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Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

Publié le mercredi 6 juillet 2011 à 01h38min

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On ne s’étonnera pas que dans un pays où le binôme parti-syndicat, dans la grande tradition française, a fondé les actions politiques (quand le binôme « grippait », ce sont les militaires qui prenaient la relève ; parfois même avant que ça ne grippe… !), les « échappés » du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) - le parti au pouvoir - prônent la formation d’un nouveau parti plutôt qu’une OPA sur un groupuscule existant.

Si « l’union fait la force », dit-on, à quoi cela sert-il de conquérir le pouvoir s’il faut le partager ? Ainsi, dans le peloton de ceux qui ont été au pouvoir de longues années, quelques uns veulent s’en échapper dans la perspective d’une victoire en solitaire ; et du même coup le changement de maillot se fait désormais à vue sans que l’on sache si ce strip-tease est fondé sur une démarche sincère ou rien d’autre qu’un « détournement d’attention ». C’est que, dans le peloton, désormais, chacun se veut leader et personne équipier. Façon de voir ; pas certain que ce soit la meilleure pour le Burkina et les Burkinabè.

Dernier échappé du peloton : Ablassé Ouédraogo. Figure politique majeure du Burkina Faso, c’est devenu une « personnalité » de la diplomatie africaine. Plus encore de la diplomatie africaine hors d’Afrique puisqu’il a été en poste à l’OMC. Au lendemain des troubles qui ont marqué la crise de croissance du Burkina Faso, il s’était déclaré « inquiet » osant même le mot de « guerre civile ». « Si tous les Burkinabè comprenaient la nécessité de se mettre ensemble pour trouver une solution définitive à la situation actuelle, tout le monde serait gagnant, déclarait-il, récemment à Ozias Kiemtoré (Sidwaya du mardi 7 juin 2011). Un pays ne se construit ni dans la division ni dans la violence ; il faut que tout le monde accepte de se mettre ensemble, d’avoir un seul et même objectif ». Déclaration responsable de la part d’un homme politique.

Et puis voilà : quelques semaines plus tard, lors d’une conférence de presse (30 juin 2011), Ouédraogo annonce que « rien n’arrête une idée arrivée à son heure ». Cette idée c’est la constitution d’un nouveau parti politique, à « partir de la base », afin de promouvoir « le Faso autrement ». « Autrement », ce n’est pas autre chose que ce que tout le monde dit : une justice qui n’est pas juste, des marchés publics « privés », une jeunesse à bout de nerf… Et, bien sûr, un article 37 de la Constitution dont la révision serait une remise en cause de l’alternance à la tête des Etats. Faut-il fonder un parti pour cela ? Je n’en suis pas convaincu ; mais il est vrai que je ne suis pas candidat à la prochaine présidentielle burkinabè ; et que, par ailleurs, n’étant pas membre - ni même ancien membre - du CDP je n’ai pas vocation à en être un « faux nez ».

Il y a peu de temps, on nous expliquait que l’absence de décision sur ce foutu article 37 visait à ne pas émietter le CDP ; c’est raté. C’est sans doute pourquoi les échappées se multiplient à quelques années de la prochaine échéance présidentielle. Dommage. Car il reste à Blaise Compaoré un quasi mandat à accomplir (la dernière présidentielle ne date que du 21 novembre 2010) et j’aurais aimé que tout le monde donne l’impression de tirer dans le même sens, même si chacun - c’est la règle du jeu démocratique - tire avec ses propres forces, ses propres moyens et avec ses propres motivations. L’objectif commun étant quand même de tirer le Burkina Faso hors de l’ornière.

Né le 30 juin 1953 à Dabaré/Gasai, dans la province d’Oubritenga, en pays mossi, Ablassé Ouédraogo a fait ses études primaires à l’école publique de Boussé (1959-1965), sur la route de Ouagadougou à Yako, au Nord-Ouest de la capitale. Il obtiendra son baccalauréat, série B, en 1973, au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou. Il poursuivra ses études à l’université nationale du Gabon et y obtiendra, en 1975, son diplôme d’études économiques générales. Il rejoindra alors l’université de Nice : licence en 1976 ; maîtrise en 1977 ; DEA en économie du développement en 1979 avec un mémoire intitulé : « Réflexions sur la crise industrielle en France » ; thèse de doctorat de troisième cycle en 1981 : « Les firmes multinationales et l’industrialisation des pays en voie de développement » (mention Très Honorable). I

l débutera sa carrière au PNUD comme administrateur de programme associé (1982-1984), puis chargé de programme au bureau de Conakry (1984-1986), avant d’être nommé représentant adjoint du PNUD auprès du secrétariat général de l’OUA et chef adjoint du bureau de liaison du PNUD avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies à Addis-Abéba (1986-1988). Il sera par la suite représentant résident adjoint du PNUD à Brazzaville (1988-1989) puis à Kinshasa (1991-1993), chef du bureau régional pour l’Afrique de l’Est du Bureau des Nations unies pour la région sahélo-sahélienne (BNUSS) couvrant en même temps l’IGAD, la SADEC, la CEA et le PNUE (septembre 1993-avril 1994). Au Congo, en 1989, il a assisté la délégation de l’ONU aux négociations quadripartites sur la Namibie. C’est alors qu’il se retrouve sous les feux des projecteurs en étant nommé ministre des Relations extérieures du Burkina Faso.

Nous sommes le mardi 22 mars 1994. Marc-Christian Roch Kaboré a succédé à Youssouf Ouédraogo au poste de premier ministre. Il forme son premier gouvernement. Ouédraogo est un homme tellement neuf dans la vie politique du pays qu’un quotidien burkinabè va illustrer sa nomination avec une photo qui n’est pas la sienne. Il ne participera pas au premier conseil des ministres, le mercredi 23 mars 1994, n’ayant pas encore regagné le Burkina Faso.

Il sera reconduit aux Affaires étrangères (l’appellation Relations extérieures a été abandonnée par décision du Conseil des ministres le mercredi 30 novembre 1994) le 11 juin 1995 et le 3 septembre 1996, survivant ainsi au départ de Roch Kaboré remplacé à la primature par Kadré Désiré Ouédraogo. Entre temps, courant 1995, il aura assisté l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, lors des missions de bonne volonté menées pour tenter de résoudre la crise politique au Zaïre.

Le 14 janvier 1999, Ouédraogo quittera le gouvernement. Tempérament « franc et trop direct » dira-t-on (« Le drame de l’Afrique provient de la manière dont elle est gouvernée, de ses dirigeants, de l’absence d’organisation et de la mauvaise gestion. La transparence est une denrée rare. Il se trouve que je n’aime pas m’associer à la médiocrité »). On y ajoutera « l’hostilité ouverte de plusieurs de ses collègues au gouvernement » où il est jugé « talentueux mais bouillant ».

Il militera pour une « diplomatie tous azimuts » (« L’ostracisme vis-à-vis d’Israël n’a pas donné de bons résultats. Il ne sert donc à rien de persister dans l’erreur ») et l’ouverture du Conseil de sécurité à l’Afrique (« Sur les 183 pays qui composent les Nations unies, 53, soit plus du quart, sont membres de l’OUA »). Il sera l’organisateur du sommet France-Afrique de Ouaga en 1996. On lui attribuera la paternité du concept de « diplomatie de développement » : « Le temps des idéologies est révolu. Notre priorité est le développement. Notre diplomatie doit donc être repensée et réorientée vers la réalisation du bien-être des populations. Et si aujourd’hui nous nous tournons de plus en plus vers l’Asie, c’est parce que nous sommes convaincus que ce continent pourrait à terme remplacer efficacement l’Europe. Les pays européens sont fatigués. Ils ont déjà donné. Ce qui ne veut pas dire qu’ils nous ont délaissés ». Il sera en pointe dans l’offensive contre Salim Ahmed Salim, le secrétaire général de l’OUA : « Le monde change de siècle. L’OUA a besoin d’un nouveau génie, de sang neuf. Son drame, aujourd’hui, c’est qu’elle vote des résolutions et qu’ensuite personne ne s’en occupe ».

A suivre

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2011 à 22:11 En réponse à : DSK national

    C’est notre DSK national comme ca. Prions pour qu’il ne devienne pas president, ministre ou 1er ministre

    • Le 6 juillet 2011 à 10:17, par Mankougoudou Bigaa En réponse à : DSK national

      C’est tout de même un homme complet. Ressasser des pulsions somme toutes humaines, conduit toujours à des dérives. Bon vent DSK National.

  • Le 5 juillet 2011 à 23:08 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Fasopasse par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    c’est ca on dit info. c’est propre meme si des fois je ne suis pas d’accord avec toi

  • Le 6 juillet 2011 à 00:04, par Oueder Sy En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Il me semble qu’aucune disposition de droit positif n’interdit la création de partis politiques en démocratie. Avoir été membre du CDP, en sortir, y compris nié et renié l’idéologie - si elle existe - de ce parti, n’est pas une tare. Ablassé l’a compris et il me semble que le Burkina survivra au CDP et que l’alternance signifie aussi la victoire légitime d’une ligne de gestion politique qui triomphe par la voie des urnes, c’est-à-dire de l’expression de la volonté populaire. Y a-t-il démocratie lorsque le parti au pouvoir comprend seulement l’élimination de l’opposition par tous les moyens de l’aliénation comme critère pour tenir un pouvoir éternel ? Tous ceux qui sont épris de changement et de progrès au Burkina soutiendront les initiatives telle celle d’Ablassé. Je le crois.

  • Le 6 juillet 2011 à 01:21, par Notre Pays En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    M. BEJOT,

    Je pense que l’emergence de courants politiques telle quelle est faite en ce moment approfondi la democratie au Burkina.
    Je n’ai pas la pretention d’expertise de la politique burkinabe, mais il me semble que la perspective de M. Ouedraogo est salutaire, tout comme celle de M. Diabre.
    Je ne vois pas vraiment la contraction entre le besoin d’unite et la proposition d’une autre solution.
    Le jeu politique n’est pas fondamentalement mauvais, bien au contraire. Il suffit simplement que cela se fasse dans le respect des regles.
    Loin de supporter MM. Ouedraogo et Diabre, je pense que leur demarche est salutaire.
    Merci

  • Le 6 juillet 2011 à 01:40, par KL006 En réponse à : bon vent à Mr OUEDRAOGO !

    voici un homme dont le burkina a besoin ! un technocrate qui sait où il va et avec quels moyens !reste à éviter tous les pièges politiques des adversaires !bon vent à toi Mr OUEDRAOGO ! la jeunesse te soutient !

    • Le 6 juillet 2011 à 10:24, par burkinbila En réponse à : Longue vie a vous Mr OUEDRAOGO

      MR OUEDRAOGO, vous un homme de pleines d’idées car on lit votre parcours scolaire et professionnel,on sait qu’on à affaire à un monsieur qui est très intélligent et de surcroit vous êtes un homme de principe. Que Dieu vous accompagne.

    • Le 6 juillet 2011 à 10:43, par kaderos En réponse à : bon vent à Mr OUEDRAOGO !

      je demande qu’on accorde un credit a ce grand monsieur.n’oublions pas qu’il fait parti de quelques rares personnalités qui ont fait parti du gouvernement de Blaise sans etre militant visible du CDP.Donc je crois qu’il est sincère.norbert disait tout temps que la vraie opposition viendrait du pouvoir.ce qui arrive aujourd’hui.si ablassé et zephirin arrive a tenir bon il donneront espoir au burkinabè.

  • Le 6 juillet 2011 à 11:23, par lecrou En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    voici "garçon" même si c’est pas tôt.j’espère qu’il fera mieux que les "soit-disant" sankaristes qui utilisent l’image de sankara pour masquer leur incompetence ou pour se faire un chemin.vraiment Ablassé ne nous deçoit pas.toi et diabré j’espère que vous mettrez fin à ce regime qui n’a que trop duré.bon vent à toi.le pays compte sur les "vrais" hommes.

    • Le 6 juillet 2011 à 20:47, par Flouz En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

      Arretez de pleurnicher en remettant la clé de votre destin entre les mains d’un individu. Le résultat d’une telle maladresse est toujours le meme : une grande déception. Soyons le maitre de notre destin. Que pensez vous ? Tout ce branle-bas, ces langues qui se délient c’est parce que le peuple et son armée se sont fait entendre récemment. Il y a un an Ablassé n’aurait jamais rêvé de créer une association des droits de l’homme, à plus forte raison un parti d’opposition. Soyons maitre de notre destin !

  • Le 6 juillet 2011 à 11:25, par le gaulois En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    si l’hostilité est manifeste envers cet grand homme qualifié de "talentueux mais bouillant" s’est fait dans ce pays, vraiment que veut au juste ! je suis fier d’un homme qui est fidèle a lui même et incarne un idéal pour nous ! l’émergence passera par lui ! vive le faso autrement

  • Le 6 juillet 2011 à 11:37 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    MOI JE CROIS QUE C’EST BLANC BONNET ET BONNET BLANC .QUAND ABLASSE ETAIT AU CDP POURQUOI N’A T IL PAS DECRIE ET DEMISSIONNER AVEC FRACAS.LE BURKINA EST UN PAYS DE SAVANE OU LE MONDE SE VOIT.

    MERCI

  • Le 6 juillet 2011 à 11:38 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    MOI JE CROIS QUE C’EST BLANC BONNET ET BONNET BLANC .QUAND ABLASSE ETAIT AU CDP POURQUOI N’A T IL PAS DECRIE ET DEMISSIONNER AVEC FRACAS.LE BURKINA EST UN PAYS DE SAVANE OU LE MONDE SE VOIT.

    MERCI

  • Le 6 juillet 2011 à 11:52, par Sans faute En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    A quelque chose, malheur est bon !!! Hélas ! Si nos hommes politiques pouvaient attendre avec une patiente sagesse, un âge mûr avant de se lancer dans la course au pouvoir d’état, le Burkina Faso gagnerait sur tous les plans. Monsieur Ouédraogo, je vous soutiens, vous n’avez plus rien à gagner ni à perdre ; votre préoccupation est le sort sans issue de vops enfants et petits enfants. C’est une vision. Vous êtes nés à Boussé et vous êtes le contraire de l’autre "Théseur" de Boussé qui semble dire que le pouvoir actuel est le meilleur et qu’il faille travailler à le maintenir coûte que coûte. Nous allons vous soutenir vaille que vaille. Multipliez les rencontres à la base, concertez - vous avec Diabré et persitez dans vos démarches car comme dirait l’autre, "la vrai opposition vient toujours de l’intérieur.

    Courage et bon vent.

  • Le 6 juillet 2011 à 12:08 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Enfin ! DIEU merci, la vrai politique commence au BF. Les politiciens qui pensent que pour être quelqu’un il faut venir faire le marché de leurs femmes et prendre leurs rejetons sur les jambes et faire déndéndé n’ont qu’a bien se tenir. Les bonzes qui sont assis à Ouaga et ceux qui sont PAC des môgo puissant n’ont qu’ à se réveiller on arrive. Salut Grand Chef ABlassé ! tient un autre Ablassé de Ziniaré !Décidément un autre cerveau comme BC est entrain de naître. Associe toi au grand chef ZEPH et feu à volonté sur la médiocrité nationale.

    Les Cons Décriés au Poto.

  • Le 6 juillet 2011 à 12:13, par SAWADOGO En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Toutes mes vives congratulations a vous M. OUEDRAOGO.Nous la jeunesse, nous sommes sur que le regime actuel sait que vs etes un leader capable de les renversser.Il trouverons donc un moyen de mettre des batons dans votre sauce.Mais en temps que jeune combattants du pays pour le chaéngement,nous vs invitons a ne pas baisser les bras.Nous vous soutiendrons jusqu’au bout."VIVE LE FASO AUTREMENT"

  • Le 6 juillet 2011 à 12:57 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    C’est du pareil au même ; il ne faut pas attendre que les choses pourrisent avant de se prononcer, tous ces gars ont contribué avec leur mentor à exploiter le peuple.
    Et puis soyons sérieux un détenteur de débit de boisson peut proposer quoi à un peuple. Il va enfoncer la jeunesse dans l’alcoolisme et dans l’insouciance. Faisons attention par ces temps qui courent à donner du crédit à tout nouveau venu. Je suis foncièrement anti CDP mais restons prudents.

  • Le 6 juillet 2011 à 13:05, par santana En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    ILS SONT AU NOMBRE DE COMBIEN QUI RESTE A SE PRESENTER COMME DES OPPOSANTS VENANT DU CDP ;C´EST GRAVE TOUT LE MONDE VEUT DEVENIR PRESIDENT. VOUS DEVRIEZ VOUS RALLIEZ L´OPPOSITION ,CE QUI SÜRE ZEPHIRIN ETAIT LÁ AVANT VOUS.
    TOUTES CES TETES LÁ C´EST POUR AFFLAIBLIR L´OPPOSITION DE PLUS.vraiement le Burkinabé aussi,un combat dans le desordre total.Ne soyez pas etonner si le CPD reconduit le pouvoir en 2015.

  • Le 6 juillet 2011 à 13:39, par ERic ZONGO En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    J’avoue que je reste perplexe avec les déclarations de Mr Ablassé OUEDRAOGO. Certes il a un franc parlé mais je doute beaucoup de sa sincérité. Je souhaite me tromper mais je parie qu’il roule pour le pouvoir. Les cadres existent de nos jours pour des discussions franches et constructives, je ne vois pas l’utilité d’en en créer d’autres. Par finit on ne sais où aller. J’aurais aimé qu’il s’investisse avec la cadre déjà existant pour nous proposer ses idées et nous saurons qu’il veut le bien du pays. Aller en singleton, pour se dire chef de parti politique, opposant vrai patati patata c’est servir le pouvoir en place. Non Mr Ablassé revoyer votre copie allez avec les autes s’il vous plait. Nous comptons sur vous et voulons pour ce faire que vous vous coallisez avec d’autes parties ou membres de la société civile pour sortir le Burkina de l’ornière. Votre expérience par exemple avec celle de Zeph est une bombe aux yeux du CDP. Ce parti rit, applaudit par le simple fait que vous annoncez très prochainement la création d’un parti. Pouvez nous que vous êtes capable d’union sacrée pour une vraie démocratie au Burkina Faso. Alternance se trouve aussi dans votre façon de vous unir, c’est ça la vérité.

    Mes encouragements

    Eric ZONGO

  • Le 6 juillet 2011 à 14:17 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Ablassé quand tu etais bien assis et mangeais a la table du chef, tu n as jamais rien critiqué de la gestion de ce pays !!
    pourtant tu as bien profité de ce que les devanciers ont fait pour ce pays : bourses et autres !! comme tu l as si bien dit tu es fils de paysan ! alors qu as tu pour tes freres ??
    maintenant que tu as été éjecté de partout tu reviens avec un parti.... pardon arretes de nous distraire !!
    la lutte continue !!

  • Le 6 juillet 2011 à 14:27, par Une opinion En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Le fait de créer un nouveau parti dans le contexte actuel du Burkina avec à la tête un homme de la trempe d’Ablassé est plûtot salutaire pour la jeunesse burkinabé.

    Car juste qu’ici, nous n’avons que des pseudo partis, des faire valoir comme on dit, les vrais partis on en compte du bout des doigts.

    Il faut plutôt voir dans cet avènement une reponse d’espoir envers la jeunesse burkinabé qui souffre de voir son avenir pris en ôtage par un groupuspule qui n’a pas encore compris que l’heure de l’alternance a sonné et qu’il devra plûtôt songer à préparer sa retraite.

    Mr Ablassé fait partie de ces rares intellectuels burkinabè à même de dire ce qu’il pense sans craindre car son engagement politique n’est pas à but lucratifs, avant tout cet homme a de quoi assurer ses vieux jours.
    Alors monsieur le journaliste permettez à la jeunesse burkinabé de vivre l’espoir suscité par des Ablassé Ouédraogo.

  • Le 6 juillet 2011 à 14:33, par Bou En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    J’apprécie bcp M. Ablassé OUEDRAOGO. Si j’ai un conseil à lui donner, qu’il reste où il est, ou s’il veut qu’il milite dans un parti discrètement mais il ne faut pas qu’il crée un parti politique. Il participe déjà à la vie politique et au developpement du pays à sa manière. En créant un parti, il rentre dans un milieu où il y a mensonge, calomnie, et tout ce que vous savez dans le milieu et je ne veux pas de vous dans ce milieu monsieur Ablassé. Restez l’homme que vous avez toujours été, celui que nous aimons tel qu’il est et dans les domaines de compétences que nous vous connaissons et ainsi le Burkina aura des hommes qui pourront toujours dire ce qu’il pensent haut et fort dans la neutralité.

  • Le 6 juillet 2011 à 15:29, par Sniper de Chicado En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    jE CROIS SAVOIR QUE ABLASSE N’A JAMAIS VOULU ADHERER AU CDP. IL A REFUSER DE PORTER LES HABITS DU CDP ET DURANT LA CAMPAGNE IL N’A PORTER QUE LES HABIT DU CANDIDAT COMPAORE. C’EST POUR CELA AUSSI QU’IL AVAIT MAILLE A PARTIR AVEC LE CDP PUISSE QU’IL A REFUSER DE SE PRESENTER COMME DEPUTE CDP

  • Le 6 juillet 2011 à 16:20 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Courage M. Ablassé Ouédraogo, sachez que des coups vous en recevrez, mais je pense que ça ira. Ceux qui pensent qu’après avoir collaboré avec le CDP on n’a plus le droit d’exprimer des idées contraires se trompent énormément. Ce n’est pas parce que quelqu’un t’a donné de l’or aujourd’hui que tu ne dois pas le rappeler à l’ordre ou te séparer de lui s’il n’incarne plus les valeurs que vous défendiez ensemble.

  • Le 6 juillet 2011 à 17:46, par Aboudra En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Si les initiatives de MR Ablassé et de MR Zéphirin sont sincères et honnetes, qu’ils aillent vite en participant aux prochaines elections législatives et communales jumelées,afin de demontrer chacun sa force de frappe avant les echeances des presidentielles prochaines. Sinon,jusqu’à preuve de contraire,moi je croix en eux ,des pions du pouvoir actuel pour distraire encore et toujour le peuple. N"oublions pas que ces derniers sont à leurs postes avec l’aval et sous mandat du pouvoir actuel.

  • Le 6 juillet 2011 à 18:03, par Djorosse En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Encore un ancien griot de Blaise. Ce sont les mêmes qui chantaient et ne juraient que par Blaise. C’est ça aussi le drame chez nos intellos Burkinabè. Quand ils ont la main dans le plat et servent le grand manitou, ils sont aveuglés. Ils ne voient rien, n’entendent rien et ne disent rien. C’est après ils se rendent compte que rien n’allait. N’est-pas Zéphirin ? A qui le tour ???

  • Le 6 juillet 2011 à 19:45 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Je ne crois pas avoir lu autre chose qu’un CV. Attendons voir concretement ce qu’il propose. Je me mefie toujours de ceux qui sont passés à la soupe de blaizo pendant des années, qui se sont sucrés sur le dos du peuple avant de se rendre compte subitement que les choses doivent être faites autrement. Wait and see !!

  • Le 7 juillet 2011 à 17:31 En réponse à : Le développement socio-économique du Burkina Faso passe par une façon de « faire autrement ». Ablassé Ouédraogo l’affirme (1/2)

    Attention ça sent l’arnaque là où ce Monsieur BEJOT fait des compliments. Je m’engagerais fort volontier avec le mouvement de l’ex sherpa du Blaiso mais ici là j’ai des doutes. Je connais l’homme et l’admire pour ses positions vis à vis des gourous du CDP mais envers son maître honoris causa question ?

    On n’est pas loin d’un marché mieux, d’un DEAL.

    anyway God bless His excellency Mr Ablassé OUEDRAOGO

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