issue des travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) le 14 juillet 2011, travaux qui ont débuté le 23 juin dernier, des conclusions en sont sorties. Lesdites conclusions dont le rapport final sera du reste remis au chef de l’Etat aujourd’hui, sont diversement appréciées par la classe sociale et politique. Des leaders de certaines structures qui n’ont pas pris part aux travaux ont bien voulu donner leurs points de vue et leur lecture des premiers résultats. Lisez plutôt.

- Blaise Augustin Hien, Secrétaire général de la CNTB : "Comme on le dit, c’est "affaire à suivre."

"Pour les conclusions auxquelles le CCRP a abouti, la CNTB les apprécie globalement de façon positive. Notre souhait est que de telles rencontres puissent aboutir à des résultats qui, véritablement, correspondent aux aspirations de l’ensemble des populations et aillent dans le sens de la paix et du développement du pays. Il y a certainement beaucoup de choses à faire parce que l’oeuvre humaine n’est jamais parfaite et il faut travailler tout le temps à parfaire cela. Nous encourageons le dialogue. Il faut que les gens se parlent. Quand on se parle, on peut aboutir à des résultats qui prennent en compte les aspirations du peuple. Au sein de notre état- major, nous n’avons pas encore discuté de tout cela. Néanmoins nous suivons avec intérêt ce débat autour des réformes et nous encourageons toute la classe politique et sociale à privilégier la voie du dialogue pour aboutir à des résultats qui satisfassent le peuple. Quant à savoir si c’est suffisant ou pas, comme résultats, cette question, nous allons la discuter très prochainement, peut-être avec tout le monde syndical pour pouvoir avoir une position unique. Comme on le dit, c’est "affaire à suivre."

- Jean Mathias Liliou, secrétaire général de la CSB : "Que le président du CCRP ne nous tienne pas rigueur !"

"La non participation de la Confédération syndicale du Burkina est due au fait que lorsque nous avons reçu le dossier, nous l’avons mal géré. Le plus souvent, la politique de la chaise vide ne paie pas. Nous étions donc prêts à aller contribuer. Si nous avons participé à l’écriture de la Constitution, il n’y a pas de raison que nous ne participions pas aux travaux du CCRP. Mais il n’est pas exclu qu’au niveau des régions nous puissions participer et donner notre contribution. A propos des conclusions, d’abord en tant que citoyen, le fait de mettre en place une telle commission, renforce l’enracinement de la démocratie dans notre pays. C’est un cadre qui permet de résoudre un certain nombre de problèmes un tant soit peu, même s’il est consultatif. Pour moi, les conclusions sont plus ou moins pertinentes. Au niveau consensuel, il y a un certain nombre de remarques qu’on peut faire.

Quand ils disent par exemple qu’il faut élargir le financement à tous les partis politiques, ils sont allés trop loin. Je crois qu’on aurait plutôt gagné en accentuant la réflexion sur comment diminuer le nombre de partis même si dans les décisions consensuelles on en a parlé. La meilleure des formules, c’était carrément de diminuer le nombre des partis. Il y en a tellement que le citoyen lambda peut se demander s’il y a autant de projets de société. Chacun doit avoir ses moyens pour créer son parti ; je ne suis pas d’accord de façon générale même sur le financement des partis politiques. Ils ont des militants et ce sont eux qui doivent financer leur parti. Au niveau du mouvement syndical, l’on dira que c’est autre chose que les partis politiques, mais les militants cotisent pour leur syndicat même si ces derniers temps, le gouvernement fait un effort pour les organisations syndicales.

Ensuite, il y a consensuellement, la création d’un Sénat. Pour ma part, je ne pense pas qu’il ait un rôle fondamental à jouer dans notre paysage démocratique. On aurait plutôt gagné en renforçant l’Assemblée nationale. Je dis renforcer, pas pour qu’on augmente le nombre mais les compétences de l’institution. Au niveau du CCRP, ils ont dit d’augmenter le nombre ; je dis non. Je suis plutôt pour une Assemblée nationale forte. Il faut faire en sorte que l’Assemblée nationale soit une institution qui soit là pour renforcer fortement la démocratie. Dans ce sens, on pouvait diminuer le nombre de députés. On pouvait avoir par exemple à peu près 58 députés, soit un par province et un par région. Cela ferait en sorte que ce n’est pas n’importe quel quidam qui irait s’asseoir à l’Assemblée. Sur le Sénat donc, leur conclusion ne rencontre pas mon assentiment et ce sera une lourdeur et une institution budgétivore. Les membres vont d’ailleurs faire quoi par rapport à l’Assemblée nationale ? Il y a aussi la peine de mort où ils ne se sont pas entendus.

Pourtant, je pense que c’est sur ce point-là même qu’ils devaient s’entendre. De toutes les façons, moi en tant que citoyen, je suis pour la peine de mort. Il est intolérable qu’un citoyen, un beau matin, rencontre un autre citoyen qui est allé prendre son crédit, acheter sa moto et retourne chez lui dans sa province, qu’un bandit de grand chemin le rencontre, le tue et récupère la moto. Il ne sert à rien d’envoyer un tel individu en prison. Il crée d’ailleurs d’autres dépenses inutiles puisqu’il faut le nourrir. C’est vrai que les mouvements des droits humains sont contre la peine de mort, mais est-ce que ce bandit a le droit d’aller tuer cet honnête citoyen ? Pour eux, même si on le tue, cela ne va pas dissuader les autres. Et pourtant, c’est faux. A un moment donné, au Burkina ici, sous la responsabilité d’un gendarme, les bandits avaient disparu du Faso.

Quant à l’article 37, au niveau du bureau national confédéral, nous avons dans la majorité voté qu’il était non révisable. Personnellement, j’étais pour la révision. Rien n’empêche d’aller sacraliser l’article 37. Réviser l’article 37 ne veut pas dire opter pour les mandats illimités. On peut dire que les deux mandats demeurent mais aussi que l’article 37 est sacralisé. Dans tous les cas, si on doit prendre en compte les conclusions du CCRP, l’âge limite est de 70 ans. Si c’est le cas aujourd’hui, Blaise Compaoré a peut-être deux mandats. Après cela, il ne peut plus se présenter. Il faut plutôt renforcer la position actuelle de l’article 37. Pour terminer, que le président du CCRP ne nous tienne pas rigueur parce que nous n’avons pas participé aux travaux. Mais dans tous les cas, le mouvement syndical y était à travers le syndicat des commerçants et celui de l’Assemblée nationale."

- Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP : "Ce ne sont pas des fora qui vont résoudre les problèmes du Burkina"

"Comme vous le savez, nous n’avons pas participé aux travaux du CCRP à l’instar d’une bonne cinquantaine d’autres organisations avec lesquelles nous nous sommes concertés. Cela parce que, comme nous l’avons dit au départ, nous estimions qu’il n’y avait plus grand chose à redire en rapport avec ce qui était contenu dans le rapport du collège de sages et également dans le rapport du MAEP et les pistes de solutions ont été dégagées dans ces rapports. Il n’y a donc pas besoin d’aller chercher ailleurs. Mais je respecte la position de ceux qui sont allés et j’attends également qu’on respecte la position du MBDHP de n’être pas allé à ce cadre de concertation. Parce qu’au regard de ce qui en est sorti, je pense qu’il ne valait vraiment pas la peine d’y consacrer 2 semaines, voire 3 semaines.

Pour nous, les problèmes fondamentaux du Burkina sont connus : la mauvaise gouvernance y compris les tripatouillages des constitutions, l’impunité, la corruption et la vie chère. Je pense que ces problèmes là sont connus ; on n’a plus besoin d’un cadre pour en discuter. Si vous faites attention, nulle part, il n’est fait cas de ces quatre principaux problèmes qui tenaillent les Burkinabè aujourd’hui. Je crois que le fond du problème est là. Donc, nous avons encore du chemin à faire et je pense que les mois, voire les années à venir, nous verrons encore les Burkinabè, qui vont peut- être, exprimer la quête de vérité, et de justice, la fin de la corruption et de meilleures conditions de vie. Ce sont des forums ou des rencontres qui, au bout du compte, n’apportent souvent pas grand chose quant à la résolution des problèmes. Les populations ont faim et ont faim de la justice. Nous, nous insistons sur la réouverture du dossier Norbert Zongo. Tout est parti de là en 1998. Il faut rouvrir le dossier, il faut libérer la justice, il faut faire en sorte que les populations vivent décemment et dignement, que les gens n’aient pas faim, qu’ils ne meurent pas parce qu’ils ont des problèmes de santé au Burkina Faso. Le fond du problème des Burkinabè est là. Et nous, nous pensons que ce sont des questions qui avaient déjà été évoquées et consignées dans le rapport du collège de sages.

Voilà pourquoi nous avons estimé qu’il était pour nous inutile de participer à ce cadre de concertation. Non seulement le cadre qui a eu lieu au niveau de Ouagadougou ici et tout le processus qui va suivre, nous pensons qu’il ne valait pas la peine de dépenser de l’énergie, et pire de l’argent à un moment où il n’y en a pas, pour ces genres de rencontres. Je pense que, après analyse, nous avons pris la décision sage même si cela peut être contesté. Mais pour nous, c’est une position sage que nous avons adoptée. Consacrons le temps que nous avons à faire des choses qui peuvent faire avancer le Burkina Faso."

- Philippe Ouédraogo, SG du PAI : "Les conditions de travail n’ont pas été clairement définies..."

"J’ai pris connaissance des conclusions des travaux du CCRP par la presse qui a fait ressortir les principaux points consensuels et les non consensuels. Vous savez que les partis politiques de l’opposition dans leur ensemble avaient estimé que l’un des points importants de réformes politiques devait concerner l’article 37. Ils ont donc insisté sur le fait que l’article 37 devait être maintenu dans sa compréhension actuelle et par conséquent ne devait pas faire l’objet d’une révision constitutionnelle sauf si cette révision devait conforter la limitation du nombre de mandats du Président. Sur ce point, le Conseil consultatif n’a pas abouti à un consensus mais je suis étonné que ce point important pour nous fasse l’objet de consultations complémentaires au niveau des régions et au niveau des assises nationales.

Personnellement, je pense que ce point devait être écarté puisque même au niveau du CCRP auquel nous n’avons pas participé, il est loin de recueillir le consentement de plusieurs participants. La quasi-totalité des participants a rejeté toute modification relative au nombre de mandats. Ce qui n’est pas satisfaisant, c’est qu’il reste possible que ce point revienne encore à l’examen dans les consultations régionales et les assises nationales. Ceci dit, en ce qui concerne les décisions qui ont fait l’objet d’un consensus, elles sont intéressantes. Mais il faut le dire, ce sont des décisions secondaires, excepté le principe de l’institution d’un Sénat qui a été retenu mais malgré tout, ce qui me paraît superflu comme certains des commissaires l’ont d’ailleurs souligné. L’institution comporte un aspect budgétivore dont nous devrions nous écarter. Je répète que les autres conclusions sont secondaires et par conséquent, elles ne sont pas décisives mais intéressantes en général. Une autre décision positive est celle qui aménage, si l’on peut ainsi dire, les rapports entre l’exécutif et le législatif en essayant de donner plus d’autorité au législatif, donc en créant des rapports nouveaux. Mais il faut dire que dans les conditions actuelles, où la majorité domine nettement l’Assemblée, l’accroissement du pouvoir du parlement par rapport au gouvernement n’est pas très significatif.

En conclusion, si le CCRP était parvenu au fait qu’il ne fallait pas examiner l’article 37, je serais très satisfait mais apparemment, ce n’est pas leur position. D’autres questions se posent toujours. Il a été dit que les conclusions feront l’objet d’examens complémentaires au niveau des régions puis au niveau des assises nationales. Mais jusqu’à présent, on ne définit pas la composition des groupes qui seront consultés au niveau des régions même au niveau des assises. Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce flou ? Et pourtant ce sont des éléments importants. A mon avis, on aurait dû communiquer sur de tels aspects. Il en a été de même pour la composition et les conditions de travail du CCRP. On a évolué par touches successives et par conséquent, il était normal que des organisations sérieuses comme la nôtre et vigilantes sur des questions importantes concernant la Constitution, les institutions politiques et les réformes qui les concernent, restassent vigilantes sur ce genre de réunions. Dans la forme, les conditions de travail n’ont pas été clairement définies dès le départ. Il est possible que notre absence du CCRP ait permis un climat plus serein des discussions.

Je vois par exemple que les partis qui relèvent du chef de file de l’opposition avaient posé des préalables et demandé qu’on éclaircisse les conditions dans lesquelles le travail allait se faire. Ils n’ont même pas obtenu de réponse et par conséquent, ils n’ont pas été invités officiellement. Le gouvernement a pourtant sélectionné des partis dont certains sont membres de l’organisation du chef de file de l’opposition, pour assister aux travaux du CCRP.

A mon avis, ce ne sont pas de bonnes méthodes. On ne peut pas baptiser un parti dans l’opposition mais qui, officiellement du point de vue de la loi, ne peut pas être qualifié de parti d’opposition. Tout cela montre que dans sa façon, le gouvernement n’a pas véritablement respecté l’opposition en tant qu’institution reconnue au niveau de la République. Il eut fallu qu’on respecte l’opposition à travers les dispositions qui définissent les partis d’opposition et font du chef de file de l’opposition le maître d’oeuvre de l’expression de la position des partis politiques de l’opposition. Cette disposition n’a pas été respectée et de la façon dont les discussions se font, cela ne permet pas aux partis de l’opposition de se rassurer dès le départ que leurs positions seront prises en compte. Il faut définir clairement les conditions dans lesquelles les travaux doivent se dérouler, trancher en ce qui concerne les points importants soulevés en préalable et il faut donc rassurer que les consultations ne servent pas seulement de couverture au passage plus ou moins en force des modifications que l’on veut faire sur l’article 37.

Pour la suite, il convient d’être vigilant et ne pas trop s’alarmer car ce n’est qu’un premier niveau avant que le gouvernement lui-même ne décide. D’ailleurs que va-t-il décider ? Ne va-t-il pas anticiper envers et contre les positions exprimées par le CCRP ? Tout cela n’est pas clair et je pense que les partis de l’opposition devraient rester vigilants vis-à-vis de ces propositions Toujours pour la suite, la condition majeure qui a été posée au niveau des partis du chef de file de l’opposition, dont nous faisons partie depuis quelques semaines seulement au niveau du PAI, c’est qu’il soit attendu des résultats, qu’on ne touche pas à l’esprit de l’article 37, c’est-à-dire, qu’on maintienne la limitation du nombre de mandats et que cette limitation s’applique au président actuel, qui a la responsabilité de président du Faso. Si cette condition est prise en compte, je pense finalement qu’au niveau des partis de l’opposition, il n’y aura pas de problème à continuer la discussion sur les autres éléments de réformes politiques. Mais nous ne voulons pas servir de couverture, de paravent, de justificatif ou même d’alibi à des décisions qui peuvent concerner une révision de l’article 37. Si nous ne sommes pas rassurés sur ce point, il ne serait pas bon que nous participions aux débats même après avoir vu ces premiers résultats. Alors, je crois que c’est le point à partir duquel finalement la position des partis de l’opposition comme le nôtre sera déterminée."

- Me Bénéwendé Sankara, président de l’UNIR/PS : "Le Burkina Faso ne connaît que des rapports"

" Etant entendu que le chef de file de l’opposition que je suis, à ce stade, ne peut pas donner une position qui soit celle de tous les partis politiques qui sont aujourd’hui au nombre de 37, réunis au sein de notre regroupement, mon parti également ne s’est pas encore prononcé là-dessus. Je m’exprime alors en mon nom propre. Nous avons donc pris note que le rapport sera remis le 21 juillet 2011. D’emblée, je félicite la presse qui nous a permis de suivre les travaux du CCRP et c’est elle qui nous a permis également de savoir qu’il y a eu des propositions consensuelles et des propositions non consensuelles.

A celles-là, il faut ajouter les recommandations. Personnellement, je note que le Burkina Faso ne connaît que des rapports et des rapports. On peut les citer à profusion : le rapport du MAEP, celui du Collège de sages, du comité d’éthique, celui sur la corruption et celui de l’ASCE, etc. Les rapports, on les produit au Burkina à souhait mais les décisions, on ne les voit pas. C’est cette crainte qui animait les partis politiques de l’opposition et les avait amenés le 17 mai à adresser un courrier au ministre d’Etat Arsène Bongnessan Yé pour lui faire part de ses préoccupations. Elles consistaient d’abord premièrement à écarter la question de l’article 37. Pour ces partis politiques, l’article 37 doit être un point non négociable. L’opposition avait aussi émis le voeu de voir le chef de l’Etat s’adresser à son peuple de façon solennelle pour lui dire qu’il était en fin de course, en fin de mandat et qu’en 2015, pas question de se représenter. Nous avons argumenté pour dire que cela pouvait d’une manière ou d’une autre juguler la crise. Mais, nous n’avons pas été écoutés.

Aujourd’hui, quand vous regardez les propositions, elles ne sont pas nouvelles. Certaines sont en deçà de propositions déjà faites. L’essentiel pour moi, ce n’est pas qu’on en pondra pas de rapports. Quelle est la volonté politique qui pourrait transformer ces propositions en décisions qui sortiraient le Burkina de la crise et permettre que les institutions de la République soient remises en selle et aux Burkinabè de pouvoir espérer un mieux-être et un Burkina émergent tel que l’on nous l’avait promis ? Je note aussi qu’il y a des aspects positifs dans ce rapport comme la question de la CENI. Depuis le 5 février 2011, après un atelier de réflexion de notre opposition politique, nous avons demandé la refondation de la CENI. Sur la charte des partis politiques, nous avons consenti à ce que l’on réforme ce cadre des partis politiques au regard de l’article 13 de la Constitution.

Si aujourd’hui nous avons un multipartisme intégral et que les partis ne peuvent pas jouer leur rôle constitutionnel, c’est la démocratie qui prend un coup. En fait, ce n’est pas le principe des réformes qui pose problème mais dans quel sens nous allons pour faire ces réformes ? En réalité, j’ai l’impression qu’il y a un marché de dupe. J’ai des inquiétudes car il ne faudrait pas que ce soit du dilatoire que nous sommes en train de vivre. Quand le rapport sera officiellement remis au chef de l’Etat, les partis politiques de l’opposition vont se retrouver et apprécier."

Propos recueillis par Aimé NABALOUM et Germaine KERE (Collaborateurs)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2011 à 09:36, par Warikotèsongoyalo En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Pour le CCRP Merci grandement pour le travail fait
    Pour les non-participants c’est en fait des troubleurs Il ne faut pas reconnaître que le dossier a été mal géré à certains niveau. Tout simplement Mr Le Président du CCRP On ne peut pas renter dans un avion qui a déjà pris les airs. Bon vent Mr le Président

  • Le 21 juillet 2011 à 11:29, par despérado En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Félicitation aux syndicalistes qui font une lecture assez froide et bien muri de leur non participation au CCRP. Quant à Benewendé, mais c’est grave que ce type croit dur comme fer ou granite, je sais plus... que en dehors de lui tout est mauvais. C’est dommage d’être très négationniste. On me dira qu’il est dans son rôle d’opposant. Je rétorque, c’est pas constructif pour le burkina dont il aspire diriger, dans le même temps où il refuse de voter à la présidentielle. Un conseil cher ainé, pose des actes positifs maintenant, pour te rendre crédible. Sinon, même si Blaise n’est pas là, tu sera jamais au perchoir. Un signal fort t’a été donné lors des présidentiel... Commence l’alternance dans ton parti comme Laurent BADO.

    • Le 21 juillet 2011 à 17:07, par lepropère En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

      Bien parler FRANGIN !A sa place j’aurai honte de me prononcer sur le rapport du CCRP.Il doit savoir qu’il n’est pas sincère envers lui-même,si non il devrait saisir cette belle opportinuté pour apporter sa modeste contribution aux sorties de crises du cher BURKINA.Ne pensez pas que si le pays est en feu vous profiteriez pour devenir Président.TOM SANK n’agirait jamais comme vous.Il aimait tellement son pays que dans de pareille situation il n’hésiterait pas à apporter sa pierre pour le salut des pauvres citoyens burkinabé.Penses-en pendant qu’il est encore temps.Recherhe l’interêt général de ton peuple au détriment de l’intérêt égoîte et applique d’abord l’alternance chez toi au risque d’être un hypocrite.

    • Le 21 juillet 2011 à 17:31, par MAMA En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

      Je suis tout a fait d’accord avec vous Desperado ! Ce Maitre Benewende Sankara a trop compris le mot "opposant politique" ; il est un vrai descendant de LAURENT BADO. Tout comme celui-ci c’est un boulanger ; au lieu de jouer a la vraie politique, il joue au griot ; ce mec needs help ; il est so confuse qu’il represente un vrai danger pour le Faso ! Watch out guys ! on n’a pas besoin de quelqu’un comme lui comme president. Non seulement il est trop rancunier, aigri, il n’est pas concret. C’EST TOUJOURS TONO VIDE QUI FAIT BEAUCOUP DE BRUITS. Il agit et parle de la meme maniere qu’1 enfant gate, always excuses, his way or no way. Dude pease, respect yourself, laisses nous tranquille, notre cher Faso n’a pas besoin de toi comme president rather see BLAISO president a vie que de t’avoir comme notre president.

  • Le 21 juillet 2011 à 12:17, par soulby En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Je vois bien que nous avons des gens à la tête bien pleines qui peuvent bien diriger ce pays !!!
    Mais les gars, unissez vous !!! Former un groupe et un seul et vous verrez que même s’il n’y a pas de limitation de mandats vous triompherez !!!
    PArce que à y voir de près, je crois que tout le monde gesticule autour de l’article 37 parce qu’on ne veut plus de Blaise. On a peur parce qu’on sait que s’il se présente face à nous les petits partis désunis il l’emportera !!
    Il ’emportera parce que vous n’êtes pas unis et que lui Blaise il a ammassé les sous du contribuable pour faire de vrais campagnes électorales auprès d’un peuple affamé, et surtout analphabètes !! Un peuple qui ne comprend rien parce qu’on l’a voulu !!

  • Le 21 juillet 2011 à 13:12, par berger En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    C’est domage pour notre pays le Burkina faso..Et de GRACE !
    Reellement je me demande si l’on doit prendre au serieux nos soit disant opposants..je me demande qu’est que ces gens cherche..Vous refusé de participer et c’est vous encors qui se prononce ,Comment oseront’il se prononce s’ils refuse de defendre les valeurs de la domocratie.Vous voyez ce qui arrive a notre pays ...si ces vaillants hommes et femmes ceux (qui ont accepté s’assoir avec les parties au pouvoir pour discuter ,je pense au moins qu’ils on fait l’essentielle . Imaginons si ils decidaient des mauvaises choses ,qui allait subir ? ..c’est le peuple..et vous dite que vous defendez le peuple .et vous pretendez aimez le peuple. vous refuser d’affronter pour prouver votre responsabilite.
    Pour moi ,si Blaise decide aujourd’hui de quitter le pouvoir je pas parmis ces opposants reellement l’homme IDEAL..Ya trop t’imposteurs..Il nous des personne nouveaux sur la scene politique ..les memes opposants vos produire les effets ..Pardonner de dire cela la verite rougi les yeux

  • Le 21 juillet 2011 à 16:33, par le bon citoyen En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Bonjour à tous,

    Je suis maintenant convaincu que l’ennemie du peuple burkinabè est son opposition. Je suis convaincu que le chef de file de l’opposition et sa suite roule pour le pouvoir. Quand vous demande de participer à une discussion pourquoi refuser et venir nous raconter des bla bla.
    Pendant que le parti au pouvoir réunion ses gens pour les préparer aux rencontres régionaux, vous dites attendre que le pouvoir vous disent les voies à suivre. On ne négocie pas le pouvoir, on se l’approprie et c’est la seule occasion pour vous de faire passer vos points de vue. Au lieu de cela, vous empêcher ceux là même qui veulent participer de le faire.
    Si réellement l’opposition veut un rapport à leur faveur, il suffit de se mettre en ordre de batail mobilisez les représentants régionaux et donner les consignes. Mettre en place la liste de leur participants au niveau régional et les envoyer au ministre de l’article 37 et on verra si le pouvoir refusera.

    Vous êtes des juristes qualifier et comme l’a dit un français, « je combattrais une mauvaise loi jusqu’à ce qu’on l’abroge, en attendant, je la respecte ».

    Au lieu de nous divertir sur des analyses inutiles, sonner le rassemblement de vos troupes pour les régionaux et vous nous convaincrez que vous voulez le changement.

    En attendant, sachez que les absents ont toujours torts.

  • Le 21 juillet 2011 à 20:44, par kiki En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    je ne comprends pas pourquoi les gens s’acharnent trop sur la personne de Me benewende qui joue correctement son rôle d’opposant politique dans un régime militaro-démocratique. loin de moi l’idée de défendre Me Benewende mais reconnaissez qu’il fait de son mieux surtout avec les moyens financiers dont il dispose mais aussi la capacité de nuisance de ceux d’en face.vous devriez commencer par vous amender et ensuite faire des suggestions et propositions concrètes si tant vous aspirez à un changement véritable. A travers vos multiples condamnations vous discréditez tout le monde et sans le savoir peut être vous faites le jeu du pouvoir.
    on peut lui reprocher d’être rigide sur certains faits mais de là salir son intégrité en affirmant qu’il est vendu c’est dommage.
    je penses qu’avec un régime qui est un éteignoir de personnalité, il faut combattre avec une certaine distance.
    c’est en voulant jouer à l’équilibrisme politique qu’on tombe dans la compromission , et la compromission on la paie cash. Demander à certains cadavres politiques( Me hermann ,Me noel gilbert,laurent Bado,Pargui pare).
    vous savez, la soupe du diable a une très bonne senteur de loin ;mais gare à vous si vous gouter, vous perdez du coup votre aura et vous devenez telle une feuille morte à la merci du vent.
    un elève de l’ENAM

  • Le 21 juillet 2011 à 20:44, par Buthélésie En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Mes chers amis ,restons nous mêmes en examinant froidement ce qui se passe dans notre pays sans être prompts à jeter la pierre sur l’opposition.
    A la lumière de quelques explications de certains membres de l’opposition réelle et légale ,rien de cadré n’était à l’invite pour ce cadre de concertation.
    L’organisateur en chef a misé sur le flou pour espèrer s’en tirer à bon compte , mais il oublie que la mouche peut aussi se libérer de la toile de l’araignée ! la lutte ne fait que commencer.

  • Le 21 juillet 2011 à 21:07, par La flêche noire En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Pour ma part je crois que Me SANKARA a vraiment vu juste ; à quoi ça sert d’avoir des milliers de rapports si les recommandations ne sont mises en applications ;Moi je pense plutôt que le contribuable doit se demander combien à coûter ce cadre de concertation ? et pourquoi ?
    Peuple Burkinabè ne te laisse pas embrouiller par ces genres de diversions ; attache toi aux actions concrètes pour l’épanouissement de ton beau pays.

  • Le 21 juillet 2011 à 21:08 En réponse à : CONCLUSIONS DES TRAVAUX DU CCRP : Des non-participants entre regrets et méfiance

    Je remarque que la majorite des intervenants sont a la solde du pouvoir. Un peuple affame ne peut plus bien reflechir. Blaise doit quitter le pouvoir meme si quelqu’un d’autre de son partie sera le prochain president .

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