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SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

Publié le mercredi 13 juillet 2011 à 03h02min

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L’auteur de la réflexion ci-après donne quelques raisons qui, à son avis, justifient la baisse de niveau des élèves. Il propose que soit revu dans son ensemble le système éducatif burkinabè.
C’est la période des examens au Faso ; le CEP, le BEPC, le BEP, et autres examens se sont bien déroulés et on se tourne actuellement vers le BAC qui débutera le 12 juillet 2011. Les examens qui ont déjà eu lieu et dont les résultats sont connus ont les taux de succès toujours ou presque les mêmes que ceux des années antérieures (inférieurs à 40 %). Pour le BAC, on attend de voir ; sauf miracle, le taux de succès ne pourra dépasser les 35% sur toute l’étendue du territoire national. Et pourtant, le gouvernement se donne les moyens chaque année pour soutenir le système éducatif dans son ensemble.

On peut alors se demander pourquoi le taux de réussite aux examens n’atteint pas les 50% ou plus. La réponse a priori est que les élèves sont devenus des paresseux, ils n’apprennent pas leurs leçons. Cela est bien juste, car on constate que durant l’année scolaire, certains élèves consacrent la majeure partie de leurs temps aux jeux vidéo, à l’Internet, à la danse, à la mode, au style hip-hop et j’en passe. Ces élèves influencent du coup leurs camarades de classe et/ou de lycée / collège. Certains élèves vont même à manquer de respect à leurs professeurs. Et tout cela a pour conséquence la baisse du taux de réussite. A qui la faute si aujourd’hui le système éducatif burkinabè a de faibles résultats ?

• Les parents ? On assiste de nos jours (avec certains ménages riches et moyennement riches) à un laisser-aller total des enfants. Les parents n’ont plus le temps pour l’éducation scolaire et familiale de leurs enfants et cela pour des raisons diverses :
- Le service : quand les couples sont séparés pour raison de service, le suivi de l’éducation des enfants devient alors difficile pour l’un et l’autre.
- La fuite de responsabilité : il y a des parents qui, sous le voile du service, sont le plus souvent absent des maisons (soit en mission, soit en réunion). Pour consoler leurs enfants, ils leur donnent toutes sortes de présents, laissant alors les enfants mener leur vie comme ils l’entendent.

• Les élèves ? Comme mentionné plus haut, les élèves sont eux-mêmes responsables de leurs échecs à plus de 80%.
- Quand un élève s’attend à des NST (Note sexuellement transmissible) pour passer en classe supérieure, il est clair qu’il échouera à l’examen, ne connaissant pas les correcteurs pour les séduire.
- Quand un élève, au lieu de bosser, cherche à corrompre des professeurs pour passer en classe supérieure, c’est également sûr qu’il échouera à l’examen.

• Le gouvernement ? On constate fort malheureusement des effectifs élevés dans les salles de classe rendant souvent difficile le travail des professeurs. Vous trouverez des classes d’examen avec plus de 60 élèves. Comment le professeur peut-il bien évaluer ses élèves et suivre de façon générale leurs travaux ? Le gouvernement doit renforcer le nombre de classes en construisant de nouvelles salles de classe et en renforçant le corps enseignant en leur permettant de travailler dans de bonne conditions. Le taux de déperdition est très élevé dans notre pays. Que deviennent tous ces élèves chassés de nos établissements scolaires ?

Quel est le taux de récupération des déperditions scolaires par le gouvernement burkinabè ? Voici quelques préoccupations qui doivent être prises en compte par le gouvernement afin d’améliorer le système éducatif. Cette jeunesse qui sort des établissements scolaires sans diplôme, que fera-t-elle ? Que deviendra- t-elle ? Le retour à la terre ? Je n’en crois pas pour tous. S’inscrire dans des écoles de formation ou professionnelle ? Tous n’ont pas les moyens car nombreux sont issus de familles pauvres. Le seul recours pour la plupart, c’est l’école de la rue, où est développée la délinquance, le banditisme, la drogue et j’en passe. Trouvons donc des moyens propres à nous-mêmes pour mieux améliorer notre système éducatif des moyens qui pourront rehausser le taux de réussite interne et externe. Sachons recadrer les déperditions en les orientant vers des formations professionnelles que l’Etat pourrait mettre en place sur toute l’étendue du territoire.

Aux parents, je leur demande d’accorder beaucoup plus de temps à leur progéniture. Ainsi, ils pourront mieux suivre l’éducation scolaire et familiale de ces derniers. Les parents doivent être eux- mêmes des exemples pour leurs enfants, partant de l’habillement au comportement. Ils doivent également suivre le travail scolaire de chaque enfant (élève) en rendant au moins une visite trimestrielle dans l’établissement de l’élève. Toute cela, dans le but d’avoir des informations sur le comportement de son enfant et son attitude à l’école. Les professeurs se doivent de donner le meilleur d’eux- mêmes pour l’éducation et l’encadrement des élèves et surtout dénoncer tout comportement d’élève à nuire à l’administration qui devra à son tour informer les parents de l’élève. Cela permettra aux parents de mieux suivre leurs enfants sur le plan éducatif.

BOUDA Kouca Samuel

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2011 à 08:37, par Poko En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Merçi bop pour tous ces bons conseils normalement en suivant à la lettre tous ceux que vous avez menssionner, ça devrait aller.

  • Le 13 juillet 2011 à 11:41, par Manitu En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Il est un élément essentiel que l’on a tendance à oublier : le niveau des enseignants.

    Les enseignants du primaire de nos parents avaient lu Hugo, Racine, Djibril Mambéty, Senghor, et j’en passe. Je revois toujours ces enseignants à la retraite qui lisent les journaux avec un stylo rouge en corrigeant les fautes d’orthographe et de grammaire...

    Nos enseignants on quand même lu Molière, Baudelaire, Laye et Nazi Bony. Ils peuvent, avec leur niveau BEPC ou BAC mener un débat sérieux sur l’impérialisme espagnol chez les Aztèques.

    Les enseignants de maintenant dans leur grain parlent Mooré ou Dioula. A la maison ils écoutent Arafat et un peu de Busta Rythme pour les nostalgiques. Ils disent des phrases du genre "Moi même je l’ai dit" et leurs deux préoccupations, boire la bière et se taper les plus jolies filles à la portée de leur salaire.

    Il y a certes l’expression "l’élève a dépassé le professeur" mais je pense que c’est parce que c’est une situation exceptionnelle qu’elle est si répandue. J’enseigne dans des écoles supérieures dans mes temps libres, j’ai beaucoup d’amis enseignants au supérieur, au secondaire aussi bien qu’au primaire, et quand je vois les personnes à qui nous confions nos enfants, je ne me surprend pas qu’ils ne volent pas haut.

    A l’Etat de se remettre en tête que les statistiques de développement d’aujourd’hui ne reposent plus sur la quantité mais sur la qualité. Arrêtons de balancer les gens à la pelle dans les écoles et assurons nous de confier à nos enfants des personnes qui ont des valeurs et des connaissances et qui peuvent les transmettre.

    • Le 18 juillet 2011 à 21:50 En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

      "j’ai beaucoup d’amis enseignants au supérieur, au secondaire aussi bien qu’au primaire, et quand je vois les personnes à qui nous confions nos enfants, je ne me surprend pas qu’ils ne volent pas haut".
      Je ne suis pas encore a la retraite. J’ y serai en 2023 mais il me semble qu’ a te lire, il m’ aurait fallu mon stylo rouge car tu n’es guere mieux que ces enseignants que tu vituperes. Surprendre est un verbe du troisieme groupe. Il prend S a la premiere personne du singulier. Tu crois que lire Moliere ou Flaubert, c’est la marque du savoir ? Tu crois qu’ il y a un corps de savoir valabl ;e pour tout temps et pour tout lieu ? Ton perennialisme fait vieux jeu car il fait la part belle a une epistemologie eurocentrique demystifiee. Comme si les romans des africains et de burkinabe n’avaient aucune valeur en matiere de connaissance. Ce n’est pas parce qu’ on ne lit plus Diderot ou Montesquieu qu’ on n’est plus bon. Et pourquoi pas les Ibn Batouta et les Ibn Kaldun. L’ auteur de la Mukadima n’est- il pas aussi erudit que Montesquieu ?

      LOP

  • Le 13 juillet 2011 à 12:09, par Gramaton En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Très belle analyse, seulement il faut signaler que le corps de l’enseignement n’est pas très valorisé. De quoi ne pas donner assez de motivation aux enseignants. Aller faire un tour au lieux de dépôt des concours : des titulaires de maitrise déposent le concours de préposés de douanes. Veulent ils vraiment servir la nation ou y’a t’il d’autres raisons ? la question mérite une réflexion profonde.

  • Le 13 juillet 2011 à 12:56, par Blaiso En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Une belle analyse des maux qui minent le système éducatif burkinabé mais dans sa liste notre auteur a omis de citer les enseignants, éducateurs, encadreurs ou professeurs qui eux doivent, au delà du don de soi assumer leur part de responsabilité du point de vue comportemental (moralité, probité, intégrité, honnêteté)etc.parce- que s’il y a notes sexuellement transmissibles ou tentatives de corruption, c’est qu’il y a sollicitant ou corrompu ! Merci et bonne lecture

  • Le 13 juillet 2011 à 13:38 En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Félicitation pour cet écrit.je suis parfaitement d’accord avec vous mais je reste sur ma soif quant aux causes réelles de la baisse du taux de succès aux examens scolaires.
    Pour ma part je pourrais ajouter que la richesse tout comme la pauvreté peuvent aussi être des facteurs d’échecs. Que faire quand l’élève qui est en salle ne porte à la limite que des haillons et les mêmes sandales parfois troués tout au long de l’année quand à côté certains se permettent le luxe, malgré l’institution des tenues kaki pour les établissements publics, d’avoir des coupes capillaires et vestimentaires chiques. Sans compter que beaucoup d’élèves sont placés dans des familles d’accueil et ne bénéficient pas toujours de soins et d’attention.Par ailleurs des bienfaits des progrès techniques resultent aussi des inconvenients avec par exemple l’avènement des téléphones portables dont l’utilité est certes appreciable mais dont l’usage pervers par les élèves qui raffollent, conduit parfois à des dérives. Cet outil de communication leur permet de se draguer même pendant que professeur dispense son cours.Conséquence ils se donnent rendez vous dans des débits de boisson où même l’accès n’est plus interdit sinon semble toléré aux mineurs. En effet, il n’est pas rare de voir des gamins circulant à tombeau ouvert sur leurs motos hyper rapides sur les grandes artères des villes du Burkina pour se rendre dans les maquis et boîtes de nuit. Tout celà sous le regard coupable de tous parents, Etat et Société entière.
    De plus il est à remarquer un phénomène qui est le manque de motivation des élèves. Beaucoup semblent être venus à l’école juste pour des formalités en témoignent leurs absentéisme chronique. Et ce serait même mieux s’il s’en arrêtaient là, mais très souvent ils entraînent leurs camarades dans des vices tels que l’alcool, la cigarette et même la drogue qui circule maintenant dans les lycées et collèges. Tout ce cocktail entraine la dépravation des moeurs au regard des vidéos porno tournées souvent dans des lycées et qui avaient fait entre temps un scandale dans le monde de l’éducation.
    Mais au regard de tout ce qui précède, une question reste en suspens : à qui la faute ? pour ma part cette responsabilité est partagée entre toutes les composantes de notre société parents, autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses, société civile etc. Si vous convenez avec cette boutade de William Wordsworth qui disait que "L’enfant est le père de l’homme" il est à craindre l’avenir de notre cher Burkina si tous ensemble nous ne prenions garde. Que fait-on en effet pour en assurer l’éducation et l’instruction car ce sont deux valeurs à ne pas confondre. L’école burkinabé "instruit" mais n’éduque pas. Les valeurs morales qui devaient être enseignées par chaque acteur sont pratiquement bafouées. Ne soyons pas étonnés de ce qui nous arrive souvent quand on entend : "les enfants d’aujourd’hui là sont gâtés". Tout dépend de ce qu’ils ont reçu des adultes à travers le processus d’imitation qui est un moyen d’apprentissage pour des adolescents encore immatures. Au lieu de s’adonner aux activités scolaires très tôt les élèves se mèlent à la politique ou plutôt y sont contraints et manipulés dans le seul but de leur faire exécuter nos sales besognes.Suivez mon regard. Nous sommes donc dans une nouvelle ère de culture de la violence en milieu scolaire et nous risquons une descente aux enfers si ce n’est déjà le cas. Dirigeants, éducateurs parents sommes nous des exemples pour les élèves ? Telle doit être la vraie question dont la réponse pourra sûrement nous guider vers des lendemains meilleurs dans le milieu éducatif.
    Toutes mes excuses si j’ai par mégarde heurté quelques sensibiltés. Que Dieu bénisse le Burkina !

    • Le 13 juillet 2011 à 19:40, par Alternance socio economique En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

      Merci pour cet écrit.
      On a passé le temps au Burkina a maximiser sur la quantité et non la qualité dans le système éducatif. Il fallait multiplier les classes, recruter des enseignants adjoints et même les mettre directement à la disposition des ecoles sans formation solide de base (IAC ?!)....pour satisfaire les statistiques natioanales en matière d’éducation. Où en sommes nous :
      - ces statistiques se sont un peu ameliorées (quid de la qualité des ressources injectées ?? ( ressources huamaines,infrastructures construites,equipements...)
      - demotivation et de devalorisation de la fonction enseignante surtout au primaire particulièrement ceux qui sont affectés dans les villages reculés.
      - Disparition des valeurs morales au primaire (humilité, entraide, pardon, honnetété, le sens de la nation...) l’éleve étant toujours fiers d’exiber la richesse de ses parents aux pauvres camarades timides et demunis.
      - transmission d’enfants mecontant et deja aigris au secondaire et donc très vulnerables devant les manipulateurs qui leur demandent de tout detruire ou de protester là ou on aurait pu encore dialoguer.
      - .......etc
      Et arrivés au secondaires, ces enfants ont l’oeil plus ouvert qu’on ne le croit (en ville ils ont internet et autres TIC...)...Ils ont realisés que deux modèles de reussite prevallent au Burkina : La force (pas seulement celle physique) et le vol

      - La Force ; ils viennent d’ailleurs de l’experimenter avec les recents mouvements et certains militaires leurs ont meme donné raison en obtenant des largesses post mutinerie. Il en est de meme pour certains syndicats assez puissants qui ont arrachés des indemnités enviées ailleurs ( à coup de grèves et autres. les associations scolaires ont beaucoup appris du monde syndical national...
      - Le vol ; à ce niveau les enfants ont observé que le modèle de réussite au Burkina n’est pas d’être enseignant, ou agent de bureau sans contact avec l’argent ou des populations spoliables...Ils veulent tous etre fonctionnaires et mieux (?) financier ou gestionnaires avec villa voiture et autres rapidement ? pourquoi ? Pourqoi ne révent ils pas d’être operateur economique ou Businesmen capables de drainer des Chinois japonnais et americains sur des sites touristiques au Burkina,ou encore agriculteur moderne qui peut exporter son sesame en Europe ? Ou ont-ils réalisé que l’horizon était entièrement bouché ? Ont-ils encore l’espoir de devenir quelqu’un quand ils observent leurs parents et enseignants ?
      En conclusion : trouvons des solutions strategiques, operationelles et durables de detourner nos enfants de la violence (force !) et depuis le primaire ou le lycée, apprenons leurs que le monde a changé et que être fonctionnaire( financier) ne crée pas forcement la richesse nationale mais seulement accompagne cette richesse au mieux.
      Merci de réagir a ce message j’irai plus en detail dans les deux solutions proposées au regard de certaines experiences natioanles comme etrangères dans l’espoir de contribuer à une alternance socio economique( pas seulement politique !!) au Burkina faso.

  • Le 13 juillet 2011 à 16:09, par Mimtiri En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Monsieur, votre article a au moins le mérite de succiter des réactions. Je vous félicite pour celà et pour l’exercice en soi. la critique est aisée dit-on mais je crois que vous l’accepeterez pcq justement vs avez bien voulu qu’on le lise.
    A mon avis les causes de la baisse de niveau des élèves sont bien ciblées mais l’article est resté un peu superficiel. J’en suis resté sur ma faim pour tout vous dire. Peut-être pour un exercice plus developpé (autre article ou Essai) je vous conseillerai de creuser plus.
    Des responsables que vous identifié sont :
    - les parents
    - les élèves
    - le gouvernement
    Il manque la composante importante (LA SOCIETE ds laquelle nous vivons et qui il n’y a pas longtemps encore se sentait concernée par l’éducation de tout enfant).
    Et puis, il y a le CONTENU de ce que les enfants apprennent. on pourrait aussi l’analyser et il y aura sans doute à redire.
    Concernant les parents par exemple (vous avez juste parlé des vrais prétexes et des faux prétexes pour raison de service. vous semblez oublier que la cellule familiale a explosé de nos jours. En dehors des divorces, les familles monoparentales sont légion et celles recomposées aussi. Comment un enfant se retrouve dedans ? Il y a des familles où les enfants n’ont aucun repère. papa et maman s’ignorent ou ne se parlent pas, quand ils ne veulent pas se tuer. Dans d’autres familles, l’enfant est ROI au sens où il profite d’un vide pour règner sur ses parents. Il y a enfin ceux qui pensent que les gosses doivent "faire ce qu’ils veulent" y compris le fait de ne pas étudier. etc...
    Je ne réecrirai pas votre article qui est interessant (je le répète) mais qui pourrait être plus complet.
    Félicitations tout de même !

  • Le 22 juillet 2011 à 13:07, par Oké En réponse à : SYSTEME EDUCATIF BURKINABE : Les raisons de la baisse de niveau des apprenants

    Bravo à tous ! ça fait vraiment chaud au coeur de savoir que les gens s’inquiètent de la qualité et de l’avenir même de notre système éducatif. Je le dis car avec ce que l’on vit on a pas vraiment l’impression que c’est le cas que quelque part il existe des dirigeants qui ont conscience que notre développement passe par là ? Je lance la balle dans le camp des dirigeants car il faut toujours une tête pour orienter et bien orienter le reste du corps. cela en va de même pour un pays. il semble que la politique actuelle de notre système éducatif nous est d’une certaine façon imposée de l’extérieur. soit, mais je me dis qu’une tête doit pouvoir trouver les moyens nécessaires pour toujours rester au-dessus afin de bien guider le reste du corps car il est très difficile pour le corps de jouer le rôle de la tête même s’il arrive qu’il l’influence.
    De cette même façon les enseignants malgré leurs mauvaises conditions de travail doivent etre beaucoup plus solidaires et plus responsables dans l’exercice de leur noble tâche. Si dans un établissement vous avez des enseignants qui ne se disent même pas bonjour ou qui ont des comportements de nature à les rabaisser devant leurs élèves il va de soi que les conditions aussi ne s’améliorent pas.J’ose esperer que toutes ces analyses pourront dans un avenir proche faire évoluer les choses. Merci !

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