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Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

Publié le jeudi 7 juillet 2011 à 01h38min

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Ministre des Affaires étrangères pendant cinq ans, du 22 mars 1994 au 14 janvier 1999, Ablassé Ouédraogo va user d’un ton nouveau sur la scène diplomatique burkinabè qui, dans ces années-là, était encore adepte de la retenue. « Le monde a changé et le Burkina Faso ne saurait être en reste », écrivait le ministre dans le premier numéro de ce qu’il voulait être l’organe d’information de la diplomatie burkinabè ; intitulé Zoodo (l’Amitié), il entendait justement promouvoir « l’élargissement de nos réseaux d’amitié et la recherche permanente de la paix et de la stabilité, conditions sine qua non au succès de toute entreprise de développement ».

Le bilan de Ouédraogo aux Affaires étrangères sera largement positif : sommet France-Afrique, sommet de l’OUA, Abdou Diouf plutôt que Boutros Boutros-Ghali à la tête de la Francophonie, ouverture du Burkina Faso sur l’Asie et les pays du Golfe, etc. Plus technocratique que politique, international que national, Ouédraogo n’était pas destiné à rester sur la touche. Après avoir quitté le gouvernement, il sera nommé conseiller spécial du chef de l’Etat. Blaise Compaoré entendait bien ne pas se priver des compétences internationales de son ex-ministre ; il va le propulser au poste de directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Ouédraogo sera un des quatre DG adjoints de Mike Moore, le Néo-Zélandais patron de l’OMC. Il a en charge commerce et finance, développement, informatique, relations extérieures, textiles. A 46 ans, il rejoindra Genève à la veille d’une échéance importante : la troisième Conférence ministérielle de l’OMC à Seattle (30 novembre-3 décembre 1999). Il n’oublie pas d’y apporter son franc-parler : « Je vais à Genève au nom de l’Afrique tout entière. Il ne faut pas oublier que l’OMC a été, jusqu’à présent, un club de riches ». Il va jouer, au sein de l’OMC, un rôle délicat : celui du « mondialiste raisonnable » tenu à un devoir de réserve et de défense des intérêts de son employeur et, dans le même temps, observateur privilégié des dégâts provoqués par une mondialisation imposée par les plus forts aux plus faibles.

Son « objectif ultime », dira-t-il, sera de « contribuer à renverser la tendance à la marginalisation des pays africains dans le commerce international ». Il voulait rendre l’Afrique « plus visible » elle qui, selon ses propres termes, « constitue le maillon faible du système multilatéral de commerce en ne comptant que pour moins de 2 % des exportations mondiales ». Là où il se trouvait, il avait conscience de l’arriération du mode de production africain : « C’est toujours l’ère de la révolution agricole avec la daba où la pioche comme outils de base ». Mais, également, de l’irresponsabilité des gouvernants : absence de représentation permanente à Genève auprès de l’OMC, manque de moyens matériels et humains, etc. « Il est clair, dira-t-il à Jeune Afrique Économie (4-17 septembre 2000), qu’il est dans l’intérêt des pays en développement d’être plus présents que par le passé dans les activités de l’Organisation. Ces pays, qui représentent 90 % des membres de l’OMC, tout comme l’Afrique qui représente le tiers, doivent se battre pour être aussi des acteurs de la mondialisation au lieu de se comporter comme des objets ».

Seattle a été le pôle de structuration des antimondialistes (désormais altermondialistes). En 2001, il y a eu Doha, au Qatar (au lendemain du « 11 septembre ») ; en 2002, le départ de Mike Moore de l’OMC. Les quatre DGA sont remplacés ; un Kenyan représente alors l’Afrique. Ouédraogo devient consultant et conseiller auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT) dont le siège est, lui aussi, à Genève. Il sera également représentant spécial du secrétaire général de la Francophonie. Avant de rejoindre, début 2004, la Banque africaine de développement (BAD) dont le siège a été transféré d’Abidjan à Tunis.

Conseiller du président, Donald Kaberuka, il gère l’intégration régionale, le commerce international, le suivi du NEPAD. En mai 2007, il sera licencié pour avoir critiqué publiquement la gestion de la BAD ; licenciement jugé abusif par le tribunal administratif de la BAD le 8 août 2008. Contre coup : Ouédraogo envisagera d’être candidat à sa présidence en 2010. En attendant, il sera conseiller spécial du président de la commission de la Cédéao sur les négociations commerciales.

En 2001, il avait été candidat à la candidature de directeur général de l’ONUDI ; il reviendra à la charge en 2005. En vain. Mais ce ne sera pas un mal pour son CV trop marqué, sans doute, par « l’expatriation », l’international et, surtout, les grandes institutions : PNUD, OMC, BAD, Cédéao. Cet homme, qui dit avoir été élevé « dans la culture de la modestie et de l’humilité » et se reconnaît pour défaut d’être trop… « rigoureux et discipliné », va alors créer Zoodo International, une société de conseil en relations et stratégies internationales qui lui permet d’être plus Burkinabè qu’il ne l’était jusqu’alors (il avoue que l’endroit où il se sent le plus à l’aise c’est « à la maison, entouré de mon petit monde et d’amis ») sans cesser d’être en proximité avec les grands dossiers continentaux et mondiaux.

Il militera activement pour la suspension des négociations sur les APE, les fameux accords de partenariat économique que l’Union européenne voulait imposer à l’Afrique, avant d’être nommé envoyé spécial du président de la Commission de l’Union africaine pour Madagascar. A cette occasion, il soulignera que les « situations d’insécurité et d’instabilité chroniques ne facilitent pas le développement de l’Afrique. Et en particulier les modifications intempestives de la Constitution par certains dirigeants pour se maintenir au pouvoir, qui sont de véritables facteurs de crise » (entretien avec Serge Mathias Tomondji - Continental, janvier 2010). Commentaire d’actualité… !

On ne peut pas nier que le Burkina Faso a, au cours des trente dernières années, permis l’émergence d’un grand nombre de personnalités politiquement et socialement crédibles. Ablassé Ouédraogo fait partie de ces hommes et de ces femmes-là. Bien formées, ayant une réelle expérience nationale et internationale, un mode de vie « correct », elles composent une « armée de réserve » dans un pays où les possibilités d’évolution hors de la sphère politique et administrative sont excessivement limitées. Le problème est d’autant plus crucial que cette génération a été, très tôt, aux affaires : Ouédraogo a été le patron de la diplomatie burkinabè à tout juste 41 ans ! Il dit, d’ailleurs, que cette nomination (ainsi que celle, qui en a découlé, de DGA de l’OMC) « marquera à jamais sa vie ».

On peut concevoir la frustration des générations « post-révolution » et « post-rectification » - en fait les générations qui ont bénéficié des bienfaits de l’ouverture politique et économique - qui « rament » pour trouver un job correspondant à leur qualification, mais on ne peut que se réjouir de ce que le Burkina Faso ait un trop-plein « d’élites » dont le discours (que l’on soit pour ou contre) est globalement cohérent.

On imagine ce que pourrait être ce continent si les ressources naturelles et humaines y étaient mieux réparties dans le cadre d’une intégration régionale totale ; et si la « francophonie » était une vision dynamique plutôt qu’une rente de situation pour quelques « fonctionnaires » : après tout, ils sont nombreux les pays de la « francophonie » qui ont plus de ressources naturelles que le Burkina Faso mais moins de ressources humaines. Le parcours de Ablassé Ouédraogo est l’illustration de cette situation. Ce parcours peut-il être une réponse aux questions que se posent les Burkinabè. Eux seuls peuvent dire s’ils veulent « faire autrement ». Restera à dire comment !

Fin

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2011 à 19:18, par Sidnooma En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    "Le Faso autrement". Courage et bon vent Monsieur Ablassé Ouéd. Vous aurez le soutient des honnetes citoyens Burkinabé.
    Mais vigilance afin de mettre à l’écart les vautaours qui risqueraien de miner le fondement durable et crédible de ton parti. j’en ferrai bientotmilitant !

  • Le 6 juillet 2011 à 19:41 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Ne conssaissant pas intimement Mr Ablassé Ouédraogo,je trouve que vous Mr le journaliste,êtes toute de même très élogieux à son égard pour la simple raison que le nom même de son futur parti me laisse perplexe."Le Faso autrement" me semble qu’il n’a aucune inspiration ou conviction idéologique.Faire autrement comment ?En pire que ce que nous subissons maintenant avec Mr Compaoré avec toutes ces magouilles à tous les échelons de l’Etat ou en mieux avec JUSTICE pour tous ?Faire autrement au niveau du social ou faire autrement avec un coup de barre libérale ?On n’en sait rien d’où le manque de crédit à accorder à ces invididus animés certes de bonnes intentions mais qui,à la dernière minute cocufieront leurs ardents sympathisants pour aller ailleurs à la soupe le moment venu

    • Le 7 juillet 2011 à 15:50 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

      Merci, mon frere. Je suis content de lire de telles analyses qui me rassurent que je ne suis pas encore le loufoque que certains "intellectuels" egares voulaient voir. Mal leur en prit. je disais que meme une bonne gargotte meritait meilleur nom, car le nom, c’ est programmatique. Mr. Bejot, les burkinabe veulent faire autrement. Ils ne sont nullement des fakirs de l’ histoire, n’ en deplaise au hongrois sacre roi chez les francais. Mais si cet autrement doit aller dans le sens de l’ amelioration, il ne devra pas etre le meme vin dans de nouvelles cruches. Le peuple burkinabe a trop souffert mais n’ est pas ne pour souffrir. Ce n’est pas une fatalite.
      Ablasse, convainc nous que tu as change et comment tu as change. Le chat, de retour de la Mecque, pardonnez- moi, freres et soeurs musulmans dans la meme foi dans le plus Haut que moi, catholique pur, dur et endurci, donc notre chat dit qu’ il a fait amende honorable et qu’ il comprend combien mechat c’est de manger les pauvres souris, apres s’ etre engraisse sur les souris, bien entendu. Il se peut qu’ il ait raison. Mais le plus fort sera de convaincre nos pauvres rongeurs que ce n’ est pas un coup tordu de plus. Peut- on donner le Bon Dieu sans confession a un chat, surtout quand l’ officiant est une souris ? LOP

      • Le 9 juillet 2011 à 12:14 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

        Bjr,
        A la lecture de votre analyse, je me suis rendu compte que je ne me suis pas suffisamment fait comprendre. Quand je parle de "penser de la même manière", j’ai bien fait référence au cdp où une certaine "discipline de parti" confine tous les intellos dans un carcan qui bannit la contradiction et consacre la pensée unique. La, je persiste et je signe, on n’a pas intérêt à ce que le pays soit dirigé ainsi. On voit où ça nous a menés.
        Maintenant, quand je parle "d’ego demesuré", je n’ai pas fait de comparaison. Ceux qui perdurent au pouvoir ne sont pas des références, je les ai pas évoqués ici. Nous tous savons que ces deux intellos de haut vol, tous compétents, sont chacun imbus de sa personne. Ce n’est pas forcement mauvais, mais le fait est avéré que ce ne sont pas deux personnes qui peuvent se superposées l’une à l’autre. Et je le répète, on ne peut pas mettre deux mâles dominants dans une même maison et ça va marcher.

  • Le 6 juillet 2011 à 20:21, par Sniper de Chicado En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Tout en etant tres admiratif du travail abattu par Mr Ouedraogo et son refus de rentrer dans les "cases" preconcu du CDP, je pense que nos intellectuels qui sont entrain de se reveiller auraient plus d’impact dans l’union. j’imagine un parti ou ce monsieur et Zephirin Diabre serait President et vice President. ou meme de simple membre de bureau. il ne sont pas si eloignes dans leur vision ideologiue plutot socio liberale. je crois que meme Norbert Zongo, en disant que l’alternance viendrait du CDP,pensait a une union de ce genre. quoiqu’on dise, ils sont plus credible que beaucoup de personne qui parlent aujourdhui d’alternance meme s’ils ont soutenu a un certain moment Blaise Compaore. je suis d’autant plus convaincu que je pense que leur union pourrait debaucher d’autre cadres du CDP et peut etre nous eviter des situation d’extra majorite du CDP.

    • Le 7 juillet 2011 à 11:36 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

      Mon cher, vous savez bien qu’il ne faut jamais mettre deux mâles dominants ensemble. Deux intellos aux ego démesurés ne peuvent pas se superposés l’un à l’autre. Vous voyez qui président et qui le vice ? Une telle union a tout au plus 3 mois de vie avant d’imploser.
      Et puis, avons-nous intérêt à ce que tous les intellectuels pensent de la même manière ? s’accordent sur tous les sujets ? comme cela se passe actuellement au CDP ?

      • Le 7 juillet 2011 à 18:06 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

        Pour repondre a votre derniere question qui se veut rhetorique, je dis oui sans regarder derriere. Oui quand ils pensent au bioen commun. A- t- on besoin de penser differemment, l’ un en bien et l’ autre en mal par exemple, juste pour faire different ? Maintenant les processus cognitifs vont toujours varier d’ un individu a un autre. Nos synapses son faits si differemment.
        Quant a l’ ego de ces deux, en quoi c’est demesure ? C’est plus demusre que celui de ceux qui veulent regner a vie et se remplacer par leur soeur ou fille ou peut- etre meme frere ? Il ne faut rien exagere. Dans tous les cas, Zeph et Abasse, il y a au moins un faux jeton. Suis momn regard. Le comportmemnt est diagnostic, pas speculatif. On sera se voir. C’est boucher qui est presse. Sinon la Tabaski, elle, attend toujours la lune.

        LOP

  • Le 7 juillet 2011 à 00:34, par Oueder Sy En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Je ne crois pas aux fusions ou unions de circonstance, car je ne vois rien de commun entre Ablassé et Jef. Idéologiguement, je dirai que Zef se situe dans une aile ultra-libérale sous les couleurs d’un capitalisme international triomphant et dont les thèses s’accomoderont mal de la vision socio-démocrate d’Ablassé dans un contexte de real-politique. Il faut éviter de créer un conglomérat de partis comme l’UMP en France dont la survie ne dépend que de la communauté d’intérets d’énarques et de hierarques agrippés à leurs privilèges (comme le CDP au Burkina). Il faut, certes, créer un parti, sans en faire pour autant un "rood-woko" du clientélisme et de l’opportunisme qui restent les pires maux de la démocratie burkinabé. Ceux qui veulent créer ce parti nouveau doivent s’affirmer sur la base d’une charte qui enracine les fondements d’un nouveau courant politique et idéologique clair, avec un programme socio-économique qui rassemble les aspirations du plus grand nombre de burkinabé. Oui, je suis pour autant d’avis qu’il faut trouver un nom décent au parti ; ce nom, comme un trademark, affichera le label et la résonnance d’une autre façon de voir, faire et vivre la politique au Burkina

    • Le 7 juillet 2011 à 18:14 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

      En parlant de charte, cette charte pourrait baliser le terrain pour la vie entre ces deux geants. Dans tous les cas, votre vision du parti politique est tres doctrinaire. Un parti n’est pas une cellule des purs et durs, encore moins une secte ou le gourou a toujours raison. Un parti charrie autant de courant que l’ ocean atlantique, avec tous ses alizes, courants d’ air et zones de pression et de depression. Un parti est unique mais n’est pas un. Evitons cette globalisation totalisante de l’essence du parti. Elle nous amene droit dans le mur des irredentismes factionnels…
      LOP

  • Le 7 juillet 2011 à 00:56 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Ablassé Ouédraogo (AO) est notre Allassane Dramane Ouattara (ADO) local. Il a des solutions pour le Faso et le peuple en jugera d’ici 2015...

    Bon courage excellence !

  • Le 7 juillet 2011 à 10:47 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Ablassé aspire-t-il à diriger le Burkina ou le monde ? Si c’est le Burkina, il me semble qu’il doit commander une autre communication sur ce qu’il a fait et fera pour le Faso.

  • Le 7 juillet 2011 à 12:43 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    patience ça vient il me semble.Tu seras informé à temps opportun des actions qu’il possera

    • Le 7 juillet 2011 à 18:25 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

      Il a certainememnt accumule de l’ eperoience a ’international, mais diriger un pays, c’est quand meme trop pour ce type. Il n’ en a pas la farine. Je me cire de Diabre ou d’ Arba mais Ablasse, ca sent un peu trop le missionne pour troubler les eaux politiques qui commencent d’ ailleurs a etre glauques avec Zeph et Blaise desavoue par les civils et les militaires, et le cdp, ce machin electoral qui n’ entretient aucun lien entre les differents milita ts plus preoccupes a s’ envoyer ad patres qu’a faire autre chose. Le cdp est un parti ou les gens se rencontrent sans s’ aimer, mangent seuls sans sourciller, et se quittent sans se regretter.
      LOP

  • Le 7 juillet 2011 à 13:57, par zabyco En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Ce monsieur à de l’avenir. Faisons lui confiance.je suis déjà un militant de ce parti.il nous faut des hommes courageux et honnête pour la destinée de notre Faso. Ablassé en fait parti.
    Mais attention à la politique des feuilles, des parents, et des médiocres.

    Bonne chance

  • Le 10 juillet 2011 à 11:35, par Paul Marius En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (2/2)

    Les gens oublient très vite. il y a quelques temps seulement(moins de trois mois) M. Ouedraogo disait à la télévision du Burkina(RTB) et sur certaines radios nationales et internationales qu’il n’était pas temps de parler de l’article 37 de la constitution du Burkina et il semblait tellement convaincu. C’est encore à la RTB que je me suis surpris de l’entendre déclarer qu’il faut l’aternance, que cet article doit etre revu et terminé qu’il est de l’opposition... bref !
    je souhaite qu’on m’explique ce qui a changé fondamentalement au Burkina pour amener un volte-face de M. Ouedraogo.
    Il y a autant de Burkinabé intellectuels et expérimentés et à beaucoup de poste qu’il a occupé, il me semble qu’il a fallu plus qu’un concours l’aval du gouvernement burkinabé pour y aller. Il reste donc redevable au peuple entier.
    S’il veut developper le pays, qu’il le fasse ailleurs sans bruit, sans entrainer certaines gens à l’erreur car on sait tous que la politique est de nos jours un bon crénau d’exploitation du peuple burkinabé.
    Je ne me dis pas intellectuel, je donne seulement ma contribution dans le developpement du Faso.
    Merci

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