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Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

Publié le mercredi 25 mai 2011 à 02h27min

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Les premiers jours de la semaine en cours, des centaines de collégiens et de lycéens ont de nouveau manifesté à Ouagadougou. Une manifestation de plus, dira-t-on en soupirant, tellement on finit par en avoir la triste habitude. Mais, fait curieux, le motif brandi cette fois-ci, n’eût été le cynisme, fait sourire : la gent scolaire a choisi de marcher dans le but de réclamer du gouvernement qu’il satisfasse les revendications de leurs professeurs en grève : lisez les élèves veulent suivre les cours, il ne faut pas que les autorités les en empêchent.

Mais le fait est tout de même curieux, bizarre, suspect, lorsqu’on l’envisage sous le prisme de la situation nationale, délétère, qui caractérise depuis de longues semaines le Pays des hommes intègres.

Que la gent scolaire fasse preuve de tant de sollicitude et de diligence, qu’elle se pique d’une fièvre studieuse subite commande de réfléchir, ne serait-ce que pour trouver les vraies raisons qui conduisent lycéens et collégiens à débrayer une fois de plus ; car, à la suite de maints et maints débrayages déjà constatés, cette nouvelle désertion des lieux d’enseignement par les élèves peut ne pas trouver sa vraie motivation dans ce qu’ils choisissent de brandir aux yeux de tous. Et puis, les formes adoptées pour manifester leur « désir de retrouver les professeurs dans les salles de classe » sont à tout le moins condamnables.

Passe encore le modus operandi régulièrement employé en pareilles circonstances : pneus brûlés sur la voie publique, perturbation de la circulation, destructions de biens publics et on en passe. Même chez les élèves, les méthodes de revendication ont changé de forme et deviennent plus virulentes : d’emblée, on réclame des têtes, on exige de se faire recevoir par le ministère de tutelle. On passera par la force si cela s’avère nécessaire. Les manifestants du début de cette semaine auront signé leur passage au ministère par un saccage en règle de bureaux, éventrant des tiroirs, cassant des ordinateurs.

On en aura vu tentant d’escalader les grilles de la primature, histoire de se faire recevoir par qui de droit : ils tenaient absolument à se faire entendre par l’autorité compétente ! Au passage, on l’aura remarqué, les enseignants pour lesquels ils disent « travailler » et qui observent de fait un mouvement de grève n’utilisent pas, eux, les méthodes que les élèves emploient.

Plus royalistes que le roi, les élèves ? Gonflés à bloc et décidés à en découdre ? Mais avec qui ? Ou alors résolus à saper eux-mêmes cette année scolaire dont ils disent pourtant qu’ils redoutent qu’elle soit déclarée « blanche » ? Peut-être un peu de tout cela à la fois et c’est bien cette confusion qui rend tout opaque, brumeux, indistinct et fait que toute recherche de solution se heurte désespérément à un mur.

Mais, en toute bonne logique, peut-on en vouloir vraiment à ces adolescents qui se signalent de la plus mauvaise des manières ? Depuis la funeste parade des militaires, la dernière semaine du mois de mars, relayée par d’autres hauts faits du genre vaillamment perpétrés dans plusieurs villes de l’intérieur du pays des hommes intègres, on sait désormais qu’au Burkina, quelqu’un a ouvert la boîte de Pandore.

Le malheureux constat que l’on en fait à ce jour est affligeant : presque toutes les composantes sociales auront eu leur jour de marche bruyante et de casse. Elèves, étudiants, militaires tous corps confondus, commerçants, tout y sera passé, avec en prime de fortes infiltrations de vandales volant, pillant, brûlant et détruisant tout sur leur passage, semant tristesse, larmes et désolation.

On peut toujours en ricaner, en se délectant à l’idée que toute cette chienlit cause bien des problèmes à Blaise Compaoré et « à son régime » et les empêche de dormir tranquilles. Sans doute. Mais s’en tenir là serait sans doute une myopie patriotique grave. Car, enfin, le pays n’appartient tout de même pas à Blaise, même si à ce jour c’est bien lui le locataire du palais de Kosyam. Les casses, les vols, les édifices publics partis en fumée, c’est bien le contribuable burkinabè qui en fera les frais, un jour ou l’autre.

Et puis, Blaise Compaoré partira un jour ou l’autre. Et quelqu’un devra forcément le remplacer. Quels Burkinabè aura-t-il l’heur de gouverner, celui qui devra présider aux destinées du Pays des hommes intègres ? Les habitants de ce pays perdront-ils du jour au lendemain ce nouvel instinct de destruction maladive qui semble s’être emparé d’eux au point qu’il les conduit à banaliser la violence et à se passer de toute retenue ?

Ce pays-là, on ne lui connaissait pas ces tares ! Tout le monde se place volontiers dans la dynamique de la « violence » sans laquelle, dit-on, on ne vous écoute pas ! A tel point que le phénomène est en passe de créer un nouvel habitus : le crépitement des armes fait désormais presque partie de l’environnement sonore et du vécu quotidien des Burkinabè ; il n’effraie plus grand-monde. Pourquoi, comment et jusqu’à quand ? Il faut oser croire qu’un sursaut est encore possible.

Le Burkina Faso est capable de présenter une bien meilleure figure que celle pâle, hideuse et terreuse qu’elle donne à voir depuis de longs mois au monde. Et c’est tout un chacun qui a le devoir de battre sa coulpe sur sa propre poitrine et non pas sur celle des autres ; car c’est tout un chacun qui est responsable, chacun à son niveau, de cette grave impasse politique, sociale et morale dans laquelle notre commune patrie se trouve enlisée. Choisir d’en rire, c’est forcément se moquer de soi-même par ricochet.

Alors, tout logiquement, c’est par les efforts conjugués de tous qu’ensemble nous saurons la tirer, cette patrie presque moribonde, de ce méchant bourbier qui fait que, depuis peu, les Burkinabè ne sont plus que la pâle réplique de ce qu’ils avaient jusque-là été : des hommes fiers, intègres et libres. Les générations futures ne pardonneront pas à celles actuelles de n’avoir pas su gérer le patrimoine commun que nous ont légué nos ancêtres. Il faut alors savoir raison garder, ne serait-ce que pour éviter le tribunal de nos descendants.

Jean Claude Kongo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 mai 2011 à 04:14, par Yeswecan En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Bel article ! Analyse pertinente d’une situation qui fait peur pour le futur ! Vous avez raison de vous en inquiter et tout le monde s’en inquiete ! Mais le Burkina et les burkinabè ne vivent pas isolés ! nous sommes dans un environnement mondialiste et plus personne ne se taira sous pretexte de preserver quelque dignité ! la source se trouve dans la malgouvernance politique ! Quoique le nom du pays l’invite, croyez vous les burkinabé plus patriotiques ou moins patriotiques, plus vandales ou moins vandalesque les tunisiens ? ou les egyptiens ? ou les lybiens ? ou...! Mais non ! Aux dirigeants d’ouvrir l’oeil et de tendre l’oreille et le bon et de repondre au desir de changement de leur peuples ! le jour ou ca sera fait, vous verez que les burkinabè redeviendront ce qu’ils etaient, c’est a dire sages mais pas des moutons de panurge qui se laisseront conduire beatement à l’abattoir !remontez bien l’histoire et vous verrez que ca n’a pas commencer aujourdhui ! Les methodes ont changé certes mais le fond reste le meme !Et puis vous savez mieux que moi que les dictateurs n’entendent que la voix de la violence ! Loin de moi l’idée d’encourager une quelconque forme de violence, car personne n’y gagne, mais helas !!!Le changement a un prix, et c’est malheureusement pas par la priere ! Voyez vous memes ce que Blaise a concedé depuis le debut des mutineries !Desolé de donner l’impression d’etre un va-t-en-guerre, je suis aussi profondement attristé par la violence de ces jours et je partage absolument l’esprit de votre analyse de la situation ! Mais dites a Blaise de savoir partir (lui qui est venu par la violence !) et de ne pas detruire, en bon patriote, ce qu’il a construit(si tant est qu’il estime avoir apporté quelque chose à ce pays !). Moi, j’ai entierement confiance à la maturité des burkinabè. Vous aussi n’estce pas ?

  • Le 25 mai 2011 à 05:40, par l’ex-patriote En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    j’en ris !moi j’en ris !et je ne me moque pas de moi même je me moque de ces élèves, véritables pantins et singes à la fois ! si tu veux imiter, imiter au moins ce qui est bon ! à qui faites vous mal ?vous détrusier le ministère, le symbole de l’éducation nationale !pourquoi ne pas détruire les directiosn de vos écoles ou encore bruler les maisons des enseignants qui refusent de venir en classe ?car c’est eux les vrai responsables !c’est qui n’ont pas su vous inculquer le civisme qu’il faut !j’en pleure enfin parce que je suis burkinabè, et je ne suis plu fier de l’être !

    • Le 25 mai 2011 à 14:10, par lejusticier En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

      je ne vous comprend plus M. L’ex-patriote ! comment dites vous aux enfants d’aller bruler les maisons des enseignants.il fait être irresponsable pour dire ça ! les enseignants ont des revendications légitimes et le MERSS même l’a reconnu. Eh OUI ! je comprends pourquoi vous vous faites appeler ex-patriotes.
      1. vous êtes aigris
      2. vous êtes troubles luttes.
      conseil : sachez faire vos analyses car celles ci me font vomir.

  • Le 25 mai 2011 à 05:48, par Beurk En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    SVP....monsieur le journaliste,à maintes reprises vous parlez du "pays des hommes intègres".Vous vous moquez de qui ?Etre intègre,c’est être digne en toute circonstance mais là,c’est la désintégrité totale et excusez-moi du néologisme.Il serait donc honnête de parler de pays bordélique,anarchique où on ne sait plus qui est le chef parcequ’il n’y a plus d’autorité.Les revendications partent dans tous les sens,on accepte tout même les plus inacceptables dans un état normalement constitué.C’est la course au ventre,les gros veulent devenir encore plus gros,les autres veulent devenir gros comme le gros et à ce jeu de grosseur,nous allons éclater un jour

    • Le 25 mai 2011 à 18:16, par Lareine En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

      Beurk,je suis tout a fait d’accord avec toi.Je preconise que les gros maigrissent et les maigres grossissent.Mais les deux groupes doivent avoir un poids un peu equitable.Ainsi tout le monde sera heureux.Sinon a l’allure oú ca va ,nous allons tous un jour eclater,Car si ca continue ca fera un BOUM fatalement.Lareine
      Si Blaise prenaient en compte nos messages,il trouvera ses portes de sorties.Mais qui sait ?Peut-être pense-t-il qu’il est PF jusqu’à sa mort.

  • Le 25 mai 2011 à 08:31, par Kaikai En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Bonjour.
    Je partage entièrement le fond de cet article mais je dois avouer que la lenteur de nos autorités m’inquiète. J’ai l’impression qu’on ne perçoit pas la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. il ne s’agit pas de nommer un nouveau premier ministre et un nouveau gouvernement pour venir à bout de la crise. Le président devrait s’adresser à la nation indiquant clairement une feuille de route :
    S’il entend rester au pouvoir, qu’il retablisse ou tente de retablir l’autorité de l’Etat en sévissant durement contre ceux qui posent des actes illégaux, qu’ils soient militaires ou civils. Le droit de manisfester n’est pas remis en cause mais il faut protéger les structures de l’administration publique qui appartiennent à tous et cela relève du role du chef de l’état.
    Si il est incapable de faire cela, qu’il donne sa démission et la constitution est appliquée.
    Le temps joue contre nous, si on espère que la situation se décantera avec le temps ce n’est qu’une pie illusion car à l’allure où vont les choses, elle ne peut que s’empirer.
    L’heure est très grave et les différents acteurs de la scène politique nationale doivent se mettre d’accord sur la convocation dans les prochains jours d’une rencontre (je ne saurai quel nom lui donner) avant qu’il ne soit trop tard.
    Evidemment le declic doit venir du pouvoir (Président + CDP + gouvernement). Les heures sont comptées et j’en appelle à la sagesse des uns et des autres.
    Que le Tout Puissant assiste notre pays dans ces moments difficiles !

  • Le 25 mai 2011 à 10:08, par Kylian En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Merci Monsieur Kongo pour votre analyse que j’approuve entièrement.Le Burkina est tombé très bas.Comment se fait-il que nos jeunes frères et enfants soient devenus aussi violents irrespectueux et inconscients au point d’hypothéquer leur propre avenir. Je suis pour le moment à l’extérieur et doit faire face chaque jour à des réflexions désobligeantes du genre :"avec cette manière sauvage de manifester leur mécontentements il sera difficile que les africains accèdent au développement" ou " C’est vous qui n’avez rien et qui vous permettez de tout casser et de tout brûler pour ensuite tendre la main vers l’Europe".( A mon avis le journaliste pouvait se passer de certaines images ou l’on voit écrit sur des murs des injures adressées à Monsieur le ministre et touchant même son Père.) Dommage que des élèves puissent faire cela. Le silence des parents face à tout cela n’est certainement pas moins coupable.

  • Le 25 mai 2011 à 10:39 En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Que sont les dégats causés par ces enfants en plein jour par rapport à la soldatesque qui nous pillent la nuit. Ceux là meme qui sont chargés de nous protégés avec nos biens ! Et vous journalistes vous n’êtes même pas à mesure de nous faire un photo reportage sur les forfaitures de ces soldats que l’on caresse dans le sens des poils. Ah je comprends : les journalistes, les juges, les citoyens libres, les politiciens, et meme le président du faso ont peur des stars du moment que sont les soldats.

  • Le 25 mai 2011 à 11:01, par Nawidib En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Mr le président vous voyez maintenant que ce que vous racontaient vos ministres et entourage n’était pas vrais. Actuellement tous les secteurs sont touchés par les mouvements de protestation preuve que le peuple a beaucoup supporté pendant 25 ans et ne voyant pas le bout du tunnel a finit par laisser éclater sa colère et c’est ce que nous vivons aujourd’hui

  • Le 25 mai 2011 à 11:07, par pour un burkina meilleur En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    une jeunesse en perte de repère qui craint d’etre sacrifiée je dirai. le droit de manifester est legitime et on aurait du avoir honte quand on entend ces enfants dirent qu’ils manifestent pour aller à l’ecole et finir leur année academique.
    le malaise est profond:que le ministre traoré arrete de passer à la télé expliquer des choses dont il n’est lui meme pas convaincu et qu’on passe aux mesures concretes.
    on a vite fait de dire que cette crise est du au manque de communication et par consequent, on nous deverse des promesses que nous savons intenables dès que la situation sera plus calme ; posons des actes concrets pour recoudre le tissu social

  • Le 25 mai 2011 à 11:14 En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Mr le président vous voyez maintenant que ce que vous racontaient vos ministres et entourage n’était pas vrais. Actuellement tous les secteurs sont touchés par les mouvements de protestation preuve que le peuple a beaucoup supporté pendant 25 ans et ne voyant pas le bout du tunnel a finit par laisser éclater sa colère et c’est ce que nous vivons aujourd’hui ;certains vont jusqu’à dire que même si on n’a pas du pétrole on n’a Blaise COMPAORE comme si Blaise COMPAORE pouvait a lui tout seul apporter la richesse au FASO

  • Le 25 mai 2011 à 14:25, par kima En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    "Quand l’arbre se penche il ne faut pas envouloir aux branches mais plutot aux racines"

  • Le 25 mai 2011 à 14:37, par kima En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    "Quand l’arbre se penche il ne faut pas envouloir aux branches mais plutot aux racines"

  • Le 25 mai 2011 à 15:04 En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Moi je crois que c’est le système éducatif du Burkina qu’il faut reformer en premier parce qu’il y a des des gens comme YESWECAN qui sont supposé avoir fait l’école mais qui réfléchissent comme le dernier des illettrés. c’est parce que tu n’est pas encore une victime directe que tu parle comme ça. Le burkinabé a toujours aimer copier tout ce qu’il voit. C’est bien de vouloir le changement mais il faut savoir les bonnes manières qui vont avec pour ne pas porter préjudice à vie des honnêtes citoyens et garantir la sécurité de nos familles. Parmis tous les révolutions qui ont marché depuis le début de l’année vous avez quel pays avec des casses pareilles ? Quand on veut copier il faut au moins bien copier. Vous avez été tranquillement voté un président il y a à peine quelques mois donc c’est pas maintenant qu’il faut se plaindre.

    • Le 26 mai 2011 à 00:28, par Yeswecan En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

      Monsieur une fois de plus je suis d’accord avec l’analyse de monsieur CONGO et je partage aussi votre point de vue.Personne ne souhaite la violence pas meme les illetres comme moi ! Mais en vous lisant j’ai l’impression que vous avez ete peut etre ete une victime collateral et je suis desolé si c’est le cas mais vous ne savez rien des autres à priori ! Mon intention n’est pas de banaliser les degats, cependant il n’y a pas d’evolution sans sacrifice(quel que soit le degré). Quand vous dites qu’il n ya pas eu autant de casses dans les revolutions arabes, soit vous etes aveugle devant votre ecran, soit vous vous moquez des centaines voir des milliers de morts qu’il ya eu dans les revolutions arabes sans parler des degats materiels !Il ya des gens comme vous qui desirent le changement mais qui ne sont prets à consentir aucun sacrifice ! Les marches-meeting, les autrs n’ont qu’a y aller, les casses ca n’a qu’à arriver aux autres !les honnetes citoyens comme vous preferer participer à la lutte en ecrivant dans les journaux et en priant peut etre ! Pensez vous que vous etes plus honnetes citoyens que ces gens à qui on veut faire porter la responsabilité des casses ? Je suis sur que NON !!Les manifestants s’en prennent en fait aux symboles du pouvoir quoiqu’il peut survenir des dommages collateraux qui touchent à des "HONNETES CITOYENS" malheureusement ! Autrement, ils ne sont pas du tout inconscients comme vous voulez le faire croire.

  • Le 25 mai 2011 à 15:20 En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Les pauvres élèves ne se rendent pas compte qu’on profite de leur naïveté et par la même occasion ils hypothèque eux même leur avenir. Tout le monde est au courant que l’élève quelconque au Burkina guette toutes les occasions pour ne pas aller à l’école. C’st dans le revenus de leurs parents qu’on va puiser pour reconstruire tout ce qui est cassé. c’est vraiment dommage. déjà que notre pays est pauvre il ne faudra pas se plaine si après toutes ces manifestations il y a augmentation des impôts ils devraient plus tôt manifester pour que les enseignants retournes en classes à l’approches des examens.

  • Le 25 mai 2011 à 15:57, par Citoyen En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Comportement irresponsable et simplement stupide. Apprenons de la Tunisie, car ils ont manifesté sans casser parce qu’ils savent ces biens là leur appartienne et que après le départ du président c’est eux qui vont se retrouver avec ça.
    Et ceux qui ne le savent pas, Blaise est vraiment très malin : posez vous la question à savoir pourquoi il refuse que les forces de l’ordre empêchent les gens de casser ? Pourtant la majorité de ses conseillers lui ont demandé de donner cet ordre et il a refusé. En laissant les gens casser et voler, ça discrédite les revendications aux yeux du monde entier et ça le fait passer pour un président très souple qui laisse les gens s’exprimer même ceux qui cassent. Donc évitons de passer pour des animaux aux yeux du monde entier en cassant et volant pour des soit disants revendications. Dans quel pays on vous laisse manifesté jusqu’à dépassé cette limite de vandalisme ? Personnellement, j’en connais pas. De toute façon, on verra la suite.

  • Le 25 mai 2011 à 16:18 En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Le Faso ! Le Faso ! Le Faso ! C’est notre domicile paternel ! Quelque soit ce que notre père nous fait, quelque soit son comportement, il ne viendra à l’idée d’aucun enfant qui se couche sous ce toit familial d’y mettre le feu. Tous, tous dis-je, à commencer par les profs, doivent s’éléver contre ce que les élèves ont fait et proposer des sanctions énergiques pour tous les élèves qui ont fait cela. Quand deux adultes se bagarrent on peut palabrer (les militaires et les autres adultes ont déconné) mais quand un enfant déconne c’est la chicotte ! Ce que les enfants ont fait est inacceptable et si les prof ne se désolidarisent pas clairement de ces agissements, c’est leur autorité dans les calsses qui est en jeu. Les élèves leur désiront désormais, si nous avons insulté un ministre et il n’ y a rien eu, ce n’est pas toi prof qui nous fera peur. Et si tu fais on ira se faire recevoir par le Ministre, sinon..... Que les profs se rappellent l’histoire du Nazisme, l’on a commencé par torturé les prostitués, personne n’a rien dit... Enfin tout le monde y passé. Si les professeurs sévissent vis à vis de ces délinquants, il n’y a pas d’autres mots, ils auront non seulement gain de cause avec le Gouvernement mais il vont se réconcilier avec la population. Non on ne peut pas accepter que les élèves viennent détruire en un jour même les dossiers administraifs du personnel enseigants notamment les profs !

    Quant à ceux qui semblent trouver des circonstances atténuantes pour les élèves, ils ne perdent rien .... Quand quelqu’un pose un mauvais acte, il faut être courageux et le dire. Cela n’enlève en rien, l’amour et le respect que nous devons à nos enfants. Mais aller brûler le ministère pour éclamer des cours, ils verront ce qu’ils vont voir.

  • Le 25 mai 2011 à 20:38, par Le voyant En réponse à : Situation nationale : Hélas ! On a ouvert la boîte de Pandore !

    Ces élèves qui se lèvent pour soutenir les enseignants et professeurs tout en cassant ! Quel stupidité !! C’est surement ceux qui savent que l’année scolaire est voué à l’echec qui cassent et profite de la situation. C’est bizare mais on dirait qu’ils sont pas fatigué de toutes c’est manifestation. De toutes façon,s’il y a année blanche qui est perdant dedans, et l’argent de la reconstruction de tout c’est degat viendra d’où ? Songez y !!!!!

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