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BEPC SESSION 2011 : "Une future mère" pour 129 430 candidats

Publié le jeudi 23 juin 2011 à 05h36min

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Les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont effectivement débuté le mercredi 22 juin 2011. Au lycée Nelson Mandela et au Collège Protestant de Ouagadougou, les chefs de centres et les présidents de jurys nous ont confié que tout se passe bien. Les candidats, eux, affichent de l’optisme.

"Une future mère", c’est le titre de la dictée qui a ouvert la session 2011 du BEPC. Au lycée Nelson Mandela, le chef du centre d’examen, Pierre Alexis Bassinga a indiqué : "Actuellement, les choses sont bien lancées. Tout se passe bien. Il n’y a aucun problème". Il a précisé que le centre qu’il préside est composé de 5 jurys comportant chacun 350 candidats, soit 1 750 candidats. Cependant, le centre d’examen du lycée Nelson Mandela a été confronté à un manque de surveillants dans certains jurys. Cette difficulté a été très vite surmontée grâce à la disponibilité de certains instituteurs. M. Bassinga a demandé aux candidats de rester calmes et sereins .

La présidente du jury 91 du centre Nelson Mandela, Mme Clémentine Sawadogo, a affirmé que dans son jury, tout se déroule bien et que toutes les parties prenantes à l’examen ont été ponctuelles, ce qui a permis de débuter la dictée à l’heure prévue. Elle a ajouté que des consignes ont été données aux membres du secrétariat et aux surveillants qui ont aussitôt rejoint leurs salles respectives pour l’appel des candidats. Elle dit avoir conseillé aux élèves de travailler de façon honnête. Toujours dans le jury 91, le surveillant, Souleymane Ouattara, nous a confié que dans sa salle, il a enregistré l’absence d’un candidat et qu’en dehors de cette absence, l’examen se déroule à merveille. Aucun cas de fraude n’est signalé à l’étape actuelle de l’examen, a fait savoir M. Ouattara. Il fait remarquer que n’eût été l’usage des SMS qui a affecté le niveau des élèves en français, ceux-ci ne devraient pas rencontrer des difficultés majeures dans cette épreuve. Il la trouve très abordable.

Au Collège Protestant de Ouagadougou, à en croire le chef de centre, Emmanuel Kalkoumdo, tout se déroule comme sur des roulettes. Ce centre abrite 3 jurys dont deux comportant chacun 344 candidats et un composé de 343 candidats. Selon M. Kalkoumdo, quelques difficultés liées à l’identité des candidats ont été constatées.

Des candidats optimistes

M. Kalkoumdo et ses collaborateurs ont autorisé les élèves concernés à composer, à charge pour eux de présenter dans la soirée leurs pièces d’identité. A défaut de la carte nationale d’identité, les examinateurs ont exigé la fiche de table et le reçu d’établissement de la carte nationale d’identité burkinabè, a dit M. Kalkoumdo. "Les sujets sont choisis en tenant compte du niveau des élèves", foi de M. Kalkoumdo. Néanmoins, le chef de centre déplore le faible niveau de certains candidats libres qui accroissent généralement le nombre des ajournés. Il a rassuré les candidats en ces termes : "Soyez sereins, gardez votre calme, travaillez le plus honnêtement possible ! C’est un examen et non un concours, l’élève moyen doit réussir ". Les candidats, eux, affichent de l’optimisme. Rachelle Bamogo du jury 85 basé au Collège Protestant a trouvé l’ épreuve de français abordable. Elle se dit confiante pour la suite des épreuves . "Tout ce qui nous a été demandé a fait l’objet de nos cours en classe", a reconnu Rachelle Bamogo. Même son de cloche chez Pierrette Amegnran Affi : "C’est abordable, je n’ai pas rencontré de difficulté", a -t- elle renchéri. Cependant, la candidate Assièta Balima dit avoir été confrontée à des difficultés en langue. Cela n’a entamé en rien son espoir, elle qui s’est plongée à nouveau dans ses cahiers aussitôt achevée l’épreuve de français. Le candidat Aboubacar Bagagnan était visiblement détendu. "Le sujet de français a été abordable. Si les autres sujets se poursuivent ainsi, c’est clair, je rentre", a-t-il lancé. Nous avons vite compris pourquoi, le jeune Bagagnan , très hilare, envisageait déjà avec ses amis un plan "d’arrosage". Ayewou Kossi Hervé, tout comme Aboubacar Bagagnan, est plein d’espoir. "Si les épreuves continuent sur cette lancée, on peut dire que le succès est garanti", a-t-il affirmé. Lors de notre passage au lycée Nelson Mandela et au Collège Protestant de Ouagadougou, les forces de sécurité présentes sur les lieux n’ont relevé aucun incident. Cette année, ce sont au total 129 430 candidats répartis dans 392 jurys qui vont à l’assaut du BEPC. L’examen du BEPC se déroule au même moment que ceux du BEP et du CAP. Leur organisation coûtera à l’Etat 2 milliards 395 millions de F CFA .

Dictée : une future mère

Awa se retournait douloureusement dans son lit, réprimant des soupirs et les petits cris que lui arrachait la douleur. Malgré son état, elle se faisait un point d’honneur à ne pas réveiller Souleymane qui semblait dormir d’un sommeil profond. Elle essaya de penser à autre chose, à des souvenirs d’enfance, au temps qui a passé si vite qu’elle ne s’est pas rendue compte qu’elle avait grandi, que son corps d’enfant s’était mué en corps de femme, désirable, alors que tout en elle souhaitait faire durer encore un peu plus cette période bénie et insouciante de l’enfance. A présent, c’est elle qui allait devenir maman.

Nafissatou Dia Diouf Retour d’un si long exil.

Expression

Sujet 1

Dans votre entourage, vous connaissez une femme qui travaille dur pour entretenir sa famille. Décrivez-la. (20 lignes maximum) Dans votre rédaction, on doit retrouver les éléments suivants : le lieu où elle vit, son activité, comment elle s’occupe de sa famille. (Les phrases doivent être bien construites. Utilisez au moins deux comparaisons.)

Sujet 2

Certaines personnes pensent que la place de la femme est uniquement au foyer. Etes-vous pour ou contre cette idée ?

Dans votre rédaction, employez au moins deux arguments solides et deux mots liens. (Utilisez le présent de l’indicatif. Les phrases doivent être bien construites.)

Ambèternifa Crépin SOMDA ( Collaborateur ) et Roger SANKARA ( Stagiaire)

Le Pays

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