Plus de 250 parlementaires représentant près de 50 pays de l’espace francophone, dont 9 présidents d’Assemblées (Burkina Faso, Bénin, Centrafrique, Gabon, Maroc, Mauritanie, Niger, Jura, Québec), assistent actuellement, à Kinshasa, à la trente-septième session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Ils se sont réunis pour évaluer l’état d’avancement des institutions démocratiques en vigueur dans leurs pays respectifs, à travers la thématique suivante : « paix, démocratie et elections ». La cérémonie solennelle d’ouverture de la 37ème session - qui sera précédée de la réunion du Bureau, des réunions du réseau des femmes, et des réunions des commissions permanentes - se déroulera le mercredi 6 juillet 2011, dans la Salle des Congrès du Palais du peuple, sous la présidence effective de Joseph Kabila Kabange, Président de la RDC.

Au cours de ce débat, la délégation burkinabè, conduite par Roch Marc Christian Kaboré, Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso et premier vice-président de l’APF, tentera d’apporter en partage, la vision et les aspirations de ses populations et de ses dirigeants dans la quête d’une bonne gouvernance profitable et durable. Les autres membres parlementaires représentant le Burkina sont les députés Mahama Sawadogo, président de la Commission de la Coopération et du développement de l’APF, Blaise Lambert Kyelem, membre de la Commission des Affaires parlementaires de l’APF, Célestin Koussoubé, membre de la Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles de l’APF, Mariam Marie Gisèle Guigma/Diasso, membre du Réseau des femmes parlementaires et Michel Ouédraogo, membre de la Commission politique. A l’issue des travaux, Roch Marc Christian Kaboré assumera la présidence de l’APF pour un mandat de 2 ans.

D’après les termes du règlement de l’institution, son plus haut responsable préside l’Assemblée, le Bureau, la Délégation permanente et l’Assemblée plénière. Il assure aussi - avec le secrétaire général parlementaire - la représentation de l’Assemblée auprès des instances nationales et internationales. C’est dire donc que Roch Marc Christian Kaboré sera la figure de prou d’une organisation qui regroupe des membres de 77 parlements ou organisations interparlementaires répartis sur les 5 continents. A la clôture de la 1ère session ordinaire de l’année de l’Assemblée nationale, le 30 mai dernier, Roch Marc Christian Kaboré relevait déjà que « cette marque de reconnaissance de la communauté parlementaire de l’espace francophone est une invite pour l’Afrique et pour notre pays, le Burkina Faso, à poursuivre son engagement dans une diplomatie parlementaire active, source de rapprochement entre les peuples du monde entier ». Conscient de la délicatesse des enjeux pour notre pays, il entend « mettre à profit la présidence burkinabè de l’APF pour renforcer le rôle et la place du continent dans l’animation d’un espace francophone solidaire ».

Romain Auguste BAMBARA/Kinshasa

Objectifs de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) est un lieu de débats, de propositions et d’échanges d’informations sur tous les sujets d’intérêt commun à ses membres. Par ses avis et recommandations prodigués à la Conférence ministérielle et au Conseil permanent de la Francophonie, grâce à ses interventions devant les chefs d’Etat lors des sommets de l’institution, elle participe à la vie institutionnelle de la communauté planétaire francophone. En étroite collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), elle engage et met en œuvre des actions dans les domaines de la coopération interparlementaire et du développement de la démocratie. Ses agissements visent à renforcer la solidarité entre institutions parlementaires, à promouvoir la démocratie et l’Etat de droit, plus particulièrement au sein des nations adeptes de la langue de Molière.

L’APF mène un important travail de réflexion portant sur des sujets tels que les libertés et droits politiques, les Parlements et la communication, l’espace économique francophone et la coopération décentralisée, ou encore l’éducation, les obstacles à la diffusion des connaissances dans les pays adhérents et la place du français dans les organisations internationales. L’Assemblée se prononce sur la base de rapports établis par ses Commissions.

Sidwaya