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MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

Publié le mardi 19 juillet 2011 à 02h30min

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La tension entre le chef et le maire de Kindi, reste toujours vive. Après les récentes déclarations du chef, le maire, voudrait, à travers ce droit de réponse, apporter sa version des faits. Il remonte aux origines du problème jusqu’à la tournure actuelle qu’il a prise.
Depuis le mardi 14 juin 2011, vous rendez compte de la situation dans la commune rurale de Kindi et notamment des visites du Naaba Koanga et de ses déclarations à votre rédaction. Je voudrais, en ma qualité de maire de la commune rurale de Kindi, apporter les précisions qu’il vous plaira de publier pour éclairer davantage vos lecteurs, l’opinion publique et pour la vérité historique que, du reste, de nombreuses personnes de bonne volonté qui suivent de près le fonctionnement de notre commune, que nous voulons émergente, appréhendent déjà.

Ma modeste personne et l’ensemble du conseil municipal vous remercient d’ores et déjà, pour l’intérêt que vous ne manquerez pas d’accorder à cette mise au point. En outre, je vous exprime toute ma gratitude et celle de l’ensemble des populations de Kindi pour le travail remarquable que votre organe de presse abat au quotidien pour informer les Burkinabè.

Un bref aperçu de la situation sociopolitique à Kindi

Vous me permettrez, à l’entame de cette mise au point, de rappeler qu’avec l’avènement de la communalisation intégrale en 2006, j’ai été élu conseiller municipal sous la bannière du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et plébiscité comme maire de la commune de Kindi à 100%. Dix-neuf (19) conseillers municipaux sur les vingt (20) étaient présents à l’élection. Le seul absent était le conseiller Timbila Zoundi, actuel chef de Kindi, élu de justesse conseiller municipal sous la bannière de l’ADDP et qui affichait également des ambitions d’être maire. Il a conduit la liste de l’ADDP mais il n’a obtenu que deux conseillers dans la commune. Après cet échec, l’honorable chef de Kindi s’est rendu à l’évidence que le leadership ne se décrète pas. L’on n’attend pas des occasions du genre pour vouloir s’imposer.

Les populations ont observé le degré d’engagement de chacun dans sa quête pour le développement de Kindi, bien avant l’avènement de la décentralisation. Nous n’avons certes pas suffisamment fait mais les personnes de bonne volonté peuvent témoigner de notre disponibilité et de notre contribution pour que notre commune avance. C’est depuis donc son lamentable échec à la tête de la mairie qu’il a trouvé l’homme à abattre en ma personne. L’on peut bien avoir des ambitions et même des divergences avec les autres, tout en restant plein de sagesse et d’humilité. Car nul n’ignore qu’un bon chef de village est un acteur clé pour sa communauté et qui comprend lui-même que sa mission première est d’apporter la paix sociale à son peuple et non être un facteur de division et un fauteur de troubles.

Du lotissement complémentaire et du choix du chef de village

Une délibération a été prise lors de la session de juin 2007 pour un lotissement complémentaire à Kindi. Le maire était chargé de réunir toutes les conditions administratives en vue de l’obtention des autorisations nécessaires à cet effet. En juin 2009, la commune a été autorisée à effectuer ce lotissement, par Arrêté conjoint du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. A l’époque, monsieur Zoundi Timbila était toujours conseiller et lors de la prise de délibération portant sur le lotissement complémentaire, il avait même soutenu que l’ancien lotissement s’arrête juste au niveau du dispensaire et s’étende un peu en avant de son domicile. Après la délibération du conseil municipal sur le lotissement, j’ai fait un communiqué informant la population de Kindi centre qu’il a été décidé de procéder à un lotissement complémentaire et qu’il convient de ne plus investir sur de nouvelles constructions et qu’il était important d’attendre le lotissement pour bâtir définitivement.

J’ai même organisé des rencontres avec les ressortissants de la commune à Ouagadougou pour échanger sur la question. Ils ont salué la démarche du conseil municipal surtout que le premier lotissement ne couvrait qu’une infime partie de la commune. C’est le 14 septembre 2007 qu’il a été intronisé par le Lallé Naaba comme chef de Kindi. Vous me permettrez de passer sous silence les manœuvres peu recommandables qui lui ont permis de se hisser à la chefferie. Toutefois, et pour la vérité historique, je voudrais préciser que lorsque le Lallé Naaba souhaitait introniser un chef à Kindi et qu’il a voulu requérir mon sentiment, j’ai été très clair et je lui ai tenu les propos suivants : étant entendu que Kindi n’avait jamais eu de chef, votre choix doit être bien éclairé afin d’éviter un mauvais départ susceptible de créer des problèmes à la commune. Il faudrait alors trouver une personne consensuelle, qui rassemble et qui est respectueuse des valeurs humaines.

A l’intronisation du chef, le 14 septembre 2007, j’étais hors du pays et je suis rentré le 4 octobre. Dès le 7 octobre 2007, j’étais l’objet d’attaques dans la presse. Malgré tout, j’ai tenu ferme et j’ai entrepris des concertations avec les différentes couches sociales et les ressortissants afin que nous puissions ensemble insuffler le développement à cette commune qui fait partie des plus anciennes préfectures de la province du Boulkiemdé. Nous avons, avec l’accompagnement de partenaires nationaux et étrangers, notamment nos amis de la coopération décentralisée, amorcer un élan pour l’épanouissement des populations. Les activités et les retombées sont là pour l’attester. Il est vraiment dommage que le chef qui dispose à lui seul d’une vingtaine de parcelles dans la zone lotie, s’oppose maintenant au lotissement complémentaire et pire s’insurge contre ma personne parce qu’il estime que je ne suis pas de Kindi centre et qu’on ne devrait pas permettre à quelqu’un de la périphérie, c’est-à-dire d’un village de la commune, d’être maire. Je vous laisse l’appréciation de ce sentiment de haine et de "xénophobie".

De la parcelle attribuée à la famille Zoundi et des frasques des frères du chef

J’ai reçu, le 12 avril 2011, dans mon cabinet une demande de parcelle devant abriter un palais royal à Kindi et remise par le vieux Zoundi Yembi, doyen du quartier Zagtoogo. Des informations recueillies, celui-ci est le dépositaire des traditions des Nabissi, c’est-à-dire les Zoundi dont relève le chef de Kindi. A la session du conseil municipal du 28/04/2011, les conseillers ont donné une suite favorable à la requête. J’ai donc écrit au vieux pour lui signifier l’accord du conseil municipal à la demande et lui demander de prendre attache avec les services des domaines pour les formalités de jouissance de la parcelle. En dehors de cette parcelle, depuis que je suis maire je n’ai jamais attribué de parcelle à qui que ce soit dans la commune. S’agissant des frasques des frères et des sbires du chef, elles sont nombreuses. Il y a d’abord les provocations à l’endroit de l’autorité communale qui sont très courantes et inacceptables. Ensuite, les frères du chef ont frappé un ressortissant d’une commune voisine et lui ont cassé le pied.

Les autorités des deux communes se sont rencontrées avec le chef de Sourgoubila pour gérer ce différend. L’affaire a même été portée devant les juridictions et jugée au TGI de Koudougou et malgré les tentatives de corruption du chef, le président a dit le droit. En outre, le chef et sa famille ont organisé des marches anarchiques et illégales pour chasser les fonctionnaires qui ne sont pas d’accord avec leurs agissements. La police de Kindi pourrait sortir tous les écrits à ce sujet. Par ailleurs, les frères du chef menacent des honnêtes citoyens allant jusqu’à leur interdire de venir au marché car étant d’autres villages de la commune. Des plaintes sont sur la table du procureur à Koudougou et à la gendarmerie de Kindi sur ces agissements. Enfin, ses frères ont détruit le mardi 12/07/11 au soir vers 14 heures les hangars au marché de Kindi du conseiller municipal, M. Kaboré S Paul, du village de Koné, et de Mme Simporé Awa.

Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Kindi, le procureur a également été saisi de l’affaire, et on attend la suite de ces actes de vandalisme.

Des tentatives de conciliation avec le chef

Malgré tout ce qui précède, nous avons accepté les multiples démarches de personnes de bonne volonté pour que le chef et moi fumions le calumet de la paix afin de travailler ensemble avec les populations pour le développement de notre commune. Nous nous sommes rencontrés deux fois chez l’évêque de Koudougou, une fois avec le Président de la Chambre de Commerce de Koudougou, une fois avec les responsables politiques de la région, mais rien n’y fit. Comme on le dit, "chassez le naturel, il revient au galop !" Pour une ultime fois, le Lallé Naaba Sanem nous a convoqués avec les ressortissants de Kindi à Koudougou, nous avons attendu plus de deux heures mais le chef de Kindi n’a pas daigné respecter l’invitation de son supérieur. Il n’est donc pas venu et la concertation n’a pas eu lieu.

Son opportunisme politique

En 2010, confronté dans ses activités professionnelles à des questions de fiscalité et ayant eu le service anti- fraude à ses trousses, il est revenu à Kindi pour solliciter des structures l’autorisation d’être militant CDP et avoir une couverture politique. Et ce, comme si être militant CDP donnait des passe- droits et un quitus pour ne pas payer ses impôts. Il s’est donc infiltré dans mon parti pour espérer mieux m’atteindre. On comprend dès lors pourquoi les militants du CDP de son quartier sont divisés à cause de cette intrusion et de ses velléités opportunistes et anti-constructives. L’ex-ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, au courant du problème, avait du reste tenu à le mettre en garde lors de l’inauguration de la mairie de Kindi, le 14/01/2010. Le ministre avait rappelé la nécessité pour chaque acteur de respecter la place qui est la sienne dans la collectivité. Mais la leçon n’a pas été comprise.

Des manifestations des 10 et 11 juillet 2011

Le chef m’accuse d’avoir organisé la manifestation du dimanche 10 juillet 2011 chez le Lallé Naaba en mobilisant les femmes par une soi -disant formation en savon. Je voudrais simplement rappeler que nous avons effectivement organisé une telle formation au profit des femmes de la commune mais c’était du 12 au 21 mai 2011. Celles-ci ont reçu du matériel grâce à l’appui financier de nos partenaires du Nord et désormais, elles produisent du savon made in Kindi, n’en déplaise au monarque. Et même durant cette formation, ses frères ont perturbé l’action en allant déloger les femmes à la Maison des jeunes, lieu de la formation. Le 11 juillet, jour du marché de Kindi, le chef a fait procéder à la fermeture du marché.

Toutes les personnes, venues des autres villages et même des secteurs de la commune, étaient contraintes de repartir chez elles. Il a fait conduire des gens auxquels il avait, au préalable fait boire des boissons frelatées à la mairie pour exiger mon départ. Malheureusement pour lui, la majorité de la population ne l’a pas suivi dans ses errements.

De la nécessité de trouver une solution définitive à cette situation

En définitive, le chef ne veut pas d’un maire venant d’un village autre que Kindi centre. Avant lui, la commune n’avait pas de chef et les différentes communautés vivaient en parfaite harmonie. Les cinq villages ont tous des chefs et les dix secteurs de Kindi ne connaissaient aucun antagonisme avec l’administration. Chaque village et chaque secteur avait ses garants de la tradition et des fêtes traditionnelles de la commune étaient organisées avec l’implication de tous, sans un chef à Kindi. Des ressortissants de la commune, moins ou pas du tout fortunés, se sont fortement impliqués dans les activités de développement mais à l’époque, personne ne le voyait, malgré sa prétendue richesse. Avec ses intrigues et la division qu’il a créée dans sa propre famille et dans la commune, ils sont de plus en plus nombreux les ressortissants qui avaient voulu accompagner l’élan que nous avons suscité à la faveur de la décentralisation mais sont aujourd’hui découragés par les agissements du chef.

Comme l’a déjà indiqué une frange importante de la population qui a écrit au Lallé Naaba Sanem, il faut qu’une solution idoine soit trouvée à cette épineuse question. Pour notre part, en tant que maire, nous accomplirons notre devoir avec et auprès des populations. La commune de Kindi doit émerger, avec Thomas Baguemzanré à sa tête ou avec une autre personne. Nous n’accepterons pas que des opportunistes ou des fauteurs de troubles empêchent son émergence. J’espère avec l’ensemble des populations silencieuses et celles qui ont osé exprimer leur ras-le-bol, le dimanche 10 juillet dernier que l’autorité compétente trouvera une solution définitive à cette chienlit que l’on veut installer dans notre jadis pacifique et paisible commune. Je voudrais, en guise de conclusion, indiquer que malgré le différend qui m’oppose au chef, je sais, comme l’enseigne la Parole de Dieu, que tout humain porte en lui du bon grain et de l’ivraie.

J’ose espérer qu’il œuvrera à davantage cultiver le bon grain et à donner raison à la Fédération pour la paix universelle, qui a pensé qu’il avait des qualités de rassembleur et d’acteur de paix. J’ai enfin la faiblesse de penser qu’il saura s’élever pour, d’une part, comprendre que le maire n’est ni de loin ni de près mêlé aux mouvements des populations de la commune qui ont décrié son comportement et ses agissements, et d’autre part, en tirer toutes les conséquences.

Ouagadougou, le 15 juillet 2011

Thomas BAGUEMZANRE Chevalier de l’Ordre national

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 19 juillet 2011 à 04:01 En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    Pour un village rural comme Kindi,pour que vous vous battez ainsi comme des chiffonniers,il doit y avoir à boire et manger.Pauvre Faso

  • Le 19 juillet 2011 à 05:20 En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    Finalement tout le monde est chevalier de l’ordre national au Burkina Faso lolll.C’est devenu un machin qui n’a plus de valeur ni d’importance qui est dévalorisé,distribué comme de petits pains à des potes comme d’habitude

  • Le 19 juillet 2011 à 12:36 En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    je pense que le maire utilise aussi des expressions qui denigre le chef et pour quelqu’un qui recherche rellement la paix il est inutile d’insulter son adversaire il faut que chacun mette de l’eau dans son vin car s’il a été nommé chef c’est qu’il a des qualités necessaires surtout apres vos conseils donnés au larlé je pense que il y a enguise sous roche et que la verité est à ailleur et j’attend une reaction des chefs coutumiers de koudougou avant de conclure mais d’or et deja je suis sur mr le maire on ne pourra faire la paix tant que les coeurs ne se pardonnent en commencant par vous meme merci

  • Le 19 juillet 2011 à 12:38, par par un citoyen En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    Merci au journal qui nous a permis de mieux comprendre ce qui se passe réellement dans la commune rurale de Kindi en allant à la source de l’information.
    je souhaite que la paix revienne à kindi où j’ai fait une partie de mes études primaires.
    mais j’ai toujours dit que TRADITION DOIT ËTRE TRADITION, POLITIQUE DOIT ETRE POLITIQUE. Cela veut dire que les deux doivent être complémentaires et non antagonistes.

  • Le 19 juillet 2011 à 12:59 En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    Please, puis je avoir le numero du Maire ou son Email.
    Je suis intereser o developpement de la comune
    I m USA.
    Have A Great Moment.

  • Le 19 juillet 2011 à 14:20, par sagesse En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    je pense que l’état bukinabè doit prendre ses responsabilités pour que des individus mal intensionnés fussent-ils des chef des village, canton et je ne sais quoi ne sapent notre élant de développement et d’émergence. Nous devons tous comprendre et l’accepter : "le temps des chefs traditionnels irrespectieux des leurs populations est revolu à tout jamais" Il faut vivement qu’on touve un statut particulier pour les chefs traditionnels pour qu’ils se tiennent loin et très loin de la politique. Il y va de leur crédibilité, du respect que la population leur doit et surtout de la survie de nos traditions. Je demande donc à toutes ces personnes qui aiment leur tradition et leur coutume à se lever pour que nous puissions trouver un statut pour nos chefs coutumiers sans exception car c’est un déshoneur pour tout bon africain ce qui se passe à Kindi et un peu partout ailleurs. la politique à travers nos chefs coutumiers, est entrain de semer du désordre dans nos traditions. Il faut qu’ensemble on lève pour soigner l’image de notre cheferie coutumière et partant nos us et coutumes. C’est ça notre identité et nous devons en être fier. Ca nous fait très mal et honte de voir nos chefs coutumiers rouler dans la "boue" pour des raison politiques ou pour des intérêts quelconques. Hommes politiques, chefs coutumiers, population du Burkina faisons quelque chose pour sauver nos traditions

    • Le 19 juillet 2011 à 15:21 En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

      Svp,ne nous ressortez pas les propositions de ce machin CCRP avec le statut particulier de la chefferie traditionnelle,en fait pour les rendre des fonctionnaires,ce qui est à mon sens,une forme de corruption des consciences à dessein purement électoraliste.Ca sera encore pire qu’avant avec des conséquences dramatiques au niveau de la désignisation de ces futurs,au niveau de nos finances et en plus,ils seront plus politiciens que jamais.Là n’est pas la bonne solution.Il suffisait que les partis politiques surtout le parti au pouvoir arrêtent de les instrumentaliser afin que chacun reste à sa place.Vu les mentalités,ça sera dur mais il faut passer par là au lieu de les fonctionnariser,ce qui revient à de l’argent jeté par la fenêtre alors que les caisses sont vides.Le Burkina ne va pas continuer à s’endetter éternellement à moins que chacun accepte des hausses d’impôts et des taxes au moment où tout le monde tire la langue pour survivre

      • Le 20 juillet 2011 à 03:31 En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

        Le ccrp parle de constitutionnaliser les chefs. Et les groupes ethniques qui n’ ont pas de chefs, on fait quoi ? On va creer les chefs ou bien ? Meme si vous els creez comme nous on en mange pas chez un chef, c’est de l’argent jete par la fenetre. Moi je dis non. On ne constitutionnalise rien. Chacun n’a qu’a travailler pour vivre. Tous les hommes naissent egos en droit et en devoir. Je suis tres fier d’ appartenir a un groupe ou le chef se reconnait par som comportement, ses valeurs sociales, son travail. Il devien alors un chef naturel pas un chef qui se dit chef parc que son arriere grand- pere etait chef. Ou est le merite ? Et des va- nu pieds comme Yamyele vont m’ insulter ici au nom d’ une foutue culture. Je les attends.
        Kambou Sie Bihinte

  • Le 19 juillet 2011 à 14:21, par dj En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

    cè simple, il y a une division du travail au burkina comme partout ailleurs ! que le chef s’occupe de sa part et le maire, de la sienne ! il est temps qu’on sépare tradition et politique dans la cité sinon c’est l’action publique et notre héritage traditionnel qui vont y passer ...

    • Le 20 juillet 2011 à 14:43, par lamine En réponse à : MAIRE DE KINDI : "Un bon chef de village est un acteur-clé pour sa communauté"

      bonjour , personnellement je pense que les garants de la traditions doivent s’occuper de la tradition . la politique aux politiciens.
      chez moi lorsque les chefs de terre parle . tout le monde suit . lors de la crise a Léo . il est le seul a maitriser la situation. si non tout le reste c’est la merde .donc le chef reste dans son palis mais s’il souhaite boire la soupe du CDP ??? alors bonjour a la honte et a l’humiliation

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