Descendu aux enfers après sa malencontreuse rencontre avec Nafissatou Diallo, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international ne sait plus où poser ses pénates.

Quasiment jeté à la rue après un bref séjour dans les geôles de la célèbre prison de Rikers Island, il n’a su trouver où se loger malgré les moyens conséquents de son épouse. Devenu soudain un voisin trop gênant pour la bonne société bourgeoise des tours de Manhattan, DSK a dû aller voir ailleurs.

Et son salut, il n’a pu le trouver que dans une villa individuelle du quartier très chic de Tribeca, où il purgera son assignation à résidence, bracelet électronique au poignet. Trois étages de luxe avec salle de cinéma, jacuzzi et salle de gym, le tout pour la modique somme de 35 000 euros par mois.

Rien à voir avec la promiscuité et la crasse de l’univers carcéral made in USA. Comme prison dorée, on a vu bien pire. Rien de tel donc pour redonner du punch à celui qui avait déjà donné un aperçu de son penchant peu socialiste pour le bling-bling.

Rabi Mitbkèta

L’Observateur Paalga