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Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

Publié le lundi 18 juillet 2011 à 01h09min

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On se doutait bien que cette affaire n’allait pas rester impunie et que, les poursuites judiciaires mises à part, la rigueur, toute la rigueur de la discipline militaire s’abattrait sur les mutins de mars-avril-mai 2011 à la hauteur de leur forfait. L’armée n’étant pas l’armoire où on fourre indistinctement les habits propres comme sales, ces brebis galeuses qui ont commis des fautes « particulièrement graves contre l’honneur, la morale, la probité avec incitation au désordre » (sic), qui ont volé et violé, qui ont traumatisé leurs supérieurs sous le prétexte de revendiquer des primes et indemnités auxquelles ils auraient droit, ne pouvaient évidemment plus rester dans les casernes. Après le tumulte des mois de canicule, et pour que l’ivraie ne prenne pas le dessus sur le bon grain, dans le silence retrouvé des camps se tramait la riposte de l’autorité.

Et la sanction est tombée, lourde comme le plomb qui a servi à terroriser les populations. Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, qui n’est autre que le président Blaise Compaoré lui-même depuis le remaniement consécutif à la crise, a en effet signé le 7 juillet 2011 un arrêté résiliant le contrat de 566 militaires avec les Forces armées nationales, ainsi amputées d’un bon bataillon.

On peut gloser sur les conséquences sociales ou sur la sécurité publique d’une telle mesure sans précédent dans les annales de la Grande Muette burkinabè, mais la puissance publique, qui a jusque-là brillé par son impuissance et sa faiblesse, quelquefois sa lâcheté et sa démagogie, ne pouvait évidemment pas continuer de subir sans réagir, sous peine de saper définitivement l’autorité de l’Etat, mise à rude épreuve ces derniers mois.

Si elle n’avait pas exagéré par des actes inconsidérés, on saurait gré à la soldatesque d’avoir tiré les insouciants de la IVe République de leur douce félicité dans cette patrie des hommes intègres qu’ils géraient comme un patrimoine familial. Il s’agit maintenant, et en attendant d’autres éventuelles fournées de soldats dans le pétrin et à renvoyer également à leurs parents pour emploi, de s’interroger sur les causes réelles, qu’elles soient principales ou secondaires, immédiates ou lointaines, de ces accès de "mutinerite" aigüe.

Lors de sa conférence de presse le jeudi 14 juillet 2011 pour rendre officielle la décision et en donner les tenants et les aboutissants, le nouveau chef d’état-major général des armées (CEMGA) en a ébauché quelques-une qui touchent notamment à l’encadrement, à la formation et au recrutement. Puis il a asséné, dans un mélange de naïveté et de populisme (à moins que ce ne soit un aveu de culpabilité), que « plus personne n’enverra son bandit dans l’armée ».

Mon général, merci pour le scoop, car on ne savait pas que cette institution, reconnue pour son exemplarité, était un repaire de truands.

Plus sérieusement, si, comme la prison, l’armée semble devenue l’école du crime, c’est votre faute à vous justement. Dans ce Burkina où une bonne recommandation vaut tous les diplômes, toutes les vertus et toutes les aptitudes du monde, qui d’autre peut caser ces « bandits » dont les parents ne savent souvent que faire, si ce ne sont les généraux, colonels et tous ces galonnés qui ont des barrettes jusqu’à la mâchoire ; sans oublier les politiciens qui ont pignon sur rue, ou les magnats de l’économie qui rendent petits et grands services aux gradés.

t vous croyez souvent bien faire en les envoyant dans le moule kaki où, pensez-vous, la rigueur militaire va les formater un peu. Las ! Vous auriez donc dû dire : « nous n’enverrons plus nos bandits dans l’armée ». Comme aurait dit John Forster Dulles à qui on attribue cette sentence au sujet d’un dictateur que les Etats-Unis couvait du temps de la guerre froide : "he may be a son of bitch but he’s our son of bitch" (1)

Cela dit, les sans-grade, pour indisciplinés qu’ils puissent être, ne sont pas seuls responsables de la chienlit qui s’est installée dans cette vénérable organisation. Peut-on en effet mettre les troufions à l’index quand la hiérarchie s’enfonce, tous galons dévoyés, dans l’affairisme et la luxure, habitants d’un Doumbélane en treillis, au vu et au su des caporaux qui font leurs courses, qui connaissent donc le prix des vins millésimés qu’ils savourent dans leurs luxueuses demeures dont il ont auparavant supervisé les travaux ?

Alors, quand on pousse l’outrecuidance à tâcler leurs "merdiems", il ne faut pas s’étonner qu’ils s’en soient parfois pris aux caves de leurs patrons qui n’ont souvent rien à envier à celles des meilleurs palais du royaume de Bacchus.

C‘est tout cela, et bien d’autres raisons sans doute, qui sont aussi responsable de ce bordel qui a mis les casernes, et donc l’Etat et la société, sens dessus dessous. Il importe donc que chacun des maillons de la chaîne de commandement fasse son autocritique et se regarde dans le miroir ; sinon les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.

Ousséni Ilboudo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 18 juillet 2011 à 01:40, par Burkimbila En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Bien merci M. Ilboudo d’avoir mis le doigt sur le nœud du problème. Certes, cela semble spectaculaire vu que c’est inédit et que ça concerne la grande muette. Mais que dire des conséquences bien plus désastreuses de la même chienlit sur notre société ; dans sa fraction civile ? Une vraie merde pour nos progénitures.
    Qui vivra verra.
    Burkimbila

  • Le 18 juillet 2011 à 02:11, par Boulougou Compaoré En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Salut Les amis,

    Quand il y a des problèmes dans les casernes des bidasses, on a pour abus de croire que ces problèmes ne concernent pas les civils !

    Les militaires ont démontré que leur problèmes concernent les civils aussi. On peut constater que les militaires n’ont de syndicats.

    J’apprécie que le ministre de la défence ait radié les mutins. Mais il ne faut non qu’on nous prenne tous pour des ÉCERVELÉS. Quand il faut être sévere il faut être juste.

    Maintenant nous avons 566 cas sociaux à gerer dans notre société, j’aimerais continuer à rester positif mais...

    Mon parent Blaise Compaoré lui même a fait une mutinerie pour être au pouvoir. Ce n’est pas pour mettre le feu à quelque part, mais il faut qu’on remarque que l’histoire de chacun va le rattraper !

    Boulougou Compaoré

  • Le 18 juillet 2011 à 03:23 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Essayez dans vos articles d eviter des jugements et accusations gratuites et faciles que meme ceux quui n ont pas votre qualite de journalisme peuvent porter. Nous les lecteurs ont demande plus !
    Merci !!

  • Le 18 juillet 2011 à 03:26 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Essayez dans vos articles d eviter des jugements et accusations gratuites et faciles que meme ceux quui n ont pas votre qualite de journalisme peuvent porter. Nous les lecteurs ont demande plus !
    Merci !!

  • Le 18 juillet 2011 à 05:49, par un soldat En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    C est vraiment trop facil d’accuser. ce sont les meme qui critiquent qui courent dans tout les bureau pour faire recruter qui un frére qui un cousin qui un fils.

    Le vrai naïf cest bien toi car tu sais trés bien ce que voulait dire le CEMGA.

  • Le 18 juillet 2011 à 05:51, par un soldat En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    un peu de respect pour la haute hiérarchie militaire.
    ils ont des barettes jusko machoires de tels propos ne relevent pas d un professionel

    • Le 18 juillet 2011 à 18:42, par yeral dicko En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

      Ils ont même jusqu’aux fesses,et puis quoi ? De toutes façons les galons et leurs porteurs n’ont pas empêcher les soldats de terroriser le peuple !Donc travailler dur pour restaurer votre image pour les décennies à venir,sinon à dieu le respect et l’admiration que nous les civils avions pour les bidasses

  • Le 18 juillet 2011 à 06:31, par LAMDA En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    - Blaise doit choisir entre nous et la Jusice pourrie sinon on va tout raser- Rappelez-vous cette célebre phrase à la Une de l’EVENEMENT il ya quelques semaines, dite inoncemment par un Soldat (illettré ou mal lettré..)mais qui a toute sa portée. Eh bien, Blaise a choisi et la justice doit se consoler de cette injure.
    - Je pense que les journalistes doivent éviter de tendre leurs micros à ces genres de personnes ou les inviter à parler dans leurs patois pour eviter ces types de propos dont ils ne mesurent pas les consequences.
    - Souvenez-vous egalement de cet operateur économique qui avait dit que Blaise COMPAORE est bien mais c’est son derrire-la qui deconne : - il voulait dire que c’est ceux qui sont derriere lui ou ses collaborateurs qui lui créent des problemes.

  • Le 18 juillet 2011 à 08:55 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Bonjour à tous. Kôrô ILBOUDO, votre analyse est propre. C’est trop facile de sanctionner les autres. On oublie trop souvent ses propres fautes.Dommage. Combien sont-ils les galonnés de notre République devenus des actionnaires des sociétés privatisées par l’Etat ? Le sont-ils devenus seulement sur la base de leurs soldes perçues le 15 de chaque mois ? Le tort de ces mutins c’est de s’être pris à leurs propres frères en les pillant, en les violentant... S’ils s’étaient essentiellement occupés de leur hiérarchie qu’ils taxent de voleurs et de sangsue,beaucoup de Burkinabè allaient applaudir en disant que c’était juste le retour de la manivelle. Malheureusement les soldats n’ont épargné personne et voilà les conséquences de leurs actes.

  • Le 18 juillet 2011 à 09:14, par ILBOUDO FULBERT En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    MERCI Mr ILBOUDO pour cette analyse. C’est déplorable d’avouer a demis mot , pour un Chef militaire que c’était des "bandits" qu’ils avaient recruter.

  • Le 18 juillet 2011 à 09:24, par GANDHYY En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Bel article.
    Esperons que la lecon sera entendue.

    Bon journee a tous.

  • Le 18 juillet 2011 à 10:42, par kk En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    La Bible dit que l’homme recolte ce qu’il a seme

    il faut purifier le burkina,nous debarasser des ordures

  • Le 18 juillet 2011 à 12:08, par COZ Nobles En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Très Belle analyse Monsieur le journaliste ! Malheureusement dans ce pays dit des hommes intègres , il y a une politique de deux poids deux mesures ! La justice est à deux vitesses ! Les petits paient toujours le pris fort !
    Le comportement irresponsables des gradés a été la cause de ses mutineries. pourtant , ils ne sont nullement inquiétés. j’attends de voir combien d’entre eux iront en prison ou seront radiés. Les brebis galeuses au seins des officiers ne manquent pas.

  • Le 18 juillet 2011 à 13:09, par I’yella En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    C’est trop facile de lister des gens pour les montrer aux yeux de l’opinion que ce sont eux les bandits, les délinquants.Comment ont-ils été recrutés ? Comment ont-ils agi ? quelle est la responsabilité de leur hiérarchie ?Ce sont autant de réponses qui intéressent l’opinion et qui vont garantir que de tels actes ne se reproduiront plus.Pour cela seul un procès en bonne et due forme aurait permis d’élucider.

  • Le 18 juillet 2011 à 13:30, par Wendlaboumb En réponse à : tirer la bonne leçon

    Le drame que nous avons vécu avec ces soldats aura été salutaire si notre société en tirait les leçons.
    L’armée s’est désarmée par l’irresponsabilité de la hiérarchie. Les hommes du rang ont eu la latitude pour envisager l’inimaginable pour la troupe parce que l’on avait cessé d’appliquer les règles. Le syndrome de l’impunité s’est installée dans l’armée avec une ampleur qui égalait la sacralité de la discipline de cette composante de la société.

    Ce que nous avons vécu, c’est la manifestation de l’échec de tous les officiers de cette armée. Et ces officiers ont été amenés à échouer parce qu’on leur confiait des soldats que le sommet protégeait. Le sommet ici ce n’est pas seulement Blaise Compaoré (Chef Suprême) et le ministre de la défense. Car notre société avait atteint le seuil où on imaginait ce que Blaise souhaitait, on parlait pour Blaise et son entourage, on s’auto-censurait aisément au point où chacun cultivait l’irresponsabilité et la démission avec les phrases du genre "le pays là est comme ça", "il faut se chercher", "si tu ne fais pas, c’est toi qui perd".

    On se souvient, il y a quelques années un officier de gendarmerie avait réussi à troquer ses armes contre fric auprès d’un civil. Personne ne croiyait que la gendarmerie n’avait pas les moyens de déceler ce risque de dérive chez cet officier pour protéger l’institution. A l’époque les règles qui permettent de mettre ces cas sociaux hors de respoonsabilité n’ont pas été appliquées. Il a fallu que la presse s’intéresse à cette affaire pour que la hiérarchie s’assume. Ce cas d’école permet de comprendre les causes des horreurs de ces mutineries.

    Un ministre disait que la discipline était affectée par le fait que le chomage avait augmenté et l’armée était la cible de la forte demande d’emplois. Une telle lecture des évènements nous éloignait du vrai problème. Autant dire que le nombre de délinquants à la BECEAO augmentera avec les convoitises croissantes d’emplois au sein de cette institution.
    Pour que ce que nous avons vécu ne se reproduise plus, il faut que tous les niveaux de la hiérarchie reconnaissent leur responsabilité et se remettent en cause. Les bandits radiés sont ceux que nous avons protégés de notre iresponsabilité.
    On a beau les exclure, l’institution secretera une nouvelle cohorte au bout de douze mois si chaque supérieur hiérarchique garde "le sentiment qu’il ne peut pas aplliquer les règles" parce que "le pays est comme ça maintenant"

    Dieu bénisse le Faso

    • Le 18 juillet 2011 à 17:25 En réponse à : tirer la bonne leçon

      L’impunité n’est pas que dans l’armée seulement.C’est dans tout le pays.Il n’y a pas de justice et là où il n’y a point de justice,il n’y a point de république non plus.C’est le bordel,la pagaille.C’est malheureux

  • Le 18 juillet 2011 à 13:48, par Yamsoaba En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Très bel article.

  • Le 18 juillet 2011 à 14:02, par Saksida En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Très bien comenter il faut toujours abttre un arbre par les racines vous avez coupé les branches mais les racines démeurent.
    Monsieur le Ministre de la défense on constate que les millitaires radiés sont la plus part des 2eme classe ceux qui doivent exécuter les ordres dans l’armé mais qui leur donnait l’ordre ?
    Prenez toujours le tauraux par ces cornes.
    Vos proches collaborateurs sont entrain de vous testé afin de vous destitué un jour par les armes.
    Mais on on on dès on veut plus prise de pouvoir avec les armes dans notre cher pays.
    A bon attendeur salu
    Que Dieux protège notre cher pays

  • Le 18 juillet 2011 à 14:37, par sid-la-bala En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Désolé. ce ne sont pas les bandits du général ! Quel est le nombre de nos gradés ? il ne faut pas les jeter la pierre à eux seulement. Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé car nous éduquons mal nos enfants. et après c’est nous qui allons faire la courbette devant certaines personnes pour demander soit une inscription dans une école soit un stage pour le bandit que nous avons crée à la maison.
    le problème est général. JE SUIS DESOLE MAIS ICI AU FASO ON A UN SERIEUX PROBLEME D’EDUCATION !

  • Le 18 juillet 2011 à 14:42, par Kèlè Massa En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Yaa siida !
    Les moins que rien vont toujours trimer dans ce bas monde où l’hypocrisie et l’avoir règnent en maitres .

  • Le 18 juillet 2011 à 15:21 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Vous taxez le CEMGA de naiveté et de populisme et bien votre article Mr est un savant mélange de jalousie’ d ingratitude et d’hypocrisie.

    On ce connais dans ce pays !

    Le général dit que le commandement assumait sa par de responsabilité et ce depuis le debut !

  • Le 18 juillet 2011 à 16:08, par welgui En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Oh ! cher Ouséni, vous êtes un digne fils du Faso.Merci pour votre analyse et vos conclusions qui doivent servir de repères à l’Etat et aux juristes à titres de dicertation pour le bac de l’année 2012

  • Le 18 juillet 2011 à 16:28, par lamenace En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Sun Tsu dit : dans le gouvernement des armées il y a sept maux :
    imposer des ordres pris en cour selon le bon plaisir du prince ;

    rendre les officiers perplexes en dépêchant des émissaires ignorant les affaires militaires ;

    meler les réglements propres à l’ordre civil et à l’odre militaire ;
    confondre la rigueur nécessaire au gouvernement de l’ Etat, et la flexibilité que requiert le commandement des troupes ;
    partager la responsabilité aux armées ;

    faire naitre la suspiction, qui engendre le trouble : une armé confuse conduit à la victoire de l’autre.

  • Le 18 juillet 2011 à 16:29 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Parfait article ! Très propre, 100% clair et sans concession. M. Ilboudo serait-il disposé à donner quelques cours aux "journaleux" de L’Opinion. Je paie la facture !

  • Le 18 juillet 2011 à 17:24 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    j’espère que parmis les radiés il y ades soldats du RSP sinon c’est pas serieux. cette radiation créera plus de problèmes. en tout etat de causes ce sont les gourous du régime qui en recolterons les pots cassés ; pour souvenir y en a qui avaient abandonné leur somptueuses villa pour habiter dans les quariers populaires avec nous.

  • Le 18 juillet 2011 à 17:55 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    bel article Mr Ilboudo
    le pire n’est pas que la hiérarchie militaire ne soit pas inquiété. mais surtout les brebis galeuses que l’on a encore protégé dans cette histoire.je suis sûr que certains bandits ont encore été protégé pour ne pas être radiés. ce fils de député, ministre et même de la haute hiérarchie qui a commis la même merde que les 566 mais reste toujours dans notre armée sous la couverture de son père. c’est ça le danger. quand on veut sévir, il faut le faire sans complaisance surtout dans de pareille situation.

    • Le 18 juillet 2011 à 20:07, par le sochis En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

      il faut bannir les recrutements par affinité et complaisance car beaucoup de jeunes ont été recrutés suite à des intervention de députés , de Maires, de la haute hierarchie militaire.Voila le resultat:Elements indisplinés et hontains.

  • Le 18 juillet 2011 à 19:44, par LeVOLTAIQUE En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    ...Puis il a asséné, dans un mélange de naïveté et de populisme (à moins que ce ne soit un aveu de culpabilité), que « plus personne n’enverra son bandit [son milicien]dans l’armée ».

    Mon général, merci pour le scoop, car on ne savait pas que cette institution, reconnue pour son exemplarité, était un repaire de truands[de miliciens]....

    Chers compatriotes,essayons de lire entre les lignes l’analyse de ce journaliste.

    C’est dommage de le dire mais sachez que l’armee AU Burkina-Faso [différente de l’armée DU Burkina-Faso]est un nid de....MILICIENS.Apres la radiation de ces soit-disant militaires[miliciens]des tetes de Grades tomberont[au sens figure comme au sens propre].

    Unité...Travail...Justice

  • Le 18 juillet 2011 à 20:07 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    En les radiant de l’armee, ce sont des deliquants et coupeurs de routes bien formes que vous mettez dans les rues de Burkina Faso. Ajustez les armes des CRS, Commandos et autres pourqu’ils puissent intervenir a temps

  • Le 18 juillet 2011 à 20:44, par wilson En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    je ne suis pas totalement avec quelques auditeurs les soldats ont faire venir un peu democratie sinon depuis le burkina apres la revolution les dirigents du burkina etaient devenirs dieu comme le maire de ouaga et exetat major qui tueaient sans justice maintenant blaise meme les soldats peuvent bouleverser le trone qui tient un demi siegle malgres radies je les soutient a vie la patrie ou la mort nous vaincrons le remaniement est le fruit des soldsts radies

  • Le 18 juillet 2011 à 22:30 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Bonsoir à tous. Merci au journaliste pour cette analyse. Je pense que le CEMGA doit laver l’intérieur du canari avant de préparer son repas au lieu de se limiter au lavage de son extérieur. Dans ce pays là on voit ce que certains officiers font ! Certains sont des dealers hors paire enfouis jusqu’au cou dans des affaires juteuses.Ne dit on pas que les uns le mangent, les autres regardent, ainsi naissent les révolutions. En dehors des deals, voyez le comportement de certains officiers qui n’hésitent pas à embrouiller même des femmes mariés en sachant que si leur foyer se brise, ils ne vont pas les prendre car eux mêmes ont déjà des épouses et des enfants.Certains menacent leurs maris. Quelle moralité pour ces officiers ! Personnellement je connais un exemple récent où des hauts gradés de notre armée organisés en un groupuscule ont osé dire à un monsieur qu’il ne méritait pas la femme qu’il avait car il n’avait pas d’argent.ils envoyaient des soldats "enlever" la bonne dame au nez de son mari à la maison. Quand ils terminaient leur basse besogne dans les hôtels de Ouagadougou, ils appelaient son mari pour lui dire qu’ils ont fini et qu’ils vont venir déposer sa femme !
    Alors quand des officiers arrivent à faire cela au bas peuple, que voulez vous que les soldats de 2ème classe fassent ? Un adage de chez nous dit que le petit du lièvre regarde les mouvements des oreilles de sa maman en tétant !Aux dernières nouvelles la bonne dame est décédée dans des conditions bizarres, victimes selon certains de pratiques occultes de ces officiers. Et comme sanctions, certains du groupes ont été "déshabillés" pour un moment sans être radiés comme ces pauvres 2èmes classes ! Monsieur le CEMGA, le règlement militaire ne s’applique t’il pas aux officiers ? Ayez l’oeil sur vos officiers car ils ne sont pas mieux que ce que vous venez de radier. Pour terminer, mettez en place un numéro vert et garantissez la sécurité de ceux qui vont vous dénoncer ces genres de situations. Vous comprendrez un peu pourquoi notre armée est comme cela aujourd’hui. Merci à l’administrateur du site d’avoir laissé passer ce cri du cœur adressé au CEMGA.

  • Le 19 juillet 2011 à 20:17 En réponse à : Armée burkinabè : Mais, mon Général, ce sont “vos” bandits !

    Merci bien pour avoir sauver l’image des Hommes Intègres Mais un problème reste a désirer maintenant ces hommes relâchés beaucoup d’entre eux pourront devenir de grand bandits, des braqueurs et autre criminel pour le peuple. J’espère que des dispositif on été prise afin de prendre garde de ce qui pourrais se passer ? parce que ceux qui sont déjà en liberté n’ont été arrêté et vous augmenter le taux. Pensez-y aussi

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