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Association « Sauvons le reste » : 39 malades mentaux en réinsertion dans le Yatenga

Publié le dimanche 5 juin 2011 à 02h35min

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Homme de terrain, travaillant dans des villages, Adama Lotto Ouédraogo est président de l’association « Sauvons le reste ». Son contact avec les enfants non scolarisés du village a été émotionnel. Des enfants souvent orphelins ou tout simplement vivant loin des parents devenus fous. Une situation aussi pesante dans le Yatenga. Le président et les membres de l’association ont pris l’initiative de promouvoir et de défendre les droits de ces personnes dans la démence au sein de la population.

Les malades mentaux sont souvent victimes de blessures, ont une chevelure impropre, des habits déchiquetés. Face à cette situation l’association sauvons le reste s’est engagée depuis six mois à agir positivement sur ces personnes délirantes, certaines malheureusement rejetées par leur propre famille. A entendre le président de l’association, l’intervention consiste à rencontrer le malade, s’entretenir avec lui en le sensibilisant et s’ensuivent les soins.

Cette opération permet de coiffer le malade lui panser les plaies s’il y en a, et l’habiller de nouvelles tenues. Les membres de l’association se disent avoir la volonté mais les moyens qu’ils utilisent sont très modestes. Les responsables de la structure ont saisi cette occasion pour remercier ‘’Burkina vert’’ Ouahigouya et Marine CARDOGO, une Française qui a pu les soutenir avec des ciseaux et autre matériel de soin. En même temps ils lancent un appel à toutes les bonnes volontés à les soutenir dans cette action. L’association souhaite avec l’appui des autorités avoir plus de moyens pour mieux agir, par la formation de ses membres sur les stratégies d’approche et avoir un centre d’accueil et de réinsertion sociale. A vélos comme à motos les membres de l’association sillonnent les provinces du Loroum, du Passoré, du Zondoma et celle du Yatenga à la rencontre de cette catégorie de personnes qui petit à petit voient leur vie s’améliorer. Le cas le plus épatant est celui de Namissiguima qui est devenu colleur avec l’apport matériel de l’association.

Lassané DOGA

L’Express du Faso

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