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Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

Publié le mercredi 27 avril 2011 à 01h48min

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André Silver Konan, journaliste écrivain ivoirien, interpelle dans une lettre ouverte, le président du Faso sur la tension sociale qui prévaut dans notre pays. Entre hommages et propositions de résolutions de crise, il lui demande tout simplement de savoir quitter les choses avant qu’elles ne le quittent.

Bonjour Monsieur le Président,
L’actualité politique de ces derniers jours dans nos deux pays frères, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, m’amène à vous adresser cette lettre. Avant tout, je tiens personnellement à vous féliciter pour votre implication décisive dans la résolution de la crise ivoirienne. En tant qu’Ivoirien, je souhaite que la paix revienne définitivement dans mon pays à l’avènement du président Alassane Ouattara.

J’espère, par ailleurs, que nos deux pays, comme par ce passé enchanté, pourront, très rapidement, sceller leur re-union sacrée, retrouver leur fraternité perdue, et amorcer leur développement croisé. Si notre pays a réussi, dans la douleur et le sang de ses martyrs, à tourner, il y a à peine quelques jours, la page la plus triste de son histoire, c’est, entre autres, grâce à votre patiente facilitation. Je vous en remercie donc.

"Faites maintenant l’essentiel pour votre pays"

Monsieur le Président,
Ce que j’ai à vous dire est à la fois simple et ferme : vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même dans votre pays. Ce que vous, l’ensemble de la communauté internationale, ainsi que la majorité des Ivoiriens, ont réussi dans notre pays est la preuve parfaite que rien n’est impossible aux hommes de bonne volonté politique.

Cependant, il vous reste à faire l’essentiel dans votre propre pays. L’essentiel, c’est réussir à instaurer la démocratie dans votre propre pays, la démocratie au sens strict du terme, pas celle qui consiste à laisser un semblant de liberté à la presse, à permettre un semblant de liberté d’expression ou à organiser des semblants d’élections transparentes.

En effet, les images et les informations qui nous parviennent de Ouagadougou et d’autres villes du Burkina Faso ne sont pas de nature à nous rendre fiers du travail que vous avez abattu chez nous. N’appliquez pas la double formule inconséquente du cordonnier mal chaussé ou de celui qui ôte la paille dans un seul œil de son voisin, alors que ses deux yeux à lui, sont remplis de poutre. Appliquez la pédagogie de l’exemple. Je sais que vous pouvez le faire.

Mais au fait que se passe-t-il dans votre pays ? Je ne vous ferai pas l’injure de vous l’expliquer, je vais décrypter cela sous les prismes d’un journaliste étranger qui aime votre pays où il a beaucoup d’amis et où il a reçu une reconnaissance internationale (prix spécial Norbert-Zongo du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest, 2007) et qui considère que les Burkinabè et les Ivoiriens forment un même peuple.

"Les Burkinabè ont soif de démocratie"

Monsieur le Président,
Ce qui se passe chez vous est très simple, n’allez pas chercher loin. Il se résume en trois mots : soif de démocratie. Derrière chaque soldat mutin des camps Kamboinsin, Guillaume-Ouédraogo et Sangoulé-Lamizana, qui réclame une prime de logement, derrière chaque jeune de Koudougou qui manifeste contre la mort de l’étudiant Justin Zongo, derrière chaque commerçant de l’avenue Kwame N’Krumah qui met le feu au siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), votre parti, se cache en réalité un citoyen qui veut tout simplement la démocratie.

Comprenez bien que ni la dissolution hâtive du gouvernement du Premier ministre Tertius Zongo, ni le limogeage spectaculaire du chef d’Etat-major des armées, le général Dominique Djindjéré, ne peuvent étancher cette soif de démocratie de votre peuple dans sa majorité. Si vous êtes allé à l’école du « Père fondateur » Félix Houphouët-Boigny, alors décryptez sereinement les messages certes violents et incontrôlés que votre peuple vous envoie, et apportez des réponses durablement appropriées plutôt que d’y trouver des solutions circonstancielles.

Monsieur le Président,
J’ai des solutions à vous proposer, en toute humilité. Cependant, avant d’y arriver, je souhaite que vous regardiez avec détachement le bilan politique de votre règne, qui, à vrai dire, commence à être un peu trop long et un règne un peu trop long finit par s’enliser, de façon souvent totalement involontaire, dans l’autoritarisme. A 60 ans dont 24 passés à la tête de votre pays, vous êtes arrivé au pouvoir en 1987, suite à la chute (j’utilise cet euphémisme pour ne pas susciter des passions) du capitaine Thomas Sankara, arrivé au pouvoir trois ans plus tôt, avec vous du reste, comme bras droit.

Vous avez attendu 4 ans pour organiser une élection présidentielle boudée par trois-quarts des électeurs. Réélu en 1998 pour un deuxième septennat, vous avez fait modifier la Loi fondamentale deux ans plus tard, non seulement pour limiter à deux, le nombre de mandats présidentiels, mais pour réduire à cinq ans, la durée dudit mandat. Les démocrates du monde entier ont applaudi.

Vos adversaires, eux, n’y avaient pas décelé la subtilité de la non-rétroactivité de la loi, qui vous a permis de vous présenter en novembre 2005 et de vous faire élire à plus de 80% (on n’est pas très loin des scores soviétiques) contre 12 « petits » candidats et de remettre le couvert le 25 novembre dernier, toujours avec le même score et une forte abstention.

Monsieur le Président,
Voici en réalité d’où viennent vos problèmes. Ils sont d’ordre politique. Les problèmes militaires et socioéconomiques que les uns et les autres soulèvent ne sont que du vernis de colère posé sur un ongle rongé par des décennies de furoncles de frustrations. Ne vous y méprenez pas. Votre peuple réclame le changement. Maintenant ! Vous devez l’entendre, l’écouter et le comprendre.

Votre peuple n’a rien à foutre (l’expression est grossière mais elle reflète la réalité) que vous ayez réussi votre médiation en Guinée et au Togo, et achevé avec succès votre facilitation en Côte d’Ivoire. Votre peuple veut voir de nouveaux dirigeants, et le fait que votre parti, par une sorte d’hystérie collective surréaliste propose un amendement de la Constitution pour faire sauter le verrou limitatif des mandats, agace davantage votre peuple, fatigué de voir « les mêmes » depuis un quart de siècle.

"Le peuple a besoin d’un nouveau dirigeant"

Monsieur le Président,
Ne commettez pas l’erreur impardonnable d’écouter les apparatchiks de votre parti et les mensonges répétés et autant intéressés de votre entourage. Ceux qui vous font croire que vous êtes la seule personne au Burkina Faso à pouvoir être Président de la République durant ces quinze prochaines années, vous mentent. Les hommes de valeur, il en existe dans tous les secteurs d’activité et dans tous les milieux professionnels au Pays des hommes intègres.

Une seule personne, en dépit de toute son intelligence et de tout son charisme, ne peut pas diriger une Nation, correctement, dans l’intérêt collectif, et tournée vers le développement exclusif, pendant plus d’une décennie au troisième millénaire. Le temps des « Pères fondateurs », qui mesuraient leur aura à l’aune de leur longévité au pouvoir, est révolu.

Les Denis Sassou N’Guesso, Mouammar Kadhafi, Paul Biya, Robert Mugabé, Teodoro Obiang N’Guema, etc., quitteront le pouvoir dans la honte et le mépris s’ils ne décèlent pas dès maintenant le signe des temps qui changent. Vous pouvez et vous devez refuser d’être comme eux, une espèce de dirigeants africains en voie de disparition contrainte.

Encore une fois, n’écoutez pas les hypocrites qui seront les premiers, comme on le voit actuellement en Côte d’Ivoire, à sauter dans le bateau d’un nouveau commandant de bord, à qui ils feront, sans honte, ni remords, allégeance, pour espérer faire prospérer auprès de lui, leurs conseils malhonnêtes de navigateurs usurpés. Ceux-là veulent votre perte et veulent se délecter de votre humiliation. Ceci m’amène donc à vous proposer mes modestes recettes.
"Il est temps pour vous de quitter la scène"

Monsieur le Président,
Vous devez dissoudre la commission électorale et nommer un président et des membres dont l’intégrité est de notoriété publique, en accord avec la société civile et l’opposition. Cette nouvelle commission va proposer un mode opératoire consensuel et parfaitement transparent, en vue des élections législatives qui auraient lieu, après que tous les partis se sont mis d’accord sur le mode opératoire.

Dans l’attente, nommez un gouvernement de large ouverture avec des représentants des partis politiques représentatifs et de la société civile, après discussion avec ceux-ci. Ce gouvernement dirigé par un Premier ministre apolitique de consensus, doté de larges pouvoirs de l’Exécutif, sera chargé de conduire les réformes constitutionnelles, électorales, financières, institutionnelles, judiciaires, médiatiques, militaires, politiques.

Bref. Des réformes désintéressées, profondes et radicales, qui vont doter votre pays d’instruments fiables et rigides pour devenir un Etat de droit, un Etat véritablement démocratique. Vous n’avez rien à y perdre, sinon tout à y gagner. Personnellement, je souhaite que vous n’attendiez pas cinq ans pour quitter le pouvoir, comme prévu par la Constitution.

Je préconise que vous donniez un signal fort à votre peuple et aux dirigeants africains encore tentés par l’obscurantisme suicidaire qui consiste à s’arc-bouter aveuglément au pouvoir, en acceptant d’organiser une élection présidentielle anticipée, au terme de toutes ces réformes. A l’issue de ces réformes, vous pourrez vous retirer à Ziniaré, pour une retraite bien méritée et le monde entier vous dira « bienheureux ». Mettez-vous donc au-dessus de tous. Laissez la démocratie s’exprimer librement et soyez son dépositaire, comme Jerry J. Rawlings l’a été et l’est encore aujourd’hui, au Ghana.

Monsieur le Président,
Je vous assure que si vous prenez ces engagements dès maintenant, et que vous commencez sincèrement à les mettre en pratique, les manifestations de colère des uns et des autres cesseront et dans quelques petites années, vous serez classé au Panthéon de grands dirigeants africains au même titre que les Mandela, Konaré, Diouf. Si vous voulez écouter la voix de ceux qui crient au complot des sankaristes, à la subversion « de jeunes drogués » (pour reprendre l’expression amusée du colonel Kadhafi), à la manipulation de puissances étrangères, etc., je ne peux pas vous promettre que le vent du destin qui a commencé à souffler dans les sables brûlants de Tunisie et d’Egypte, qui a emporté sur son passage enragé, Ben Ali et Hosni Moubarak, avant de descendre dans les profondeurs troubles de la lagune Ebrié pour faire chavirer la pirogue de Laurent Gbagbo, ne va pas atteindre les bords survoltés de la Volta. Très respectueusement.

André Silver Konan
Journaliste écrivain ivoirien en exil
(qui rentre bientôt au pays)
Prix spécial Norbert-Zongo du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest
kandresilver@yahoo.fr
http://andresilverkonan.over-blog.com

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2011 à 03:13 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Vous etes entrain de déshonnorer le Prix spécial Norbert-Zongo du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest car votre lettre ne repose que sur une analyse superficielle et non sur une investigation profonde !
    J’ai envie de vomir en lisant ce article

  • Le 27 avril 2011 à 03:48, par fighter En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    très belle analyse. Vous n’êtes pas seulement ivoirien mais aussi panafricain. Ceci montre que vous récente les choses comme tout bon africain. Vous avez dit rien que la vérité à blaise. Et demain vous donnera raison j’ en suis convaincu. Ceux qui meprisent leur peuple vous incrimineront mais l’ on ne sent pas l’odeur qui est sur soi. Les democrates diront que vous avez accompli votre devoir de citoyen du monde

  • Le 27 avril 2011 à 03:51 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    toutes mes félicitations pour la sincérité et la clarté de l’analyse. merci mon frère et que Dieu te benisse.
    j’espère que ce cri d’alarme ne va pas tomber dans un oreille de sourd.

  • Le 27 avril 2011 à 04:21, par Pouknini En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    J’ai rarement vu d’aussi belles contributions ! Une analyse claire et limpide de la situation et des pistes de solutions qui sans doute ne tomberont pas dans l’oreille dans l’oreille d’un sourd. Merci à nos frères ivoiriens qui, après leur crise, contribue à la résolution de la situation qui est la nôtre. Ils sont assez bien placés pour analyser la situation et alerter le PF sur le risque que des conseillers sans vergognes le pousse au pire, que des Guion, comme Guy Labertit et autres tentent de le persuader de se voiler la face et de ne pas entendre la soif de démocratie.

    Le temps est venu d’appliquer à son propre pays, les remèdes qu’on prétendaient avoir pour les autres et de procéder à des réformes profondes et favoriser l’alternance, avant que le peuple ne le vomisse.

  • Le 27 avril 2011 à 04:46, par général fongnon En réponse à : Excellents conseils

    Mes vives félicitations au frère ivoirien. Le président compaoré a intérêt à suivre ces conseils ultra avisés d’un grand connaisseur du Burkina Faso. Ne jouons pas la politique de l’autruche, l’histoire récente de l’Egypte, de la Tunisie, de la côte d’ivoire nous montre que ça ne marche pas.

  • Le 27 avril 2011 à 06:09, par bigsou des usa En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    si Blaise ecoute ces conseils il en sortira grand et il etonnera plus d’un. ca cest de vrais conseils, cest la gbe(verite) cm le dit les ivoiriens.

  • Le 27 avril 2011 à 06:45, par si loin si proche(USA) En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Monsieur l’Africain je vous appelle ainsi parce que votre intelligence et votre sagesse font que je ne peux vous attribuer une nationalite. votre contribution est a la hauteur de la crise qui sevis au Burkina Faso(le pays que j’aime tant). Personnellement j’aime le president actuel car je reconnais qu’il a beaucoup fait pour le Faso et je reconnais aussi par la meme occasion qu’il est vraiment temps pour lui de se retirer. Je ne veux pas et je ne souhaite pas que son depart soi precipirter par un coup d’Etat comme certains, par desir de changement, le souhaitent. Car cela metrait le Faso tres tres en retard. Alors Monsieur le President(mon president Blaise Compaore) par amour pour votre pays, il est temps d’organiser votre succession( j’enttend par la dire une election consciencieusement libre et transporante). Organiser une election presidentielle ou chaque candidat aura la liberte de presenter ses projets et programmes de gouvernance au peuple et que le meilleur soit choisit pour gouverner ce pays. Tout les grands hommes(cite par le journaliste Andre et plus) qui ont quitter avaient toujours soif du pouvoir, mais ils ont seulement juge necessaire de le faire pour l’interet de leurs patries. Et une chose est de preciser que quand beaucoup( Jerry J Lawrings et Mandela notament) quittait on ne voyait personne capable de les remplacer, mais on a vue John kuffour et ATT du Mali qui on montrer que cette facon de voir les choses n’est pas verifiee. Laissez la chance Monsieur le president aux Burkinabes de choisir la personne qui se montrera digne et capable(a travers ses campagnes) de gerer se pays de le faire. Je vous fais confiance et je suis sur que si vous votre excellence, voulez laisser ce pays dans les mains de quelqu’un digne de ce non(que le peuple Burkinabe aurait reellement chosit) vous saurait le faire. Merci

  • Le 27 avril 2011 à 08:09, par proSank En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Belle analyse mr Konan.bon retour dans votre pays.etes-vous au Burkina ?

  • Le 27 avril 2011 à 08:11, par TOYADALA En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    bien avisé cet analyse ! merci à cette plume pour ce magnifique travail de journaliste. comme s’il fallait une "plume étrangère" pour voir cette évidence ! je crois qi’il faut aussi ajouter qu’il est grand temps que le peuple burkinabé se réveille de son sommeil de depuis la révolution. tout a été Si bien dit qu’on ne peut que remercier l’auteur de cette lettre. dans l’espoir donc que le PF en fera bonne lecture, attendons la suite.

  • Le 27 avril 2011 à 08:12 En réponse à : Occupe toi de ta Cote d Ivoire et laisse nous

    Pardon,

    occupe toi des problemes de la Cote d’Ivoire et laisse nous regler nos problemes entre nous au BF. Si Blaise s’est mele de vos affaires en CI, c’est parce que les deux parties (Gbagbo et les rebelles) lui ont demande ensemble d etre le mediateur. Le BF n’a rien demande a qui que ce soit suite aux troubles recents. Nous n’avons pas de rebelles, ce sont juste des civils et quelques militaires qui manifestent leur desarroi.

  • Le 27 avril 2011 à 08:37, par l’ours En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    merci mon frère, rien a ajouter sinon espérer la prise en compte de ces judicieux conseils bravo

  • Le 27 avril 2011 à 09:04, par Nombamba En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Mr Konan, j’apprécie votre analyse et surtout vos propositions. Certes, ceux qui baignent dans le beurre de la République verront d’un mauvais oeil cet appel que vous lancez au Président et à son régime, mais je pense qu’ils devraient plutôt s’y plier.Vous, vous savez de quoi vous savez de quoi vous parler car vous êtes ivoirien. Et comme le disent les mossi de chez nous : "quand le sourd muet te fait signe t’ordonnant de courir, ce n’est pas un bruit qu’il a entendu ; il a vu ce montre qui t’arrive".
    Merci pour le soucis que vous avez pour notre (vous et nous)pays à tous.

    • Le 2 mai 2011 à 16:03, par kenitié En réponse à : Il en serai ainsi inshallah

      Messieur le Président du Faso je vous apprécie très énormément. Ce message que le journaliste vient de vous dresser est un message de Dieu. Je n’ai pas à vous juger ni vous critiquer, ni en vouloir aux paroles de ce journaliste certes dans la vie humaine chacun est esclave de ses oeuvres. Ce qu’il vous demande de faire est très délicat "démissionné"
      Messieur le Président du faso faites ce que dont votre conscience vous guide et pratiquez les conseils de ce journaliste. Comme le dit un proverbe "l’erreur est humaine" nous commettons tous des fautes et par la suite nous le regrettons en un bref de temps ou quelques jours après. Konan dit que notre pays à soif de la démocratie c’est vrai alors mettez vous à la méditation et donnez à votre peuple toute une source d’eau éternelle au peuple des hommes intègres. Je sais que vous en êtes capable. Vous en sortirez avec un esprit clair et confiez vous à Allah car il est le seul à nous juger et nous condamner.

  • Le 27 avril 2011 à 09:36, par Naluiptaoré O En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Commentaire très interressant et très instructif. j’espère qu’il aura une aureille attentive

  • Le 27 avril 2011 à 09:37, par Hass En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Chapeau ! 3 fois chapeau. des analyses de la sorte, on en redemande. Que l’on soit "ennemi juré" ou "passionné" de Blaise Compaoré, on est obligé de reconnaitre la profondeur de l’analyse. Et je suis d’autant plus comblé que cet article vient d’un frère ivoirien.
    Ton prix Norbert Zongo n’a pas été usurpé. Mais fais beaucoup attention à toi car sous nos tropiques on aime pas ceux qui mettent leur plume au service du peuple.
    Bon vent et courage

    Hass

  • Le 27 avril 2011 à 10:04, par Conscience du Faso En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    J’ai presque les larmes aux yeux en lisant votre article, Mr. Konan. Tout est clair, limpide et sans bavure. Je voudrais vous adresser tous mes vifs remerciements ; vous aimez beaucoup notre pays, vous aimez aussi notre président. Je pense bien que le president va chercher à vous contacter pour cette analyse ; elle est très riche en enseignements. Vous êtes un grand journaliste, vous êtes un ami sincère de notre pays. Je souhaite que vous organisiez un exposé sur la democratie de notre pays ici au Faso et prennez le temps d’informer le public pour cela. Je vous informe qu’il va falloir un cadre comme le palais des sports pour contenir le monde. Vous avez tout dit à Blaise ; je n’ai plus rien à ajouter. Une fois encore grand merci à vous, cher ami de notre cher Burkina Faso. Que Dieu Tout-puissant vous protège et vous bénisse.

  • Le 27 avril 2011 à 10:15, par AK En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Parfaitement d’accord avec cette analyse et ses propositions

  • Le 27 avril 2011 à 10:17, par balbi En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    je suis franchement touché par cette lettre ouverte .Oui surtout écrit par un frère ivorien ,même si je suis persuadé que Blaise reste le seul unique à pouvoir mettre de l’ordre dans ce pays .il le sait plus que nous tous la révolution naisse quand autres mangent et d’autres regardent .Avant de se retirer en 2015,c’est à dire respecter la constitution il faudra qu’il met fin à la corruption dont l’ex PM est toujours salué par son courage .Pour finir,Blaise doit écarter toute personne qui le propose de se présenter encore car cette veut son mal .

  • Le 27 avril 2011 à 11:46 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Au-delà des positions partisanes et/ou nourries d’animosité, voici une lettre ouverte d’un étranger qui est pleine d’objectivité et qui fait des propositions réalistes qui semblent et d’une part pour le bien de la Nation et d’autre part ouvre une sortie honorable au Président Blaise Compaoré.
    Pour ceux qui réclament le dpart immédiat de Blaise Compaoré c’est jeter le pays du faso dans des troubles sociaux et politiques aux conséquences non mesurées car à l’heure présente ni l’opposition ni la société civile ni le parti au pouvoir en un mot aucune structure n’est prête pour gérer la chose publique.(Voyez les cas de la tunisie, de l’egypte et des pays arabes en mouvement).
    Mais pour ceux qui demandent le maintien toujours de Blaise Compaoré, qu’ils sachent que le cimetière est rempli d’hommes indispensables. Qu’il prépare son départ et s’il est si indispensable le peuple fera une marche pour aller le ramener au pouvoir.
    Après une belle analyse de ce journaliste il donne des pistes de sortie pour la crise et il serait sage de s’en inspirer si tout n’est pas à appliquer.
    Merci à ce dernier et courage à nous.

    Kpièrou

  • Le 27 avril 2011 à 11:48 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    monsieur le journaliste ivoirien occupe toi de la poutre qui est dans ton oeil avant de dire a ton frere de retirer sa paille !
    rantre dans ta cote d’ivoire attelle toi a denoncé le pseudo genocide qui a eu leiu au lieu de t’occupé de nos affaires rassure toi on a des journaliste compétents !
    ce sont des gens comme vous langues de vipère qui espéré avec votre statut de journaliste vehiculé de sales infos sur notre pays et y mettre le feu ! laissez nous reglé nos problemes et Blaise n’ira nul part on le veut !

  • Le 27 avril 2011 à 11:50, par sombody En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Je suis totalement d´accord avec M. Konan. Ce qu´il a proposé est vraiment la seule voie de sortie honorable pour Blaise Compaoré.

    Ce que M. Konan a oublié, c´est de proposer une solution pour que le Régiment de Sécurité Présidentielle intègre l´armée nationale. Et c´est Blaise qui doit savoir s´y prendre. Faire savoir à ses élements que c´est fini et que la garde d´un président prochain devrait être assurée par le police ou la gendarmerie, comme cela est de mise dans un Etat démocratique.

    Merci encore M. Konan. J´avoue que vous avez véritablement bien perçu le problème réelle du pays et corrélativement fait des propositions idoines pour le bonheur des Burkinabè, en commencant même par Blaise Compaoré.

  • Le 27 avril 2011 à 11:54 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    MERCI FRERE AFRICAIN QUE DIEU T ENTENDE ET EXHORTE BLAISE COMPAORE A SUIVRE TES CONSEILS. TA VISION DES FAITS ET TES REMARQUES SUR LA SITUATIN NATIONALE DE MON PAYS SONT CLAIRES COMME UNE EAU DE ROCHE POUR NE PAS DIRE L EAU DE LA "GUINGUETTE" DE BOBO DIOULASSO. MERCI POUR TA MODESTE COMTRIBUTION A LA RESOLUTION DE NOTRE CRISE QUI RISQUE FORT D ETRE CMME CELLE DE LA COTE D IVOIRE SI YA ENTETEMENT A LA RESOUDRE DE MANIERE SUPERFICIELLE.

    ENCORE MERCI
    SSSS

  • Le 27 avril 2011 à 12:13, par Thomas En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    De précieux conseils désintéressés et à moindre frais. Si tous les intellectuels africains conseillaient honnêtement et objectivement nos présidents, bien de crises auraient été évitées. Malheureusement la plupart préfèrent chanter les louanges sinon "pomper l’air" au puisssants du moment et prendre leurs enveloppes. Merci cher journaliste-écrivain et félicitation pour ton prix "Norbert Zongo de l’investigation".

  • Le 27 avril 2011 à 12:13, par mackiavel En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Mon frère, Toi tu n’es pas Ivorien. Tu es un homme intègre qui connaît Ouaga et même les Burkinabè. A ta solution, je propose d’ajouter la dissolution de l’Assemblée Nationale qui est vue comme budgétivore et avec toujours les mêmes têtes. On est ensemble « jusqu’à ce qu’il y ait quelque chose à l’arrivée ».

  • Le 27 avril 2011 à 12:35, par KAEL En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    C’est bien dit et je félicite ce journaliste Ivoirien. je ne suis d’aucun bord politique et voici ma proposition de sortie de crise : Le Président Blaise Compaoré doit dire au peuple qu’il ne se présentera pas en 2015. Donc nous devons l’accompagner à finir ce mandat et à reorganiser des élections démocratique et transparentes en 2015. La Patrie ou la mort, nous Vaicrons !

  • Le 27 avril 2011 à 12:39, par patriot En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Au nom de tout le peuple Burkinabé, je vous remercie Monsieur le Journaliste. Qu’Allah le plus miséricordieux vous exoce et veuille sur vous jour et nuit.
    Je souhaite une bonne lecture et une bonne compréhension à son Excellence Monsieur le Président du Faso

  • Le 27 avril 2011 à 12:39, par la victoire En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Conseil tres pertinent pour ceux qui ne veulent pas la honte.Esperons que l’enfant de Ziniaré s’aura faire un bon usage.

  • Le 27 avril 2011 à 12:44, par paagbe naaba En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    On en demande pas mieux nous les Burkinabès, sa n’arrive pas qu’aux autres disait l’autre. Cette crise est profonde et on le sait tous, et tant que rien n’est fait pour un VRAI changement le pays finira par sombrer. Je ne manquerai pas de vous dire merci monsieur le journaliste pour vos conseils avisés en ayant l’espoir que notre chèr Président lira votre lettre sans l’aide de ses « conseillers bourratifs »

  • Le 28 avril 2011 à 00:35, par Dr : Socratès En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Très belle article.A mon humble avis tout a été dit de manière
    concrète.des analyses pertinantes et des propositions à retenir.Je crois que le PF pense serieusement à tout ce que vous avez evoqué.Mais il a peur de ce qu’il va devenir.Tout
    le monde sait comment il est arrivé au pouvoir.Tout le monde
    sait egalement le nombre de Burkinabés que son pouvoir à fait
    disparaître.Le nombre de familles endeuillés.Les gens n’ont pas oublié.La communauté internationale n’a pas oublié.Ce n’est certainament pas à Ziniaré qu’il ira se reposé en paix.
    Pour toute ses raisons je pense qu’il prefère mourrir là ou il est.C’est-a-dire au pouvoir.Qui vivra vera.

  • Le 28 avril 2011 à 00:41 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Mon ANALYSE de votre analyse :

    " Blaise doit instaurer la démocratie" véritable : ça c’est vrai ; Démonstration à commencer par les législatives à venir.

    "Blaise doit démissionner" : Faux. il n’y a personne en ce moment qui puisse tenir ce pays au mieux et en plus il a gagné les élections "démocratiquement" donc démissionner est un problème.

    "Blaise doit supprimer le RSP" : OUI. supprimer le RSP , réduire les effectifs militaires, augmenter ceux de la gendarmerie et de la police de sécurité. Mais Blaise a une hantise de taille qui le ronge profondément : Ne pas être victime de coup d’état car il connait bien les risques et les conséquences ; c’est pourtant maintenant qu’il faut taper "fort" sur les militaires, ces derniers s’étant mis tout le peuple à dos.

    Souhaitons lui qu’il termine son mandat sur une bonne note, ce qui nous fera un peu oublier tout le reste.

  • Le 28 avril 2011 à 02:18, par John L. En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Plus rien à ajouter. Je ne sais pas quel qualificatif utilisé pour vous exprimer ce que je ressens en lisant cet article. Et je sais que beaucoup de lecteurs sont dans la même situation(suivez mon regard).

    Norbert ZONGO est mort, vive Norbert ZONGO. Vous êtes notre Norbert ZONGO réssucité, celui-là même qui donnait gratuitement ses conseils à Blaise. Malheureusement Blaise et ses partisans n’aiment pas ce qui est gratuit parce qu’ils ont des milliards pour faroter. Je doute donc fort que vos conseils gratuits soient pris en compte ; parce qu’il yaura toujours des gens à l’image de griots payés à des milliers de francs, comme le tout 1er de ce forum, pour chanter ses louanges, pour lui dire qu’au Faso tout va bien.

    Heureusement que mon professeur, (le Pr Albert Ouedraogo) plaidera (je suis sûr) pour votre lettre.

    Vivement que Blaise entende le cri de coeur de son peuple s’il ne veut pas se faire petit et sortir par la petite porte comme l’a opté son ami GBAGBO.

    Monsieur le Président, suivez à la lettre les solutions préconisées dans cette lettre et vous serez éternellement GRAND. N’ayez pas peur de votre passé. Un proverbe de chez nous dit que "si tu fuis le feu de l’insecte lumineux qui vole la nuit, tu va aller tomber sur le feu d’un sorcier".
    Pour dire que ce qu’on redoute est souvent moins dangereux.

    Mon frère Konan, vous êtes bien parti pour le Prix Nobert ZONGO 2011 et je sais que vous allez l’emporter avec cet article.

    Ceux qui ne sont pas d’accord avec cet article sont tout simplement des ennemis de Blaise et du peuple.

    1000 fois félicitations !

  • Le 28 avril 2011 à 02:40, par CAM2000 En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Mr Konan, ton analyse est propre ! Ne tiens pas compte des reactions negatives de ses boufons du pouvoir qui refusent de voir la réalité en face. sur plus de 25 reactions, il n’ya que 3 qui se plaisent dans la situation actuelle. Je t’assure que ce sont des ventru qui ne voient pas au dela de leur nez.(ils me font honte et pitié)
    Du courage !!! KONAN

  • Le 28 avril 2011 à 07:01, par Devoir citoyen En réponse à : Lettre ouverte au Président Compaoré : « Vous avez aidé au respect de la démocratie en Côte d’Ivoire, faites de même chez vous »

    Merci a ce journaliste mais surtout a l’observateur Paalga qui a accepté publier ce article, car plusieurs fois on envoie des analyses comme ça et ce n’est publié. Le sujet tabous, le départ de Blaise, des que tu en parle les gens refuse de parler et pourtant c’est inévitables. A dit Machiavel « on peut tout le temps tromper une partie du peuple, ou tout le peuple une partie du temps, mais jamais tout le peuple tout le temps ». Enfin, le problème du Burkina tous les burkinabé le connaissent et Blaise en premier. Mais personne ne veut dire haut ce qu’elle pense bas, puisque la vie chère oblige tout le monde est devenu courtisan. Je suis simplement surpris et survolté de voir la perte de temps que Blaise prend à travers les concertations et mieux encore en nommant ce 1er ministre LAT, qui se jette à l’eau sans le savoir ou peut être flatté par le poste. LAT n’a pas les moyens et ne les auras pas pour résoudre cette crise sociale et profonde. Comment il va gérer les intouchables du Faso qui sont même a l’origine de cette frustration et la colère de la société, la justice et même les militaires ? le problème du Burkina est simple : pendant 24ans 10% mangeaient tandis que 90% souffraient, il y a certes croissance macroéconomique au Burkina mais qu’en est il du panier de la ménagère ? L’économie est monopolisée et la corruption avec son corollaire d’incivisme et de prostitution mine la vie des burkinabé. Et pourquoi le départ de Blaise serait une solution ? Ca va permettre de changer d’équipe, de diversifier l’économie et avec un peu de chance de réduire la corruption. Tant que Blaise serait au pouvoir ça sera toujours les mêmes (les intouchables) qui vont monopoliser notre économie et la corruption va toujours battre son plein dans le pays jadis des hommes intègres.
    Je comprends par avance les gens qui ne partagent pas mon point de vue et c’est bien cela la démocratie.

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