L’économie agricole du Burkina : Un potentiel de développement
Les arguments développés dans ce livre font appel non seulement aux outils économiques mais aussi, aux notions du droit de l’OMC et des relations internationales. L’objectif central de l’ouvrage est de proposer une réflexion sur les forces et faiblesses de l’économie agricole du Burkina Faso en termes d’intégration dans le système du commerce international.
L’agriculture est au cœur de l’économie du Burkina Faso. Elle emploie plus de 80 % de la population active. Cette situation fait d’elle un excellent outil de lutte contre la pauvreté et de développement du pays. Cependant, le manque de compétitivité de ses produits et les fluctuations des prix internationaux constituent une entorse à l’intégration commerciale du pays.
Même si elles restent encore insuffisantes et parfois mal jugées, une dynamique et une volonté se confirment depuis 1995 au niveau des politiques commerciales du Burkina Faso pour faire face aux problèmes. Par ailleurs, à l’instar de ses voisins communautaires le pays doit arriver à faire valoir significativement la place de l’agriculture dans les Accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne.
L’auteur
Zakaria Sorgho travaille comme Senior fellow sur les questions d’économie agricole à l’Agence Africaine pour le Commerce et le Développement (2ACD) basée à Genève. Il a été Assistant de recherche sur les questions commerciales du Burkina Faso au Centre d’Étude, de Documentation et de Recherches Économique et Sociale (CEDRES) de l’Université de Ouagadougou.
Aussi chargé de la formation au Centre de référence de l’OMC de ladite Université, il a servi à l’encadrement universitaire des étudiants sur les problématiques du commerce international et des négociations à l’OMC. M. Sorgho a pris part à plusieurs assises de discussions et communications aussi bien au niveau national qu’international sur les sujets qui touchent à l’agriculture ouest-africaine.
Il a participé comme consultant à plusieurs études et recherches sur l’intégration commerciale du Burkina Faso au commerce international. Diplômé des Universités de Ouagadougou (Burkina Faso), de Genève (Suisse), il poursuit ses études doctorales en études internationales à l’Université Laval (Canada).
zakariasorgho.com
Vos commentaires
1. Le 13 juillet 2011 à 23:35, par N’importe quoi En réponse à : L’économie agricole du Burkina : Un potentiel de développement
Svp,arrêtons avec l’escroquerie intellectuelle car dire que notre agriculture emploie 80% de la population est une vaste supercherie.Cela sous entend que ces 80% de la population sont rénumérés avec des fiches de paie en bonne et due forme et qu’ils travaillent dans l’agriculture pour le compte d’une tierce personne ou si vous voulez,pour un patron agricole.C’est pas le cas mes chers spécialistes et vous cherchez intentionnellement à induire des gens en erreur.A quel dessein,je n’en sais rien.Par honnêteté,vous aurez pu dire que la plupart de ces 80% travaillent pour se nourrir,pour subvenir à leurs besoins quotidiens car de quel profit salarial ils en tirent ces 80% de la population paysane ?D’ailleurs votre chiffre de 80% correspond exactement avec le même taux d’analphabétisme au Faso et donc potentiellement 80% de paysans,de cultivateurs.Donc ne confondez pas 80% de paysans qui cherchent à survivre pour se nourrir du fruit de leur terre avec 80% d’agriculteurs salariés.Arrêtez d’enfumer les gens avec vos prétendus titres de spécialistes en tout genre,nous commençons à en avoir assez des faux rapports pour fairre plaisir à des organisations extérieures
2. Le 14 juillet 2011 à 00:43 En réponse à : L’économie agricole du Burkina : Un potentiel de développement
dans quel pays l’agriculture emploie plus de 80% de sa population ?Ou bien je comprends rien au français.les grosses têtes pensantes,vous allez nous tuer déhhhhh avec vos théories qu’on comprend pas
3. Le 14 juillet 2011 à 14:19, par Yaa-mâam En réponse à : L’économie agricole du Burkina : Un potentiel de développement
N’en voulez pas aux têtes pensantes de vous proposer des chiffres que vous estimez douteux ; elles ne sont responsables des déclarations que vous faites au cours des différentes enquêtes statistiques. Si au cours d’une enquête de l’INSD ou de l’ISSP vous préférez dire à l’enquêteur que vous êtes cultivateur parce que vous pensez quand on est dans un village qu’on ne fait rien, on doit se déclarer agriculteur (quand on est un Bobo) ou éleveur (quand on est Peulh),celui-ci le notera. On dépouillera et l’analyse dira que 80% travaillent dans le secteur agricole. Du reste, on ne dit pas dans ces 80% , qui emploie qui, est employé ou cultive le lopin de la tribu juste pour nourrir sa meuf et ses mouflets. Par ailleurs , attendez de lire l’ouvrage pour vous voir quel sens l’auteur donne au concept "agriculteur" et après nous deviserons.
4. Le 14 juillet 2011 à 22:04, par N’maway En réponse à : L’économie agricole du Burkina : Un potentiel de développement
je crois qu’il voulait dire que 80% de la population Burkinabe est agricole. Mais evidemment le sens change lorsqu’on dit que l’agriculture Burkinabe emploi 80% de sa population. Le premier intervenant a raison car souvent ces chiffres sont la pour faire plaisir a des institutions internationales.