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Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

Publié le lundi 20 juin 2011 à 11h31min

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Des bienfaits de la crise ! Ah bon ? Et pourquoi ? Pour mille et une raisons. Pour les opportunités qu’elle nous offre pour accélérer la marche de notre histoire. Elle a rappelé l’acuité de certaines difficultés que nous vivons sans en mesurer jusque-là l’exacte ampleur.

Aujourd’hui, à la lumière du développement des mouvements de revendications, à la lumière des réponses apportées par le Gouvernement, au regard du bouillonnement d’idées suscitées par cette excroissance socio politique… on doit se réjouir des opportunités qu’elle nous révèle. Même si par ailleurs il faut condamner avec la dernière énergie certains comportements extrémistes et inacceptables et pour lesquels nous n’avons pas voulu nous attarder ici.

Première catégories d’opportunités : le printemps des revendications tous azimuts.

Le dernier préavis de grève paru dans la presse du 14 juin est adressé au Chef de l’Etat par le syndicat des travailleurs des Travaux publics, du Bâtiment, de l’Hydraulique et assimilés. Trois points de revendication relatifs aux questions indemnitaires, à la revalorisation des carrières et au fonctionnement des services.

La veille, ce sont les agents des services centraux du ministère en charge des Finances qui observaient un sit-in pour demander l’équité dans l’octroi des indemnités et la répartition des fruits du fonds commun à tous les agents du département.

Des riverains de l’avenue « Joseph OUEDRAOGO », du secteur 8 de la capitale eux, obstruent la voie avec comme slogan : « si goudron passe pas, l’homme passe pas ».
Du groupe organisé à l’individu, on peut constater qu’une nouvelle conscience citoyenne se forme. En mission début avril à Manga, nous avons vécu le fait suivant : un jeune garçon, serveur dans une buvette est interpelé par un client pour lui demander de faire diligence dans le service car son invité est un homme de tenue, en l’occurrence, un policier. Le jeune serveur lui réplique : « et alors, il est Dieu ? Moi je connais mes droits ; ils ne peuvent plus frapper les gens au hasard ».

Le citoyen burkinabè s’éveille de plus en plus à la faveur de cette crise. Ce printemps de l’affirmation de cette citoyenneté s’illustre fortement dans les collectivités territoriales. Aujourd’hui, ils sont nombreux les maires qui doivent faire face à des contestations de leurs électeurs ; des mandants qui leur demandent des comptes sur leur gestion (Koubri, Boulmiougou, Bogodogo…), récusent leur immixtion dans les affaires coutumières (Ouahigouya, Kindi…). La crise a libéré de nouvelles énergies qui conquièrent l’espace démocratique à la faveur d’une sorte de rééquilibrage des rapports de forces entre autorités locales, gouvernants et citoyens, entre les institutions et les usagers.

Deuxième catégorie d’opportunités : la prise de conscience croissante de la réalité de la « vie chère » par tous.

Hier, ceux qui en avaient vraiment conscience étaient surtout ceux qui en souffraient le plus au quotidien dans leur chair. Le Collectif contre la « vie chère » n’a jamais enregistré autant d’acquis qu’à la faveur de la crise. Les plus hautes autorités, à commencer par le chef de l’Etat, l’a affirmé dans son message le 30 mars 2011 : « J’ai saisi le sens et la portée de la quête de bien-être, de vérité, de justice et de sécurité qui sous tendent certaines manifestations » déclarait-il.
Le nouveau Gouvernement donnera suite à cette « prise de conscience ». En effet, dans sa première rencontre avec la presse une semaine après sa nomination, le Premier Ministre a révélé une série de mesures prises pour ramener la paix, soulager de la « vie chère », restaurer la sécurité. Parmi ces premières mesures rendues publiques le 28 avril, monsieur Luc Adolphe Tiao a annoncé la suppression de la Taxe de développement communal (TDC), objet de batailles épiques du collectif depuis son application en 2010.

Troisième catégorie d’opportunités : le retour de la culture de l’humilité.

On doit dénoncer et condamner toutes les casses, les violences, les exactions, les vols les actes de délinquances économiques et les viols subis par les populations lors de toutes ces mutineries quel que soit le motif invoqué par leurs auteurs.
La dimension utile de ces inconséquences des manifestants (militaires et civils), est le retour à l’humilité de certaines institutions et de certaines personnalités. Ainsi, du ton du Président du Faso à l’occasion de son adresse à la Nation le 30 avril aux Chefs d’Etat Majors des Armées qui, se « font petits » et, au nom de toutes leurs prestigieuses institutions s’excusent devant les frères civils, le Gouvernement qui demande pardon aux coutumiers de SYA pour le sang versé…On retrouve là quelques unes des vertus du Burkinabè auxquelles on est attaché : humilité, humanité, altruisme. C’est de ce Burkinabè dont on rêve de plus en plus, au fil du délitement de nos vertus caractéristiques exposées aux agressions des « temps modernes ».

Quatrième opportunité : le renforcement du dialogue politique et social.

Le Chef de l’Etat exploite à souhait cette trouvaille bien burkinabè qu’on lui doit d’ailleurs et, qui lui réussit si bien. Donnant l’exemple, il reçoit en premier : coutumiers, religieux, militaires, paramilitaires, étudiants, élèves, professeurs, parents d’élèves, syndicats…Il écoute, prend note, découvre, apprécie et donne rendez-vous.
Le Premier Ministre parcourt champs et vallées, subit les invectives, les coups de colères, les agressions verbales ; mais garde patience, encaisse, écoute et rassure. Puis, suivant les instructions reçues, les membres du gouvernement reçoivent, discutent, recensent les préoccupations et rendent compte à qui de droit. Le Porte parole du Gouvernement instaure un point de presse hebdomadaire, et, dans nos langues nationales. Grande innovation pour prendre en compte cette majorité non alphabétisée dans la langue de « Molière ». Les membres du Gouvernement reçoivent leurs agents, parcourent les régions pour partager le message de paix de l’exécutif et recueillir les préoccupations et les suggestions des travailleurs et des forces vives.

Entre autres résultats, les préoccupations des agents des ministères, jusque-là non prises en compte dans les cahiers de doléances syndicales sont capitalisées et feront l’objet d’un séminaire gouvernemental.

Quel toupet ! Des fonctionnaires sans voix, sans fusil, non syndiqués peuvent être reçus sans délais et sans intermédiaire par « Monsieur le Ministre ». Ils peuvent lui exposer sans crainte leurs difficultés et les voir examinées par l’ensemble du gouvernement en séminaire !

Cinquième catégorie d’opportunités : le décuplement du potentiel de propositions qui alimentent le débat national.

Pas un seul jour, pas un seul numéro de nos quotidiens et hebdomadaires ne tombe sans une réflexion sur la nature de la crise, ses origines, ses causes et les solutions pour en sortir. Chacun y va de ses suggestions : des plus modestes aux plus osées.
La culture démocratique, en quelques semaines, s’est approfondie et le Conseil consultatif pour les réformes politiques (CCRP) du Docteur Arsène Bognessan YE aura du mal à digérer tout le fourmillement d’idées accouchées par cette crise. Ce conseil devra se donner les moyens d’exploiter toutes ces parutions au cours de ses délibérations pour enrichir ses travaux.
A défaut de pouvoir retrouver toutes les émissions radiotélévisées qui ont été consacrées à la crise pour exploitation, le Conseil consultatif peut se faire un bon dossier de presse, constitué de coupures de journaux nationaux et internationaux sur la période du 20 février au 15 juin 2011. Une mine qui vaut son pesant d’or pour nourrir les discussions de la centaine de participants à sa session qui dure 21 jours (23 juin au 14 juillet 2011).

Sixième catégorie d’opportunités : l’obligation de résultats concrets et immédiats imposée au Gouvernement.

Des militaires mutins aux commerçants victimes de casses en passant par les enseignants du supérieur et du secondaire, tout le monde a déjà moissonné une saison de récolte de la lutte déclenchée à la faveur de cette crise. Même le fonctionnaire sans pouvoir a obtenu de positives retombées de cette crise sur le bas de son bulletin dès le mois de juin 2011. Sans cette crise-là…qui l’eut cru ?!

Le Gouvernement est donc contraint à trouver ici et maintenant des réponses satisfaisantes aux préoccupations « des révoltés » de ce premier semestre 2011 pour sauver les meubles. Une situation qui fertilise son imagination sans doute ; même si on doit s’interroger et même s’inquiéter, sur les impacts de tous les accords passés sur le Trésor public et l’économie nationale en général dans les mois et années à venir. Surtout que le Gouvernement n’est pas au bout de ses efforts de réflexion et d’innovation ; loin s’en faut car, beaucoup de problèmes posés doivent être résolus à moyen et long termes. On peut déjà le féliciter et se féliciter des acquis déjà enregistrés.

Sous d’autres cieux, ce que ce pays traverse aurait suscité une vaste campagne de quête de solidarité sur le plan international pour mobiliser les moyens de reconstruction de l’économie, de la paix et de la réconciliation sociale. Le Burkinabè, si fier et si stoïque, attend qu’on lui vienne en aide. Il va s’ingénier à trouver en interne l’essentiel de la solution. C’est courageux, digne, salutaire ; mais, harassant, épuisant, éreintant. Pourtant, ce ne serait pas vendanger notre intégrité, notre « vanité », notre honorabilité que d’appeler au secours car la maison Burkina est en danger.

Nous avons su transformer les haies mortelles hissées sur notre chemin par cette crise en opportunités. Tout comme de par le passé, quand il nous a fallu faire face à l’expulsion et au retour massif des nôtres de Côte d’Ivoire ; quand il nous a fallu trouver une alternative aux ports d’Abidjan ou de Lomé pour approvisionner notre marché au plus fort de la crise dans ces pays frères voisins ; quand il nous a fallu trouver une solution de rechange à l’arrêt du train sur le rail Abidjan-Ouagadougou...

Le plus important, c’est de persévérer dans l’effort et l’innovation. Ne perdons pas un seul instant en lamentations, en plaintes et complaintes stériles. Retroussons les manches, exploitons la crise pour consolider nos acquis. Comme qui dirait, la crise nous coûte cher, mais elle nous a fait du bien. Alors, pour une fois, positivons !

Noaga. H. KOUANDA

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Vos commentaires

  • Le 18 juin 2011 à 23:55, par Jagger En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    Je dis simplement "bravo" a cet article. Au moins, si tout Burkinabe n’adgere a son contenu, il reste un example dour chacun de reflechir et dissequer ce qui vient de ce passer dans notre chere patire. ce qui s’est passe ne reflete pas le Burkinabe que j’ai connu et que je veux toujors connaitre. Ne regardons pas les autres car ils ont, eux aussi leurs problemes que nous, Burkinabes, n’aimeriont pas vivre. Notre origne et notre culture me laissent que nous sommes, que nous y seront, et que nous seront repectes. En tout cas, je le crois car je le vis chaque jour !

    • Le 19 juin 2011 à 13:57, par UN PATRIOTE En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

      Ce article est bidon et à relent patriotique...dépouillez de toute réalité.
      En outre, ce que l’article ne dit pas que la crise à abidjan en rempli et rendu le BF prospère en étant exportateur de café, cacao, diamant, or.... Mais soyez en sur ça prendra le temps qu’il faut mais on aura notre revanche.

      • Le 19 juin 2011 à 15:46 En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        Salut mon frere patriote Ivoirien...ton message sent de la haine, de la rancune et c’est dommage...on dirait que tu n’es pas content que la situation semble se calmer au Burkina...c’est dommage...on a jamais rien construit sur la haine....meme si c’est pour des interets personnel, nous les Burkinabes on a toujours souhaiter que la paix revienne en CI car sans paix, pas de progres...Souhaite le meilleur pour tout le monde meme a ton pire ennemi et tu verras que tu vivras mieux...
        Fraternellement,,,

      • Le 19 juin 2011 à 17:10, par Vagabond En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        Voilà des gens pleins de haine qui ne sauront jamais s’arreter ! Qu’est ce qu ca te donne d’etre haineux, tu risque à ce rythme de vieillir plus vite. Au moment où, l’heure est à la consolidation des efforts en Afrique et particulièrement en CI et au Burkina Faso, des brebis égarées quittent les rangs pour sèmer la haine ! Crois-tu réellement que la politique pratiquée par le FPI etait peut etre favorable à la CI ! Vous soi-disants patriotes, que n’avez vous pas faits pour endeuiller de pauvres familles en CI ? En tout cas la CPI vous guette !

      • Le 19 juin 2011 à 18:56 En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        Patriote "Y Voit Rien" n’accuse pas le Burkina de vos bétises. Vous recoltez ce que vous avez aveuglement sémé. Le Bukina, (que tu le veuilles ou non) a positivement travaillé pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire et l’histoire le retiendra pour toujours. Pour ça, j’en suis fier et dis bravo à Blaise Compaoré même si je l’ai pas voté.

      • Le 19 juin 2011 à 19:02 En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        Patriote "Y Voit Rien" n’accuse pas le Burkina de vos bétises. Vous recoltez ce que vous avez aveuglement sémé. Le Bukina, (que tu le veuilles ou non) a positivement travaillé pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire et l’histoire le retiendra pour toujours. Pour ça, j’en suis fier et dis bravo à Blaise Compaoré même si je l’ai pas voté.

      • Le 19 juin 2011 à 19:13, par BB En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        Patriote, sache que la Côte d’Ivoire n’est rien sans le Burkina Faso. Nos ancêtres ont contruit ce pays à la sueur de leur front au détriment du pays d’origine par la force coloniale. Les siens étaient des danseurs de Gbégbé et autres ziglibité

      • Le 20 juin 2011 à 11:52, par coul En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        Suis désolé,tu sais pas de quoi tu parles ;la haine obscurcit ta pensée.A t’entendre,tu aurait aimé voir pourir le cacao ivoirien plutôt de l’exporter par le Burkina.Même si le Burkina exporte du cacao,il n’en devient pas pour autant producteur.Nous avons traversé une crise douloureuse pour notre population et pour notre économie,les choses sont entrain de rentrer dans l’ordre,nous allons tirer les léçons qu’il faut et le pays doit aller irréversiblement de l’avant.Nous nous battrons plour cela

  • Le 19 juin 2011 à 01:29, par gawoyi En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    Tres bel article, bien ecrit, bonne analyse.

    • Le 19 juin 2011 à 09:13, par Tapsoba En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

      OUI,bonne analyse de Mr Kouanda.Toute fois,devons nous nous satisfaire uniquement des effets de la crise au risque de retomber,à moyen et long termes,dans les mêmes travers ? Quelles sont les causes de cette crise ? L injustice,l impunité.Sommes nous en voie de solutionner ces cancers qui gangrènent ,detruisent à grand feu,mettent à mal la cohésion sociale ? Le doute est permis.Alors il n y a pas lieu de nous pavoiser pour l instant même si...

      • Le 20 juin 2011 à 12:46, par RAWA En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

        bien parlé Mr Tapsoba même si le journaliste Kouanda n’a pas démérité. En effet, ce qui est important, c’est de savoir si tout est mis en oeuvre pour éviter à notre chère patrie ces soubresauts aux conséquences imprévibles. Je veux bien croire comme beaucoup que la crise est derrière nous mais le passage au forceps du CCRP me laisse un peu inquiet.Quid de la justice qui pêche des alevins à côté des gros requin ?....tout a un debut, me dira-t-on. ça sera tant mieux pour tous. Sinon, si ce cap est maintenu, le Faso va enfin amorcer son émergence.

  • Le 19 juin 2011 à 03:25, par Beurk En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    On se console comme on peut sinon gouverner,c’est prévoir

  • Le 19 juin 2011 à 10:36, par John L. En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    Merci M. KOUANDA. A part les actes de vandalisme et autres, on peut dire effectivement qu’à quelque chose malheur est bon.

    Les pauvres ne sont pas contre les riches ; seulemnt leur part du gateau qu’ils réclament.

    Au Président, je lui suggère une fois de plus, de suivre la solution préconisée par le journaliste ivoirien M. KONAN (cf. l’observateur du 27/04/2011), pour une sortie honorable.

  • Le 19 juin 2011 à 16:04 En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    Au debut la crise j’ai essaye de convaincre un de mes meilleurs amis que c’etait un mal necessaire pour le Burkina. Je lui disais que je suis pret a rentrer au pays pour supporter les etudiants dans leur quete pour plus de justice. Il pensait que j’etais bete. Bien sure que je suis contre les pillages et violes perpetres par les militaires. Je deplore aussi le pertes en vies humaines. Mais il etait plus que temps ! Il faillait montrer au pouvoir que le peuple a des problemes, et que le peuple n’a plus peur de la mort ou des intimidations de l’autorite. Touts les pays du monde qui connaissent un developement veritable on connu ces soulevements a une epoque de leur histoire. Il faut le pouvoir de la rue pour balancer les choses. La crise est une bonne chose pour le Burkina.

  • Le 19 juin 2011 à 19:17, par afrika7444 En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    oui toute crise est positive si nous memes nous sommes dans une démarche positive .tirons les enseignements de cette crise. faites l’analyse des faits voyez les conséquences et aller de l’avant .le Burkina est sans doute dans cette démarche . bon coura ge à ce pays .bien à vous

  • Le 20 juin 2011 à 11:18, par lulu En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    La question n’est pas là, mais dans la vraie question de la redistribution des richesses. Les 12 ou 13 familles qui dominent largement la situation et laissent les autres sur la paille ne lâcheront pas le morceau, et n’écouteront sûrement pas ce beau discours à la gloire de la mobilisation positive que l’un d’entre eux aurait bien pu écrire pour faire écran de fumée.

  • Le 20 juin 2011 à 18:38, par éhros En réponse à : Situation nationale : Et si cette crise avait du positif !

    Il est bien vrai que y a du positif dans cette crise et c’est tant mieux. Mais c’est malheureux de constater que c’est 20 ans et poussière après que Blaise se rend compte de la souffrance de ses concitoyens. Pour que le Burkina puisse réellement émergé, il faut de l’alternance politique. Sinon, la situation va retourner dans l’ordre, certains se sentiront encore intouchables et tout puissants et la suite Dieu seul le sait. Faut-il encore attendre des vols, des viols et des pillages des militaires pour faire bouger les choses ? Espérons que non !

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