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Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

Publié le jeudi 9 juin 2011 à 02h58min

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Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 08 juin 2011
en séance ordinaire à partir de 09 heures 00
sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
autorisé des missions à l’étranger
et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le conseil a examiné deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’adoption d’un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement d’un cadre de concertation des organes de contrôle de l’Etat d’ordre administratif.

Le cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif est composé de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat (ASCE), l’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection technique des services des ministères (ITS) et la Direction générale du contrôle financier (DGCF).

La Cour des comptes, la Coordination nationale de lutte contre la fraude, la Cellule nationale de traitement de l’information financière (CENTIF) et l’Autorité de régulation des marchés publics sont membres observateurs.

L’adoption de ce décret permettra d’assurer une meilleure gouvernance au niveau des administrations tant centrales que déconcentrées.

Le second rapport est relatif à l’examen des revendications à caractère social en instance dans les départements ministériels autres que celles contenues dans les cahiers de doléances des centrales syndicales.

Ces revendications concernent, la gouvernance, les indemnités et salaires, l’amélioration des conditions de travail, la carrière et le statut des personnels.
Au regard de l’importance de la question, le conseil a décidé de l’organisation d’un séminaire gouvernemental autour de l’ensemble des revendications sociales en intégrant celle du cadre de concertation gouvernement/syndicats et la plateforme revendicative du 1er mai.

Le conseil marque sa volonté à œuvrer à la recherche de solutions appropriées aux différentes préoccupations sociales.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le conseil a examiné deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif au document de politique sectorielle 2011-2020 de l’économie et des finances.

L’objectif poursuivi est de contribuer à promouvoir une économie compétitive et moderne soutenue par des finances publiques performantes et dynamiques.

La politique sectorielle repose sur deux orientations stratégiques à savoir contribuer efficacement à assurer une croissance robuste, durable et une gouvernance économique et financière moderne.

L’adoption de la présente politique sectorielle permettra d’engager des mutations institutionnelles indispensables à l’émergence d’une économie performante.

Le second rapport est relatif à l’adoption d’un (01) décret qui nomme monsieur Iwaoga Patrick Jean Claude SEDOGO, Mle 77 10 00 16, membre représentant le personnel de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au sein du conseil d’administration de ladite société pour un mandat de trois (03) ans.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le conseil a adopté un (01) décret qui nomme les personnes ci-après, instructeurs au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).
-  Monsieur Benoît BADO, Mle 212 295 C, conseiller des affaires économiques ;

-  Mademoiselle Zoénabo NYAMPA, Mle 200 657 T, assistant des affaires économiques ;

-  Monsieur Médard Levin SIB, Mle 200 578 T, assistant des affaires économiques.

Ce décret vise une meilleure régulation du marché national en matière de concurrence et de régulation. Il permettra de dynamiser le fonctionnement du Secrétariat de la CNCC et aux agents nommés de jouer légalement leur rôle.

Avant de lever sa séance à 13 H 03 mn, le conseil a entendu des
communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a fait au conseil le compte rendu de la rencontre de S. Exc. M. le Premier ministre, le mardi 07 juin 2011 avec les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso relative à la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et du Programme d’actions du gouvernement pour l’émergence et le développement durable (PAGEDD).

Il ressort de cette rencontre l’engagement soutenu des partenaires financiers de notre pays à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ces deux cadres d’actions de développement qui se complètent.

Les partenaires ont en outre réaffirmé leur soutien au Burkina Faso dans ces moments difficiles de crise socio-économique.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale a fait au conseil le compte rendu de sa visite de travail du 24 au 26 mai 2011 en République de Chine (Taïwan).

Au cours de son séjour, S. Exc. M. Djibrill BASSOLE qui était porteur d’un message du Président du Faso à son homologue taïwanais S. Exc. M. Ma Ying JEOU a rencontré des membres du gouvernement et des responsables du paysage économique de Taïwan.

Les entretiens ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale.

Le ministre BASSOLE a saisi l’occasion pour remercier le gouvernement taïwanais pour son engagement aux côtés du Burkina en vue de la réalisation de nombreux projets.
La visite a permis de réaffirmer la volonté du gouvernement de notre pays, d’entretenir une coopération exemplaire avec la République de Chine.

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale a en outre fait au conseil une communication relative à la réélection du Burkina Faso au conseil des droits de l’homme, le 20 mai 2011 par l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York.

Au terme de son premier mandat de trois (03) ans qui s’achève en juin de cette année, notre pays a été brillamment réélu avec 182 voix se plaçant ainsi en tête des pays africains élus.

Cette réélection pour un nouveau mandat témoigne de l’appréciation positive faite par la communauté internationale par rapport au respect des droits de l’homme au Burkina Faso.

Le gouvernement saisit cette occasion pour saluer tous les acteurs, gouvernementaux et non gouvernementaux pour les efforts inlassables qu’ils ne cessent de déployer pour faire du respect et de la défense des droits humains au Burkina Faso, une réalité.

II.3. Le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique a fait au conseil une communication relative à la campagne cotonnière 2011-2012.

Il ressort qu’à la suite du dialogue avec les cotonculteurs, la campagne augure de bonnes perspectives de production.

Le conseil félicite les producteurs pour leur engagement et les invite à plus d’ardeur au travail.

Il tient cependant à mettre en garde ceux-là qui, motivés par d’autres desseins s’adonnent à des actes de sabotage et de vandalisme.

II.4. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au conseil une communication relative à la situation qui prévaut à Bobo-Dioulasso suite au rétablissement de l’ordre républicain par les Forces armées nationales, le vendredi 03 juin 2011.

Il ressort à ce jour que l’ordre et la sécurité connaissent un bon niveau de rétablissement.

Le conseil félicite tous les acteurs pour leur contribution au rétablissement de l’ordre. Il fait une mention spéciale aux populations de la ville de Bobo-Dioulasso pour leur précieuse collaboration.

II.5. Le Ministre de la Culture et du tourisme a fait au conseil une communication relative à la gestion du site des Ruines de Loropéni.

Le site archéologique des Ruines de Loropéni est le premier bien culturel du Burkina Faso inscrit en juin 2009 sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Au regard de la valeur universelle exceptionnelle du site, le conseil a donné des instructions au ministre de la Culture et du tourisme d’entreprendre des actions nécessaires à sa conservation et à sa viabilisation économique.

II.6. Le Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait au conseil une communication relative à l’organisation de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et du concours d’entrée en classe de sixième, session 2011.

La présente session qui se déroulera à partir du 14 juin 2011 enregistre 295 595 inscrits dont 141 706 filles, soit une hausse de 14,8% comparativement à 2010. Les centres d’examen sont au nombre de 6 645 pour un effectif de 42 916 examinateurs.

II.7. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au conseil une communication relative au match qualificatif des Etalons pour la CAN 2012 qui s’est déroulé le samedi 04 juin 2011 à Windhoek en Namibie.

Le conseil félicite les Etalons Seniors de Football pour leur brillante victoire.

III - NOMINATIONS

III.1. PRESIDENCE DU FASO

Madame Hyacinthe SANOU/MEDA, Mle 14 988 C, directrice régionale du Conseil supérieur de la communication des Hauts-Bassins, 1ère classe, 7e échelon, est nommée déléguée régionale du Conseil supérieur de la communication avec compétence sur les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun.

III.2. PREMIER MINISTERE

-  Monsieur Rasmané Charles ZANGO, Mle 11 110 A, conseiller des affaires économiques, 2e classe, 8e échelon, est nommé directeur de Cabinet ;

-  Capitaine Eric D. Constantin TAPSOBA, officier de l’Armée, est nommé aide de camp du Premier ministre.

III.3. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

-  Monsieur Yemdaogo Eric TIARE, Mle 26 744 K, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 14e échelon, est nommé ambassadeur, secrétaire général ;

-  Monsieur Amado PITROIPA, Mle 25 664 Z, ministre plénipotentiaire, 2è classe, 7e échelon, est nommé inspecteur général des services ;

-  Monsieur Pierre WAONGO, Mle 22 389 F, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2e classe, 7e échelon, est nommé attaché de presse près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington (Etats-Unis) ;

-  Monsieur Sifana Ibsen KONE, Mle 49 031 E, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé chef de cabinet ;

-  Colonel Charles PARE, officier, est nommé attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Abuja (République fédérale du Nigeria).

III.4. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Sont nommées gouverneurs de régions, les personnes dont les noms suivent :

REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

Monsieur Victor DABIRE, Mle 9 643 E, administrateur civil.

REGION DES CASCADES

Monsieur Toukoumnogo Léonard GUIRA, Mle 17 315 L, administrateur civil.

REGION DU CENTRE

Monsieur Témaï Pascal BENON, Mle 18 176 U, administrateur civil.

REGION DU CENTRE-EST

Monsieur Allahidi DIALLO, Mle 29 315 Y, administrateur civil.

REGION DU CENTRE-NORD

Madame Mariam DIALLO/ZOROME, Mle 57 724 E, commissaire de police.

REGION DU CENTRE-OUEST

Colonel Komyaba Pascal SAWADOGO, officier supérieur, intendant militaire.

REGION DU CENTRE-SUD

Madame Maïmouna OUATTARA/THIOMBIANO, Mle 23 537 C, administrateur civil.

REGION DE L’EST

Colonel Bertin SOMDA, officier supérieur.

REGION DES HAUTS-BASSINS

Monsieur Siaka Prosper TRAORE, Mle 12 429 K, administrateur civil.

REGION DU NORD
Monsieur Sié Jean TRAORE, Mle 9 634 J, administrateur civil.

REGION DU PLATEAU CENTRAL
Monsieur Blaise Corneille OUEDRAOGO, Mle 15 395 A, administrateur civil.

REGION DU SAHEL
Colonel Boureima YIOUGO, officier supérieur.

REGION DU SUD-OUEST
Madame Kadidia ZAMPALEGRE/SANOGO, Mle 16 755 R, administrateur civil.

III.5. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE
ET DE L’ARTISANAT

Monsieur Gomdaogo Jean Paul SAWADOGO, Mle 15 237, ingénieur agronome, 3e classe, 5e échelon, est nommé directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

III.6. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU
DESENCLAVEMENT

Monsieur Serge Peghwendé BELA, ingénieur des travaux publics, est nommé coordonnateur du Programme sectoriel des transports (PST).

Le ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement,
Alain Edouard Traoré

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2011 à 21:10, par Tougnisida En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    C’est pas vrai !!!!!! donc Clestin pouvait être débarqué de la SOFITEX ?

  • Le 8 juin 2011 à 23:22, par bourkibila En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Bravo pour le conseil des ministres pour la nomination du DG de la sofitex.Mr SAWADOGO JEAN PAUL répond au critère de ce poste,félicitation et courage vous car votre prédécesseur a fait de cette société la cour de son papa.

    • Le 23 juin 2011 à 01:57 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

      Oui c’est vrai, mais il faut noter que Sawadogo aussi a trop duré dans le système Ministre et Coordo national du PNGT depuis n années. Il faut qu’il ait une circulation des élites au Burkina faso. il y a des jeunes compétent de 35-40 ans qui peuvent mieux gérer la SOFITEX !Entre la classe des années 50 est très dépassée sur tous les plans !

  • Le 9 juin 2011 à 01:53, par Le boss En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Enfin, il est parti. Il était temps
    Courage au nouveau entrant.
    Il faudra que la Sofitex considère les producteurs comme étant des partenaires et arreter de le piller. Les producteurs de 1990 sont différents de ceux de 2010. Ils ont des enfants qui vont à l’école, ils suivent et écoutent les médias, voyagent beaucoup plus que certains supposés citadins ; donc, il faut les respecter ces braves paysans.
    Toute façon, moi je vous dis ceci : c’est parce qu’il y a des producteurs de coton que la Sofitex existe, et personne ne peut aujourd’hui OBLIGER un producteur qui ne veut plus faire du coton, à,le faire.
    Le MAH,se félicite que les producteurs vont produire et que les meilleurs productions sont attendues. Mais, il est deconnecté ce ministre de la réalité. est-il au courant de ce qui se passe à la Bougouriba, au Kénédougou ? sait-il qu’on a arraché un champ semé de 7ha de coton d’un producteur, etc....Ce sont des ministres pareils qui ne disent jamais la vérité au PF et voilà où nous en sommes aujourd’hui au Faso.
    Résolver les problèmes de fonds des producteurs qui ne demandent que justice. Vous savez, lorsque le prix du coton était à 145F, ils ont demandé à ce qu’on "laisse" le mécanisme de fixation de prix (donné par la BOA) et qu’on augmente "un peu" le prix d’achat. Quel a été la reponse des uns et des autres, "pas question, appliquer le mécanisme, un point c’est tout". Les producteurs étaient laissé à leur sort. Alors, pour cette année 2011, ou le mécanisme montre un prix vers 480F, pourquoi chers messieurs les concernés, vous n’APPLIQUER pas le mécanisme ????Que faites vous, vous les proposer un prix de 245F. Où est votre logique ???? Pour une fois, il faut mieux traiter les producteurs.
    Mais, je vous comprends. Après avoir vendu à l’avance 500 000 tonnes de coton, et obtenir réellement moins de 290 000 tonnes, il va de soi, que vous cherchez à combler le déficit et pouvoir rembourser les crédits. Et ou trouvez cet argent (qui d’ailleur, on ne sait ou c’est rentré...) ??? Retenir sur le prix proposé par le mécanisme.
    Voila la réalité messieurs...........Alors, mon nouveau DG, faites bcp attention, sinon, vous n’aurez même pas les 200 000 tonnes cette campagne.
    Bon courage à vous et j’espère que vous allez mieux nous traiter et ne pas être comme certains, qui ne considerait plus l’être humain.

    • Le 9 juin 2011 à 06:15, par bangueba En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

      he bien en voici quelqun au moins qui parle vrai c’est bien de rester dans son bureau climatisee et negocier le prix du coton ,il ne pense memme pas que c’est a cause du cotonculteur qui existe .il faut que ces grands intelectuels et profiteurs m’explique :comment ce fait’il que le prix des intrans ai augmenté suite à la hausse du petrole et que le paysan burkina ne puisse pas lui aussi apporter une petite majoration pour combler le manque a gagné si manque a gagné y es !car on le sais c’est toujour le pauvre qui travaille pour que les riches continue a s’enrichir ;es ce que ces gent la peuvent labourer avec la daba toute une journéé sans tombé dans les pomme .de grace ;vous qui etes arrivé là ou vous etes là soignez les porte flambeau de vos freres paysans,car on ne vie pas pas une eternité,et ce que vous avez emmangasiné sachez que vous vous l’emporterai pas au ciel

    • Le 9 juin 2011 à 14:38, par la patrie En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

      bonjour,
      je partage avec vous cet article que j’ai ecrit en mars 2006 et publié dans les quotidiens de la place. je pense qu’il est toujours d’actualité.

      Sauver du péril la filière coton

      L’importance de la filière coton dans l’économie burkinabé (premier secteur en terme d’emploi, de distribution de revenu, de contribution au PIB et à la balance commerciale, etc.) n’est plus à prouver. Cependant, l’or blanc tend à « bronzer » parce que son avenir est plus qu’incertain ; et cela nous interpelle tous. J’entends par cet écrit contribuer à l’effort de réflexion et de recherche de solutions. En effet, notre agriculture en général et le coton en particulier, se trouve à la croisée des chemins : caprices de la nature (sécheresse et inondations, dégradation des terres, insécurité foncière, etc.) ; dépendance extérieure (coûts des importations d’intrants et de matériel de production, cours mondial du coton instable et baissier) ; inadéquation ou absence de l’encadrement des acteurs et de la politique agricole tout court. Si les constats sont vite faits, les analyses et les diagnostics sont plus difficiles et les solutions le sont encore plus. Pour ma part, je fais les constats à trois niveaux essentiellement : des questions de gestion de la Sofitex, de la politique agricole et de la volonté politique des pouvoirs publics.

      Des problèmes de gestion et de finances de la Sofitex

      J’avais déjà dans un article de presse déploré l’instabilité chronique des prix d’achat du coton aux producteurs pratiqués par la Sofitex et compagnie qui, pour se justifier à propos, ne tarissent pas d’aveux d’impuissance. Je reviens à la charge cette fois-ci pour évoquer d’autres aspects relatifs au manque d’initiatives et aux dysfonctionnements dans la gestion de cette société pour ne pas parler de mauvaise gestion. Ce faisant, je m’attendais aujourd’hui, au regard de la situation difficile du coton, que l’on parle plutôt de plan global de structuration que d’une simple recapitalisation de la Sofitex. Car celle-ci ne souffre pas seulement de la baisse des cours du coton, mais aussi de beaucoup de parasites qui la phagocytent, la sucent et l’appauvrissent donc. C’est un secret de polichinelle l’existence parmi les fournisseurs, les clients, les prestataires divers et autres sous-traitants de la Sofitex, de sociétés dont la constitution et les intérêts ne trompent personne. Pas alors besoin d’être un agrégé en gestion pour comprendre les enjeux et les conflits d’intérêts que ces sociétés vont opposer à la Sofitex. Parce que, quand il arrive que l’on doit vendre ou acheter à soi-même, l’on ne peut plus être dans des conditions orthodoxes de fonctionnement du marché. La réalisation régulière de simples audits devenus classiques et routiniers ne saurait garantir aujourd’hui la bonne gouvernance dans une entreprise comme la Sofitex. La seule baisse du cours mondial du coton peut-elle justifier ses pertes cumulées (plus de 26 milliards la compagne précédente) comme on tente de nous le faire avaler ? Non, il y a certainement aussi dans ces mauvais résultats, le poids des autres charges de gestion -dont les charges financières- non maîtrisées ou mal négociées. Si l’on parle de pertes aujourd’hui à la Sofitex, hier, on parlait plutôt d’excédents. Qu’a-t-on fait de ces excédents des années de grâce qui n’ont même pas servi à approvisionner les mécanismes de régulation des prix ? Est-ce que ce n’était pas plus gestionnaire et financièrement plus avantageux de recapitaliser des excédents ? Gérer, c’est aussi prévoir dit-on. Toutes choses égalent par ailleurs, doit-on comprendre que les actionnaires dont l’Etat devraient, dans 3 ou 5 ans, trouver encore de l’argent frais pour recapitaliser encore la Sofitex. Je soutiens que les problèmes du coton sont aussi et d’abord à la Sofitex. C’est là qu’il faut aller chercher les raisons de la méfiance et de la réticence de certains actionnaires et de certaines banques traditionnellement partenaires de la Sofitex, de poursuivre ce partenariat. Je soutiens aussi que tant que ces problèmes de gestion resteront posés, toutes les thérapies au coton resteront aussi vaines. Dans tous les cas, l’équation du coton dépasse le seul cadre des sociétés pour être un problème de politique économique et de volonté politique.

      De la politique agricole

      Le Burkina a choisi le coton comme support de son économie et il l’est vraiment aujourd’hui. Cependant la conjoncture internationale défavorable et les prévisions peu reluisantes pour cette culture, nous amène à nous interroger sur l’opportunité de persévérer dans ce choix et s’il n’y a pas lieu d’y revenir. Ce faisant, on déplore alors des insuffisances voire des incohérences dans la politique agricole de notre pays. Nous nous résumons à travers des interrogations. En effet, comment peut-on encourager une culture extensive du coton dans un contexte de dégradation avancée des terres ? Comment peut-on en dépit de l’accroissement continu de la production cotonnière, ne rien encore envisager de sérieux pour sa transformation (sa valorisation) ? L’apport de l’Etat – sans remettre en cause son intérêt- à la recapitalisation financière de la Sofitex ne suffisait-il pas pour entreprendre une unité de transformation du coton. Ne vaut-il pas mieux produire peu de coton à forte valeur ajoutée que beaucoup de coton surtout quand il est vendu à perte ; et quand l’on prend en compte les effets écologiques indéniablement néfastes de la culture extensive.
      A court et moyen terme, il est évident que le Burkina n’arrivera pas à agir sur le cours mondial du coton par sa force politique (négociations à l’OMC), ou par ses coûts de production du fait de l’aliénation de ces coûts aux importations. Le Burkina peut cependant et doit alors agir plutôt sur l’offre du coton. Dans ce sens, il nous plait d’entendre dire que la Sofitex est l’une des plus grandes sociétés cotonnières du monde, c’est donc dire que l’offre du Burkina (production de la Sofitex, de la Socoma et de Faso Coton) sur le marché mondial du coton n’est pas négligeable. Alors pourquoi, n’envisage-t-on pas à l’image des pays de l’OPEP, de jouer sur ce volume de production, en pool avec d’autres pays afin de soutenir les mécanismes de régulation des prix mondiaux ? Dans cet esprit, la politique cotonnière actuelle du Burkina (accroissement annuel continu de la production) est alors inappropriée, voire contraire à la loi économique sur la formation des prix. En effet, la théorie économique voudrait qu’en de pareilles circonstances, les pays producteurs de coton dont le Burkina, révisent à la baisse leur production afin de soutenir le cours mondial. Quid alors de la volonté politique des décideurs ?

      De la volonté politique

      L’engagement personnel du chef de l’Etat et le dynamisme du ministre Diallo de l’agriculture sont les signes manifestes de cette volonté politique à l’égard du monde rural. C’est l’occasion ici de saluer les mérites de ce ministre qui se démarque par sa volonté et son engagement au travail. La tenue régulière de cadres de concertation telles les JNP est également à l’actif du politique. Cependant beaucoup reste à faire dans un contexte des accords ACP/UE car, les inégalités du commerce agricole international que dénonce courageusement notre pays à chaque occasion, sont le reflet des dysfonctionnements des structures nationales et les insuffisances des politiques agricoles que nous avons dépeint plus haut. En effet, le monde paysan burkinabé se caractérise par des tares telles l’analphabétisme et l’obscurantisme ; d’où son incapacité à s’approprier de techniques de production innovantes, de comprendre les mécanismes vicieux et pernicieux des marchés nationaux et internationaux. Ceux qui sont censés alors être les éclaireurs de ces paysans, se sont plutôt enrichis de leurs ignorances (qualité douteuse des intrants à coûts élevés, prix d’achat de la production insuffisamment rémunérateur, tricherie dans la détermination de la qualité du coton, détournement de matériel et fonds à eux destinés, etc.).
      Au plan communautaire, pourquoi n’envisage-t-on des formes de regroupement des sociétés agricoles dans le cadre de l’UEMOA comme cela se fait ailleurs et dans d’autres domaines. Par ailleurs, où en est-on, avec le projet de la centrale régionale d’achat des intrants agricoles.
      En somme, pour le politique, n’est-il pas plus prometteur de faire du Burkina un pays agricole moderne plutôt qu’un grand pays producteur de coton. Ça s’appellera avoir de la souveraineté agricole.

      Des solutions

      La première solution, c’est réfléchir autour d’un cadre de concertation. Les biologistes et apparentés ont déjà à travers le débat nourri sur les OGM donné leurs contributions notamment à travers la presse (Observateur Paalga des 10/11, 21/11/06, 23/10/2006, et autres). L’essentiel de leur apport, sans m’inviter dans ce débat, c’est que les OGM, - technologie encore importée et risquée - ne saurait être la panacée à l’avenir du coton. Les économistes et assimilées doivent également se faire entendre sur les préoccupations agricoles du moment. A cet effet, des valeurs individuelles de référence comme M. Zéphirin DIABRE sont des personnes-ressources aux côtés des institutions tels le CAPES, les universités, le CNRST et le STP/PES. J’inviterai même la société civile (organisations paysannes et autres) à se départir de son rôle traditionnel fait de revendications et de critiques infructueuses, pour se mouvoir en une force de propositions alternatives.
      Pour ma part, deux pistes sont à explorer : la diversification agricole et la valorisation des savoirs locaux. La diversification agricole peut être une réponse à la fois au problème du coton, à la dégradation continue des sols et à la sécurité alimentaire tout court. Dans tous les cas, la diversification et l’alternance des cultures sont l’expression de la souveraineté agricole. Par ailleurs, la valorisation des savoirs locaux peut contribuer à amortir les coûts importés (intrants et matériel). Il est établi que le coût de la production agricole est aujourd’hui la véritable entrave à sa compétitivité. Dans le domaine des aménagements hydro agricoles par exemple, est ce qu’une politique à forte intensité de main d’œuvre ne serait pas plus appropriée que toutes les tentatives de mécanisation importée que nous avons connues jusque-là. Il existe de ces techniques ancestrales d’aménagement et de production agricole, des savoirs en produits phytosanitaires naturels. Ces savoirs locaux ne peuvent-ils pas être améliorés et valorisés ? Ce qui est certain, l’on ne peut pas être compétitif avec de ces technologies importées qui ne s’enrichissent pas de savoirs locaux. Et là nous attendons encore une véritable impulsion politique.
      Je terminerai par quelques questionnements qui résument toute la problématique de mon propos :
      - quelles sont les perspectives d’évolution des cours du coton,- aucune idée-. Là, on relève que la prospection ou la veille économique est encore insuffisamment maîtrisée par nos planificateurs. Si les perspectives ne sont pas mêmes porteuses, est-ce la peine d’aller aux OGM ?
      - qu’envisage-t-on pour suppléer le coton au cas où son avenir serait irrémédiablement compromis comme ce fut le cas d’autres cultures de par le passé ? - On verra -. Ces interrogations que d’aucuns trouveront inopportunes et pessimistes devraient pourtant intéresser plus d’un, car gouverner, c’est prévoir, et certainement que l’avenir socio-économique du Burkina en dépendra.

  • Le 9 juin 2011 à 09:15, par un citoyen burkinabè En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Enfin, le DG tout puissant dont beaucoup voulaient la tête est tombé. Vive le nouveau DG !C’est mieux ainsi. Je demanderai cependant au nouveau DG d’assainir la gestion au sein de la boîte même si des têtes en interne doivent tomber. Je ne suis ni de la boîte, ni un producteur de coton, mais depuis des années j’ai toujours pensé que les dirigeants de cette boîte se sucraient sur le dos des paysans.Du sommet de la direction au plus petit des agents chacun se débrouillait pour avoir son morceau du gâteau. Allez y me comprendre que des engrais, des produits semi finis (graines de coton), en passant par les pièces de rechange des véhicules, tout y passait ! Certains cadres ont des huileries ravitaillés par la boîte, des ateliers pour dit on pour réparer les véhicules de la boîte avec du matériel volé dans la boîte, etc. Si bien que certains des dirigeants étaient devenus si dodus, si arrogants alors que l’on passait le temps à dire aux paysans que le cours du coton est bas sur le marché international et qu’il fallait accepter les miettes. A bon entend, salut !

  • Le 9 juin 2011 à 09:40, par trouss En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    salut à tous ! très bien dit et bonne analyse de la situation des producteurs de coton au BF. résoudre ce différend de prix entre producteur et sofitex (gouvernement) est la clé d’une production record de cette culture de rente dans notre pays ! le M A H effectivement est déphasage car maintenu à l’écart de tout ce qui concerne sofitex qui n’a que ses propres agents, relevant d’ailleurs d’un autre ministère,qui puisse intervenir au près des cotonculteurs !

  • Le 9 juin 2011 à 09:47, par velem En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Jean Paul G. SAWADOGO est l’actuel coordonnateur du PNGT 2 !

  • Le 9 juin 2011 à 09:49 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    enfin c’est fait, il est parti le DG de la SOFITEX. maintenant les cotons culteurs peuvent aller tranquillement aux champs en entendant de voir ce que le nouveau DG va faire pour eux. M.le nouveau DG, il faudra mettre l’accent sur le renforcement des agents de terrains en nombre et surtout sur leur formation car c’est sur le terrain que tout se passe. réduire le nombre de cadre qui ne font que gonflé le personnel à ne rien faire. je pense que tu pourras relever le défis car étant un expert dans le domaine agricole, tu sauras par où commencé. il faut penser à remplacer les cadres vétustes qui sont improductifs car ils n’ont plus de techniques pour faire avancer la boite.
    du courage et bon vent à toi

  • Le 9 juin 2011 à 10:26, par kalif En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    M. Le boss vous n’avez rien compris au mécanisme de fixation des prix du coton. Renseignez-vous mieux et évitez de colporter des ragots de bar. Le mécanisme n’a jamais montré un prix de 480 f. On peut polémiquer sur la longévité du dg sortant mais de grâce arretons de raconter n’importe quoi. Et pour votre information, les crédits pris pour payer le coton est une "convention de crédit", cela veut dire que meme si vous n’atteignez pas la production prévue, votre crédit équivaut à la production réellement obtenue. Que celui qui ne veut pas faire du coton fasse autre chose. On est dans un pays "libre". Mais vouloir mettre toute la filière en péril en demandant un prix de 500f, je dis non. Qu’on nous montre un seul pays au monde qui achète aujourd’hui le kg de coton à ses producteurs à 500f. Arretons la démagogie.
    A bon entendeur

  • Le 9 juin 2011 à 10:52 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    c’est pas possible celestin est parti.super !!!!parceque la ça en faisait trop. il en etait arrivé a creer un royaume autour de lui avec des ministres (enfin je veux dire ses directeurs) qui se croyaient tout permis. j’espere que son successeur arrivera a proscrire toute cette m.....!!!!! de la sofitex et permettre vraiment a la boite de survivre. bon vent a vous Mr Sawadogo.......

  • Le 9 juin 2011 à 10:56, par sam En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Je crois que le boss (le dernier internaute) ne sait pas ce qu’il dit.Beaucoup de Burkinabè (analphabètes et ignorants)ont une haine contre la SOFITEX alors que si elle n’existait pas,ils allaient voire des vertes et pas des mûres.

    • Le 9 juin 2011 à 12:10, par Bazoulé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

      Bonjour Sam !
      Ils n’ont rien contre la nationale des fibres, mais ils en veulent à ses dirigeants. Donc, ne leur fais pas croire que la sofitex est une providence, une panacée pour eux ! Chacun défend sa chapelle, y compris toi ! Merci.

  • Le 9 juin 2011 à 11:27 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Félicitations cas même à TTC qui a amené la production cotonnière du Burkina de 195 000 tonnes à 700 000 tonnes. C’est bien de payer le coton à 480 F, mais qui va payer un tel prix ? Quand le coton a été fixé à 145 F, son prix réel était de 120 F ; pour preuves,les sociétés ont fait des pertes en achetant ce coton à 145 F le kilo aux producteurs l’année en question.
    Pour information, les autres pays ont fixé le prix du coton pour cette campagne à 250 F le kilo au Mali, au Bénin et au Cameroun, à 225 F au Sénégal et au Togo. A 480 F nous tous on va abandonner les bureaux pour aller champ.

    • Le 9 juin 2011 à 12:09 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

      RECTIFICATIF

      Voici les prix d’achat au producteur du coton graine dans la sous région :

      Bénin : 250
      Côte d’Ivoire : 265 (rendu public hier seulement)
      Mali : 255
      Sénégal : 255
      Cameroun : 255

      Le prix des intrants pour les mêmes pays (engrais NPK 50Kg)
      Bénin : 11 000
      Côte d’Ivoire : 16 000
      Mali  : 12 500
      Sénégal : 8 000
      Cameroun : 18 000

      BURKINA FASO
      Prix coton : 245
      Prix engrais : 17 833

      Maintenant que tu as la bonne information, tu peux poursuivre ton analyse

      Fraternellement

  • Le 9 juin 2011 à 11:36, par Le Paysan En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Beaucoup de courage et félicitation au nouveau DG de la SOFITEX. J’ai acceuilli avec beaucoup de joie ce changement et j’ose croire que le nouveau patron du coton prendra nous les paysans comme ses collaborateurs et non comme des esclaves. Le coton est l’or blanc du FASO mais nos coton-culteurs sont minables dans un domaine aussi rentable. Il fau nécéssaireemnt revoir le prix du coton (245FCFA) ; car pour un prix de ce genre ; le paysan ne travaille que pour la SOFITEX. Le coton avec son prix actuel ne peut motiver personne. Si ce prix est bénéfique pour les paysans, je souhaite voir les dits agrobusiness men se lancer dans la culture du coton. Ils ont des centaines d’hectarres et cela suffit pour rehausser le tonnage attendu par la SOFITEX. Je suis fils de paysan, pour cultiver un hectarre de coton il faut injecter au moins 225 000FCFA. Mrs les dirigeants de ce pays, vous êtes aussi fils de paysans ou parents de paysans. Ayez pitié du peuple paysan et permettez les de s’épanouir un peu en fixant le prix du côton à 480FCFA selon les normes de calculs. Si cela n’est pas fait il serait inutile que la SOFITEX aille faire des campagnes de sensibilisation car c’est sur la base de nos intérèts qu’on pourra nous mobiliser.

  • Le 9 juin 2011 à 12:05 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Félicitation au gouvernement et vivement que la valse des super DG continue, même pour les sociétés dites semi-publiques. C’est le cas de la SONAR (BAYALA,plus de 17ans) ; de la SOBCA (NAPON,plus de 20ans) ...

  • Le 9 juin 2011 à 12:11 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    c’est pas possible celestin est parti.super !!!!parceque la ça en faisait trop. il en etait arrivé a creer un royaume autour de lui avec des ministres (enfin je veux dire ses directeurs) qui se croyaient tout permis. j’espere que son successeur arrivera a proscrire toute cette m.....!!!!! de la sofitex et permettre vraiment a la boite de survivre. bon vent a vous Mr Sawadogo.......

  • Le 9 juin 2011 à 14:49, par nanoukda En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Monsieur le PM. Pour la SOFITEX, c’est pas ce qu’on a demandé. S’il vous plait. Celui qui va faire son entrée est Directeur National du grand PGNT depuis une décénie sinon plus. Et qu’est-ce qu’il connait dans la gestion d’une entreprise de ce type ? Il y en a qui ont fait des doctorats pour cela et qui sont sous-utilisés. Bref. Wend na song do.

    Bonne chance nous tous !!!

  • Le 9 juin 2011 à 16:20, par NIK En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    MOI JE NE VAIS M’AVENTURER DANS LA POLIMIQUE NI DU PRIX DU COTON NI DES COMPETENCES (OU INCOMPETENCES) DU NOUVEAU DG,JE VAIS REMARQUER LES DERNIERES MANIFESTATIONS(SURTOUT DES MILITAIRES)QUOI QU’ON EN DISE A LIBERER TOUT LE MONDE SURTOUT BLAISE COMPAORE-LES NOMITATIONS DES DG(TOUT COMME CELLE DE DG DE LA SOFITEX) NE SONT PLUS DICTEES PAR LES MONSTRES DU PARTI CDP ,ET CELA UNE UNE BONNE CHOSE CAR ON A DES FORTES CHANCES QUE CES DIRECTEURS PUISSENT FAIRE VOILOIR LES COMPETENCES SANS UNE PRESSION POLITIQUE.CA SERAIT UN MAL DE MOINS DANS CE BURKINA POURRI.
    BONNE LECTURE A TOUS

  • Le 9 juin 2011 à 19:25, par Djing En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Mes chers internotes ayez la gentillesse et aimabilité de vous informer sur le mécanisme de fixation des prix. A vous lire tous je vois en vous une haine et de degoût envers la SOFITEX.Vous êtes sans ignorer que sans les producteurs, la SOFITEX : la fonction publique n’est rien ? Je reviens sur le système de fixation. Le prix du coton graine est fixé par les producteurs eux même par leur filliale denommée UNPCB.Sinous faisons le constat sur budget d’exploitation d’un montant de 1125341
    les producteurs à eux seulement detient 61% soit 681712 F
    Transport CG 89 322 soit 08%
    Banques 52 573 soit 05%
    Sonabel 10 806 soit 01 %
    Carburant 29 598 soit 03%
    Salaires 60 264 soit 05%
    Divers(emballages pièces détachées, consommables divers)79 484 soit 07%
    Impôt, taxes et droit de douane)113 384 soit 10%
    Je vous souhaite bonne lecture car il ne suffit pas crier sans être informé

  • Le 9 juin 2011 à 19:36 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Arrêtez d’ harceler la SOFITEX, braves producteurs et assimilés. Le coton n’est pas la seule spéculation agricole. Dites aux commerçants véreux qui viennent payer votre sac de maïs à 6 000 F pour venir nous le revendre à 12 500 F à Ouagadougou de revoir votre prix d’achat. C’est parce que la filière coton est organisée qu’il y a des gens avec qui on peut discuter de prix et faire du bruit ! Comme le maïs est cultivé grâce aux engrais détournés du coton, le paysan même quand il vend le sac à moins de 6 000F le sac au commerçant ça ne lui fait pas mal et il ne se plaint pas.La SOFITEX n’oblige personne à faire du coton.

  • Le 9 juin 2011 à 22:29, par Bakus En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    MR Tiao tout ca c’est bon et nous va droit au coeur , Mais a quand la lumière sur les mies d’or ?

  • Le 10 juin 2011 à 10:28, par RATASIDA En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    Excusez moi de revenir un peu en arrière.sinon k j’ai eu l’impression k le boss commence à comprendre kil faut nommer des hommes formés pour gérer des hommes dans les gouvernorats.vous l’aurez remarqué aussi,ces administrateurs civils désormais à la tete des régions !c’est toujours l meme clan mais c’est encore mieux.maintenant chose faite,ayez un penchant envers nos veterans ambassadeurs SVP.cordialement je vous remercie.bjr !!!!!!!!!!!

  • Le 10 juin 2011 à 15:34, par adamo En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 8 juin 2011

    c’est déjà un bon debut pour le premier ministre. DIEU merci. mais qu’il continue son travail. ce qui m’enerve c’est que le gouvernement reagit au cass par cas et repond de façon favorable aux differentes doleances des revendicateurs ; la dernière en date du dernier conseil des conseils des ministres ou on a decider de donner des indeminités specifiques aux enseignants . c’est très bien mais de gràce accorder ces indéminités a tous les fonctionnaires qui meritent. j’invite le syntsha a prendre ses responsabilités pour qu’on augmente nos indeminités de gardes et de risque. en effet on peut pas risquer notre vie et percevoir ces miettes.

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