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La culture du faux dans un pays d’intègres

Publié le mercredi 13 juillet 2011 à 03h03min

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Vous est-il arrivé de participer à un atelier de formation de quelques jours au Burkina Faso ? Ils pourront être en nombre limité ceux qui peuvent répondre par l’affirmative et ce, par comparaison entre ceux-là qui ont les possibilités de participer aux formations et séminaires et ceux qui n’en disposent pas.
Organiser un atelier ou une conférence fait désormais partie des éléments basiques du fonctionnement de notre société. Les raisons de ces activités sont toujours défendables et indispensables : renforcement des capacités, information et communication, concertation entre acteurs d’un secteur, etc. En soi, il n’y a rien à reprocher à des gens qui tiennent pareilles activités. Ça va dans l’ordre normal des choses !

Mais de plus en plus, les ateliers et les conférences paraissent comme de véritables casernes d’Ali Baba investis et construits par une certaine rapacité sans scrupule.

Ils sont des occasions de se remplir les poches en attendant ou pour arrondir les fins de mois majoritairement tendus. S’il faut donner à César ce qui lui appartient, s’il faut que le travailleur mérite son salaire, s’il faut reconnaitre des droits à ceux qui en ont, il est absolument dommageable que les uns et les autres transforment en mal ce qui devrait relever du bien. Du mal car des sommes d’argent sont détournées à d’autres objectifs que ceux pour lesquels elles étaient destinées.

On n’en voudrait personne si l’argent détourné n’était que quelques milles ; mais le phénomène est tellement développé et bien huilé que ce qui sort s’avère astronomique.

Le mode opérateur passe souvent inaperçu pour les non avertis. Ou du moins, chacun sait ce qui se passe mais préfère faire avec tout simplement. Normal !!! Pour exemple, aller pour assurer la couverture médiatique d’un événement, nous avons vu circuler deux listes pour les participants : une première datée ; une seconde non datée. Cette dernière cause problème car sa date sera remplie par les organisateurs, à dessein… Un autre cas est une mission dans une des localités de la région du Nord. Le chef de mission qui accompagnait les journalistes pour une journée de mission a demandé à l’autorité de marquer sur l’ordre de mission deux dates correspondant à deux jours de mission. En une journée de mission, on se fait payer deux jours…quitte à fabriquer les justificatifs.

Ces justificatifs sont toujours bien faits, bien renseignés mais fondés sur du faux et de la fausseté. Les acteurs de développement et de la vie active, financés par l’argent des uns semblent avoir construit un réseau ; ou plus exactement un empire du faux. Il est courant de voir des comptables, des gestionnaires sous l’instigation de leur supérieur hiérarchique fabriquer ou imiter des signatures pour faire sortir ou justifier de l’argent détourné à autre chose. Tout le monde s’en sert à son grade. Des associations qui bénéficient du financement de partenaires préfèrent utiliser l’argent destiné aux activités pour se sucrer ou se faire un nom dans la société. On circule avec des chéquiers dont les signataires sont souvent le président de l’association et un de ses proches ; ce qui facilite les opérations de retrait.

Tant pis après quand le compte est vide ; tant pis après si les activités ne sont pas réalisées ou sont réalisées au rabais ; dans tous les cas, on peut fabriquer des papiers pour justifier. Ce qui est malheureux est que les faussaires sont en majorité ceux qui se croient saints ou qui prêchent la bonne gouvernance et la transparence. L’argent financé dans le cadre de la lutte pour la bonne gouvernance et la transparence n’a jamais aussi été utilisé dans le flou et le noir.

Il est vrai qu’on ne peut donner à manger à un enfant sans se lécher les doigts ; il est vrai que le salaire servi aux travailleurs du public comme du privé ne couvre pas tous les besoins ; il est vrai qu’on a toujours besoin de sous pour arrondir ses mois ; il est vrai que la corruption et la mal gouvernance sont devenus des phénomènes de société chez nous à telle enseigne que se démarquer de la tendance générale, c’est de se priver de jouissances ; il est vrai qu’en haut on ne donne pas l’exemple ; il est vrai en tout et pour…

Mais doit-on continuer dans la direction dans laquelle on surfe actuellement avec beaucoup de bonheur surtout pour les " uns " ? Doit-on continuer d’utiliser autrement l’argent destiné à nos activités de développement ? Doit-on continuer à apprendre à nos enfants que les " deal ", les " affaires ", le " gombo ", le " blé " rythment le monde ?

Oui peut-être ! Parce que certains se sont construits une belle vie, des belles villas ; certains ou certaines se tapent les filles ou les garçons " chocos " des villes et campagnes grâce au pouvoir de l’argent ; d’autres se paient de belles " caisses " et dorment dans des maisons d’un niveau XXL regardant à travers leurs vitres les " etc. " en train de chauffer leur tô, vieux de trois jours pour se chauffer le ventre…Enfin oui car l’argent gouverne le monde tout comme les nombres pour paraphraser Auguste Compte…. !!!

Non peut-être parce que l’argent de l’Etat appartient à tous et à personne ; parce que tout le monde le fait sans qu’il n’y ait problèmes ; la preuve le Burkina vit ; le Burkina " émerge " ; le Burkina est pauvre avec près 44% de personne en dessous du seuil de pauvreté ; le Burkina Faso reste, demeure et demeurera….Malgré tout, envers tout, tant pis pour ceux qui n’en profitent pas….

Mais, mais, on attendra de voir ; que ce soit dans ce siècle et le futur ; que ce soit cette génération et les autres à venir : on sera obligé de reconsidérer nos applications !

Par Bendré

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Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2011 à 05:51, par Le libéral En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Monsieur le journaliste, ces séminaires, ateliers et conférences sont surtout le repère de gros flemmards de la république. Ces paresseux des temps modernes passent leur temps à courir après ces cérémonies comme vous l’avez dit, pour arrondir leurs fins du mois. On constate aussi que pour accréditer leurs escroqueries, ils font des mains et des pieds pour avoir la présence de responsables d’associations professionnelles en vue du moment. Et si on n’y prend garde, on n’arrive même plus à travailler dans son entreprise privée. Je sais de quoi je parle pour avoir été responsable d’une organisation professionnelle libérale. J’ai vu comment ils harcelaient certains participants. Je sélectionnais personnellement et de façon rigoureuse mes participations. Comme il faut s’y attendre dans ces cas, on a vite fait de vous dénigrer, tant les organisateurs craignent que vous créiez des émules, ce qui écroulera la caverne d’Ali Baba.
    Vivement que le Ministère de la Fonction Publique ait un œil sur ces pratiques, doublement préjudiciables à l’Etat.
    -  débrayage des agents publics de l’Etat,
    -  orchestration de détournements de fonds publics.
    Je me demande comment certains parents peuvent inculquer des valeurs à leurs enfants, vu ce que eux-mêmes représentent ; et l’on s’étonne du banditisme et de la baisse du niveau des élèves à l’école. Quelle honte !

    Le libéral

  • Le 13 juillet 2011 à 08:22, par Roger En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Bendré aanlysé qu’une seule dimension de la chose.Toutes les imperfections ne sont pas à mettre à latête des orgnanisateurs des seminaires. Combien sont ils de participants qui à l’entame de la reunion posent comme comndition de savoir d’abord le montant des perdiem avant d’y participer. Deslors que lesperdiem sont payés lepremier jour,ces derniers ne participent pas aux travaux des jours suivants. Ailleurs le particpants payede sa poche pour participer à une atelier de formation. Pauvres denous !

  • Le 13 juillet 2011 à 09:31, par Mon cher Faso En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Je pleure pour mon cher Faso rempli de faussaires,de corrompus,de délinquants et le seul responssable,c’est ce régime que nous supportons depuis plus de 24 ans,un régime qui est là pour une minorité rampante,qui nous crie sur tous les toits "on est les meilleurs".Oui,meilleurs dans la violation des droits de l’homme.Oui,meilleurs dans l’injustice.Oui,meilleurs dans la mauvaise foi.Oui,meilleurs dans l’escroquerie.Oui,meilleurs dans la corruption.Oui,meilleurs dans la mal gouvernance.Oui,meilleurs dans la tromperie.Oui,meilleurs dans les détournements en tout genre et dans les styles des deniers publics de l’Etat etc etc car tout va à volo dans ce pays.Il est temps que justice règne enfin dans ce Faso sinon d’ici 2 ou 3 ans,nous allons dépasser les maîtres en la matière à savoir la (ripou)blique (démon)cratique du (con)go:la RDC

  • Le 13 juillet 2011 à 09:37, par L’instit’ En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Merci Bendré. C’est un fait au Burkina. Mais ce mode de détournement est si bien encré DANS L’administration que plus rien ne peut le détruire, à moins d’un cataclysme.Je le dis ainsi parce qu’il appartient au système de gouvernance qui prévaut actuellement dans notre pays.Tout le monde, grands comme petits, y adhère. Quotidiennement, les gens courent après l’argent facile et quand ils l’obtiennent, c’est pour le claquer souvent dans des dépenses inutiles et nuisibles...Pendant ce temps, les missions assignées sont reléguées au second plan ou simplement aux oubliettes : l’Etat perd doublement.
    C’est un mal qui ne peut se traiter isolément,en dehors de la mentalité dans le pays. Je regrette de le dire, il faut commencer la thérapie par la tête et le reste suivra(on sait que l’homme forge son caractère par mimétisme). Quand on est responsable, on doit sauvegarder tout,en commençant par la renommée et le nom de son pays : BURKINA !

  • Le 13 juillet 2011 à 11:18, par ERICO En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Ceux qui mine notre société c’est l’esprit du patronnat tournée vers l’accumulation en toute fausseté des biens destinés aux des activités de developpement. La corruption, l’impunité sont de vraie plaie qui gangrenent notre devenir. Que faire face à tout ça ? Cet article m’a seduit au plus profond, et je le relu avec enthousiasme.

    • Le 13 juillet 2011 à 12:34, par Raogo En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

      tout nos maux Monsieur trouvent leur sources dans le manque d’alternance et l’obligation de rendre compte qui sevit au sein de nos institutions ! pas etonnant que nos gouvernants soit desireux de faire voter des lois d’Amnistice en leur faveur et proceder a la modification d’article constitutionnel leur permettant de gouverner Ad vitam ertenam ! seul le bon DIEU ou leur mort nous sauverons !

    • Le 13 juillet 2011 à 17:43 En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

      ERICO,tu devrais pleurer le fait de savoir que notre pays ne va pas bien au lieu de te réjouir en lisant plusieurs fois un tel article.En tout cas,quant à moi,je suis écoeurée du système Compaoré avec toutes ces magouilles en tout genre.A dire que nous sommes maudits.Merde Alice

  • Le 13 juillet 2011 à 12:09, par Soum En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Très bon article. Hélas c’est la triste réalité mais c’est désormais le nouveau visage du faso, un Burkina Faso sens dessus dessous, jadis Pays des hommes intègres. Les valeurs qui constituaient l’identité du burkinabè ne sont plus que l’ombre d’elles mêmes. Félicitation à vous pour votre article.

  • Le 13 juillet 2011 à 13:00, par rendak En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    bel article !mais il faut corriger:c’est Auguste Comte (et non Compte !)
    je déplore l’état de pourrissement moral dans lequel notre société se trouve actuellement !on se préoccupe plus d’argent que de toute autre chose au point qu’on ne reflechit pas au-delà du bout de son nez !il y a lieu de se demander effectivement comment se fait-il qu’on n’avance pas, qu’il n’ y a pas d’mélioration sensible alors qu’il y a tant de formations à tous les niveaux (même si certains restent lésés dans cette histoire !!) et que les travailleurs en sont friands.veulent-ils ces formations parce que cela leur donne l’opportunité d’être plus performant ou c’est une occasion de se faire des sous !c’est pas mauvais de chercher les sous et je ne remets pas en cause les formations qui existent mais y a lieu de se poser des questions sur le regard qui est porté sur eux et les conséquences possibles de ces représentations sur leur efficacité !

  • Le 13 juillet 2011 à 13:02 En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Eh oui, la deuxième liste que vous avez signé sans date servira à justifier un atelier qui ne sera jamais organisé, mais réalisé sur papier. Il en est de même pour beaucoup de projets qui ont été réalisés sur papier avec de vraies fausses pièces justificatives envoyées aux bailleurs. Vous verrez que ceux qui sont dans ce circuit mènent un train de vie supérieur à ce qu’ils gagnent réellement comme salaire. Ainsi va la vie aux pays des hommes intègres.

  • Le 13 juillet 2011 à 13:12, par SG En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Voici quelqu’un qui connait le BF.
    Que vont ils laisser pour les futures generations ?
    Rien de bon car on ne peut vivre comme ca et transmettre des valeurs d’ethique , de morale,de civisme... a son enfant. D’ailleurs ils s’en moquent. Regardez la conduite des leurs en ville,a l’ecole et partout. Ils pensent que aimer un enfant c’est faire de lui un hors la loi parce qu’on a le pouvoir et la richesse acquise au prix du sang des autres.

    Nous les regardons faire.Ils veulent nous laisser le meilleur model de societe au monde ou la valeur humaine n’a plus de place. Alors on aura un Burkina fait d’hommes et de femmes mais pas un burkina fait d’etre humains.
    En effet un homme sans humanisme n’est pas un etre humain. Il est tout simplement un animal plus dangereux que tous les autres animaux de la terre. La raison vole tre bas dans ce pays depuis des decennies.
    Avec ca comment voulez vous que les occidentaux ne nous prennent pas comme des etres inferieurs si je detruit mon propre frere. Ah l’ignonrance !!!!!!!!

  • Le 13 juillet 2011 à 14:22, par sam En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    avant nos parents nous disaient avec fierté :"j’ai réfusé des millions car c’était de l’argent sale" ou "bats-toi pour avoir, il faut mériter" aujourd’hui les parents disent à leur enfants "j’ai un deal si ça marche je t’achète ceci" ou encore "j’ai un ami dans telle structure je vais le voir pour toi" ; le favoritisme, la corruption, le vol sont devenus les références pour notre société, on a perdu les répères d’intégrité

  • Le 13 juillet 2011 à 19:36 En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    Salut je suis un nouveau agent du ministère de l’agriculture et de l’hydraulique. Mais je vous dis que les atelier et les séminaires de formation y st légions et vraiment c’est la merde. Par exemple j’ai participé à mon premier atelier sur l’hydraulique mais j’étais déçu par les participants. En effets il y en avait qui ne connaissaient rien de l’hydraulique mais ils st quand même venu. Et bien sur dès le 2èm jours dès kil ont reçu leur perdiemme ils se sont barés. Or ils ont des collègues qui aurait pu venir car étant du domaine. Mais hélas, n’étant pas du réseau ils ont été court circuité.Alors à quoi sert dc cet atelier de formation ? Juste pour se remplir les poche étant donné que la majorité étaient des taboula raza dans le domaine de l’eau.

  • Le 13 juillet 2011 à 23:53, par Moi En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    J’apprécie beaucoup cet article et particulièrement les commentaires des internautes.

    Cela démontre bien que le "problème" est un fait et est connu de tous.

    Je reste toutefois sur ma faim car j’attendais aussi des témoignages de la part de certains qui au fait de ces pratiques les ont dénoncés et combattues.

    Au delà de constater que de l’argent est détourné, je trouve encore plus préjudiciable qu’on le sache, qu’on en parle publiquement mais que l’on ne fasse "rien" pour lutter contre.

    Je me suis battu dans mon précédent poste pour veiller à faire en sorte que les dépenses générées par mon département et par extension de la société toute entière le soient de façon transparente. Je me suis mis à dos une partie du personnel et ai même faillit être viré de mon poste parceque je dérangeais, mais Dieu est grand et l’honnêteté paye toujours car je n’ai pas été remercié malgré les peaux de bananes qui m’ont été jetée et malgré toutes les tentatives de "déstabilisations" qui ont été menées.

    Je crois que nous devons avoir plus de courage face à ces situations car il y va de notre responsabilité. Un internaute se demandait comment pouvait on offrir une bonne éducation à nos enfants lorsque l’on pratiquait de tels actes, moi je dis qu’il est pire de voir et de se taire.

    C’est risqué de parler, je le concède et ne blâme personne car chacun à une situation et des conditions qui lui sont propre et même si l’on ne dit rien, on ne fais pas comme les autres (c’est une étape). Maintenant allons plus loin et dénonçons officiellement les mauvaises pratiques nous n’en serons que plus satisfait et nos enfants n’en seront que plus fiers.

    Bon courage à tous et que continue le "combat" contre l’impunité et la corruption.

  • Le 14 juillet 2011 à 19:37, par comprender les autres En réponse à : La culture du faux dans un pays d’intègres

    MONSIEUR LE JOURNALISTE ET MESDAMES MESSIEURS LES INTERNAUTES J’AI PLEIN DE MOTIFS DE SATISFACTION POUR CET ARTICLE.
    FRANCHEMENT VOUS AVEZ ABORDE UN OBJET DE GOUFFRE POUR LES FONDS PUBLICS.CEPENDANT DISGUER LA BONNE GRAINE DE L’IVRAIE.

    CE QUI EST MARRANT C’EST L’ACHARNEMENT AVEC LEQUEL ON TE DENIGRE TE VILIPENDE ET TE DISCREDITE QUAND TU OSE DANS TON SERVICE CREFUSER OU CRITIQUER OUVERTEMENT CES AGISSEMENT.TU DEVIENT L’HOMME A ABATTRE PROFESSIONNEMENT ET MORALEMENT. Y EN A MEME QUI TE PRONONCE DES PHRASES MECHANTES QUI FRISENT LA MALEDICTION COMME :"LUI LA MEME SI ON LUI CONFIE LA CAISSE ENTIERE D ELETAT ,IL NE SERA JAMAIS JAMAIS QUELQU’UN,Il na pas le sens des affaires.C’est un vaurien,minable"
    COMME CA FAIT MAL.SIMPLEMENT PARCE CE QUE TU VEUX TRAVAILLER HONNEMENT ;PARCE TU N’ES PAS COMME LES AUTRES DE CE CORPS(bien riches ou se sont rapidement réalisés)

    AU CONTRAIRE TA MOINDRE ERREUR SERA AMPLIFIEE ET ON VA TE MALAXER COMME DES BOULES DACCASA.C’EST DUR DETRE A CERTAIN POSTE A CE JOUR QUAND TU VEUX REPONDRE A LAPPEL DHOMME INTEGRE

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