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Article 37 : Le devoir de vigilance

Publié le lundi 18 juillet 2011 à 01h08min

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Le 14 juillet 2011 restera gravé dans la conscience des Burkinabè comme un jour exceptionnel politiquement parlant : le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), après 3 semaines de travaux, a abouti ce jour-là à plusieurs propositions consensuelles, mais surtout à un "Non" aux velléités de charcutage de l’article 37, lesquelles velléités ont été entretenues à dessein (?) depuis des mois à telle enseigne qu’elles ont éclipsé la présidentielle de Novembre 2010, réduite à une simple formalité.

L’article 37 ! On aura tout entendu là-dessus : il sera modifié, annonçait-on du côté du parti majoritaire, le CDP, qui, après, a nuancé sa position ; du côté de l’Opposition, les positions sont souvent ambivalentes, pour ne pas dire alambiquées, même si le commun dénominateur demeure la non-révision dudit article.

Si la polémique a continué à enfler, c’est que le principal concerné, le chef de l’Etat lui-même, se prononce, au mieux et rarement sur le sujet en faisant dans l’esquive, au pire se tait dessus, et c’est toujours l’entourage qui en parle sans situer l’opinion publique sur le destin réel de l’article 37.

C’est ce qui explique d’ailleurs la circonspection de l’opposition statutaire lorsqu’elle fut conviée à ce CCRP, une posture compréhensible quand on sait que le pouvoir a très souvent usé et abusé de la bonne foi des autres pour se sortir de situations abracadabrantesques.

C’est vrai que, ce coup-ci, cette opposition officielle aurait dû y aller, quitte à ramasser après ses cliques et ses claques si elle se rendait compte que le traquenard politique était avéré.

C’est pourquoi ce refus catégorique du CCRP de toucher à l’article est déjà un signal fort pour ceux qui veulent le contraire. Le CCRP est censé représenter les différentes couches et sensibilités socio-politiques du Burkina Faso. Si cette représentation dans sa large majorité a opposé une fin de non-recevoir à tout toilettage de l’article 37, c’est que les Burkinabè dans l’ensemble veulent que l’article reste en l’état ou soit sacralisé conformément à l’article 165 de la Loi fondamentale.

Une première bataille vient donc d’être gagnée par tous ceux qui souhaitent que Blaise Compaoré passe la main en 2015 ; un match vient d’être remporté par les partisans d’une mobilité politique, économique et sociale ; une victoire vient d’être remportée contre les révolutionnaires d’hier, qui ont rapidement endossé les habits de démocrates, mais sont horripilés par le vocable d’alternance.

Mais autant une hirondelle ne fait pas le printemps, autant la victoire lors d’un combat ne signifie nullement qu’on gagnera toute la guerre.

Comme son nom l’indique, le CCRP est un organe consultatif, et son avis pourrait passer pour marginal dans la suite du processus des réformes politiques : dans les 13 régions, la position du CCRP sur l’article 37 sera expliquée aux populations, qui feront aussi leurs observations, lesquelles feront l’objet d’un rapport. Ce rapport et celui du CCRP seront au centre du menu des Assises nationales ; mais si l’on tient compte de l’esprit de consensus, qui doit animer tout le processus des réformes, il est évident encore qu’à ces assises, l’article 37 fera l’objet de vives dissensions, donc devra rester en l’état, puisqu’on butera encore contre l’absence d’opposition expresse à son sujet ; surtout si l’opposition statutaire décide de s’engouffrer dans la brèche de cette grand-mess qui s’annonce...

Des assises nationales, donc, mais après ? A partir de ce moment, on se gardera de tout angélisme tant il est vrai qu’en politique, tout est fonction d’opportunité et de courage.

Il est dit en effet que tout le rapport définitif des échanges sera remis au président du Faso, lequel traduira immédiatement les propositions consensuelles en projets de loi.

Et ceux non consensuelles, surtout l’article 37, dans tout ça ? Tout partant de Blaise, et tout retournant à lui, ce sera au premier magistrat de décider s’il laisse l’article à problèmes tel quel ou s’il sera soumis au vote du Parlement ou du... peuple (référendum).

On dit que l’histoire ne se répète pas, mais elle bégaie. Après ces assises, le même Blaise se retrouvera dans la position de 1990, où il tenait entre les mains le projet de Constitution du Burkina Faso. Va-t-il encore faire appel à Edmond Jouve, dont les observations ont toujours été prises en compte dans notre Constitution et ce, jusqu’en 2002 ?

En rappel, Edmond Jouve, de nationalité française, est, dans une moindre mesure, à Blaise au Burkina Faso ce que Charles Desbbash est à Eyadéma père comme fils au Togo. Ce sont d’éminents profs de droit, mais, hélas, des experts es tripatouillage de constitutions africaines.

Non pas que Bongnessan Arsène Yé et ses collaborateurs n’aient pas bossé à l’époque (1990) ; n’empêche, les vérités de l’oracle de Nadaillac-de-rouge (France) avaient largement inspiré notre Loi fondamentale : article 37, surtout Sénat, qui a donné l’éphémère Chambre des représentants, quinquennat...

Bref, après les assises, vigilance, vigilance, car tout ceux qui n’ont pas encore fait le deuil de la tripatouillite tenteront, ne serait-ce qu’au détour d’un baroud d’honneur, de convaincre le chef de l’Etat d’user, par exemple, du référendum, qu’on sait la voie royale vers une sanctification de la révision de l’article 37.
Mais on espère que Blaise Compaoré, qui n’est pas atteint d’autisme, saura discerner ce qui est bon pour le peuple et pour lui aussi, et qu’il ne cédera pas aux sirènes de tous ceux qui ont amassé des fortunes colossales, gardées dans les banques et coffres-forts à domicile, si ce n’est investies dans la constructions de grands immeubles dont on visite furtivement les chantiers à 2 h du mat.

Un tazartché à la burkinabè serait source de tumultes.

La Rédaction

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 18 juillet 2011 à 01:41, par BZHN En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    L’autre risque avec ces travaux du CCRP est que la porte est ouverte pour que le CDP (comme il y a quelques années) brandisse le pretexte d’une "nouvelle constitution" et d’une "non retroactivité de la loi" pour dire que Monsieur Compaoré peut encore être candidat pour 2 mandats à compter de la date d’adoption d’une nouvelle loi fondamentale. Il faut donc être vigilent !

  • Le 18 juillet 2011 à 01:42, par Boulougou Compaoré En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Salut les amis,

    Le CCRP a fait donné un coup positif dans leur travail, en refusant une modification de l’article 37. Le conseil des sages a déjà refuser que cet article soit modifié.

    Maintenant, le temps nous dira quel sera le devenir du premier magistrat et les députés qui vont accepter que cet article soit modifié ! Chaque burkinabé va certainement faire sa part de developpement du Burkina Faso. Qu’il soit instruit ou pas, chacun va donner sa part de contribution, mais de quelle façon ? Je ne peux pas le savoir l’avance !

    D’ici 2015, on aura la certitude de qui sont ceux qui sont les plus stupides au Burkina Faso !

    Boulougou Compaoré

  • Le 18 juillet 2011 à 02:11, par Le pays réel En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    A bon entendeur, ………………….
    Merci à la rédaction.
    Le pays réel

  • Le 18 juillet 2011 à 03:26, par Vision lointaine En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Tres bon article mais je pense qu’on se rejouit tres rapidement dans la declaration suivante : " Une première bataille vient donc d’être gagnée par tous ceux qui souhaitent que Blaise Compaoré passe la main en 2015 ; un match vient d’être remporté par les partisans d’une mobilité politique, économique et sociale ; une victoire vient d’être remportée contre les révolutionnaires d’hier, qui ont rapidement endossé les habits de démocrates, mais sont horripilés par le vocable d’alternance."

    En effet, meme en maintenant l’article 37 a l’etat actuel sans modification mais en y integrant les nouveaux articles ( statut des chefs traditionnel, mediateur du faso, etc) dits constitutionnels et qui sont consensuels au CCRP, tout se passera comme si le Burkina se dotait d’une nouvelle constitution. De ce fait, au nom de la non retroactivité de la constitution, le meme article 37 autorisera que Blaise Compaore pourra encore briguer 2 mandats.
    En fait, le CCRP veut reinitialiser l’age de l’article 37 a 0 an.
    Je pense que c’est plutot sur cet aspect que nous devons etre vigilant car la non retroactivité a permi a Blaise de se presenter en 2005 et 2010 pour une constitution qui avait été adopté en 1998 et qui avait donné naissance a l’article 37.
    Aucun amendement ne doit etre fait sur l’actuelle constitution avant 2015 sinon nous serons tous pris par ce piege. 1er gaou n’est pas gaou, c’est 2em gaou qui est gnata. ALORS VIGILENCE, VIGILENCE, VIGILENCE

    • Le 18 juillet 2011 à 22:39, par BZHN En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Merci Vision lointaine ! C’est exactement ce que j’ai dit dans mon premier message. Tous ceux qui sont pour l’alternance et qui siège au CCRP risquent d’oublier le coup de 1998 et de se reveil´ler quand le vin sera bien tiré.
      Comme Blaise sait que les Burkinabe peuvent être tiré comme des vache de trait il reprend aisement son jeu, en demandant aux quelques éclairés de fermer les yeux pour quelques semaines.
      Alors, ...

  • Le 18 juillet 2011 à 11:15 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Felicitations à l’oberservateur pour cet article !
    La crise actuelle que vit notre cher pays est deplorable. mais comme dans toute situation heureuse ou malheureuse le plus important est de tirer les leçons et enseignements pour mieux battir un lendemain meilleur. Et je pense qu’un des effets positifs de cette crise porte sur la presse dans son ensemble dont une grande partie est entrain de prendre son independance pour servir les causes du peuple et de la democratie. Et on constate bien que depuis la crise l’observateur qui était autre fois equilibriste est entrain de prendre position à l’instart des organes de presse réellement independants comme l’evènement, le pays, l’independant,le reporter etc. et pour cela j’adresse mes sincères felicitations à l’observateur ainsi qu’à tous les organes de presse réellement independants qui travaillent à l’avancée de la democratie et à eclairer les Burkinabè sur leur destin. Puisse Dieu aider la presse qui dit la verité et qui veut un developpement réel du Faso.

  • Le 18 juillet 2011 à 11:26, par yaneko En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Article 37 ! affaire à suivre. Mais que chaque burkinabé se prépare, car nos dirigeants actuels non jamais aimé leur peuple. Ils sont prêts à nous sacrifiés pour leurs intérêts égoïstes. Ils ne sont pas mieux que Gbagbo. Alors gardons les yeux ouverts...

  • Le 18 juillet 2011 à 11:33 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Bel article. Bien dit. Il faut ouvrir l’œil et le bon, car ces gens tenteront par tous les moyens pour charcuter l’article37. Si non vu l’opposition du peuple, ce débat devrait être clos ce jour.

  • Le 18 juillet 2011 à 12:21 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Je dis et je le répète...Le Président actuel ne plus se représenter et en aucune façon, même si l’article 37 est modifiée. Je souhaiterai que les journalistes nous aident en approfondissant la documentation là-dessus et en poussant plus loin les analyses avec les avis de juristes de renom.

    Il a été élu sous un mandat limité et la loi est non retroactive et donc ne plus le concerner. Il s’en est prévalu de la non retroactivité pour pour se présenter pour ces 2 mandats qu’il achève.

    La vigilance c’est de demander au Conseil constitutionnel d’appliquer la loi et c’est tout. Concentrons nous sur cette institution.

    Pour le Président actuel, je dis et je le répète, la seule bataille qui vaille pour lui est l’aministie.S’il n’est pas vigilant, ses amis d’aujourd’hui vont le divertir et ne pas le voter dans le cadre du CCRP et il va en tirer les conséquences dans quelques années. Cf. cas de la Tunisie et de l’Égypte.

    A bientôt

    • Le 18 juillet 2011 à 17:45 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Amnistie ? Que reproches-tu a SEM Le President ? Il a fait quoi pour "meriter" une amnistie ? Parce qu’ il a eu le malheur de faire du Burkina une puissance emergente ? lol.

      • Le 18 juillet 2011 à 20:05 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

        Sais tu ce que c’est qu’un pays émergent ?Heureusement que le ridicule ne tue pas mais pour ta connaissance personnelle,je te fais savoir que le faso fait partie des pays pauvres les plus endettés(PPTE).A mourir de rire si tu crois qu’un pays émege avec des échangeurs et autres gadgets inutiles.Nous avons encore un long chemin à faire pour arriver au niveau d’un pays émergent comme le Brésil,Taiwan et autres.Merci et arrête de te leurrer

  • Le 18 juillet 2011 à 12:23, par yssif En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Je suis parfois déçu que nos journalistes soient en retard d’informations sur des sujets aussi capitaux que celui relatif à la posture de Blaise Compaoré par rapport à l’article 37. Je vous suggère de réécouter son interview à RFI avant les présidentielles passées, il a bel et bien dit qu’il était pour sa modification si telle était la volonté du "peuple" (encore lui). Et puis, je ne comprends pas l’obsession des gens ici comme au Sénégal à vouloir coûte que coûte que le président dise solennellement qu’il ne modifiera pas la constitution pour demeurer ad vitam eternam. En principe ce n’est pas au président de se positionner mais plutôt le peuple sûr de son droit de lui opposer (pacifiquement ou par la force) les lois que le pays s’est doté librement. Demander à Blaise de se prononcer c’est le mettre au-dessus de la constitution.

    • Le 18 juillet 2011 à 22:44, par BZHN En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Bravo ! Voilà enfin quelqu’un qui reflechi avant d’écrire. Si le Burkina avait 10% de sa population qui reflechissait ainsi on en serai loin, dans le bon sens

  • Le 18 juillet 2011 à 13:55 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Mais il me semblait que nous avons d’éminents juristes burkinabè et pourquoi aller chercher des Edmond Jouve ?OK mais si il veut précipiter Blaise à aller se faire une cure de JOUV(ence) en France et pour de bon,qu’il vient tripatouiller notre article 37.Le peuple n’est pas myope car la forfaiture ne passera pas comme une lettre à la poste sans accrocs

    • Le 20 juillet 2011 à 07:49, par Edmond Jouve En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      L’un de mes amis vient de me signaler que « LeFaso.net » me cite dans l’un de ses textes ( « Art .37 : Le devoir de vigilance ») , suscitant la réaction de plusieurs internautes .

      Ayant confiance dans votre bonne foi, je voudrais vous fournir quelques éléments vous permettant de constater que vous avez fait fausse route.

      1) Il est tout à fait exact qu’on m ‘a demandé un avis en 1990, sur l’avant-projet de constitution du Burkina Faso. En vue de faire une place plus grande aux citoyens j’ai proposé l’adjonction d’une seconde chambre – la Chambre des Représentants » - dont le durée fut, en effet, « éphémère » . Cela est- maintenant bien connu des spécialistes. Par la suite, il a été fait appel à moi de manière très épisodique et sans conséquence.

      2) Mon dernier séjour au Burkina remonte à 2 oo7 . Depuis, je n’ai reçu ni invitation ni message .

      3) Je suis donc tombé de nues en vous lisant."L’oracle de Nadaillac-de-rouge » est désormais au chômage … La comparaison que vous faites est certainement flatteuse mais, comme vous le voyez, elle ne correspond pas à la réalité . Les « tripatouillages » dont vous parlez ne sont pas de mon fait. Ni là, ni ailleurs.

      Et même, pour tout vous dire, le rédacteur de l’art.37
      me paraît avoir été bien inspiré !

      Ai-je été clair ?

      Sinon, reportez-vous à l’article me concernant que j’ai lu hier dans la revue "Arc en Ciel" ( n°63, 2e trimestre 2 011, p. 42 . Voir : www.ndh- france.org ). Et puis ,à l’avenir, essayez de bien vous informer avant d’écrire...

  • Le 18 juillet 2011 à 15:30, par qued.ar En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    BJR A TOUS,QUI AU BURKINA FASO ACTUEL PEUT BIEN GERER LE PAYS SI CE N EST PAS BLAISE,LAISSEZ LUI ENCORE LE TEMP JUSQU EN 2020 SI POSSIBLE,JE DIS CE QUE JE PENSES,CAR LES AUTRES VONT VIENDRONT REMPLIR LES POCHES ET FAIRENT RECULER LE PAYS,LES BURKINABEE SI VOUS LAISSEZ BLAISE COMPAORE ,VOUS ALLEZ TRES MAL REGRETTER,SE MR BALISE EST UN HOMME SAGE.MERCI

    • Le 18 juillet 2011 à 17:50, par Raogo En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      (qued.ar) ! monsieur ! Tenir de telle propos me prouve que vous etez non seulement un oiseau de mauvais augure et surement un maudit griot des temps modernes qui encensé nos dirigeant africains du moment ! avant Mr Blaise COMPAORE ! il y’a eu des hommes Burkinabé aussi competent que lui et apres lui il y’en aura ! excepter vous cher mr !

    • Le 18 juillet 2011 à 18:14, par miwende En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      et si BLAISE n’était pas là , le pays allais rester sans un president ? que les autres viennent remplir leurs poches et partent, c’est pour ça que blaise ne veut pas partir, avec ses histoires de trafics.

    • Le 18 juillet 2011 à 18:24 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Stp,merci pour tes conseils mais nous ne voulons plus de lui car si pendant plus de 24 ans il avait bien bossé avec une justice vraiment indépendante,tu ne seras pas là aujourd’hui à supputer que les autres viendront pour s’en mettre pleines les poches.Justement c’est parceque monsieur Blaise a instauré un système d’impunité dans ce pays où les gros bras ou les bras longs pillent les deniers publics sans être inquiétés et c’est entièrement de sa faute.Sûrement cette chienlit l’arrangeait aussi.Donc s’il y avait vraiment une justice qui punissaient les gros délinquants,tu verras que les gens réfléchiront à mille fois avant de chercher à commettre un forfait.Il est donc temps d’avoir une justice indépendante avec de gros moyens afin de traquer la corruption dans ce pays et tu verras qu’un passage de Blaise à une autre personne se fera sans appréhension comme tu viens de l’exprimer.Merci

  • Le 18 juillet 2011 à 16:17 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Comme vous le dites bien vous même, il faut se garder de se réjouir très tôt. Quand on parle de propositions consensuelles, il faut se demander à quel niveau le consensus est recherché et l’intérêt des consultations régionales et assises. Juste des occasions pour arroser des gens de perdiems et c’est tout. Ce mélange de processus top-down et bottom-up n’a pas de sens.
    Il est du droit de l’opposition officielle de refuser d’y prendre part. C’est une posture politique qui vaut son pesant d’or. On sait bien ce que valent les consultations de ce genre. Ils vont distraire les genres avec ce processus et lorsque la majorité se sentira assez revigorée elle imposera ce qu’elle veut sachant que si elle engage un référendum sur l’article 37, elle la remporte, corruption électorale oblige.
    Chacun fait ses choix en fonction de ses tactiques. Acceptez que l’opposition observe de l’extérieur le dialogue entre le CDP et ses courtisans et les quelques personnes de bonne foi qui s’y retrouvent.

  • Le 18 juillet 2011 à 18:18 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    En réalité, la bataille n’a même pas commencée puisque juste une étape préparatoire. Rien ne prouve que dans les régions, les consultations ne seront pas manipulées par le CDP et ses accolytes. Et, puis, n’oubliez pas que Blaise a déjà dit avant les élections de 2010 que si le peuple voulait, il pourrait rebelotter.
    Il suffit de voir le vieux Wade pour se convaincre qu’il faut se battre pour la démocratie au jour le jour ; sinon, elle est confisquée par ceux qui sont au pouvoir et abusent des privilèges. Un certain 14 juillet 1789, un autre peuple n’a pas dit à bas à la monarchie et aux priviégiés à savoir la noblesse et les notables du clergé....

  • Le 18 juillet 2011 à 18:34 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Moi je suis pour la révision de ce fameux article ,d’autres sont contre donc personne ne peut parler pour autrui donc tout sagement allons au referendum pour tirer au clair tout ça. Le peuple est souverain et lui seul a le pouvoir de decider sur le sort de l’article ; Beaucoup disent parler au nom du peuple bon c’est assez maintenant laisser le peuple parler de sa propre n’est ce pas logique ? Bien sure il y aura toujours des soit disant "intellos" pour refuter ce qui est évident

    • Le 18 juillet 2011 à 20:21, par MDR En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Tu es d’accord pour que le PF se représente,ok.Mais avances tes arguments stp.Les miens sont simples.Une constitution ne se modifie pas pour des intérêts partisans,pour son confort puisque contraire à l’aspiration de la majorité.Si c’est comme ça tu vois les choses,jetons notre constitution à la poubelle et n’en parlons même plus et monsieur Blaise reste au pouvoir jusqu’à sa mort puisqu’il n’est pas immortel

  • Le 18 juillet 2011 à 18:36 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Mon cher ami, Blaise n’est pas le seul homme de ce pays ;(je ne dirai même pas homme intellectuel parce qu’il n’en a pas la carrure).Car tout ce qu’il fait et dit est pensé par des burkinabé qui, par la peur, mettent leur queue entre les jambes afin d’échapper à ce qui est la spécialité de RAVAILLAC (BLAISE). D’ailleurs, n’eut été cela, combien sont tous ces intellectuels du CDP qui ont des ambitions et qui manquent de courage ? Mais vous les entendrez... quand la giffle de DIEU va planer ! Incha allah. Alors arrêtez vos moutonneries.

  • Le 18 juillet 2011 à 18:39, par le bon berger En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Que tous ceux qui veulent la paix au Burkina se divise en trois parties : une partie sur le côté opposé, l’autre sur le côté adjacent et la dernière sur l’hypoténuse pour qu’ensemble on étouffe le projet de charcutage de l’article 37 dans le triangle de la mort ! Quant à moi, je ferai tout pour obtenir un poste de vigile à l’aéroport pour attendre impatiemment le retour de ce Edmond jouave ! Je vous assure que le jour où il atterrira à ouaga, il saura que Burkinabé de 2011 n’est pas pareil que Burkinabé de 1998.

    Le bon berger

    • Le 18 juillet 2011 à 20:26 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Dis dit Le bon berger et tous ensemble,nous ferons plier tous ces tripatouilleurs délinquants

    • Le 20 juillet 2011 à 17:08, par Edmond Jouve En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

      Monsieur,

      Pouvez-vous vous reporter à la réponse que j’ai faite le 20 juillet à 7.49 ? Si vous êtes honnête - ce que je crois "a priori" - vous y trouverez des indications qui devraient vous rassurer.

      Edmond Jouve ( qui la conscience en paix,- au soir d’une longue vie de militant - n’éprouve pas le besoin de se cacher derrière un pseudonyme )

  • Le 18 juillet 2011 à 22:01, par Momo En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    Il faut verouillé cet article dès maintenant pour toujours,sinon il aura modification tot ou tard,positve ou negative,wait and see.

  • Le 19 juillet 2011 à 04:55, par drissa En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    ........................{{}}
    On sent que c’est le vieux père lui meme qui a écrit cet article et c’est vraiment bien dit. Nous n’avons pas oublié 1984 ou des parvenus ont tenté de réduire à néant ce qui a été crée à la sueur du front. Ils sont en fin de parcours et nous devons être très vigilent jusqu’au bout c’est a dire 2015 !

  • Le 19 juillet 2011 à 12:17, par drissa En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    ........................{{}}
    On sent que c’est le vieux père lui meme qui a écrit cet article et c’est vraiment bien dit. Nous n’avons pas oublié 1984 ou des parvenus ont tenté de réduire à néant ce qui a été crée à la sueur du front. Ils sont en fin de parcours et nous devons être très vigilent jusqu’au bout c’est a dire 2015 !

  • Le 20 juillet 2011 à 16:27 En réponse à : Article 37 : Le devoir de vigilance

    J’espère que tout le monde comprend qu’en fait ce n’est pas seulement l’article 37 qui est en question, mais le système Blaise ou plutôt CDP. Les gens en ont raz le bol et je dois reconnaitre que le pouvoir en place et le CDP abusent de la notoriété de nos chefs traditionnels et religieux. Ils ne sont pas là pour éteindre le feu que le système allume. Ils ne sont pas là non plus pour couvrir les méfaits du système. C’en est trop !
    Je voudrais faire une proposition : Que le pouvoir en place accepte de mettre des personnes issues de l’opposition dans 50 % des postes importants de l’administration nationale et leur donne les moyens de l’État comme fait le CDP durant les élections et on reparlera de l’article 37. Suis sûr que si l’opposition arrivait au pouvoir, le langage du parti majoritaire changerait quant à la révision de l’article 37.
    La constitution est la constitution ! Respectez la au nom de Dieu et pour le bien du Burkina. Ne mettez pas ce pays sur les rails de l’anéantissement comme certains l’ont fait ailleurs. Que Dieu nous pardonne.

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