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REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

Publié le vendredi 24 juin 2011 à 00h49min

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Ceci est une déclaration de l’opposition politique du Burkina Faso relative au Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). Elle estime que "l’idée de réformes profondes et appropriées n’est pas le souci" des gouvernants actuels.

Les partis politiques de l’opposition ont suivi avec intérêt le compte-rendu du Conseil des ministres en sa séance du mercredi 15 juin 2011. Au titre du ministère en charge des réformes politiques, les délibérations font état d’une relecture du décret n°2011-262/PRES/PM/MRPRP du 13 avril 2011 portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement d’un Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) au Burkina Faso et de la prise d’un décret portant nomination des membres dudit Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP).

L’opposition politique note avec le peuple burkinabè et les démocrates amis du Burkina Faso que les observations et conditions qu’elle avait émises le 17 mai 2011 sur le CCRP dans le sens d’une part, de garantir la neutralité et la crédibilité du cadre de concertation et d’autre part de créer un climat de confiance entre tous les acteurs intéressés aux réformes politiques ont été royalement ignorées par le gouvernement qui n’a pas jugé utile de donner suite à sa correspondance suscitée. Cet état de fait nous conforte dans notre conviction que l’idée de réformes profondes et appropriées n’est pas le vrai souci de M. Blaise Compaoré et ses amis. Les Burkinabè aspirent à être gouvernés autrement. Malheureusement, les réformes telles que voulues et orchestrées par le régime en place n’en montrent pas le chemin. Tout laisse croire qu’il s’agit même d’une diversion en temps de crise pour gagner du temps comme ce pouvoir en a malheureusement l’habitude.

L’opposition politique réaffirme principalement qu’elle ne peut se rendre complice d’un pouvoir à vie en allant siéger dans des structures ou instances où la possibilité de révision négative de l’article 37 n’est pas exclue. Y aller dans ces conditions serait cautionner même l’idée d’une révision constitutionnelle qui affaiblit au lieu de renforcer notre processus démocratique, un processus déjà fort verrouillé. De plus, ces réformes politiques et institutionnelles dont notre pays a besoin ne sauraient être laissées à la seule discrétion du président du Faso qui, comme à son habitude, ne manquera pas de les altérer et d’en faire ce que bon lui semble. Le sort que Monsieur Blaise Compaoré a réservé au rapport du Collège de sages, en 2000, suite à l’assassinant du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons a largement édifié le peuple burkinabè sur ses capacités dilatoires pour gagner du temps et laisser passer la tempête.

A propos de la nomination des membres du CCRP, les partis membres de l’opposition politique informent l’opinion nationale et internationale qu’ils n’ont jamais transmis une quelconque liste de participants au ministre d’Etat Arsène Bongnessan Yé, en charge du dossier. L’opposition a consensuellement décidé après plusieurs séances de travail au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) de n’y envoyer aucun représentant. Nul ne peut donc prétendre représenter l’opposition au CCRP et y parler en son nom. D’éventuels partis politiques, dits de l’opposition, qui viendraient à s’y retrouver y sont à leur propre compte et pour des raisons qu’eux seuls connaissent. En clair, les partis politiques de l’opposition burkinabè n’ont envoyé aucun représentant au sein de ce CCRP qu’ils récusent. Par conséquent, le décret pris en Conseil des ministres puis recorrigé par communiqué de presse n’engage nullement l’opposition politique.

Aussi, l’opposition politique réaffirme avec force qu’elle se démarque de tout acte que des individus, cooptés par le gouvernement pour meubler son CCRP au nom de l’opposition, viendraient à poser. Donc, pour l’opposition politique burkinabè et au regard de la loi clarifiant le statut de l’opposition, la classe politique burkinabè n’est représentée au CCRP que par les seuls partis de la majorité présidentielle et ses alliés. En tout état de cause, l’opposition politique se réserve le droit d’user de toutes les voies de droit pour défendre ses intérêts conformément à la loi portant statut de l’opposition politique.

Peuple du Burkina Faso, à l’heure où le pouvoir tente de forcer la main aux partis politiques de l’opposition et aux associations représentatives de la société civile pour imposer au peuple des réformettes à sa convenance, l’opposition burkinabè lance un appel vibrant pour :
- rejeter ensemble une telle mascarade de consultations car dirigées et téléguidées par le gouvernement habitué au dilatoire et à la duplicité ;
- exiger ensemble une instance nationale véritablement représentative et compétente pour débattre de la situation de crise nationale et y proposer des solutions consensuelles exécutoires ;
- se mobiliser ensemble pour rejeter par tous les moyens légaux toute révision négative de l’article 37 qui ouvrirait la voie à une présidence à vie de Monsieur Blaise Compaoré, dévoyant notre processus démocratique vers une monarchie autocratique.

Ouagadougou, le 22 juin 2011

Pour l’Opposition politique

Maître Bénéwendé S. SANKARA Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso Porte-parole de l’opposition politique Président de l’UNIR/PS

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 23 juin 2011 à 07:00 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    courage a l’opposition !la verite est comme les fesses,on finira tot ou tard par s’asseoir dessus.

  • Le 23 juin 2011 à 09:24, par Larba En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Dommage ! Une fois de plus l’opposition rate le coach. Il faut y aller pour savoir ce qui s’y passe et poursuivre la lutte de l’intérieur. D’ailleurs pourquoi toujours penser que c’est le pouvoir qui doit faire des concessions ?

    • Le 23 juin 2011 à 14:20 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

      Larba, je pense que tu n’as rien compris dans le petit de jeu que se livre le CDP, en fait il cherche juste la legitimité aux yeux du monde entier c’est pourquoi il tient à ce que la societé civile et l’opposition puissent participer à ce conseil (comme la si bien dit le ministre B., ils peuvent bien faire passer les reformes à assemblée avec ou sans l’opposition). cependant la participations de l’opposition au conseil leur permettra de faire passer leurs formes avec la benediction des partis de la mouvance, l’opposition et la societé civile qui seront pris au piege ne pouront plus crier garde !! car ayant deja legitimé la chose.
      pour une fois BRAVO à l’opposition !!

  • Le 23 juin 2011 à 09:54 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    une vraie mascarade cette opposition politique. deja qu’on ne vous veux plus ! Laissez mon Burkina Faso en paix.

  • Le 23 juin 2011 à 09:59 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Cher ami ! tu as parfaitement raison !Ils n’ont qu’à laisser notre pays en Paix. les burkinabé sont epris de paix.laisser nous, on en a mare de vous. donner nous des propositions concretes et non a vous abriter derrière les mots et crier apres que le CFOP n’a pas été associé. c’est un manque de responsabilité. Nous voulons une opposition responsable pour le changement !pas des comédien.

  • Le 23 juin 2011 à 10:11 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Je me suis toujours demandé, comment on peut recuser quelque chose, sans aller se défendre. c’est le moment plusque jamais pour l’opposition de donner sa vision en siégeant au CCRP et à refuser la revision de l’article 37.malheureusement, comme toujours, ces gens-là veulent jouer à cache cache et refuser de s’assumer.Haro !soyez conséquent avec vous même.

  • Le 23 juin 2011 à 10:15 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Malheur à nous.Que Dieu nous sauve.nous avons une opposition qui n’est pas digne de l’etre.qui refuse d’assumer ses actes.
    allez-sièger pour éviter que l’on touche à l’article 37. c’est tout ce que nous vous demandons. Sinon c’est aider le voleur à transporter le fruit de son vol.

  • Le 23 juin 2011 à 10:23, par Burkimbila En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Très bien joué.Pour une fois de plus, l’opposition burkinabé vient de prendre une decision sage et responsale. Du courage, ne vous laisser pas divertir. L’oppossition politique burkinabé a un chef. aucun ne peut la representeer au sein de cette faameuse CCRP sans son avis. Aussi sanbs l’opposition, cette CCRP n’a pas de sens.

    D’ailleurs, cette CCRP constitue pour moi une fuite en avant.Il ne devrait pas être presidé par un ministre de Blaise COMPAORE mais un de la société civile et ses conclusions doivent doivent s’imposer à tous y compris le PF.

    D’ailleurs, s’ils étaient guidés par le soucis de la franchise, on devrait nous epargner de ccette structure budgetivore et appliquer à la lettre les conclusions du rapport du collèges de sage ainsi que du MAEP.

    Peuple du BF, disons non à la diversion et oui à la vraie democratie

    • Le 23 juin 2011 à 14:08, par citoyen B En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

      @Burkimbila..
      Ce que l´on attend d´une opposition intellectuelle, c´est d´accepter le dialogue.. C´est en interne , dans le CCRP qu´ils doivent lutter contre les modifications qui ne leur plaisent pas..En refusant d´y participer ils laissent la voix libre à "monsieur Blaise et ses alliés" comme ils les appelent. C´est la preuve que ce n´est pas une opposition, mais plutot un montage pour distraire le peuple...C´est triste pour notre pays..

  • Le 23 juin 2011 à 10:59, par ndatsida En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Je conseillerai à l’oppostion d’aller voir dans le CCRP. Si la suite des travaux n’obéit pas à vos directives, vous aurez des élements de conviction pour vous retirer et le peuple las de cette mal gouvernance oschestrée depuis deux decennies vous comprendra et vous soutiendra jusqu’au bout du souffle.Sinon n’importe connait Blaise Compaore et ses amis

  • Le 23 juin 2011 à 11:03 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Très bien dit ! Vous avez pris vos responsabilités devant l’histoire.
    Toutes nos felicitations pour ce courage

  • Le 23 juin 2011 à 11:42, par Dayo En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    honnetement,que veut finalement notre opposition politique ? Par rapport au ccrp qu’est ce qui compte le plus pour elle ? c’est le contenant ou le contenu ? Ici, il me semble que le contenant c’est la forme,et le contenu le fonds du probbleme !N’est ce pas etre serieux et credible aux yeux de l’opinion que de participer au lieu de laisser les autres decider a la place de l’opposition !Si tant est vrai qu’elle entend lutter contre la revision de l’article 37 ce n’est certainement pas en suivant les travaux du ccrp a la television qu’elle atteindra ce but !Apres c’est pour demander aux gens de sortir marcher contre les conclusions desdits travaux. Au nom de quoi ? A ce rythme c’est parti pour beaucoup de 30 avril !

    • Le 23 juin 2011 à 13:48, par ohnana En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

      salut a tous
      je m adress a tous ceux qui s critiquent negativement la position de la COALITION D’OPPOSITION " RADICALE" . a ces dernier je pose la question suivante ; pourquoi les reformes sont dites consultatives ? qui prendra la finale decision ? j ose esperer que le nom blaise compaore ne sera pas parmis vos reponse, sinon on connais tous ce qu adviendras de travail.
      Vous demandez a l oppisition de participer d abord pour voir et claquer la porter si tout n est pas claire. mais vous oubliez une chose ; en novembre dernier l oppisiton savait ke les cartes d electeur etaient incorrecte et elle a paarticiper au votes.LE resultat ? on le connait tous et on l a blamer d avoir pris part au election sachant bien le status des cartes
      Hier on disait ke l oppisition devait s asbtenir totalema et porter plainte , aujourdhui on le demande de prendre part avant de contester.
      FRERES que voulons nous reelema ?

  • Le 23 juin 2011 à 12:45, par Eric En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Bravo à notre opposition elle a pris sa sa responsabilité devant l’histoire,vous savez la forme et la composition du CCRP en disent long sur les intentions du régime.

  • Le 23 juin 2011 à 12:51 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Nous peuple du Burkina Faso disons non à la modification de l’article 37 de notre constitution. Si le contraire se faisait, tout se qui suivra sera à la volonté du peuple du Burkina Faso dans son ensemble.
    Camarades,
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 23 juin 2011 à 13:28, par mbi En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    o tout ce communiqué pour plus taper sur les opposants que sur le pouvoir. Eux, avec raison, participeront à ce CCRP puisque depuis 3 ans demandent le dialogue ! Ils ont bien fait d’y aller car il y a eu des avancées dans le décret grâce à eux qui ont dit non à la façon dont les choses s’annonçaient : tout ne sera plus décidé en juillet par l’Assemblée 90 % CDP ! C’est une bonne chose. On ne dit plus que le gouvernement va décider ; on n’écarte pas la Constituante, ce qu’ils souhaitent puisqu’ils luttent pour une transition. Du coup, vous dites qu’ils ne sont plus de l’Opposition. N’est-ce pas un peu exagéré, messieurs les « 34 » ? Eux au moins, ils obtiendront des avancées. vous voulez les jeter en pâture à l’opinion mais ça ne passera pas car les gens savent très bien que les refondateurs, ne sont pas des béni-oui-oui ; d’ailleurs, nombre de partis de ce regroupement ont refusé d’accompagner blaise en 2010. Si vous n’aviez pas participé à cette élection dont le résultat était connu d’avance (blaise vainqueur alors qu’il n’avait pas le droit de se représenter !), le pays n’en serait pas là ! Les refondateurs vont dans cette structure pour défendre leurs positions bec et ongle et n’accepteront jamais la modification de l’article 37. au contraire, ils demandent qu’on le bétonne ! demain, s’ils obtiennent des mesures positives, et pas seulement des mesurettes, comme vous écrivez, j’espère que vous les féliciterez ! En tout cas, pour taper sur eux comme vous le faites, c’est certainement qu’ils représentent quelque chose. il faut donc, à mon avis, revoir le statut de l’Opposition et ne pas obliger les partis à aller dans une structure qui peut-être ne leur convient pas. On voit des partis qui sont dedans mais qui n’ont plus leur liberté de parole puisque tout semble dicté par le chef de file. Merci de m’avoir lu. Un refondateur convaincu

  • Le 23 juin 2011 à 13:30, par abdoulaye En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    La protestation du Groupe de 34, c’est le médecin après la mort. S’ils avaient fait de la Refondation un préalable à leur participation à la dernière présidentielle et même accepter la prise en otage de cette consultation pour obtenir des réformes structurelles, on n’en serait pas là. Ils ne font que se prévaloir de leurs propres turpitudes !

  • Le 23 juin 2011 à 13:32, par Georges ZOUNGRANA En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    A lire cerains intervenants du forum, on se demande s’ils connaissent vraiment les règles élémentaires qui s’appliquent à la politique. Ceratins font preuve d’une naïveté sans borne.

    Quel intérêt gagnera un opposant à aller siéger dans un Conseil où il est minoritaire et où il sait qu’on son avis ne sera jamais pris en compte.

    Certains internautes proposent à l’opposition d’aller siéger au CCRP pour défendre son point de vue sur l’article 37. Oh ! Quelle naïveté ! Qu’est-ce qui n’a pas été dit sur l’article 37 depuis des années soit par l’opposition elle-même, soit par les journalistes, soit par la société civile. Tout ce qui a été dit est connu de Blaise COMPAORE lui-même et de tous. Maintenant s’il s’entête à vouloir le modifier, chaque citoyen en son âme et conscience sait ce qu’il doit faire.

    C’est vrai que nous avons une opposition politique chaotique, mais cette fois-ci il faut reconnaitre qu’elle a eu raison de ne pas aller siéger dans un CCRP où les dés sont pipés.

    A partir des conclusions qui sortiront des travaux de ce CCRP, chaque citoyen devra prendre ses responsabilités. Ce ne sera plus l’affaire de l’opposition politique seule. Ne dit-on pas souvent que chaque peuple mérite ses dirigeants ?

    Georges ZOUNGRANA

  • Le 23 juin 2011 à 13:39, par Sagesse En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Definitivement maître, vous êtes le contraitre de votre cousin thomas SANKARA. un fin destructeur. Vous fuyez toujours vos responsabilités. Le bon sense aurait voulu que vous siégez pour empecher que l’on touche à l’article 37.

  • Le 23 juin 2011 à 13:40 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Pardon, arreter de raconter votre vie. Nous n’avons pas besoin de faire des reformes pour avancer. On approfondit pas une democratie en passant le temps à modifier une constitution. Regardons tout près de nous ; Le Ghana, le Mali, le Benin combien de fois ont-ils modifier le nombre nombre de mandats ou la durée depuis l’avènement de nos democratie dans les années 1990 ? Aucun de ces pays n’a modifié l’article concernant le mandat presidentiel ; comparer leur niveau d’avancement en democratie avec le Burkina et vous verez que nous sommes à la queue ; le niger qui s’est avanturié dans les modification est à quel niveau ? MEME SI VOUS VOULEZ MANGER AVEC LE POUVOIR SOYEZ HONNETES ET RECONNAISSER QU’ON A PAS BESOIN DE REFORMES.

  • Le 23 juin 2011 à 13:42, par Georges ZOUNGRANA En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    A lire cerains intervenants du forum, on se demande s’ils connaissent vraiment les règles élémentaires qui s’appliquent à la politique. Ceratins font preuve d’une naïveté sans borne.

    Quel intérêt gagnera un opposant à aller siéger dans un Conseil où il est minoritaire et où il sait que son avis ne sera jamais pris en compte quoi qu’il dise.

    Certains internautes proposent à l’opposition d’aller siéger au CCRP pour défendre son point de vue sur l’article 37. Oh ! Quelle naïveté ! Qu’est-ce qui n’a pas été dit sur l’article 37 depuis des années soit par l’opposition elle-même, soit par les journalistes, soit par la société civile. Tout ce qui a été dit est connu de Blaise COMPAORE lui-même et de tous. Maintenant s’il s’entête à vouloir le modifier, chaque citoyen en son âme et conscience sait ce qu’il doit faire.

    C’est vrai que nous avons une opposition politique chaotique, mais cette fois-ci il faut reconnaitre qu’elle a eu raison de ne pas aller siéger dans un CCRP où les dés sont pipés tout comme elle a eu raison de retirer ses représentants de la CENI. On voit le résultat aujourd’hui. Comme quoi la politique de la chaise vide est quelque fois payante.

    A partir des conclusions qui sortiront des travaux de ce CCRP, chaque citoyen devra prendre ses responsabilités. Ce ne sera plus l’affaire de l’opposition politique seule. Ne dit-on pas souvent que chaque peuple mérite ses dirigeants ?

    Georges ZOUNGRANA

  • Le 23 juin 2011 à 13:43, par traoré seydou En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    les refondateurs ne viennent pas au CCRP à la sauvette, la queue basse ; ils ont annoncé leur décision dans une déclaration ; ils sont pour le bétonnage de l’article 37. Ca vous suffit ? Bon travail aux conseillers ! dommage que les extrémistes n’aient pas accepté venir. Que les refondateurs et les partis affiliés au chef de file qui ont accepté aller au CCRP tiennent bon pour les vraies réformes et que blaise accepte les mesures demandées dans le Manifeste de 2008 qui regroupait toute les attentes du peuple : mieux que le Collège de sages, le MAEP et autres. Le document était vraiment complet, tenant compte même des revendications sociales et économiques ! J’ai lu d’ailleurs que des OSC revendiquent maintenant des réformes économiques. C’est une bonne chose : la crise n’est pas qu’institutionnelle et politique, et les refondateurs ont eu du nez de l’avoir vu depuis longtemps

  • Le 23 juin 2011 à 13:56, par adama En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    j’ai lu l’entretien de Yé dans l’Opinion. Bon ! je retiens deux choses ! une phrase positive et une négative. La positive : "Si le Président du Faso a voulu ouvrir le débat c’est qu’il ne veut pas d’un passage en force comme vous le dites. Parce pour passer en force, il suffit simplement qu’on voit nos élus à l’Assemblée Nationale et le tour est joué". Bien, ça veut dire qu’il n’y aura pas passage en force. Mais la négative qui me perturbe est celle-ci : "Vous imaginez, dans une république où un chef d’Etat a été élu pour 5 ans, une structure hors de toutes les institutions de la république, parce que le CCRP n’existe pas dans la constitution, venir prendre des décisions au-dessus de l’Assemblée Nationale, du gouvernement… mais attendez, on est où là ?". Si le pouvoir veut des mesures consensuelles, il peut être certain qu’au niveau de certains points, notamment l’article 37, il n’aura jamais le consensus avec les refondateurs. alors, s’il veut ensuite passer en force à l’assemblée, ça risque de coincer. Il faudra qu’ils empêchent cela. sinon, je pense que yé a dit la vérité au niveau de la société civile : elle a un autre plan. voici ses propos : "aller s’asseoir tout seul et faire des « états généraux de la démocratie » ou autre chose, comme certains voudraient faire je ne vois pas quelle chance ils ont d’être entendus et pris en compte dans les réformes que nous sommes en train de mener. A moins que leurs préoccupations ne soient un programme de gouvernement pour leur candidat qu’ils voudraient faire élire en 2015. C’est une possibilité". il a raison et là, on peut pas être d’accord avec cette société qui se dit civile mais qui est politique jusqu’au bout des ongles

  • Le 23 juin 2011 à 14:17, par Wendlaboumb En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Et encore la file de l’opposition !!!
    La véritable menace qui pèse sur notre démocratie c’est ce poste de chef de file de l’opposition actuellement ocuppé par un leader qui manque de plus en plus de lucidité stratégique et tactique :

    1) Il embarque ces militants dans une campagne électorale et le jour des votes il décide de ne pas voter

    2) il demande la demission de Blaise au moment où la majorité de la population se souciait d’une sortie de crise qui ne sacrifie pas la capacité de l’Etat à assurer le minimu. Il choisissait ainsi de remplacer Blaise pour prendre en main une grenade dégoupillée. Et dans cette aventure il réussi curieusement à embarquer des personnalités respectables comme Arba Diallo et Zéphirin (dont le parti prétend avoir eu une présence non engagée.

    3 Aujourd’hui il embarque la file de l’opposition dans un boycott hautement glissant. Glissant car il y a des partis d’opposition en dehors de la file, et certains de ceux qui sont dans la file disent qu’ils y sont par contrainte légale (UPC). Le Chef de File a tous les atouts pour renforcer "l’opposition hors file".

    La chance de la file de l’opposition c’est que le CDP est dans l’oeil du cyclon : amputé de certains de ses stratèges en année sabbatique, ébranlé par les preuves de la fragilité du pilier fédérateur Blaise Compaoré (mutineries), électrocuté par la perspective de l’intouchabilité de l’article 37, ce parti se cherche. Et cette situation peut faire durer les errements du chef de file avec sa file.

    Leaders du Burkina Faso, si nous ratons l’opportunité du post mutinerie de restaurer la confiance de la population au leader politique, au responsable d’institution, à l’officier de policier judiciaire, au juge, à l’enseignant et au responsable spirituel, nous immolons la patrie des hommes intègres.

    Chacun de nous doit faire quelque chose

    • Le 23 juin 2011 à 15:06, par denis En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

      vous savez, c’était déjà la même chose en 1990 en pleine crise Norbert Zongo quand des réformes politiques ont été proposées comme sortie de crise. Des leaders de cette option, qui sont encore aujourd’hui ceux de la refondation, ont été traités de tous les noms d’oiseaux. On constatera par la suite que non seulement ceux qui les dénigraient sont venus aux réformes mais qu’après, ils se sont efforcés de tromper le peuple en présentant les acquis comme les leurs !

  • Le 23 juin 2011 à 14:26, par le Paysan En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Bien dit burkinbila, Courage à l’opposition !Ne soyez pas les complices d’un plan machiavélique et honteux. Ceux qui représenteront l’opposition et la société civile dans ces assises sont en fait les opposants de l’opposition et de ce peuple qui a clairement exprimé son ras le bol d’un pouvoir royal et clanique.
    Au vu de cet entêtement, craignons que le pire reste à venir.
    Que Dieu sauve le Burkina !

  • Le 23 juin 2011 à 15:08, par flavien En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    monsieur zoungrana
    vous vous demandez quel est l’intérêt pour un opposant à aller au CRPP alors qu’il sera naturellement minoritaire ? je vous rétorque ceci : Quel opposant gagne à rester dans une assemblée où la majorité représente près de 100 % ?

  • Le 23 juin 2011 à 15:25, par Dayo En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    M Zoungrana arretez de nous divertir aves vos copmparaisons car comparaison n’est pas raison ;

    ensuite la minorité opposition peut bien faire valoir ses points de vue s’ils sont pertinents tout comme les autres participants dès lors que personne ne va ds une structure consultative pour imposer ses vues ;

    de plus, des resultats des travaux du ccrp vous n’en savez strictement rien alors la rien du tout pour l’heure !Vos propos a ce sujet ne sont que simplisme et supputation !

    On peut comprendre que vous ayez de la sympathie pour cette position de l’opposition politique mais defendre une telle opposition releve il me semble d’une myopie historique : n’oublions pas que cest leur politique coupable de la chaise vide qui est cause des maux qu’ils compbattent aujorhui.
    Nos opposants n’aiment pas le Burkina plus que les autres participants au ccrp !cependant, daccord avec vous que la revision de l’article 37 est notre affaire a tous ! cordialement

  • Le 23 juin 2011 à 15:26, par King En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Ca me fait honte de voir que cette même opposition avait refuser de participer aux travaux du collège des sages et revendique aujourd’hui l’application de ses recommandations.
    Encore une fois de plus elle refuse de participer au CCRP !
    Je me demande quelle serait la contribution de cette opposition politique dans le processus démocratique au Faso.
    Tout ce qu’elle sait faire c’est de manipuler les militaires et de demander la démission du PF au moindre coup de fusil.
    Un grand danger guette le burkina : le CFOP a pris en otage la CENI, il est entrain de prendre en otage le CCRP : son objectif est clair : après l’échec de la manipulation des militaires il veut parvenir à un blocage institutionnel !
    Je pense que toute la classe politique de l’oppisition doit récuser le CFOP parce qu’il est en panne d’immagination et veut embarquer tous les autres

  • Le 23 juin 2011 à 15:42, par Kylian En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Cette Opposition me déçoit. Elle n’a pris aucune responsabilité comme le prétendent certains, plutôt elle n’a fait que démissionner tout en essayant de se justifier en accusant la première. Elle ne veut pas prendre part au débat parce que mis à part l’article 37 et le départ de Blaise, elle n’a rien d’autre à proposer. "Imaginez qu’on vous appelle à un repas communautaire où chacun est invité a apporter un plat en vue de la mise en commun à l’issue de laquelle on doit établir un régime alimentaire pour tous. Si pour votre participation à ce repas vous exigez qu’on vous garantisse que personne n’apportera du "Ba benda", il y a assurément quelque chose qui n’est pas logique." l’Opposition fera forcement profil bat, si à l’issue des réformes il n’était plus question de toucher à l’article 37. Car à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
    (Vous vous souviendrez peut-être de cet écrit quand les choses se passeront ainsi.)

  • Le 23 juin 2011 à 15:47, par too yelle En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Les non dits coutume au burkinabé nous ont souvent conduit au bord du gouffre ;mais avent les cinq ans du ,blaiso le peuple sauras soisir les siens n’as déplaise a tout cela qui savent que leurs seule débrouille qu’ils soit de la mouvance ,du partit au pouvoir ,de la dite opposition s’il ne mette le mot (alternance en vigueur ne peuvent battre le blaiso dans n,importe quelle forme de scrutin,la Cote d’ivoire n’auras jamais vécu sa triste histoire si l’opposition était crédible les soubresaut du grand tamarinier ,m’inquiète déjas.L’article 37 fait peur parce que les quartes de la révolution doivent tous partir ,pourquoi le blaiso tire toujours son épingle du joue.L’alternance est plus voulu par les fauts ami du blaiso que de cette opposition qui ne peuvent même pas faire voté leurs femmes ou enfants en leurs faveurs,des goupes de personnes qui mange a la même table que celui donc ils ce croientt êtres capable de prendre la place(cencurer ou publier j’en passe)

    • Le 23 juin 2011 à 17:41, par pegui En réponse à : fasonet actualisé plus souvent les messages

      au moins toutes les une heure

      tout le monde sui lactivité surtou ceu d létranger donc on aimerait que les messages apparaissent plus vites et pas au bout de la demi journée svp

      quan don on est grand il faut dépenser des sous pour le maintien du site :)

      en tout cas courage à vous pour déjà l’initiative

  • Le 23 juin 2011 à 17:47 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Je suis sur et certain que la plupart de ceux qui invoquent le rapport du collège des sages à propos de tout et de rien ne savent même pas de quoi parle ce rapport.

    Ainsi va le Burkina ; on ne prend jamais la peine de s’informer, de savoir de quoi il s’agit avant de faire des déclarations sentencieuses à tort et à travers.

    Relisez le rapport du collège des sages, vous verrez s’il est toujours d’actualité...

  • Le 23 juin 2011 à 19:12, par jeunesse engagée En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    hum une opposition qui refuse encore une fois à s’opposer à dire non.c’est inquiétant pour le Faso.

  • Le 23 juin 2011 à 20:10, par Etudiant Noir En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Bonjour ! Débat intéressant. Tout d’abord je remercie lefaso qui permet ce cadre d’échange..démocratique, car disons le, les simples citoyens comme nous n’avons que peu d’occasions de nous exprimer publiquement, sans entrave (dédicace spéciale à la RTB)
    Moi, je vais analyser le problème sous un angle particulier.. Comme dit précedemment, les conclusions du rapport du college des sages SONT TOUJOURS D’ACTUALITE avec entre autre la limitation des mandat. Il est INCONCEVABLE que l’on revienne la dessus.Partant donc de ce postulat, je ne comprend pas pourquoi le pouvoir n’écarte pas à la fin des consultations la revision d’une telle disposition, si vitale, adoptée à un moment de notre histoire où le peuple s’est levé contre l’arbitraire, pour ZONGO NORBERT. Ceci est notre héritage,notre lutte et je comprend tout à fait que l’opposition refuse de participer à une assemblée où l’article 37 n’est pas reconnue dans sa sacralité. Donc rien que pour ça je les soutiens.

  • Le 23 juin 2011 à 20:40, par Dima En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Pour la participation des religieux, je pense que la confusion que tu fais sur les chrétiens favorise cette subdivision qui date de plusieurs siècles.Vous les musulmans n’avez de leader que Allah. Les autres sont avec le Saint Père ou hors de la tutelle du Saint Père tout en se réclamant chrétiens évangéliques.
    C’est la consistance de la contribution qui fera la différence. Rappelez vous que Monseigneur Rouamba avait laissé capoter la conférence nationale à une période donnée.

  • Le 24 juin 2011 à 10:16, par Sid nooma En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU BURKINA : L’opposition refuse de se "rendre complice"

    Une partie de l’opposition a organisé un soulèvement pour d’ébarquer Blaise du pouvoir qui s"est soldé par un échec.
    Cette fois elle se demarque de la réforme.J’aimerai que l"histoire leur donne raison sinon un autre échec est égal à ......Cest dommage que l’UPR suit le chef de file de l"opposion sans consulter ceux qui ont foi à sa politique.

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