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Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

Publié le mercredi 20 avril 2011 à 02h14min

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Le 31 mars, entre 18h 30 et 20h, nous avons rencontré de jeunes soldats mutins, à la sortie de leurs échanges avec le chef de l’Etat au palais de Kosyam. Ils étaient environ une dizaine et viennent de différents corps de l’armée. Il y avait des éléments du camp Lamizana, l’épicentre de la mutinerie, des soldats du génie militaire, de la base aérienne et du régiment de la sécurité présidentielle. Ils étaient très enthousiastes à l’idée de s’exprimer car, selon eux, la presse préfère toujours donner la parole au commandement, ignorant qu’eux aussi ont un point de vue. Pour réparer ce qu’ils considèrent comme étant une injustice, nous leur avons donné l’occasion de s’exprimer. Ils livrent leur version des faits récents, à commencer par l’histoire qui a déclenché leur mouvement, les actes de pillage, l’incendie du domicile du chef d’état-major des armées et la "petite manœuvre" opérée sur le maire Simon Compaoré. Ils font également l’analyse de la situation qui prévaut dans l’armée depuis un certain nombre d’années. L’histoire de la femme du militaire et le procès.

Selon les jeunes soldats, la femme de leur collègue a subi bel et bien un harcèlement sexuel de la part du jeune dessinateur en bâtiment. Celui-ci aurait entrainé la femme jusque dans les toilettes et aurait tenté de l’embrasser. "Vous qui êtes arrêté là, est-ce que vous acceptez que quelqu’un vienne chez vous faire la cour à votre femme ? Moi en tout cas, je ne vais pas accepter, même si c’est une pute qui vit avec moi. A partir du moment où elle est chez moi à la maison, personne n’a le droit de venir la draguer chez moi. Si c’est dehors, je peux comprendre, mais jamais chez moi.", déclare un soldat du génie militaire. Un de ses camarades du camp Lamizana abonde dans son sens ? : " Si c’était moi Arzouma (le compagnon de la dame), j’allais le buter (Boulou, le jeune dessinateur). Je ne peux pas accepter qu’un inconnu vienne chez moi, obtienne de l’aide pour faire son travail et pour me remercier, il se permet de harceler ma femme. Ce n’est pas possible. Qui peut accepter ça ? " Tous partagent ce point de vue. Ils estiment même que leur camarade Arzouma a été très compréhensif, puisqu’il a laissé " le monsieur dragueur " sain et sauf.

Sur le procès, ils affirment que c’est le patron du jeune dessinateur qui a tout manigancé. Celui-ci aurait dit qu’il va tout faire pour que leurs camarades soient punis et radiés de l’armée. " Il a dit qu’il connait de grands types de ce pays. C’est pourquoi, il a payé les juges et les avocats pour les faire condamner. ", confie un soldat du génie. Quelles preuves avez-vous pour avancer de telles déclarations en dehors de ce que vous ont raconté vos camarades militaires ?? Demandons-nous. Pour eux, la preuve, c’est le comportement des juges lors du procès et leur lourde sentence. " Pendant le procès, quand notre collègue voulait expliquer ce qui s’est réellement passé, les juges lui retiraient la parole. Lorsqu’il insistait pour donner les détails de la scène, les juges le menaçaient d’augmenter sa peine s’il continue. Donc on sentait déjà que les juges ne voulaient pas savoir la vérité. C’est normal puisque quelqu’un a payé pour que ce soit ainsi.", parole d’un élément de la base aérienne.

Les jeunes soldats ont l’impression que l’histoire a été ficelée de bout en bout pour faire condamner leurs camarades. "On avait averti les juges qu’on accepterait pas un faux verdict. Ils ont cru qu’on plaisantait. Ils n’ont rien compris. Nous on risque nos vies lors des formations pour devenir militaires, lors des missions, on risque encore nos vies, quand on revient, on n’a pas grand-chose et puis encore on nous provoque en venant faire la cour à notre femme chez nous à la maison, la justice pourrie là se permet de les condamner tout en sachant que cela signifie leur radiation de l’armée ? ; et vous pensez qu’on va rester bras croisés ?? Non, aujourd’hui, c’est eux, demain ça peut être nous.", éclate, tout furieux, un élément du camp Lamizana. Ils sont catégoriques sur le sort judiciaire de leurs camarades ? : "Le président doit choisir entre la justice et l’armée.

Nous n’accepterons jamais leur emprisonnement, n’en parlons pas leur radiation de l’armée. Si cela devait avoir lieu, le lendemain, on reconnaitrait plus Ouagadougou, on va tout raser." avertit celui qui semble être le plus gradé d’entre eux.

Le pillage des magasins et boutiques

Nos interlocuteurs plaident non coupables. "Ce n’est pas nous qui avons pillé, d’autres personnes ont profité de notre mouvement pour s’adonner au pillage.", affirme un des leurs. Les autres tentent d’expliquer davantage quand nous avons rappelé les différents témoignages parus dans la presse mettant en cause les militaires. Pour eux, une bonne partie des pillages n’est pas de leur fait. "Mon voisin m’a raconté qu’il a surpris son voisin d’en face en train de casser sa boutique. Il était armé. D’autres armes ont été découvertes dans certaines boutiques pillées, vous pensez qu’un militaire est fou pour laisser son arme comme ça sur ces lieux ??", avance un autre. Un élément de la base aérienne se demande si c’est pensable que tout le matériel volé puisse se retrouver chez des militaires alors qu’à tout moment, on peut venir les contrôler à la maison. Néanmoins, ils reconnaissent leur responsabilité parce que n’eut été leur mouvement, cela ne serait pas arrivé.

Le saccage du domicile du chef d’état-major

Dans la nuit du 29 mars, une escouade de soldats a mis le feu au domicile du général de division Dominique Djindjeré aux environs de 1h du matin. Pourquoi un tel acte ?? A cette question, ils ne sont pas nombreux à répondre. Deux soldats ont réagi. Le premier affirme que c’était pour signifier au chef leur mécontentement. L’autre affirme, lui, que depuis que le général est arrivé, il n’a résolu aucun problème de la troupe ? : "Chaque fois qu’on lui pose nos doléances, nous ne voyons rien venir, il les met dans les tiroirs. Le " ?petit geste" fait chez lui, c’était juste pour lui rappeler que sans nous, il n’est rien. C’est parce que nous sommes là que lui et les autres sont ce qu’ils sont et se permettre de manger ce qui nous revient ?". Ils en veulent au chef d’état-major et à tout le commandement pour ne pas prêter beaucoup d’attention à leurs conditions de vie et de travail. " ?

Vous voyez comment on est habillé, est-ce que c’est joli ?? Depuis que je suis soldat, c’est moi qui achète ma tenue et mes chaussures de militaire avec ma maigre solde. Où part l’argent destiné à ça ?? C’est eux le commandement qui bouffe ça.?", soutient un soldat du camp Lamizana. Nous interpellons deux soldats du Régiment présidentiel qui arborent pourtant des tenues impeccables. "Non, non, il n’y a pas beaucoup de différence entre nous du RSP et les autres. Nous vivons les mêmes problèmes.", affirme un d’entre eux. Les autres ne disent rien. Devant ce silence, le deuxième élément du RSP lâche ? : "Nous sommes solidaires du mouvement parce que ce sont nos camarades, nous avons fait la même formation et même si aujourd’hui, on est ici au RSP, nous ne pouvons pas oublier qu’à tout moment, on peut nous affecter dans une autre unité."

Un élément de la base aérienne soutient que depuis qu’il est militaire (plus de 8 ans), c’est une seule fois qu’il a pu donner 3000 F à sa mère. "Quelle fierté peut-on tirer de cette vie si tu ne peux même pas aider ta maman alors que tu dis que tu travailles ??" Ce dernier est marié et héberge son frère également. Ils dénoncent le délaissement dont ils seraient victimes. Les salaires sont très bas, ils n’ont pas d’indemnité de logement. Peu de mission et quand y en a, la hiérarchie coupe une grande partie des sommes qui leur revient. Un élément du génie militaire nous explique ? : "Je reviens du Darfour, mais je n’ai même pas pu construire ma maison. Pourtant, sur le terrain, c’est nous les soldats qui sommes devant, prenant tous les risques. Nos chefs sont dans les bureaux climatisés devant des ordinateurs en train de jouer aux cartes ou regardant des images pornos et ce sont les mêmes qui coupent ce qui nous revient. Ils mangent notre dû. On ne va plus se laisser faire. Vous avez entendu ce qui s’est passé au Darfour avec le soldat et son supérieur ?? La cause, c’est ce que je viens de vous expliquer. Parfois, tu te dis qu’il vaut mieux mourir que de subir ces injustices."

La bastonnade du maire Simon

"Moi je reviens du Darfour. Notre contingent a été déployé où aucun autre pays ne voulait aller, c’est-à-dire à 7 km de la frontière tchadienne. C’est le couloir de passage de beaucoup de rebelles des deux pays. C’est nous les Burkinabè qui avons réussi à sécuriser la zone. Nous avons construit en moins de 6 mois des routes, des ponts, des écoles. Tout le monde nous a félicités pour ça. Quand nous passons, les populations nous applaudissent. Les Nations unies nous ont félicités. Voilà qu’on revient au pays et on se fout de nous. D’abord, ce sont nos supérieurs qui coupent l’argent de notre mission. Après, c’est un maire qui monte des commerçants pour nous traiter de "militaires voleurs". Vous voyez que ça fait mal.", explique un élément du Génie militaire. Un autre explique que le maire a eu la vie sauve grâce à sa femme ? : "Quand on le bastonnait, sa femme criait fort le nom de Jésus. Un de nos aînés a dit que vraiment, lui, il ne peut plus continuer la bastonnade. Il a supplié les autres d’arrêter aussi au nom de Jésus. C’est comme ça qu’on l’a laissé. On voulait juste lui dire qu’on n’insulte pas un militaire au hasard."

Beaucoup d’entre eux ont eu des mésaventures avec le maire de la capitale ou avec la police nationale. D’autres évoquent l’entêtement du maire à faire payer la taxe de développement communal (TDC). Ce sont toutes ces récriminations qui expliqueraient leur descente au domicile du maire. Ils disent qu’ils voulaient juste lui donner "une petite correction" pour qu’il cesse son "arrogance".

Par Idrissa Barry


Les bidasses ont-ils voulu perpétrer un complot ?

Une bonne semaine de surchauffe, un entretien avec le président, chef suprême des armées et puis pschitt ! Oubliées les raisons "affirmées" de la colère et place aux revendications plus corporatistes. Que s’est-il passé entre temps ? Etait-ce un complot ??

L’orage n’est pas encore totalement passé, mais on peut au regard des événements qui se sont succédés depuis le 22 mars, tenter une esquisse d’explication de cette colère des bidasses. Première sortie dans la nuit du 22 mars avec quatre objectifs ? : libération des frères d’armes de la prison militaire de Ouaga dont les peines, prononcées le même jour, sont jugées excessives, descente musclée chez le ministre de la Défense, personnellement visée et tirs contre le palais de justice de Ouagadougou. Ces trois cibles semblent avoir été visées dans un objectif cohérent, selon les premières explications. La justice qui a eu la main lourde aurait été instrumentalisée par le ministre de la Défense qui serait l’ami personnel du patron du technicien du bâtiment qui aurait fait la cour à la femme d’un des soldats (lire L’Evénement du 25 mars 2011). Si ces trois premiers objectifs se tiennent, on n’a pas compris le message ou la justification du quatrième objectif ? : le pillage et les vols chez les commerçants.

Deuxième sortie, écho à la colère des bidasses de Ouagadougou, celle de Fada NGourma. Les soldats du régiment des blindés de cette ville sortent violemment contre le gouverneur qui en pique une crise et est évacué. Ils s’en vont libérer un soldat condamné pour avoir violé une élève de 13 ans, exigent le départ de leur chef de corps et d’un des lieutenants du 31e RIC. Comme à Ouagadougou, les soldats de Fada tirent sur le palais de justice et se livrent aux vols et aux pillages. Dans la soirée du 29 mars, un détachement du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) lourdement armé avec des gendarmes se transporte à Fada, avec pour objectif de " réduire la mutinerie ?". Il n’en sera rien finalement. Dans la même nuit du 29, acte d’avertissement peut-être, les soldats du camp Lamizana, à Ouagadougou, ressortent avec deux autres messages ? : violente attaque contre la personne de Simon Compaoré, le maire de Ouagadougou et saccage de son domicile.

Les soldats rendent une visite musclée au domicile de leur chef d’Etat-major général, Dominique Diendéré et s’en prennent aussi au domicile du ministre de la Sécurité, Auguste Denise Barry. Cette deuxième sortie des soldats du camp Lamizana précise mieux les motivations réelles. Elles sont à la fois politiques, une récrimination contre le système politique en place, dont Simon Compaoré serait à leurs yeux le symbole et d’ordre corporatiste. En s’en prenant à leur hiérarchie supérieure ? ; le ministre de la Défense et le Chef d’Etat-major général, ils ont exigé que l’armée soit commandée autrement. Mais est-ce les seuls messages de ce coup de sang des soldats ??

Vous avez dit "complot" ?

Les militaires burkinabè en ont tellement fait qu’à chaque mouvement d’humeur, on pense immédiatement à la perpétruation d’un putsch. Cette nouvelle mutinerie n’y a pas échappé. Certains ont cru arrivés les derniers instants du pouvoir de Blaise Compaoré. Quand le 30 mars dans la journée, Blaise Compaoré lui-même évoque implicitement "le complot" dans son discours à la nation, cela finit par conforter la rumeur.

Alors les "jeunes gens" avaient-ils l’intention de déposer Blaise Compaoré ?? Certains y croient. Blaise Compaoré lui-même ne semble pas l’exclure, même s’il ne le dit pas brutalement. On peut se demander cependant, ce que la phrase suivante sortie de sa bouche peut bien vouloir dire ? : "Cet engagement et cette disponibilité patriotique ont toujours permis au peuple burkinabè de résister victorieusement aux complots organisés pour l’aliénation de sa liberté et la négation de ses aspirations à l’édification d’un Burkina Faso fort, stable et respecté".

Qui donc, dans le cas présent, aurait ourdi un complot pour aliéner notre liberté ?et auquel nous aurions échappé par "l’engagement et la disponibilité patriotique de notre peuple"

Dans le contexte sous régional actuel, avec la crise en Côte d’Ivoire qui ne finit pas, beaucoup ont pensé à la main de Gbagbo. Il se dit à Ouaga, sans qu’on en identifie exactement la source, que "Gbagbo a déclaré que s’il devait partir du pouvoir, il ne s’en irait pas seul". Alors Gbagbo a-t-il voulu entraîner dans sa chute, son "ami ?intime" Blaise Compaoré ?? Même si ce n’est pas l’envie qui aurait manqué à l’horrible enfant de Mama, c’est une idée difficilement envisageable. De façon générale, la majorité des Burkinabè, les militaires y compris, détestent Gbagbo et lui en veulent pour ses propos xénophobes. Il est donc peu probable, que Gbagbo puisse instrumenter les militaires contre Blaise Compaoré.

Alors le syndrome de la "compaorose mal solutionné"

L’expression "compaorose" a été forgée par le capitaine Ouali au procès des putschistes d’avril 2004. Un groupe de militaires, dont un grand nombre est issu du régiment de sécurité présidentielle et dont la figure emblématique, Naon, n’est sorti de prison qu’en 2009, avait en projet un coup d’Etat contre Blaise Compaoré et son système politique. C’est au cours de ce procès que l’expression "compaorose" a été forgée.

Certains pensent à un remake du projet de complot de 2003 avec toujours en point de mire quelques personnalités militaires, les mêmes et dans les mêmes rôles. Et revoilà le général Kwamé Lougué. Comme en 2003, deux postures lui sont attribuées. Certains pensent qu’il était le bénéficiaire "conscient ?" du complot. D’autres croient plutôt que le général est victime de sa popularité dans l’armée. Même loin des troupes, le général Kwamé Lougué aurait gardé le respect et l’estime des soldats. Cela en fait-il forcément le bénéficiaire du complot, si complot il y avait ?? Une chose semble certaine, le général reste un élément clé dans la reprise en main de l’armée. Est-ce cela qui explique qu’il a été reçu, seul, en tête à tête pendant près de deux heures par Blaise Compaoré, en marge des concertations avec les officiers supérieurs ?? C’est fort probable. Les récents événements ont montré au moins deux choses ? :

Primo, c’est la disqualification de la hiérarchie actuelle de l’armée. Après avoir frontalement contesté leur autorité, saccage de domicile et molestation du ministre de la Défense et du chef d’Etat-major général, on voit difficilement quelle autorité ces deux peuvent encore avoir sur l’armée.
Secundo, il faut réorganiser l’armée. Les problèmes soulevés par les concertations Blaise Compaoré-soldats ne peuvent pas être solutionnés par la hiérarchie actuelle. C’est elle qui est globalement en cause.

On peut donc considérer que le général Kwamé Lougué devra revenir pour parachever ce qu’il avait commencé en 1999. C’est lui qui avait eu le courage de poser la question du statut du régiment de la sécurité présidentielle. Quand il a été limogé en janvier 2004, le champagne a coulé au Conseil de l’Entente. Les problèmes de la "compaorose", eux, n’ont pas été résolus…

Par Newton Ahmed Barry


Justice, selon qu’on est militaire !

Les cinq bidasses qui se sont rendus à la MACA n’y auront finalement passés qu’une nuit. Encore faut-il vraiment attester qu’ils y ont dormi. Donc une nuit et puis ils sont libres le lendemain.

Les juges de la Cour d’Appel ont statué sur la demande de liberté provisoire et y ont fait droit. Seulement, il va valoir nous expliquer comment ils s’y sont pris ?? Parce qu’en toute certitude, le juge n’avait pas rédigé sa décision. Le jugement a eu lieu le 22 mars dans la journée et les militaires se sont mutinés dans la soirée. Le palais de justice a été pris pour cible. Aussitôt après, les magistrats sont en grève. Au moment où la Cour d’appel statuait sur la demande de liberté provisoire, le juge était en grève.

Ce tour de passe-passe des juges de la Cour d’appel ne va rien arranger dans le climat social lourd de l’heure. Si les juges, comme on peut le croire, ont dû le faire, sur injonction, ils n’ont contribué qu’à dévaloriser la justice aux yeux des militaires qu’ils ont voulu contenter. Une justice qui se couche ainsi devant l’imposture n’est pas une justice.

Il faudra aussi faire bénéficier aux policiers, qui sont poursuivis dans le dossier du jeune Justin Zongo, d’une liberté provisoire. C’est pour eux-mêmes que le principe de liberté provisoire aurait été plus indiqué. Parce qu’ils ne sont pas encore coupables, puisqu’ils n’ont pas encore été jugés. Or nul ne peut être déclaré coupable s’il ne l’a été par une juridiction établie. En d’autre terme, le principe de la présomption d’innocence est intangible.

Dans le cas des militaires du camp Lamizana, la Cour d’appel en accédant à la liberté provisoire déjuge la décision du juge de première instance. Ce qu’il eut fallu faire, c’était d’attendre tranquillement l’audience de la Chambre correctionnelle et de se prononcer sur le fonds. En ce moment, une décision telle qu’elle soit aurait été compréhensible. Le juge d’appel peut confirmer, infirmer ou amoindrir la peine.

Cette façon de transiger les décisions de justice est à la base de la défiance populaire qui n’est pas encore complètement éteinte. Les juges de la Cour d’appel devraient lire avec beaucoup d’intérêt, l’estime dans lequel les tiennent les soldats de première classe qui se sont exprimés dans les lignes ci-après ?et dont voici un morceau choisi ? : "… la justice pourrie là se permet de les condamner tout en sachant que cela signifie leur radiation de l’armée ? ; et vous pensez qu’on va rester bras croisés" ??

NAB

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 20 avril 2011 à 03:01 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Du n’importe quoi. Vous croyez que les armes que vous portez on a coupe dans vos salaires ? Vos salaires, armes et munitions viennent des impots que les commercants paient. Continuez a saccager que c’est vous qui voulez des primes, vos salaires meme seront remis en cause si les commercants n’arrivent plus a payer les impots. C’est quel comportement ca ?

    • Le 20 avril 2011 à 10:23, par mossi En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      A te lire jai honte on pourrai demande aux militaires depargne et de protéger la population de tout erreur de leur part sinon sil faut tire pour avoir la vrai justice kil le fasse sui davis avec eux.toi tu mettrait ta vie en danger pour défendre ton voisin ?malgré k tu le connait !suis pas sur mai eux le font pour nous toi moi et bien d’autre personne et tout sa pourquoi ?des applaudissements des mercis non mon frère même si on ne peut pas ajoute leur salaire qu’on leur donne leur primes qu’ils ont eut aux risque de leur vies

      • Le 20 avril 2011 à 11:57, par sdi En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

        Si tu as vraiment honte c’est que c’est pour autre raison. Militaires, ils ont choisi de l’être. C’est un métier qui comporte ses risques comme n’importe quel autre métier du monde et ils sont payés pour assurer la sécurité du peuple.
        Au BF ont tous dans la même galère. On peut comprendre qu’ils manifestent leur mécontentement, c’est normal, mais qu’ils règlent leur compte avec leurs supérieurs au lieu de s’en prendre à la population civile en posant des actes ignobles. En quoi un militaire est-il supérieur à un civil ? On n’est pas une jungle !
        C’est vraiment de vrais enfants maudits. Merde à eux !

      • Le 20 avril 2011 à 12:31, par NONSENS En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

        Et puis quoi encore ?! tu es mecontent tu viol vole et blesse des gens qui ne comprenne rien à ce qui se passe !
        tu ne sais pas ou te plaindre ?
        pourquoi ne pas revendiquer au camp ? bande de violeurs voleurs assains.
        vous etes la honte du burkina ! on va s’armer désormais et vous attendre, vous saurez que la force la vrai c’est le peuple ceux qui paient vos salaires

        • Le 20 avril 2011 à 15:34, par LE BURKINABE En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

          A VOIR UN HOMME EN TENUE MILITAIRE ME DONNE LA NAUSEE.
          QUELLE HONTE ET QUELLE IDIOTIE BANDE D’ECERVELLE. VOUS SUIVEZ TROP LES FILMS ET PUIS QUE FAITES VOUS COMME JOB QUI MERITE CE QUE VOUS REVENDIQUEZ. ON SE SAIT AU FASO LA. PASSEZ LE TEMPS A JOUER AU LUDO, DAMIER, CARTE, DONNER DES HONNEUR A VOS SUPERIEURS QUAND ILS ARRIVENT, VIOLER LES MINEURS ET METTRE DES ENFANTS AU MONDE QUE VOUS NE RECONNAITREZ PAS. CHAQUE LARME D’ADULTE QUI COULE PAS LA FAUTE DE SON PROCHAIN EST COMME UNE MALEDICTION QUI VOUS FOUDROIT. ALLEZ Y PERIR EN ENFER. COMBIEN DE MALHEUREUX AVEZ VOUS FAIT AU FASO.

      • Le 20 avril 2011 à 12:37 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

        C’est très grave chers compatriotes. Quand un soldat se permet de déclarer que le président doit choisir entre la justice et l’armée dans un Etat de droit en toute quiétude sans gene, c’est que le président lui même est otage de son armée. Cela est une menace claire au chef de l’Etat dont l’autorité se voit ici bafouée. Quelques soient les motivations des militaires qui peuvent être parfois justes ; parce qu’on connait aussi l’état de notre justice et le comportement de la hiérachie ; il y a des limites à ne pas dépasser. Notre armée doit être dissoute.

      • Le 20 avril 2011 à 14:27, par Vraiment !!! En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

        Mossi, de quoi tu parles ???Ils ont risqué quelle vie ? Quand ??Depuis qu’ils sont soldats là, à part les défilés, cirer les pompes de leur patrons, s’asseoir à longueur de journée pendant que les gens travaillent....Qui est ce qui a déjà été en situation d’être défendus par ses vandales qui ont aidé la pagaille à s’installer dans le pays...

        La vrai justice c’est quoi ???refuser d’aller en prison quand on viole une fille où humilier des gens parce qu’on est en tenu ou encore battre à mort un jeune homme ???

    • Le 20 avril 2011 à 12:06 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      vous sachez que "quand le bouc a marre ,il mord" ?Tu peux faire pire si tu t’étouffe.Ne nous fions au superficiel seulement pour juger notre armée dessimée par les crimes et divisée entre les gateaux qui sont très bien traité et les laisser pour compte.On devient plus voltaique que Burkinabé

  • Le 20 avril 2011 à 03:26 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    ils connaissent la ou se plaindre pourquoi piller la population ? bande de brigands !!!!

  • Le 20 avril 2011 à 09:40, par le civil En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Délinquants, voleurs,escrocs,....nuls.ya pas d’autres qualificatifs pour les sots qui ont fait tt cela.et vous pensez être forts comme ça en brandissant lâchement des armes contre des civils ? cè vraiment CONs comme actes.être payés,nourris,habillés,soignés,.... par quelqu’un et sortir s’amuser à lui faire peur avec une arme qu’il a acheté ? on a touché le fond en matière de HONTE.ya quelle bravoure à se mettre à 2,3,12 avec des armes contre des gens sans tenues, sans armes et SEULS ? autres temps autres moeurs,bagarre de GARCONS, c’est "Mano à Mano" "un contre un", à arme égale.....Bande de lâches

    • Le 20 avril 2011 à 15:13, par l’homme isco En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      quel mal que a le burkina faso,je voudrai passer un mot, ses soldats bandits et voleurs violeurs qui ont mis la capital a sacs, que le bon dieu rende la justice a ces malfaiteurs de soldat, je dis parceque au burkina y a pas une justic pour les juger....
      mais une chose est claire dans la vie toute reaction mansongeur est avouer a l’echec, notre pays n a pas besoin des millitaire bandit indicipline pour gouverner notre pays.
      que la justice trionphe au burkin, et que ses soldat de rien pays le pure qu’ils on fais.

  • Le 20 avril 2011 à 10:01 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Ces mutins n’ont pas honte de laisser voir leur carences intélect, de tout ce qu’ils disent, qui est à l’origine de leurs souffrances ? Leurs supérieurs. Qu’ils épargnent donc la population ! les commerçants ! Qui ne disait pas que nous avions une armée digne, vu toutes les missions qu’elle fesait !je vous dis jusqu’à quel point : mon fils au CE1 qui dpuis sa naissance ne revait que devenir militaire me dit le samedi dernier en regardant les pillages dit : papa, ce sont les militaires qui ont fait tout ça ! je voulais être militaire mais ça c’est passé. Ils ont été lâche pour ne pas s’attaquer à leurs chefs, à Kosiam à l’ADP ou je ne sais quoi encore ! Quelle honte !

  • Le 20 avril 2011 à 10:19 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Des lâches !!!!!!!!!!!!!!!! honte à vous !! Voleurs !!!!!!!!!!!!!! nous commerçants, on vous attend d’ici la fin de l’argent que vous nous avez volé !! Prrrrrrrrrr !!!

  • Le 20 avril 2011 à 10:43, par Poinfort En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Ces sauvages militaires qui croyent que tout est permi pour eux ne peuvent faire leur arrogance qu’au Burkina. Nous les appelons des voyaux ici et ils sont lourdement punis. Je vous écris depuis les Etat-unis et je vous assure que les hauts grandés ont été condamnés à de lourde peine par l’indiscipline comme ces tardés la font valoir. Si ces retardés pensent avoir raison dans cette logique parce qu’ils detiennent les armes qu’ils viennent ici le faire et l’on verra leur sort. Même si le jeune dessinateur avait tué la femme de militaire, le militaire n’avait pas le droit de le tuer. C’est le devoir de la juste de trancer le fait. En lisant les interventions des militaires, on comprend bien que ces gens là ne savent rien du fonctionnement d’une société. X pouvait s’en prendre à Y parce que X a un couteau dans sa main que Y n’en a pas sans penser à la justice, les personnes qui les ont mis au monde n’existeront pas. Car X les auront tué avec son couteau. Un autre exemple proche d’eux est tout simple. je suppose que les militaires n’ont pas les mêmes rangs. Alors si c’est ne pas par justice celui qui se situe dans le rang supérieur aurait éliminé à celui de rang inférieur. Donc que ces militaires comprennent que c’est par la justice qu’on règle les choses. C’est au Burkina qu’ils peuvent s’exprimer ainsi. La façon dont ces militaires se sont exprimés valait des arrestations dans les pays de grande puissance car, on les considérera comme des terroristes. Ces sont des gens qui peuvent du jour au lendemain passer au fait et pour cette raison leur arrestation sera légitime. Ces militaires disent que le maire les insulte. Bien sûr que cela est juste. Si vous vous comportez comme des vayoux voulez-vous qu’on vous félicite ? Absolument pas. D’ailleurs la place d’un voyou se trouve dans la prison. Dans l’histoire du Burkina Faso, il n’y a jamais eu ce genre de comportement et les militaires ont toujours été respectés par la population. Si leur comportement se distingue des autres et est asocial, il est normal qu’on les insulte. En fait, c’est au Burkina qu’ils peuvent se permettre de faire ça. Qu’ils sachent que s’ils depassent même la frontière et se comportent de la sorte, ils veront que même avec les armes qu’ils detiennent ils ne pourront rien légitimer dans la sauvagerie. S’il n’y a pas la justice au Burkina ou s’il y a une justice qui fait exception aux militaires, personne ne visitera encore ce pays sans droit.

    • Le 20 avril 2011 à 14:37 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      ne compares pas les USA au Burkina, si tu tiens à faire cette comparaison, fais le à tout les niveaux et tu comprendras que tout est cohérent dans chacun de ces deux pays.
      Aux USA le système judiciaire fonctionne bien et est indépendant, au Faso le système judiciaire est corrompu, incompétent et un jouet du pouvoir exécutif... Toute chose pareille par ailleurs, aux USA les milo ne vont pas manifester de la sorte mais au Faso les milo doivent manifester (je dis même que c’est un devoir) de cette façon...

  • Le 20 avril 2011 à 11:03, par Mazawa En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Vous inventez des mensonges pour justifier votre acte ! Vous vous en prenez à la population , grace à laquelle vous avez vos salaires ! Et pire, vous ne regretez rien, et vous ettes meme prets à recommencer votre actes. Tous les Burkinabés ont des problèmes de salaires , les problèmes que vous venez de raconter nous les avons tous mais c’est pas pour autant que nous detruisons l’économie de notre pays. Ils sont nombreux ceux qui travaillent plus de six mois sans avoir de salaires. A mon avis, nous n’avons plus besoin de militaires au BF, plaçons notre pays sous l’égide de l’ONU et nous continuerons à vivre mieux.

  • Le 20 avril 2011 à 11:17 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Ah ! La vérité commence à sortir. Il était clair qu’il y a beaucoup de mensonges et que malheureusement personne ne voulait entendre ce que ces militaires avaient adire. Au contraire tout le monde les condamnaient d’avance tout simplement parce qu’ils étaient militaires, comme si parce qu’on est militaire, on n’est pas humain, mais un ignorant, une brute, fainéant, un bon a rien, bref un animal quoi ! quelles insultes on n’a pas dit contre les soldats, certains voulaient même qu’on les tue, etc. tout ça sans même prendre le temps réfléchir

    Les militaires sont des humains qui subissent l’injustice comme tout le monde (peut-être même plus que d’autres). Mais personne voulait avoir leur version des faits, pas même la presse !
    Cette réaction me fait confiance en ‘intégrité au sein de ‘armée principalement les recrues : l ont recu une bonne formation de ‘esprit de justice sociale. Telle est la base solide d’une armée patriote. Ce n’est pas une lutte corporatiste comme on a voulu les présenter

    Vraiment je suis fier de nos soldats et j’ai confiance : je vois vraiment que nos soldats sont bel et bien formés et à tous les points de vue : Leurs analyses et réflexions confirment ce que j’ai toujours dit qu’il y avaient tellement de contradictions dans les présentations de cette affaire qu’il était clair que ces soldats étaient victimes d’un préjugé négatif si c n’est pas une corruption au niveau médiatique.

    «  Nos interlocuteurs plaident non coupables. "Ce n’est pas nous qui avons pillé, d’autres personnes ont profité de notre mouvement pour s’adonner au pillage.", affirme un des leurs. Les autres tentent d’expliquer davantage quand nous avons rappelé les différents témoignages parus dans la presse mettant en cause les militaires. Pour eux, une bonne partie des pillages n’est pas de leur fait. "Mon voisin m’a raconté qu’il a surpris son voisin d’en face en train de casser sa boutique. Il était armé. D’autres armes ont été découvertes dans certaines boutiques pillées, vous pensez qu’un militaire est fou pour laisser son arme comme ça sur ces lieux ??", avance un autre. Un élément de la base aérienne se demande si c’est pensable que tout le matériel volé puisse se retrouver chez des militaires alors qu’à tout moment, on peut venir les contrôler à la maison. Néanmoins, ils reconnaissent leur responsabilité parce que n’eut été leur mouvement, cela ne serait pas arrivé  » »
    C’est une simple logique, mais les gens avaient déjà un mauvais esprit idée contre tout ce qui est militaire. Reprenez les interventions des uns et des autres et vous verrez les âneries de certains contre les soldats et les non gradés, « ces vauriens », etc. C’est plus que scandaleux.

    La suite des interventions des soldats ne fait que confirmer les choses : les mauvaises conditions de vie, les abus des chefs, la misère, bref l’injustice comme en subit le petit burkinabe qui regarde les grands manger ce qui leur revient

    « Vous voyez comment on est habillé, est-ce que c’est joli ?? Depuis que je suis soldat, c’est moi qui achète ma tenue et mes chaussures de militaire avec ma maigre solde. Où part l’argent destiné à ça ?? C’est eux le commandement qui bouffe ça. ?", soutient un soldat du camp Lamizana. »

    « "Nous sommes solidaires du mouvement parce que ce sont nos camarades, nous avons fait la même formation et même si aujourd’hui, on est ici au RSP, nous ne pouvons pas oublier qu’à tout moment, on peut nous affecter dans une autre unité." »

    C’est cela la force humaine d’une armée Je ne peux m’empêcher de citer largement ces soldats tellement ils sont clairs dans leurs explications

    « Un élément de la base aérienne soutient que depuis qu’il est militaire (plus de 8 ans), c’est une seule fois qu’il a pu donner 3000 F à sa mère. "Quelle fierté peut-on tirer de cette vie si tu ne peux même pas aider ta maman alors que tu dis que tu travailles ??" Ce dernier est marié et héberge son frère également. Ils dénoncent le délaissement dont ils seraient victimes. Les salaires sont très bas, ils n’ont pas d’indemnité de logement. Peu de mission et quand y en a, la hiérarchie coupe une grande partie des sommes qui leur revient. Un élément du génie militaire nous explique ? : "Je reviens du Darfour, mais je n’ai même pas pu construire ma maison. Pourtant, sur le terrain, c’est nous les soldats qui sommes devant, prenant tous les risques. Nos chefs sont dans les bureaux climatisés devant des ordinateurs en train de jouer aux cartes ou regardant des images pornos et ce sont les mêmes qui coupent ce qui nous revient. Ils mangent notre dû. On ne va plus se laisser faire. Vous avez entendu ce qui s’est passé au Darfour avec le soldat et son supérieur ?? La cause, c’est ce que je viens de vous expliquer. Parfois, tu te dis qu’il vaut mieux mourir que de subir ces injustices." »
    Alors contrairement a ceux qui les insultaient de tous les noms, il faudrait que ces gens s’excusent aupres de ces soldats qui ne sont que des victimes. Je precise que je ne suis pas militaire

    « "Moi je reviens du Darfour. Notre contingent a été déployé où aucun autre pays ne voulait aller, c’est-à-dire à 7 km de la frontière tchadienne. C’est le couloir de passage de beaucoup de rebelles des deux pays. C’est nous les Burkinabè qui avons réussi à sécuriser la zone. Nous avons construit en moins de 6 mois des routes, des ponts, des écoles. Tout le monde nous a félicités pour ça. Quand nous passons, les populations nous applaudissent. Les Nations unies nous ont félicités. Voilà qu’on revient au pays et on se fout de nous. D’abord, ce sont nos supérieurs qui coupent l’argent de notre mission. Après, c’est un maire qui monte des commerçants pour nous traiter de "militaires voleurs". Vous voyez que ça fait mal.", explique un élément du Génie militaire. »

    Il est clair que cette manifestation des soldats n’a rien d’un complot comme on a voulu le faire passer C’est tout simplement une réaction contre leurs conditions et contre la négligence et le mépris dont ils sont victimes de la part de leur hiérarchie. Ne mélangeons pas les choses. Mais je reconnais que l’article en général reste objectif et recherche toutes les pistes possibles. Que le général Lougué reste populaire ne m’étonne pas car tout gamin, j’ai toujours entendu parler du bien de cet homme par ses hommes de la base.

    SOME

    • Le 20 avril 2011 à 22:07, par Beurk En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      Quelle vérité qui sort.Héééé toi lààà Somé.Tu dois être un mutin caché et tu cherches à nous abobiner.Vous avez atteint le fond,c’est à dire la faillite morale.Honte à vous à jamais et je comprends que vous ne mesurez pas la gravité de vos forfaits parceque vous êtes tout simplement des drogués

      • Le 21 avril 2011 à 18:57 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

        Je ne suis pas un mutin Si tu as bien lu j’ai dit que je ne suis pas smilitaire. Je te concede ne pas etre d’accord avec mon opinion, maisje m’attends a ce que tu me fournisses des arguments Convainc moi plutot que de proferer des insultes gratuitement.
        SOME

  • Le 20 avril 2011 à 11:20, par Mazawa En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    C’est grave,vous inventez des mensonges pour justifier votre acte ! Vous vous en prenez à la population , grace à laquelle vous avez vos salaires ! Et pire, vous ne regretez rien, et vous etes meme prets à recommencer votre actes. Ces difficultés que vous racontez nous en rencontrons tous mais cen’est pas pour autant que nous detruisons notre économie. Ils sont nombreux ceux qui sont lallés en mission et qui attendent encore leur frais de mission. A mon avis, nous n’avons plus besoin de militaires au BF, plaçons notre pays sous l’égide de l’ONU et nous continuerons à vivre mieux.

    • Le 20 avril 2011 à 16:58 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      je crois que dans tout ce qui se dit ici par les animateurs du forum il faut retenir que les gens n’ont plus cette capacité d’analyse qui doit leur permettre d’être impartial. chacun condamne à priori et va jusqu’à avoir l’outrecuidance de demander la dissolution de l’armée. je crois cher mawaza que vous devez chercher d’abord à savoir que signifie un pays sous l’égide de l’onu ? quel est le rôle de l’onu ? et quelle est la contribution du burkina faso dans le budget régulier de l’onu ? et vous allez comprendre que ce n’est pas un pays comme le burkina faso qui peut se permettre de vivre sous tutelle d’une autre force. les actes des soldats ne sont surement pas à louer mais c’est pas dans les incriminations et les injures que vous apporter votre contribution si chere à la reconciliation entre le peuple et son armée.si l’armée n avait pas été la je crois qu il ya longtemps que le burkina faso était annexé à un autre pays !! pensez y avant de débiter des inepties.

      • Le 21 avril 2011 à 01:12, par Mazawa En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

        En voici un autre qui n’a pas le courage de ses opinions, aussi il se cache sous anonyma pour dire des absurdités ! En termes de rélations internations tu n’à rien à m’apprendre ! Il y’a bien des pays qui vivent bien sans armée ! Si cette armée qui est sensée nous defendre, nous cause plustot des malheurs alors il faudrait s’en debarrasser ! tu parles de l’ONU que tu connais si mal, alors il me convient de t’informer que la contribution du Burkina au fonctionnement de cette institution est stochastiquement nulle ! Bien au contraire le BF fait partie des PPTE qui beneficie de l’aide de l’institution sous toutes les formes !

        • Le 21 avril 2011 à 05:07, par Modeste En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

          A vous lire, j’ai l’impression que vous voulez jouer au connaisseur, sans en avoir ni les connaissances, ni la valeur intellectuelle requises. La preuve est que vous étalez de façon naive votre méconnaissance de ce que sont les relations internationales, prétendant que le précédent interlocuteur n’a rien à vous apprendre des relations internationales.

          Peut-être pourriez-vous jouer au savant avec des gens de votre niveau, mais de grâce n’induisez pas les honnêtes gens en erreur.

        • Le 21 avril 2011 à 19:03 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

          Que tu me fais pitié !!! Quand l’ignorant va jusqu’a ignorer qu’il ignore !! a tel point qu’il etale son ignorance a la risee de tous !
          SOME

  • Le 20 avril 2011 à 11:32, par Omar En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Quand la troupe se met à penser, il y a danger. Je suis vraiment inquiet des opinions de ces soldats, j’ai eu l’impression qu’ils se croient au dessus des lois de la république. Avec cette mentalité, accréditée par la décision de la Cour d’Appel de Ouaga (la justice qui s’est tirée une balle au pied), je suis sûr que ça va mal finir. Si c’est pas cette fois, ce sera une autre fois qu’ils distribueront impunément leurs "petits gestes" aux plus hautes autorités de l’Etat.

  • Le 20 avril 2011 à 12:20 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    C’est très grave chers compatriotes. Quand un soldat se permet de déclarer que le président doit choisir entre la justice et l’armée dans un Etat de droit en toute quiétude sans gene, c’est que le président lui même est otage de son armée. Cela est une menace claire au chef de l’Etat dont l’autorité se voit ici bafouée. Quelques soient les motivations des militaires qui peuvent être parfois justes ; parce qu’on connait aussi l’état de notre justice et le comportement de la hiérachie ; il y a des limites à ne pas dépasser. Notre armée doit être dissoute.

  • Le 20 avril 2011 à 12:27, par RIYOUK En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    c’est vraiment triste quand on lit cet écrit, on a l’impression que tenir une arme signifie être au dessus de tout, sinon comment comprendre que des militaires tiennent ces propos :"on ne reconnaîtra plus ouaga" ou encore "on va tout raser".
    vous avez peut être raison de manifester pour des primes,la encore il y a matière à dire en ce qui concerne la manière(terroriser la population qui ignore totalement vos revendications et n’en est la cause de vos problèmes,vol,pillage,viol).
    pour ce qui est du harcelement de la femme du militaires
    primo, la fille du nom de chantal n’est pas légalement marié,ni meme fiancé,c’est une copine.
    secundo,personne n’a été en mesure de prouver que le dessinateur a fait la cour à la demoiselle du nom de Chantal, pas même la demoiselle. comme preuve c’est tout juste un bout de papier ou est noté le numéro de téléphone.
    voila ce qui a suffit a plonger la ville dans le cauchemar.
    je voudrais terminer en disant ceci, j’ai froid dans le dos quand j’entend les hauts gradés employer le mot"frères d’armes", c’est comme si il y a deux familles au Burkina, sachez chers militaires :"qu’un militaire est d’abord un civil, et qu’un civil est un militaire" a bon entendeur salut

  • Le 20 avril 2011 à 12:31, par Tianlo En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Non, aujourd’hui, c’est eux, demain ça peut être nous.", éclate, tout furieux, un élément du camp Lamizana. Ils sont catégoriques sur le sort judiciaire de leurs camarades ? : "Le président doit choisir entre la justice et l’armée.
    Il faut être un bidasse ignorant et inconscient pour tenir de tels propos. Blaise n’a pas à faire un choix entre l’armée et la justice. Il est le chef suprême des armées et le premier magistrat du BF. Comment voulez vous qu’il fasse un choix alors qu’il doit garantir l’indépendance de la justice et l’intégrité du territoire. Autant il est le président du conseil supérieur de la défense, autant il préside le conseil supérieur de la magistrature ( art. 52 et 53 de la constitution du BF)
    Il faut comprendre donc qu’il n’y a pas de choix à faire. Je suis d’accord pour vos revendications de primes et indemnités, mais il faut le faire dans la dignité. On se permet de piller la population civile pour soi disant revendiquer des primes. Je suis déçu de savoir que ce sont des soldats de notre armée qui réagissent ainsi. Vous manquez d’instruction civique c’est ce qui explique vos attitudes sauvageonnes. Le Président Sankara, héros national, Président du Faso, chef d’Etat de 1983 à 1987 ne disait-il pas « qu’un militaire sans formation politique est un criminel en puissance ».
    Prenez conscience et changez !!!

  • Le 20 avril 2011 à 13:03 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Bande d’ignorants. Faudra vraiment faire du ménage dans cette armée.
    Personne ne vous a demandé de vous engager. On s’engage par patriotisme et par passion, pas pour des raisons pécuniaires.
    Si vous vous sentez flouer sur le plan financiers, adressez vous à votre hiérarchie et ne venez pas emmerder la population.
    Voici ce que cela fait lorsqu’on réfléchit avec ces tripes et non sa tête.

  • Le 20 avril 2011 à 13:44 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Je suis très attristé des commentaires à baton rompus avec les militaires. Très desolant. Des militaires qui parlent comme ça ??? Je regrette de ces propos. A cet effet tout le monde se rendra justice alors. S’ils étaient reflechis il y a des voies de recours que ce qu’ils ont fait au dessinateur. Je crois qu’il faut arreter de recruter des militaires sans formations de base. Le mal pour moi les militaires manquent de formation, il ne suffit pas de leur montrer la manipulation des armes. N’oubliez pas qu’ils doivent agir dans la légalité...

  • Le 20 avril 2011 à 13:47, par Kenzaff En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Mossi
    il faut revenir à la raison. Notre armée protège qui ?
    Il faut lire l’article de Diogène TRAORE. Je pense que ça te fera du bien. L’armée est devenue tout sauf une fierté nationale. Elle est plutôt une grosse plaie sur la tête des burkinabè. Il faut trouver un bon médecin pour la panser.
    Honte à l’armée.

  • Le 20 avril 2011 à 14:20 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Si c’est cela la raison des exactions de ces militaires, alors, nous n’avons plus d’armée. Ces voyous doivent être jugés et punis à la hauteur de leurs crimes. Sinon, c’est la catastrophe et l’insécurité totale pour notre pays. car il suffira de ne pas dire bonjour à un militaire et il alerte les autre en tirant en l’air et s’en est fini pour toi. On est où là ?

  • Le 20 avril 2011 à 14:49, par Kenzaff En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    au 2ème intervenant
    il faut revenir à la raison. Notre armée protège qui ?
    Il faut lire l’article de Diogène TRAORE. Je pense que ça te fera du bien. L’armée est devenue tout sauf une fierté nationale. Elle est plutôt une grosse plaie sur la tête des burkinabè. Il faut trouver un bon médecin pour la panser.
    Honte à l’armée.

  • Le 20 avril 2011 à 15:04, par CaVaMal En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Maintenant c’est la faillite morale dans l’armée et j’ai peur pour mon très pays car à lire des propos ignobles de la part des hommes en arme,je frissonne,je tremble.Ce sont eux les justiciers à la place des juges,ils sont leur propre chef d’état major à la place de leur chef hiérarchique,ils sont le président du Burkina Faso à la place du président Blaise Compaoré etc.Ils vivent vraiment sur une autre planète et je me demande très sérieusement si on leur donne pas trop la moquette à fumer.Nous sommes en insécurité et la seule solution est le désarmement de ces bombes à retardement sinon ça pètera sur notre gueule avant la fin de l’année

  • Le 20 avril 2011 à 15:59 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    dommage que l’armée soit une honte au faso !!!ceux qui doivent combattre pour la population !!combattent la population !!!!{{}}

  • Le 20 avril 2011 à 17:10 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Vraiment curieux, tout le monde veut croquer du militaire. Mais soyons honnete pourquoi la population applaudissait à chaque passage de ces militaires dans les rues ? De toute évidence la population pensait que c’était la fin du régime c’est à dire de l’injustice de la corruption etc..
    Rappelons que l’état a pris l’engagement de dédomager les commercants pour les dégats causés, mais les élève n’ont pas bénéficié de cet engagement eux qui ont perdu un de leur camarades mort d’une balle perdue.

    • Le 21 avril 2011 à 00:46, par SOME En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      De la pure diversion ! C’est inadmissible ce qu’ils ont fait quelque soit les raisons. Aucune armée ne torpille son peuple. Ils meritent la peine de morts

  • Le 20 avril 2011 à 18:01, par wagale En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    L armée du Burkina peut être considéré comme des petits enfants gatés pourris. Je pense qu il faut sévèrement punir ces gens la car ils ont mis la honte au niveau international sur tout le Burkina qui aujourd hui etait le seul pays considéré comme calme en Afrique de l’Ouest.
    Conséquences de ses caprices, des commercants ruinés, des gens traumatisés, je préfère ne même pas parler des viols et des conséquences, des touristes agressés dans des hôtels.

    Le Burkina est devenu un pays aussi instable que les autres, les aides internationales vont se reduire, le peu de tourisme existant sera bientôt presque inexistant et les etrangers ou la diaspo hésitant à venir investir.
    Déjà il n’y a ni la mer, ni la montagne , ni la culture si on retire la stabilite politique, notre pays va mourrir
    Tout cela à cause d une poignèé de militaires ivrognes et capricieux. C’est bien triste...

  • Le 20 avril 2011 à 18:14, par lemoi En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    pourquoi avez vous cassez Marinat Market mettant plus de 500 de vos frères dans la rue ? soyons sérieux quand même !

  • Le 20 avril 2011 à 18:25, par Mba Gnouga En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    A lire les différents articles sur le crise des militaires, je me pose beaucoup de questions quant à leur moralité et leur sens de responsabilité.
    Qu’ont-ils de plus méritants que l’ensemble du Peuple pour exiger qu’on les blanchisse et nourisse. Quinourrit le fonctionnaire, le commerçant, le paysan, le maçon et la vendeuse de légummes ? Pourquoi vouloir que vos tenues soient prises en charge par l’Etat ? Pourquoi pas celles de ceux que je viens de citer. Etes-vous différents ou dessus des autres composantes de la société ? Non !!!!
    Cessez de mépriser le peuple et comportez-vous en dignes fils tels le capitaine Thomas Sankara, Henri Zongo et autres qui ont fait la fierté de chaque burkinabè à un moment donné de notre histoire. Réviellez-vous, avant que le Peuple ne décide de se prendre en main. Sana le fusil vous n’êtes pas plus que le burkinabè lambda. Pourquoi vous consdérez au dessus de la loi ? De grâce, ce genre de bidasses n’honore pas notre pays. Quelle honte pour notre pays !!!

    • Le 20 avril 2011 à 20:50, par TruthHurst En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

      L’armée burkinabè vient d’émettre un signal très fort quant à la nécessité impérieuse de la reformer. Il en est de même pour les institutions politiques car tout est fortement lie.
      Ces militaires ont démontré ce qui suit :
      1) aucun respect des citoyens (les civils)
      2) aucun respect de la femme
      3) aucun respect de la hiérarchie militaire
      4) aucun respect des institutions du pays (la justice et les institutions politiques : ministère de la défense, sécurité, etc.) : le pouvoir judiciaire, le pouvoir exécutif et bien sur le législatif
      Leur attitude est celle du désespoir et le recours à la méthode primitive de résolution de conflit : se rendre justice soi-même. Ce qui est tragique. Ils ont ainsi révélé leur égoïsme et irresponsabilité en s’attaquant à des personnes innocentes. Ils ont ainsi révélé leur manque d’éthique, de discipline, de civisme et de patriotisme. Il faudra alors revoir qui entre dans le moule, qu’est-ce se passe dans le moule, quel produit en sort, et que devient ce produit et que faire de ce produit tant sur les plans sécuritaire/militaire, social, politique et économique ?
      Que faut-il faire alors dans une telle situation ? Il faudra effectivement « former » (éducation et instruction) et « reformer » (revoir les systèmes et structures militaires et leurs relations avec les autres structures publiques et privées en place). Avant toute réforme, il faudra entreprendre une étude sociologique profonde parmi les acteurs suivants en examinant les raisons pour lesquelles les gens vont dans l’armée, comment ils y entrent ; et quelles sont leurs attentes. On doit poser des questions aux militaires, à leurs familles ; amis ; et bien sûr aux citoyens pour appréhender les différents contours du problème militaire au Faso. Il serait bon d’examiner l’histoire de l’armée burkinabè de fonds en comble car l’histoire peut nous permettre de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui au sein de l’armée. Ce qui se passe actuellement a sans doute un pendant historique : histoire du recrutement, de la formation et de l’évolution des fonctions et attentes militaires. Qu’est-ce qui a failli dans l’histoire de notre armée pour provoquer ce genre de comportement déshonorant pour l’armée et pour le peuple burkinabè ? On peut spéculer mais il serait bon de mieux étudier la chose. Mais en attendant une action disciplinaire doit être prise à l’encontre des déviants

  • Le 20 avril 2011 à 22:06, par passak En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    c’est pitoyable !
    Ces bidasses le sont gonfles comme pas possible !
    Pire malgre cette situation tendue avec la population ils continuent a poser des actes de barbarerie :

    Rien que cette semaine a Bama (25 Km de bobo ou ils ont un camp), un bidasse a acoster une dame en lui disant de venir monter derriere sa moto. elle ne lui a pas repondu et il l’a suivi jusque chez elle en la traitant de tout les noms,

    comme si cela ne suffisait pas il a force et rentre dans sa cour puis son salon ou il lui a donne un coup de poing a l’epaule sous le regard de ses 2 enfants et a bousculer ceux qui ont voulus s’interposer...

    on a finalement pu le calmer et comme la dame lui a dit qu’elle allait porter plainte a la gendarmerie, il lui a repondu qu’il b**** la gendarmerie, qu’elle n’etait plus en securite chez elle.... !

    la bonne dame est allee le lendemain porter plainte a la fameuse gendarmerie et labas c’est une gestion a l’amiable qui lui a ete conseillee....
    le bidasse en question semble connu dans la zone pour etre un saoulard qui ne se maitrise plus kan il boi et dont les gens ont peur...

    Mais on les comprend, apres toutes leurs conneries personne ne parle de sanction.En tout cas ca ne sera pas Blaise qui en parlera... Et on nous parle de "democratie" !

    La majorité du peuple qui subit le chomage, la misère, les maladies, l’ignorance....,
    elle, qui n’a pas d’arme pour se faire entendre
    elle est donc condannée a souffrir en silence ????

  • Le 20 avril 2011 à 23:32, par partence En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Et ce n’est pas tout ! On vient de voir au JT qu’ils sont meme allé à Home Kisito qui acceuille des enfants orphelin et delaissés. Il ya de quoi rendre muet !!!!!!!!!!!

  • Le 21 avril 2011 à 00:40, par SOME En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    Honte ! honte ! et honte à vous. vous etes de la pire espece des laches que je connaisse. Le peuple vous pardonnera certainement un jour mais on ne pourra pas oublier cette lacheté. Je ne commenterai meme pas ces idioties de peur de vous accorder le moindre credit. vous etes tout simplement des maudits à jamais. Si seulement on pouvait vous retirer la Nationalité Burkinabé ! parce que vous ne meritez meme pas de vivre au Burkina. Tout ce qui vous reste c’est de vous suicider si vous avez encore un peu de dignité. Je n’ai jamais vu ca ! Des militaires qui brutalisent, volent, violent leur propre peuple. Je ne sais meme pas pourquoi la presse tente de causer avec vous. vous ne le merirez pas du tout

  • Le 21 avril 2011 à 01:42, par citoyen bien éduqué En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    des militaires idiots comme ça, je n’en ai jamais vu !
    Si on a dragué ta femme, faut t’en prendre à ta femme.

    Et comme vous les militaires, vous revendiquez, vous prenez les armes : ça vous coûte quoi de marcher pacifiquement !
    Vraiment idiots, idiots !!! Je n’ai plus de qualificatifs pour vous !
    Juste une dernière question ; lors de vos sorties, vous avez violé des femmes, qui sont vos sœurs, cousines, etc..

    Imaginez vous que c’est votre fille, qu’on viole ; quel sera votre sentiment ???

  • Le 21 avril 2011 à 10:42, par carla En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    je n’ai meme pas de mot pour expliciquer ce que je ressent , ils ne sont pas digne des uniformes qu’ils portent , enfin ils sont sensé protéger la population , tout ce que je peus dire c’est qu’ils sont pire que les voleurs ordindaires , se sont des brutes sans ames , bete et ignorant j’ai honte pour eux, quand je li certains de leus propos j’ai enfin de vomir , pour qui ils se prennent ce sont des laches , et vous autres les militaires je devrais pluto dire les criminels vos mains sont taché de sang innocent d’enfant que vous avez tuer souvenez vous de madina Boda , laissé vos fusils et sorter les mains vides pour piler on va voir, je suis une femme, enceinte en plus mais je vous jure que vous allez deguster bander d’ignorant je vous déteste car que vous sallissez le nom du burkina, vous n’etes meme pas digne qu’on vous apppele des hommes , vous juste des bete puant et enragé et on devrait vous supprimé afin de protéger la population d’une contamination allez au diable , qu’il ait pas un parmis vous pour osez dire au autres que ce n’ai pas la solution bref que Dieu ai pitié de vous car c’est votre propre famille que vous piller , violé , volé et assassiné

  • Le 21 avril 2011 à 17:29 En réponse à : Mutinerie : A bâtons rompus avec des soldats mutins

    j’aime quand les gens se défoulent sur le forum. ma contribution est qu’il ne faut pas confondre des mutins à toutes les forces armées dont je suis fier. aujourd’hui notre armée est le reflet de notre société car il y a peu de familles qui n’ont un des siens enrôlé. si réputée discipliné qu’elle devait être, si on y envoie des gens dont l’éducation laisse à désirer, il va de soit qu’on aie à déplorer de tels actes. et si on fait bien le point, les meneurs de ces troubles sont les gens qu’on a pistonné et qui ont été intouchables au cours de la formation.
    on a vu au Burkina Faso des parents d’élèves qui après avoir payés les différents les frais liés à la scolarité de leurs rejetons, ont pour assurer la réussite à 100% aux examens de ces derniers vont encore leur acheter des épreuves (le fameux pétrole). Quelle honte.
    Il faut le dire. notre société est malade, très malade même. le Président du Faso doit prendre des mesures judicieuses et consensuelles. nos institutions n’ont pas besoins de réformes, c’est plutôt les hommes. car ces instituions sont régies par des textes dont l’application n’intéresse personne.
    la morale n’agonise plus au Burkina Faso, elle est décédée.

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