LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Fondation Mo Ibrahim : Des bourses de leadership pour la nouvelle génération africaine

Publié le jeudi 7 avril 2011 à 18h22min

PARTAGER :                          

En partenariat avec trois institutions multilatérales de premier plan, la Fondation Mo Ibrahim a annoncé la mise en place du programme de Bourses de leadership Ibrahim.

En collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Programme Ibrahim aidera à préparer la future génération de dirigeants africains en leur fournissant des opportunités uniques de formation au plus haut niveau.

Ayant identifié un déficit d’opportunités offertes aux jeunes leaders du continent africain afin d’acquérir une expérience critique au niveau décisionnel des institutions multilatérales, la Fondation Mo Ibrahim met en place un système de bourses en partenariat avec ces trois organisations.

Celles-ci accueilleront chacune un boursier Ibrahim au sein de leurs équipes de direction. Les boursiers Ibrahim pourront par la suite continuer à jouer un rôle majeur dans la gouvernance et le développement du continent africain.

En annonçant le programme, Mo Ibrahim, fondateur et président de la Fondation, a déclaré : « Quiconque parcourt aujourd’hui le continent africain ne peut qu’être frappé par cette génération montante de nouveaux talents, dans le secteur privé comme dans la sphère politique, qui façonne l’avenir du continent. Ce nouveau programme propose à des candidats de choix l’expérience et la formation requises pour jouer un rôle de chef de file dans la marche de notre continent. »

Les boursiers seront sélectionnés par les institutions en collaboration avec la Fondation Mo Ibrahim et bénéficieront d’une formation de 12 mois au sein de l’une des organisations participantes.

Il s’agit de jeunes professionnels en début de carrière, cadres de moins de quarante ans ou moins de quarante-cinq pour les femmes avec enfants.

Les participants doivent être ressortissants d’un pays africain, titulaire d’un Master, avec de 7 à 10 ans d’expérience professionnelle de bon niveau. Ils participeront aux travaux de ces institutions en vue de promouvoir le développement économique du continent.

S’exprimant au nom de la BAD, le président Donald Kaberuka a indiqué : « Les bourses du programme Ibrahim feront en sorte qu’il y ait un vivier croissant de futurs dirigeants africains ayant l’expérience et la capacité de construire de solides économies africaines. La Banque africaine de développement sera heureuse d’accueillir l’un des tout premiers boursiers Ibrahim. »

Exprimant son soutien au nouveau programme, Abdoulie Janneh, secrétaire exécutif de la CEA, a déclaré, « Nous sommes fiers d’être l’un des premiers partenaires du nouveau programme de bourses Ibrahim. Nous partageons la détermination de Mo Ibrahim à susciter des dirigeants de très haute qualité en Afrique et à les exposer aux défis de l’intégration africaine. Ce programme est une autre étape vers un avenir meilleur pour nos populations. »

Les informations complémentaires sur les conditions de candidature et les formalités de demande de bourse peuvent être consultées sur le site de la Fondation à l’adresse suivante : www.moibrahimfoundation.org.

Note aux rédacteurs :

La date du dépôt des candidatures pour les bourses de leadership Ibrahim sera annoncée dans les prochains mois.


A propos de la Banque africaine de développement (BAD) –
www.afdb.org
La Banque africaine de développement est institution multilatérale de développement créée en 1964 qui comprend 53 pays membres régionaux africains et 24 non régionaux.
Son rôle principal est de contribuer au progrès social et au développement économique individuel ou collectif des pays membres de la région.

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND