LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

Publié le mercredi 13 juillet 2011 à 03h03min

PARTAGER :                          

L’homme est considéré comme étant un sankariste pur et dur pour avoir été le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité de l’ex-président révolutionnaire Thomas Sankara. Dans certains milieux, on dit même de Ernest Nongma Ouédraogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qu’il a du sankarisme dans le sang. Né en 1944 à Gaoua, Ernest Nongma Ouédraogo, est l’actuel maire de Tema-Bokin dans la province du Passoré. A la faveur d’une rencontre régionale sur l’eau du Nakambé, tenue les 28 et 29 juin 2011 à Ouahigouya, nous l’avons rencontré dans le cadre de l’émission "Mass Média" de la Radio Wend-Panga, une propriété du groupe de presse les Editions "Le Pays". Dans l’interview qui suit, il évoque la situation nationale, le CCRP, ses rapports avec Thomas et Maître Bénéwindé Sankara, les dissensions au sein des sankaristes et de bien d’autres sujets.

"Le Pays" : Comment vous sentez-vous dans votre fonction de premier magistrat de la commune rurale de Téma-Bokin ?

Ernest Nongma Ouédraogo : Je suis parfaitement à l’aise parce que je suis un fils du terroir. J’y suis né même si, administrativement, on a préféré adopter autre chose. Malgré mes nombreuses années d’absence, j’y suis retourné comme si je n’avais jamais quitté le village. Je vis avec les masses, pour vaincre avec les masses comme nous le disions sous la Révolution.

Le mandat des maires tire vers sa fin à l’issue duquel l’on assistera à des élections couplées. Comment vous voyez ce couplage ?

C’est une expérience qu’on va essayer. C’est vrai que ce sera très compliqué parce que cela va demander plus de travail.

Quelle lecture faites-vous de la crise qui a secoué le Burkina ?

Disons que cette crise couvait il y a longtemps. Il y a rien de nouveau. Les gens ont exprimé leur mécontentement peut-être parfois avec un peu trop de violence. Malgré tout, même ceux qui cassent et brûlent savent que la destruction n’est pas bien. Mais est-ce qu’ils ont d’autre moyen pour exprimer leur mécontentement ? Vous voyez par exemple, quand on dit : "Si vous touchez à l’article 37 ça va chauffer", le camp d’en face réplique : "Où ça va chauffer ? Ça ne chauffera pas du tout ici". Qu’est-ce qu’il faut faire pour bien montrer que ça peut chauffer ? Lorsque les gens marchent pour montrer leur colère, on leur dit au lieu de marcher, courez.

L’Etat a été obligé d’employer la manière forte pour venir à bout de la mutinerie de Bobo. Quelle appréciation faites-vous de cette intervention ?

Disons qu’à Bobo on a estimé qu’il fallait répondre par la force. Mais le revers aussi est là. Pour le reste, l’intervention brutale a eu pour effet de suspendre le mouvement. Peut-être que c’est définitivement arrêté, je n’en sais rien.

Etes-vous pour ou contre cette répression ?

Je pense qu’elle n’était pas opportune en ce sens que les militaires, les citoyens, pris individuellement, ont le droit d’être brutaux. Mais quand l’Etat lui-même se met à être brutal, cela comporte des risques. L’Etat a le devoir de ne pas exagérer. Là, il vient d’utiliser la violence contre la violence. Aussi, qu’est-ce qu’on fait des autres garnisons qui sont aussi sorties ? Je trouve cela incorrect.

Que peut-on alors retenir de cette crise ?

Elle a amené les gouvernants à réfléchir. C’était cela l’objectif. Blaise Compaoré, qui refuse toujours de comprendre que c’est lui le problème du Burkina Faso, cherche encore à divertir le peuple. C’est une sorte de mascarade qu’il se livre parce que c’est lui qui est visé, c’est lui le nœud du problème. Il n’arrive pas à satisfaire les gens. Il prétend même qu’il y a des choses qu’il ignorait. Pourtant, il reçoit des informations tous azimuts. Ses services publics, parfois des services spéciaux, spécialisés dans les renseignements, lui transmettent toutes sortes d’informations. S’il prétend aujourd’hui qu’il y avait des choses qu’il ignorait, ce sont des prétextes qu’il cherche aveuglement.

Au-delà des militaires, tout le front social est en ébullition avec des revendications tous azimuts. Qu’est-ce qui explique, selon vous, toutes ces contestations ?

Les gens ont été muselés pendant des années. Ils ne savaient pas qu’ils pouvaient exprimer publiquement leurs problèmes. Maintenant que certains ont eu satisfaction, eh bien, l’occasion est bonne. C’est devenu le printemps des revendications. C’est ainsi que les travailleurs de l’administration des finances disent que les chauffeurs des impôts sont mieux traités que les cadres des finances. Les travailleurs des impôts aussi manifestent pour dire qu’ils ne semblent pas être satisfaits de leur sort. Donc, tout le monde exprime ses desiderata.

Depuis un certain temps, la situation s’est quelque peu apaisée. Signe de cette accalmie : la création du CCRP (Conseil consultatif sur les réformes politiques). Voyez-vous là un organe à même de sortir le pays définitivement de la crise ?

Pas du tout ! Blaise Compaoré croit que la crise est déjà derrière nous comme il l’avait cru à un moment que la crise est passée. Et puis le lendemain, ça a commencé à brûler encore. De même, il croit qu’après avoir tapé sur la garnison de Bobo, la crise est finie. C’est totalement faux. C’est une erreur que de croire à cela. Et surtout avec une commission de ce genre, c’est une coquille vide. C’est totalement zéro. C’est une perte de temps, d’argent et ça ne sert à rien ! La composition du CCRP est nulle. Est-ce que vous imaginez une commission de travail dans cette conjoncture là sans l’opposition ? C’est incroyable et inimaginable à la fois. Il fallait continuer à négocier avec l’opposition jusqu’à ce qu’elle entre dans cet organe dit consultatif. Sinon, ça n’a pas de sens. Ce sont encore les soi-disant mouvanciers qui vont s’asseoir là–bas pour Blaise Compaoré dans le sens du poils. Je trouve que ce machin-là va accoucher d’une toute petite souris si jamais il parvient à accoucher.

Le président du CCRP, Arsène Bongnessan Yé, a affirmé dans nos colonnes que "nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37". Quelle est votre réaction par rapport à cette déclaration.

Je crois que c’est faux ! Je suis sûr qu’ils sont là pour ça. Ils sont là uniquement pour l’article 37. C’est mon avis.

Le Burkina Faso économiquement se porte-t-il mieux ou du moins croyez–vous à un Burkina émergent ?

Non je ne crois pas que le Burkina soit émergent. S’il l’était, tout le monde aurait senti ça. Les fonctionnaires dans leur salaire et la ménagère dans son panier. Ce sont des subterfuges qu’on exhibe pour juste nous calmer. Je ne vois pas de boom économique dans ce pays à moins que cela ne soit dans quelques familles. La classe dirigeante, elle, est bien nantie, bien nourrie et engraissée ; mais les autres tirent le diable par la queue. Les statistiques le disent, la pauvreté croit d’année en année au Burkina.

Vous avez été un proche collaborateur de Thomas Sankara. Près de 24 ans après sa mort, la justice peine toujours à retrouver les coupables. Votre réaction ?

Nous, sankaristes, le répétons depuis un quart de siècle : c’est une erreur historique grave d’avoir mis fin à la révolution de cette manière.

Voyez-vous une main occidentale derrière cette élimination physique de Thomas Sanakara ?

C’est toujours facile d’accuser les Occidentaux, les Houphouet-Boigny et les autres. Mais pour moi, Blaise Compaoré était dans une position donnée. Il voulait le pouvoir, mais il voyait qu’il y avait le mythe Thomas Sankara. Lui était le numéro 2 et voulait être le numéro 1. C’est là qu’il faut voir.

Qu’est-ce que vous gardez de Thomas Sankara ?

Je dirais que ce fut un homme génial. Thomas Sankara brillait de tout son génie dans tous les domaines. Je me rappelle encore quand j’étais son ministre en charge de l’administration territoriale et de la sécurité, il avait réuni les policiers dans mon cabinet. Et quand il a expliqué aux policiers ce qu’il pensait de la police, c’était à la limite comme s’il était un commissaire de police. Après la réunion, je l’ai pris à chaud pour lui demander où il a appris tout ça. C’est bien ce que moi j’enseignais à l’école nationale de police. Il me répondit qu’il n’a jamais suivi un cours du domaine mais ce qu’il a dit était plutôt l’expression d’un citoyen qui a besoin de la police.

Après la mort de votre idole, vous n’avez pas été tendre avec le régime de Blaise Compaoré. Parlez-nous un peu de la prison que vous avez eu à faire pour cela.

Ce fut un cas de force. J’ai expliqué que Blaise Compaoré n’a pas hérité de milliards, parce que je le connaissais un peu quand même. J’ai dit que je connais son salaire de capitaine. A l’époque dans le gouvernement révolutionnaire, chacun touchait son salaire d’agent de la Fonction publique en plus de 52 000 F CFA pour les frais de téléphone et autres. Je me demandait alors comment il a pu construire le château qui est à Ziniaré. En plus du château, il y a le ranch où on trouve toutes sortes d’animaux d’utilité et même d’inutilité nourris chaque jour à coup de millions. Vous n’êtes pas sans savoir que les lions et les hyènes qui y vivent ne mangent que de la viande fraîche quotidiennement. Des dépenses somptuaires et totalement superfétatoires pour des gens qui venaient de sortir d’un régime révolutionnaire.

Pendant 4 ans, nous avons passé le temps à dire aux gens de serrer la ceinture. Et puis après le 15 octobre, c’est l’explosion des richesses. A l’occasion du 10e anniversaire de l’avènement de la révolution, j’ai produit un rapport qui a été publié par le comité central. Ce rapport n’a pas plu au seigneur du jour et il a décidé que j’aille goûter à la prison. J’ai été condamné à 6 mois d’emprisonnement ferme. J’ai fait appel et la Cour d’appel a confirmé purement et simplement le premier jugement. Au bout de 5 mois, on a voulu me relâcher et j’ai refusé. On m’a mis de force hors de la prison.

Mais vous avez bénéficié de la grâce présidentielle ?

Non ! non ! C’était pas encore la grâce présidentielle. Elle est intervenue un peu plus tard. Puisque quand je suis sorti de prison, mon avocat, Me Bénéwendé Sankara m’a conseillé de voir une série d’autorités. On a voulu aller en cassation auprès de la Chambre judiciaire de la Cour suprême de l’époque. Parallèlement, on a vu le médiateur du Faso et on a même demandé audience. Et c’est après toutes ces démarches que le président, dans sa magnanimité, a décidé qu’on pouvait m’octroyer la grâce présidentielle. L’Assemblée nationale a siégé et voté une loi d’amnistie. J’avais été traduit en justice avec suspension du salaire et de la pension. En tout cas avec une panoplie de sanctions inédites. En fin de compte, tout cela a été levé.

Tout cela ne vous a pas découragé à abandonner l’arène politique…

Bien au contraire ! Je suis président d’honneur de l’UNIR /PS depuis son dernier congrès il y a 2 ans de cela.

La brouille est donc terminée entre vous et Me Sankara ?

La brouille est définitivement terminée et l’heure de la réconciliation a véritablement sonné. Effectivement, il y a eu des problèmes qui avaient mis en mal notre cohésion. Vous savez qu’il y a un peu trop de partis sankaristes. Il y a eu des frictions, mais tout cela relève du passé. C’est l’évolution normale, presque naturelle des partis politiques. Je pense, et c’est mon souhait, qu’un jour tous les partis sankaristes se retrouveront au sein d’un seul et même parti. C’est un rêve ardent qui peut être une réalité.

Justement, qu’est-ce qui fait que les partis sankaristes n’arrivent pas à s’entendre ?

La question revient de façon récurrente. Nous sommes tous des Burkinabè. Nous avons des ambitions. C’est tout à fait normal que chacun estime qu’il est le meilleur. C’est parfaitement humain. A force de sagesse, on finit par se rendre compte qu’on ne peut pas être tous chefs en même temps. Nous avons trouvé que pour l’instant, c’est Me Bénéwindé Sankara qui est le mieux indiqué pour conduire l’UNIR/PS.

Mais tout chef de file de l’opposition qu’il est, Me Sankara ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition...

Qui fait l’unanimité sur cette terre ? Entretenez-vous par exemple avec quelques barons du CDP, vous vous rendrez compte qu’ils ne sont pas toujours d’accord avec Blaise Compaoré. Quand vous les abordez individuellement ils vous disent parfois des choses ahurissantes sur Blaise Compaoré. Quant à Bénéwendé, c’est quand même bizarre. La loi sur le statut de l’opposition est claire là-dessus. La loi dit que celui qui est de l’opposition est celui qui aura déposé un dossier auprès du chef de file de l’opposition. Mais on n’a pas dit que tous ceux qui sont de l’opposition sont sankaristes.

Propos recueillis par Nabalma HAMED

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2011 à 03:27, par Clara En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Frank parler. vive la democratie. Blaise ne peut plus vous emprisonner les temps ont change’ sinon N’gow encore.

    • Le 13 juillet 2011 à 09:45, par kpacot En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Monsieur le Maire rural,je suis d’accord avec vous que c’est Blaise le noeud du problème, mais c’est pas Ernest et compagnie la solution non plus. Alors taisez vous, vous qui avez fait tant de brimades au nom de la révolution.C’est sûr que Blaise s’en ira mais nous avons pas besoin de revanchards aigris pour diriger ce beau pays.

  • Le 13 juillet 2011 à 05:14, par nasnas En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    c’est ça qui fait la différence

  • Le 13 juillet 2011 à 05:56, par Le pays réel En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Merci grand-frère. Courage et encore merci pour cette sortie édifiante.
    Je vous propose de songer à apporter votre expérience et vos conseils aux leaders de partis sankaristes.

  • Le 13 juillet 2011 à 08:25, par Mme Congo En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Monsieur le Maire a raison mais malheureusement beaucoup de gens mangent dans la paume de Blaise et ne vont pas le laisser tomber de si tot.
    Cest ca la verité.

  • Le 13 juillet 2011 à 08:39, par Nous vaincrons En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Mon camarade Ernest,je suis très heureux d’avoir de tes nouvelles à travers cette interview et je me rends compte avec joie que les temps ne t’ont pas changé,tu es toujours égal à toi-même à l’image de notre vénérable idole,l’éternel et j’ai nommé le CAPITAINE THOMAS SANKARA:franc,direct,humble,modeste.Je te souhaite longue vie
    La patrie ou la mort,nous vaincrons !

  • Le 13 juillet 2011 à 09:43, par Agassi En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Ce gars sera débusqué d’où il se terre pour être jugé pour tous les crimes qu’ il a perpétré au temps du régime criminel du CNR. Meme son mentor sera condamné à titre posthume s’il le faut afin de permettre aux multitudes de Burkinabés meurtris pendant son règne, de pouvoir se reconstruire. Voyons comme il parle !!! quand lui meme était en charge de l’administration territoriale et de la sécurité pouvait-on oser donner un avis contraire sur la conduite des affaires de l’état ? Elle était où la liberté de penser et de la parole ? Seul son idole s ’était arroser ce droit là !!! Quoi de plus normal qu’on entendait lui et lui seul. La presse était- elle libre ? Ernest est un monstre prédateur de la liberté car c’est directement sous son commandement que l’affaire de l’ Observateur paalga s’est produite.
    Imaginez un seul instant que Blaiso n avait pas été là pour sauver le peuple, on serait pire que la Corée du nord et la Birmanie. Regarder la Syrie, la Lybie etc... les gens mangent et boivent à leur faim mais se battent pour la liberté( de penser, d écrire, de parler, de voter etc...) et nous avons tout ça au Faso. Y a t-il eu une seule élection libre au temps
    Du CNR dans notre pays, ne serait-ce qu’une mascarade ? Je me quiconque au défit !!!
    Vive le Burkina émergent, vive les bâtisseurs !
    A bas ceux qui ont bâillonné et muselé leur propre peuple !

  • Le 13 juillet 2011 à 10:20, par gouani En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Bonne analyse, il est vrai que le problème, le nœud même c’est Blaise Compaoré, tandisque tout est à faire au Burkina, il mobilise des ressources pour modifier l’article 37 afin de se maintenir au pouvoir ; s’il aime son pays, il devrait quitter maintenant et tout le peuple lui sera reconnaissant pour ce qu’il a fait. Mais s’il écoute son entourage, ces avides du pouvoir qui veulent a tout prix le maintenir afin de garder leurs privilèges alors le pays cours vers la catastrophe et l’affaire Justin serait juste un avant goût.

  • Le 13 juillet 2011 à 10:39, par l’anticonformiste En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Voilà quelqu’un à qui on peut décerner la palme d’or du pessimisme tellement il en a gros sur le coeur. Rien d’étonnant ; au passage de l’éléphant fragilisé par la fracture d’une des ses pattes, aussi bien les chiots que les vieux chiens peuvent aboyer sans crainte. Si tous les problèmes du Burkina sont liés à la seule personne de Blaise, autant le crucifier pour que le peuple soit sauvé. Pourvu qu’un jour les bourreaux ne lèvent pas avec regret les yeux vers celui qu’ils ont crucifié.
    Quand à l’intervention pour arrêter la mutinerie de Bobo, laisser les bobolais apprécier, eux qui ont vécu la situation en live,car on peut toujours par des élucubrations défendre les droits d’un voleur tant qu’on n’a pas été soit-même victime.

  • Le 13 juillet 2011 à 10:49, par Gérominio En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    On a dit beaucoup de bien de cet homme, mais je retiens qu’il n’a pas la hauteur d’esprit des grand hommes politiques. Sinon comment comprendre qu’un revolutionnaire de son envergure ne croit pas en un Burkina émergent ? Le Burkina ce n’est pas Blaise Compaoré. Le Burkina c’est ces millions d’hommes et de femmes qui suent sang et eau pour participer à cette éméergence tant souhaitée. Leur faire l’injure de ne pas croire à leur salut est mal à propos. A moins que monsieur le ministre n’ai pas compris la question !

    • Le 13 juillet 2011 à 11:55, par siidkéta En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      c’est pluôt toi qui n’as rien compris de la question Geremino ou quoi encore ?mr Nongma a donné la réponse que la masse burkinabè aurait donnée.mon pays émergent et son peuple meurt de faim,peine à se soigner,l’éducation abandonnée à elle même ?emergence...Foutaise oui !

    • Le 13 juillet 2011 à 12:13, par SG En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Meme si tu fais parti de ces milliadaires que ce systeme de Blaise a fait au prix de la consequence que vit le Burkina ;reconnais honetement que le BF est loin d’etre un pays emmergeant. En 24 ans ,nous avons combien de villes ou le citoyen lamda peut vivre sans avoir besoin de passer a ouaga ? Nos villes secondaires telles Bobo et koudougou ont meme recule. Que dire du reste du Burkina.
      Voyagez juste dans la sous region pour vous rendre compte de notre retard ;surtout en mentalite.

      Ce site ne passe pas les messages. Ca n’engage que vous.
      On n’est pas etonne que vous soyez a la merci du regime.Continuez votre espionnage.

    • Le 13 juillet 2011 à 12:56 En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Mon frère,c’est bien toi qui n’a rien compris dans la réponse du monsieur et en plus tu te mets à divaguer en tentant de le dénigrer.Il a dit que pour le moment,le Faso n’est pas un pays émergent et c’est VRAI à moins que tu ignores le sens économique du mot "émergent".Il faut savoir que le Burkina fait partie des Pays Pauvres Très Endettés(PPTE) et c’est toujours bon à savoir car nous avons encore beaucoup de chemins à parcourir pour arriver à la hauteur des pays émergents et ne parlons même pas au niveau des pays developpés

    • Le 13 juillet 2011 à 13:33, par Salowmoon En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      "Non je ne crois pas que le Burkina soit émergent" : C’est ce que ERNEST NONGMA OUEDRAOGO a dit.

      Autrement dit : Puisque c’est un processus, dans ce contexte, en ce temps T, dans cette situation, dans ces conditions..., "Non je ne crois pas que le Burkina soit émergent".

      Je le pense aussi.

    • Le 13 juillet 2011 à 14:13, par Etudiant En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Quand on pratique la politique du vendre on ne peut pas n’est pas dire que le Burkina est émergent ! Construire des échangeur ça ne s’appelle pas de l’émergence !

      Mr, je donne un pétit exemple de raisonnement : Vous rester au centre ville de waga( c’est à dire à la mairie), et vous parcourez seulement 20Km de rayon, je vous assurer que vous tomber sur un village sans chemin ni goudron et des habitant vivant de la chasse et de la cueillette et un seul petit repas le soir de petit mil ! Alors Mr dites moi c’est ça l’émergence ?
      Dabord vous me faite honte ! Sous SANKARA, on était pas encore né mais je sais qu’il ya eu construction de chemin de fer de waga vers la mine de maganèse du Tambao et qui s’est arrêté à Kaya en 4 ans seulement sans utilisé l’argent du contribuable !
      Alors comparons avec notre soit disant Burkina émergent d’aujourd’hui : En 24 même pas un 1 cm de chémin de fer supplément n’a été contruit, et c’est en 2010 que le gouvernement à donner le marché à Bolloré avec l’argent du contribuable avec une concéssion de 50 ans c’est à dire pendant 50ans , vous êtes chez vous, mais vous louez le chemin de fer pour tranporter vos marchandise !(bon c’est normal dans le monde du busness succidaire)
      Eh bien si c’est ça l’émergence ! vive alors l’émergence, peut etre que avec bcp de soutien à votre émergence, dans peut temps le Burkina sera derrière le Niger (car ils ont trouver le pétrol déjà et le mali en plus du coton aura le gaz et le pétrol) et tout le pays sera achété !

      Cela est un exemple parmis tant !!! La patrie ou la mort nous vaincrons ! Dormez seulement la nouvelle génération éveillée arrive en puissance ! vous n’avez rien vu dabord !

  • Le 13 juillet 2011 à 11:01, par Bénéwindé En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Tèma-Bokin, la seule commune fut elle rurale, à être dirigée par un maire de l’opposition de surcroît résident ; mais allez y voir comment le CDP se bat bec et ongle pour, d’une part discréditer l’action du maire et d’autre conquérir la mairie. Tous les coups, mêmes ceux en dessous de la ceinture sont utilisés : corruption, intimidation, pressions diverses, campagne de dénigrement, embrigadement de la jeunesse ...

    • Le 13 juillet 2011 à 12:15 En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Je ne pense pas que Tema-Bokin est la seule commune rurale dirigee par un de l’opposition de surcroit natif. Il y en a bien d’autres : Guiba (Zoundweogo) par example. Mais je susis d’accord avec vous que ce n’est pas facile d’etre opposant maire. Le CDP n’a pas d’ame. C’est regrettable, mais la plupart des militants CDP font la politique du tube digestic. Beaucoup d’amis s’y sont reconvertis pour pouvoir etre nommes a des postes. Je les connais depuis l’enfance et ce gens ne croient pas vraiment au CDP ou a ses leaders, mais etre CDPist c’est le plus sure moyen qu’on aura a manger. C’est honteux. Je mourrai opposant, meme pauvre.
      La patrie ou la mort, nous vaincrons !!!

      • Le 13 juillet 2011 à 16:01, par ladji n En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

        le tube digestif existe aussi dans l opposition.j suis aussi opposant.disons la verité meme les sankariste deputés sous le regne d blaise sont riche que les ministres de sankara.j pense k nous devons voir la verité en face.la polique se sont les idées les programm.nos leaders n nous propose que l depart d blaise.et apres !! on risque nous autre d rester des opposants eternel nos leaders n nous propose que l depart d blaise.et apres !! on risque nous autre d rester des opposants eternel

  • Le 13 juillet 2011 à 11:51, par Blaiso En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Sauf votre respect, mon cher ministre révolutionnaire, vous faites une lecture totalement erronée des aspirations légitimes du peuple burkinabé qui ont sans doute débouché sur la période de turbulences que nous avons connues ces 4 derniers mois.Tous les burkinabé en tous cas dans leur grande majorité sont unanimes sur la question.C’est plutôt B. C.qui est votre problème !Mais vous devez lui en savoir gré pour vous avoir accordé la grâce présidentielle !
    Pour ce qui est de cette opposition stérile qui a sans surprise refusé de participer aux travaux du CCRP,qu’elle ait la décence et l’humilité de se repentir. Ces assises n’accoucherons pas d’une souris et je prends l’opinion publique à témoins.Ce sont tous aussi des fils de ce pays qui ont accepté d’aller au charbon pour nous sortir de cette impasse.A bas !(vos refrains)ceux qui aurait décidé de confier à la rue le destin de ce beau pays ! Honte à leur aventure imprudente du 30 avril ! Vous n’êtes plus crédibles et le peuple l’a témoigné.
    Toutes les grandes démocratie connaissent ces crises de croissances et le B.F ne peut se soustraire de cette donne.
    Merci de nous gratifier des propos de THOM SANK à votre cabinet.C’était un très grand homme !
    je suis toutefois sidéré par votre position sur la question des mutins voyous et drogués notamment ceux de bobo ! Je suis des années 86 mais je pari que si nous étions sous la révolution, ces abrutis étaient vite taxés d’ennemis du Peuple, de bons moutons à offrir en sacrifice à la Nation ! Merci d’aller à la retraite comme B.C en 2015 et de nous apporté désormais des conseils sages et précieux pour le bien être et l’émancipation du peuple burkinabè

  • Le 13 juillet 2011 à 12:04, par La révolution En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Géreminio je pense que tu n’as pas bien compris toi même tu sais que le BF ne sera jamais émergent avec cette bande,

    C’est ca le probleme chez nous les gens ne sortent pas à l’étranger voila pourquoi nos dirigeants nous flattent toujours avec ces soit disants echangeurs et infrastructures miniscules et moribond. Sortez de temps en temps chers amis.

    Mr ERNEST NONGMA OUEDRAOGO a tout dit et je pense que c’est un conseil franc à l’actuel President. La politique de l’autruche finit par l’emporter un jour.

    Excellente journée à tous. God bless BF !}

  • Le 13 juillet 2011 à 14:53, par merci king black En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Merci mais nous n’avons plus besoin d’esprits revanchards pour diriger notre pays.Aussi comme SOUMANE TOURE l’avait dit,reconnaissons avec lui que le Président COMPAORE est le seul revolutionnaire qui reste dans notre pays.Personne ne connait mieux cette idéologie marxiste mieux que lui.Alors que les gens cessent de tripatouiller notre esprit.On ne doit donc pas voir tout le mal se résumer en la personne du Président COMPAORE en lui jettant la pierre du péché.On doit pardonner et se pardonner parce que tout le monde a péché.

    • Le 13 juillet 2011 à 22:18, par L’esprit En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Salut M. King,
      Je suis désolé que vous designez Blaise comme le seul révolutionnaire. Qui est Soumane Touré ? Pourquoi cette référence ? Ce monsieur est un opportuniste qui a tantôt profité des largesses de Blaise COMPAORE, et tantôt retourner sa veste, ensuite revenir : juste pour dire qu’il sèche son habit là où le soleil brille !
      Je peux comprendre votre avis sur le fait que tout n’est pas imputable au président actuel, mais quand vous dites cela, dites aussi à qui d’autre imputer les dérives que nous avons connu et que connaissons depuis 24 ans ?
      Parlant de révolutionnaire : un révolutionnaire qui assassine un autre pour le pouvoir ? qui se transforme en valet de l’occident ? Qui pille son peuple et qui ne connaît plus son peuple ? c’est ça un révolutionnaire ? A mois que nous n’ayons pas la même définition de la révolution !
      SVP ,soyons honnête ! Blaise à montrer ce qu’il sait et n’a pas pu répondre aux aspirations de son peuple ! Donc qu’il laisse la place à d’autre ! Puisqu’il n’est pas le messi ! alors leave the place !

  • Le 13 juillet 2011 à 15:23, par Le pays réel En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    « Voilà quelqu’un à qui on peut décerner la palme d’or du pessimisme tellement il en a gros sur le cœur. » M. l’anticonformiste, c’est ce refus de la contradiction qui a mené ce pays où il est. A la moindre différence d’opinion, vous traitez les gens d’aigris, ce qui a fini par créer les mutineries. Je regrette que vous manquiez d’objectivité car, vraiment il faut en manquer pour ne pas admettre qu’on s’éloigne plutôt de l’émergence. S’avez-vous seulement ce que ce mot implique ? Voyagez-vous M. l’anticonformiste, c’est insultant de la part du pouvoir d’inviter cette expression dans notre langage quotidien alors que nous sommes PPTE. Vous croyez que l’émergence relève du bâton magique ou du martelage médiatique ? Nos femmes continuent de faire 30 km en charrette pour accoucher après 28 ans de règne de B.C. Vous savez quoi ? Quand les européens vivant au Faso entendent des gens comme vous parler d’émergence, ils se plient de rires mais ils le cachent bien sur recommandations de leurs ambassades. Avez-vous idée de ce que sont devenus notre système de santé, notre système éducatif, notre agriculture, notre fonction publique, notre société tout court et même notre armée après 28 ans de règne de B.C ? Vraiment, quittez dans çà même si vous raclez les fonds d’assiettes des bonzes du CDP. Je ne suis d’aucun parti politique ; donc je ne défends aucune chapelle mais j’ai senti le besoin de vous répondre car pour émerger, il faut d’abord que votre nombre diminue notablement. Merci.

    Un citoyen objectif

  • Le 13 juillet 2011 à 15:23, par cyanure En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    mr agassi vous agacer le monde

  • Le 13 juillet 2011 à 17:42, par santana En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Je ne vous comprend pas,on a les mémes idées,je peux comprendre que d´autres personnes ont des probléme personnel avec le president et d´autres font la politique du ventre.
    A lire la réaction de chaque internaute personne ne souhaite la revision de l´article 37,c´est a dire que le president ne doit pas se presenter en 2015.
    Mais si il veut se presenter ca veut dire simplement qu´il est le noeud du probléme,ya quoi de plus facile a lire un article et faire des analyses avant de repondre,il ne suffit pas de lire le titre et repondre.

  • Le 13 juillet 2011 à 19:11, par oued.arouna En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Bjour les freres, svp un peu de respect en la personne du president blaise compaore.Pour ceux qui croient tjr aux sankaristes,je pense que vs perdez vos temps, sankara etais unique, ns l avios perdu et c est dieu qui l a voulu.Maintenant pensons comment faire pour que le burkina avance,mr le maire vs qui parlez ,qu es ce que vs aviez fais de concrets depuis que sankara n es plus, je penses que rien.vs meme vs etes divise et vs chercher tjr a deranger blaise, svp laissez le travailler tranquillement.Vs voulez venir au povoir ds le seul but de remplir les poches,je dis nom, laissez les gens respirer un petit peu.le tenp de sankara est passe,ns sommes ds le temp de blaise et encourageons le a travailler,au lieu de melanger les honnetes citoyens,mr ernest nogma pardonnez c est pas blaise le pb de burkina,si blaise vs donne le pays ,pouvez vs le gerer ? pendent combien de temp et comment ? moi je remercie le president pour ce qui c est passe a bobo, et je le felicite pour cette prise de decision, mr ernest changez de politique svp,blaise a fais change bc de choses au bf, si ns etions tjr avec sankara,je crois que les guerres n allaient pas fini avec nos voisins or les guerres font recules un etat. je dis au et fort que je prefere blaise que ses oposants affames soit disant sankaristes qui veulent revenir avec une seule chose,la vengeance, et je crois que bc de burkinabes le savent
    .Pour clore je dis que se st vs les sankaristes le noeud de probleme. merci et faites pase se message.

    • Le 14 juillet 2011 à 15:38, par seb En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

      Monsieur Oued,
      notre problème aujourd’hui au Faso c’est vous autres vous n’êtes jamais sorti de ce pays alors que cela fais partir de la culture d’un homme,tu peux nous citer quelques exemples de changement de tu as constaté ?
      je te rappelle que les États Unis sont la première puissance du monde ils font la guerre tous les jours c’est plutôt pour défendre une position et non faire reculer le pays dans quel passage de l’interview il dit qu’il n’aime pas Blaise ?
      Avec des gens comme vous ou nous allons allez j’ai honte de moi même ,comprends que personne n’est contre Blaise c’est lui notre président, il est bon il travaille mais le changement est obligatoire, ce changement peut venir de nul part et nous allons l’accepté pour que Blaise se repose un peu. Il a assez fait et doit se retirer pour rejoindre les Rowlings , le malien et autres pour qu’on pusse profiter de ses conseils ?

  • Le 13 juillet 2011 à 22:07, par niemal En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Dire que le Burkina est un pays émergent,c´est de la blague ou de la moquerie,excuser moi pouviez vous faire la difference entre un pays en émergence et un pays endetté comme le nötre.
    N´importe quoi,mais il faut les comprendre ils ont tout chez eux,toute la modernité occidentale,donc l´émergence se trouve dans leur chateau.

  • Le 7 août 2011 à 21:51, par arsene En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    c est triste d entendre un africain parler de revolution on n en a pas besoin.on veut que le pays emerge et cela ne se fera pas avec des oppossants mediocres.aujourd hui le burkina est respecte grace au travail de blaise je suis en cote d ivoire et je sais de quoi je parle.alors il doit mater tous ceux qui vont tenter de troubler l ordre public.et je vous le dis quiconque osera l attaquer sera mate car il a la logistique.avec vos mentalites de sous developpement ne faites pas reculer le pays qui est sur une bonne trajectoire.

  • Le 8 août 2011 à 15:53, par sidbala En réponse à : ERNEST NONGMA OUEDRAOGO, MAIRE DE TEMA-BOKIN : "C’est Blaise Compaoré le noeud du problème"

    Opposant vraiment médiocre. Sous le CNR en tant que MAT vous avez érigé la réaction violente de l’état, que vous dénoncez, en méthode de gouvernement ; de grâce Mr Nongma vous êtes mal place pour donner de leçons. On vous a vu personnellement présent pour raser au bulldozer les villas du lotissement sauvage de Maxime Ouedraogo. Si Blaise n’a pas le droit de s’éterniser au pouvoir idem pour les opposants. Laissez d’autres personnes proposer d’autres méthodes d’oppositions. Une personne ne peut être totalement responsable d’une situation. Il incarne un système peut être mais n’est pas le système. Travaillons plutôt a mettre en place en système qui aide les décideurs a prendre des décisions qui reflète au mieux les aspirations légitimes et concertées du peuple, de la majorité et des masses laborieuses qui crée de la richesse pour le pays. Sans rancune

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique