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SN-SOSUCO : Coupure de salaires de 17 jours

Publié le vendredi 8 juillet 2011 à 02h14min

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Décidément, les travailleurs de la SN-SOSUCO et leur directeur général sont loin de parler le même langage. La semaine écoulée, la tension est montée d’un cran à Bérégadougou. En effet, les travailleurs seraient tombés des nues, en recevant leurs bulletins de salaire du mois de juin. Le directeur général, Didier Vandenbon, a décidé de mettre en exécution sa menace de retenue sur les salaires, des 17 jours représentant le temps de la suspension des activités du complexe. Un acte de provocation, selon les délégués des travailleurs, contraire à l’esprit du protocole d’accord signé le 20 juin à Ouagadougou.

Au sein des travailleurs, certains n’hésitent pas à évoquer une riposte. Côté délégués syndicaux, on se battrait pour préserver les acquis du protocole. A ce que l’on dit, les autorités nationales auraient été saisies de la question.


Kénédougou : des champs de coton saccagés à Zanfara

La tension était très vive et le spectacle désolant en cette journée du lundi 4 juillet 2011 à Zanfara, localité située dans la province du Kénédougou, à 135 km de Orodara. En effet, des producteurs mécontents de la non satisfaction de leurs revendications (environ 200 personnes), armés de machettes, de gourdins et de haches, ont saccagé plus de 50 hectares de champs de coton, brûlé des maisons d’habitation et détruit des motopompes, des semoirs et des pulvérisateurs. Aucune perte en vie humaine n’a heureusement été constatée. Selon nos sources, l’opération de destruction aurait débuté vers 10 heures 30 minutes et duré plus de 5 heures d’horloge.

Les forces de sécurité (un gendarme et un policier) dépêchées sur les lieux sont restées impuissantes face à la furie des manifestants. Les revendications des paysans, il faut le rappeler, portent principalement sur la baisse des prix des intrants et l’augmentation du prix d’achat du kilogramme de coton fixé cette année à 245 F pour le premier choix.


Dédommagement des victimes de la mutinerie : des commerçants malhonnêtes débusqués

Les commerçants victimes des pillages des mutins dans la ville de Bobo-Dioulasso ont commencé à être dédommagés. Ceux-ci perçoivent depuis le mercredi 22 juin 2011, des montants pour compenser les pertes subies. Ces dédommagements se font après enquêtes de la gendarmerie qui, il faut le souligner, a abattu un travail énorme et ce, depuis la récupération des biens volés jusqu’à l’étape de réparation des préjudices. C’est dans cette dynamique que des commerçants voulant être dédommagés sans avoir été victimes de pillages ont été démasqués. On évoque en effet trois commerçants malhonnêtes interpellés, alors que l’opération de dédommagement se poursuit. Des enquêtes seraient en cours pour établir leur culpabilité.


Le monument du cinquantenaire dans la boue

Le monument du cinquantenaire baigne dans la boue après les pluies. En effet, ce rond-point situé entre quatre axes, dont deux seulement sont bitumés, est envahi par la boue issue des deux autres voies. Il s’agit de la route de Sarfalao sans caniveaux et celle quittant le quartier Kuinima. Cette situation rend la circulation difficile en cet endroit, et certains usagers par crainte de chuter, ne respectent plus le sens giratoire qu’impose le rond-point. Ce qui n’est pas sans danger, car étant de nature à provoquer de graves accidents. Il est souhaitable que les autorités municipales se penchent sur cette situation pour y trouver une solution avant que l’irréparable n’arrive.


L’avenue du gouverneur Louveau, éclairée de nouveau

La portion de l’avenue Louveau qui va du camp Kuinima de gendarmerie de Bobo-Dioulasso au Musée provincial Sogossira Sanou est à nouveau éclairée. En tout cas, c’est avec satisfaction que les usagers de l’avenue et les riverains ont d’abord constaté les travaux de rétablissement des poteaux et enfin l’électrification du tronçon par la SONABEL. Si l’on sait que la zone (le pont du marigot Houet) est peu sûre à cause des délinquants qui sévissent de temps en temps, il y a de quoi se réjouir du retour de la lumière en ces lieux. En rappel, un camion sans chauffeur finissait sa course dans le mur de la résidence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, dans la matinée du dimanche 27 février 2011.

Ce camion qui a démarré tout seul en face de la gendarmerie de Kuinima sur l’avenue Louveau, a terrassé, dans sa course, des poteaux électriques sur cette voie. Deux jours seulement après cet événement, la partie endommagée de la clôture du pied-à-terre était reconstruite. Mais pour l’éclairage public du tronçon concerné, Il a fallu attendre jusqu’à maintenant pour voir rejaillir la lumière.

Sidwaya

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