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La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

Publié le mercredi 6 avril 2011 à 02h38min

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La nuit du 22 au 23 mars 2010 restera dans les annales du Burkina Faso. Un militaire jaloux, appâte le prétendu dragueur de sa concubine, le moleste et le met tout nu avec l’aide de quatre autres frères d’arme. Le malheureux est contraint de rouler sa moto à 14 heures dans les habitats d’Adam et Eve, dans les rues du quartier populaire qui jouxte le siège de L’ONEA, sur la route de Bobo Dioulasso. Quand il parvient à cacher sa nudité, il se dirige directement à la gendarmerie pour expliquer son calvaire et porter plainte. L’affaire est jugée le 22 février. Un mois plus tard, le verdict tombe avec une condamnation ferme pour les quatre militaires. Condamnation qui vaut radiation. Dans la même nuit, certains de leurs frères d’armes soumettent Ouagadougou à la terreur ? ; tirs de mitraillettes et d’armes lourdes, incursion punitive chez le ministre de la Défense, saccage du tribunal de grande Instance de Ouagadougou, destructions et pillages, vraisemblablement ciblés, des commerces et des stations d’essence.
Nous sommes allés à la rencontre du malheureux "dessinateur en bâtiment ?", qui fait le récit de son calvaire. Nous avons aussi fait un tour dans la cour où a eu lieu l’histoire sordide et y avons retrouvée la concubine du militaire. Son compagnon de militaire, qui n’est plus en prison, avait été dit-on, convoqué par sa hiérarchie au camp Lamizana. Nous l’avons fait appelé. Il était injoignable.

Boulou Wendehinsa est un Burkinabè de 38 ans. " ?Je suis burkinabè ?" ne cesse t-il de clamer, contrairement " ?à ce qu’a écrit un de vos confrère ?". Dessinateur en bâtiment, il est originaire du Passoré et travaille dans un cabinet d’architecture. Invité par un de ses clients, un autre militaire, un adjudant celui-là, à lui proposer des modifications dans une de ses cours à Pissy, son chemin croise celui de Chantal, la concubine du soldat Arzouma. Le reste c’est lui qui le raconte le mieux.


Je veux d’abord dire que je suis un burkinabè. J’ai lu dans certains journaux que j’étais béninois ou togolais. Je suis Burkinabè et je suis dessinateur en bâtiment. C’est un ami militaire, un adjudant qui m’a demandé d’aller voir sa cour, où il y a déjà quelques maisons et lui faire des propositions pour réaliser deux minis villas. Je suis allé une première fois et j’ai trouvé une demoiselle qui m’a aidé à prendre les mesures. Mais j’ai du revenir une seconde fois pour des mesures complémentaires.

Je me suis rendu compte effectivement que j’ai oublié certaines dimensions complémentaires, alors je me suis levé ce fameux vendredi 28 janvier, pour aller les faire.

Ok, avant ce vendredi, vous étiez déjà allé dans la cour

Quelques semaines avant (…) mais je me suis rendu compte qu’il y a des dimensions qui manquaient. Cela arrive souvent, parce qu’on ne peut pas se rendre compte de tout.

Donc vous êtes repartis le vendredi 28 janvier

Voila ?! Vendredi 28 janvier. Donc j’arrive et à ma grande surprise, il n’y a personne dans la cour. Il n’y avait que le militaire. C’est un jeune militaire et je crois qu’il est sans grade. Il s’apprêtait à aller à la mosquée parce que j’ai vu sa moto devant la porte avec un tapis là dessus. Je l’ai salué et il m’a bien salué. Il me connaissait déjà puisqu’on me l’avait déjà présenté. Donc je lui ai dit que je suis venu prendre des dimensions complémentaires s’il peut m’aider. Il m’a dit que vraiment, lui, il va à la mosquée, mais sa femme est dedans. Et qu’elle ne se sent pas bien, mais que si elle peut sortir pour m’aider. Alors effectivement, la femme est sortie et elle m’a aidé. Nous avons bien sympathisé parce que je suis un homme ouvert. A la fin, je lui ai dit que je suis technicien en bâtiment et elle m’a dit que c’est bien. Je dis bon, je ne sais pas si demain Dieu vous donne de l’argent donc faites appel à moi. Et voilà, elle me dit qu’il faut que je lui donne mon numéro.

Il n’y a pas de problème sinon que ça aurait dû être une carte. Et je lui ai dit que j’ai un bic mais je n’ai pas de feuille. Elle n’est même pas rentrée dans la maison. Elle a ramassé un papier à terre pour que je puisse écrire le numéro. Je lui ai remis. Et quand je suis sorti, je suis parti. Je lui ai même dit où je travaille. Si tu ne connais pas le bureau, si tu arrives au jardin Yampoutin, tu m’appelles, je te montre le bureau, je n’ai rien à te cacher. Pour moi, ça n’a rien à voir. A ma grande surprise, avant d’arriver au bureau, je suis passé quelque part prendre quelque chose. Et avant d’arriver au bureau, elle m’appelle. Moi je n’avais pas son numéro car c’est moi qui lui ai donné mon numéro. Que c’est Chantal, il faut me rappeler. Je la rappelle et elle dit qu’elle veut me voir. Je dis mais qu’est-ce qui se passe ?? Que non, il faut qu’elle me voit. Je dis mais moi, je ne comprends pas. Elle a coupé et après me rappelle qu’elle est à côté du jardin et de lui indiquer le bureau. Sur place, je me suis dit, tiens il y a une chose. Comme son mari m’avait dit qu’elle est malade, donc je dis j’espère qu’elle ne va pas me créer des problèmes. Je lui ai dit OK madame, au lieu de rester à Yampoutin, rentrez chez vous et appelez votre mari. Parce que je ne veux pas de problèmes. C’est vrai que j’ai donné mon numéro, mais il ne faut pas venir dans mon bureau comme ça.

Elle dit d’accord et elle est rentrée. Après elle m’a appelé et dire qu’elle est à la maison. Je dis OK attendez-moi j’arrive. Quand je suis arrivé, je dis mais ça va ?? Votre mari est là ?? Elle dit d’attendre qu’elle va l’appeler. Elle est allée appeler le mari. Quand il est venu, il y a quatre personnes qui l’ont suivi. Ils étaient d’ailleurs dehors en train de jouer aux cartes, ce sont des militaires. Ils ont accompagné le mari.

Le mari était dehors ?

Le mari était dehors et à la porte, il y avait quatre personnes. Et les quatre sont rentrés car à la porte, ils ont fait irruption. Je dis mais qu’est-ce qui se passe ?? Son mari me dit d’expliquer. Je dis expliquer quoi ?? Il a dit que j’ai fait la cour à sa femme. Je dis, faire la cour à ta femme pourquoi ?? Il rétorque que j’ai donné mon numéro à sa femme. J’ai dit que jamais j’ai donné mon numéro à sa femme. Et il y avait un sergent. Il a dit que de donner mon portable. Quand je le lui ai donné, il l’a pris et il a vu effectivement que c’est la dame qui m’a appelé. Et son mari a dit que même si la femme t’a appelé, tu lui fais la cour parce que tu lui as donné ton numéro. Je dis mais, écoutez, si je suis revenu dans la cour c’est justement pour vous montrer que je n’ai rien à me reprocher. J’aurais pu rester là bas si c’était un truc comme ça. Vous n’allez même pas me voir ici. C’est moi qui ai dit à la dame de venir et d’appeler son mari.

D’abord c’est la femme d’un militaire et elle est malade. Même si je veux lui faire la cour, ce n’est pas mon modèle. Je suis désolé. Ils disent non, qu’il faut que j’avoue. Qu’il faut absolument que j’avoue. Je dis oh ?! Que non que si je n’avoue pas, je ne sors pas. Ils m’ont forcé. Je dis donc si vous trouvez que le fait de donner le numéro à la femme c’est lui faire la cour, donc je lui ai fait la cour. Si lui donner le numéro c’est pas lui faire la cour, alors je ne lui ai pas fait la cour. Ils disent non non, qu’il faut que j’avoue. Et ils m’ont dit de me mettre à genou. D’abord, il y a un qui est arrivé et il m’a dit de me coucher au soleil. Il y avait de la cendre. (un sanglot lui monte à la voix) Excusez moi, c’est quand même fort.

Et il y a l’autre qui est venu et il m’a dit de me déshabiller carrément à poils nus. Je me suis déshabillé. Carrément nu, chaussettes, slip tout posés. Et la femme était là, elle regardait. Il y a sept personnes plus la femme dans la cour. Je lui ai dit que j’ai la tension et qu’être au soleil comme ça, va déclencher ma maladie. Et un qui a dit que si tu as la tension, tu vas mourir. Ils sont allés dans la cour et ont enlevé l’eau pourrie d’un vieux puits mettre dans une carafe et sont venus me donner. Ils ont dit de commencer à boire ça d’abord. J’ai refusé de boire. Et l’autre est venu, il a pris ça et versé sur moi. Mais bien avant ça, pendant que je parlais avec eux avant que je ne me mette à genoux, il y a le mari qui m’a chargé de coups et les autres l’ont attrapé. Que non, laisse les coups, il aura plus chaud que ça. Que tu viens dans la cour d’un militaire et tu viens t’attaquer à sa femme.

Ils ont envoyé encore l’eau et l’ont versé sur ma tête. Après il y a un et le sergent lui même était en tenue militaire. Et il est venu vers moi pendant que j’étais nu, il m’a dit de donner le numéro de ma femme qu’il veut l’appeler pour qu’elle vienne me découvrir comme ça. Il y a un qui a pris un bâton pour taper mon sexe avec. Et ils m’ont mis toujours à genoux. Le sergent a pris mon bédou. Ils ont pris ma moto aller mettre au milieu du six mètres. Le six mètres étaient loin. Et ils m’ont dit de sortir nu aller prendre ma moto. Pendant que je tenais un arbre, ils m’ont tiré par force. Il y a un kiosque à côté et quand les gens ont vu ça, j’étais mort de honte. Je suis allé monter sur ma moto, nu. J’ai attrapé mon sexe avec la main gauche. Imaginez un grand garçon comme moi. C’est une P50 donc quand tu montes sur ça, il faut se lever pour pédaler. Quand je suis monté sur ma moto, ils étaient arrêtés là. Ce qui m’a fait mal, ce qu’ils ont savouré cette victoire là.

Ils étaient contents et applaudissaient même. Ils étaient contents et vous voyez le six mètres est long, tout nu, ce n’est pas intéressant. Alors comme j’ai démarré la moto, j’ai voulu tourner me cacher comme les gens ont vu. Ils ont dit non que de continuer et j’étais obligé de rouler comme ça. C’était aux environs de 14 h. Je voyais les petits enfants, les élèves aller à l’école. Alors ils m’ont fait tourné et c’est même à côté d’un marché. C’est devant la pharmacie Sira. Les gens étaient tellement abassourdis de voir quelqu’un vers 14h30 sur une moto P50 tout nu. Les gens ont dit que c’est un début de folie. C’est horrible hein ?! (Il sanglote encore un long instance). Je ne sais pas ce qui s’est passé. S’ils ont pris la drogue ou bien ?? Moi-même, je me pose la question pour comprendre ce que j’ai pu faire à Dieu pour mériter un tel sort ?? Je suis sorti avec la moto, je roulais. Quand je vois les gens, je vais vers eux pour qu’on me donne quelque chose pour me couvrir.

Mais les gens ferment les portes. Je suis allé descendre vers un salon de coiffure. Sûrement que c’était une fille qui était là et elle ressemblait à une stagiaire. J’ai couru vers la porte et j’ai caché mon sexe avec le rideau. Quand la fille m’a vu, c’était comme si elle avait vu le diable. Elle a crié et elle a sauté par la fenêtre et je l’ai entendu quelqu’un tombé à terre, pau ?! Je regardais partout ce qu’il faillait faire. Et je suis allé trouver une cour où il n y avait personne dehors. Je suis rentré là bas. Il y avait une femme. Elle a cru que j’étais fou. Je dis non madame je ne suis pas fou. On m’a déshabillé là bas et si je peux avoir quelque chose. Elle m’a indiqué une porte ouverte et je suis rentré. J’ai trouvé un monsieur qui dormait là bas. Je dis non, je ne suis pas fou. Si je peux avoir quelque chose, même une serviette. Ils ont pris une moto me suivre et j’ai entendu le sergent dire que même ici, c’est chez eux. Ils ont encore pris la moto et mettre ça au milieu du six mètres. Pour que tout le monde voit. C’était ça qu’ils voulaient. Et voilà ce qu’ils ont fait.

J’étais obligé de rouler, rentrer dans les six mètres et tout le monde me regardait. J’ai débouché dans un chantier. Là bas aussi tout le monde avait peur. Les gens me demandent ce qui se passe. Et ils m’ont donné un vieux pantalon avec une ceinture en corde. Les gens sont là et les preuves sont là. Avec ça, la nudité était cachée et je suis monté sur ma moto et j’ai continué. J’ai débouché dans une cour où je suis rentré expliquer le problème. Le monsieur a trouvé un pantalon acceptable avec une chemise et m’a donné. J’avais mon sac noir et je l’ai mis devant. Les autres habits dans le sac. Il y avait un gendarme dans la cour. Et quand je suis sorti, il m’a demandé ce qui se passe. Quand j’ai expliqué, il a demandé si je peux reconnaître le domicile de ceux qui m’ont fait ça. Je dis mais oui. Il m’a dit qu’ils ne sont pas au dessus de la loi. Donc que d’aller directement à la gendarmerie. Je lui ai demandé si je pouvais avoir des chaussures avec lui.

Il a dit non qu’il n’en a pas. Je marchais maintenant pieds nus. J’ai tapé à des portes et je suis allé voir une dame qui m’a dit que non, elle n’a pas de tapettes. Je suis allé voir une autre qui m’a dit que c’est dangereux et qu’il n’a pas de tapettes. Donc qu’elle va me donner 300 f pour payer des tapettes. Et quand elle a mis sa main dans sa poche, elle m’a dit non, tu sais ce qu’on va faire ? Il faut aller comme ça. Et je suis arrivé à la gendarmerie. Arrivé à la gendarmerie, je vois un agent. Je dis je suis venu déposer une plainte. Il dit contre qui ?? Je dis que c’est contre les militaires. Quand j’ai expliqué le problème, il m’a dit que c’est un problème de justice militaire. Et qu’il va voir son chef. Il voit son chef et lui explique le problème. Lui il dit oh ?!! ça c’est quelle histoire ça ?? Que de me faire rentrer et d’aller voir le commandant. Quand je suis rentré, je lui ai expliqué. Je vous assure qu’il est resté 2 minutes sans rien voir. Deux minutes sans voix.

Et il m’a demandé s’ils ont osé me faire ça ?? Je dis oui. Il a dépêché son second plus un autre agent, on a pris le véhicule. Et c’est même à la gendarmerie qu’on m’a donné des tapettes. On a pris le véhicule et on est arrivé sur les lieux. Pendant ce temps, ils ont ramassé mes affaires qu’ils avaient en main et les ont envoyées dans mon bureau. Puisque j’avais déjà expliqué les lieux. Ils avaient mon portable et ils ont appelé au hasard pour aller tomber sur la secrétaire. Et ils ont envoyé mes affaires au bureau. Mais je vous assure (un autre moment de sanglot)…. J’ai vu dans le journal (…) que mon patron avait pris ça pour une affaire personnelle et que c’est lui qui aurait (Il ne termine pas sa phrase….) Mais je suis désolé. Dieu merci, ce jour là, mon patron était avec un policier qui était venu lui rendre visite. Et il paraît que quand les affaires sont arrivées ?! Imaginez-vous en tant que chef d’entreprise. Vous êtes assis et on vous envoie un sachet noir comme ça. Tous les habits, chaussures, jusqu’aux slips de votre employé.

A quoi vous pouvez penser ? A la mort. Et la secrétaire s’est évanouie et le patron a commencé à paniquer partout. Mais où il est ?? Où il est ?? Qu’est-ce qui s’est passé ?? Tout le monde était arrêté. Imaginez-vous ces affaires qu’on a envoyées au bureau ?

Quand nous sommes arrivés, avec les gendarmes, sur les lieux, on a vu que les gens étaient toujours attroupés. Ils étaient assis quelque part là entrain de jouer, rigoler. Pour eux, on a affaire à un farfelu, il va disparaître et ça va devenir un fait divers. Et je vous assure que dans mes affaires qu’on a fouillées, on n’a pas trouvé mon portefeuille. Ils ont profité de la situation. Ils se disent que je ne vais plus revenir. Sûrement quelqu’un qui ne connaît pas ses droits. C’est fini. On en profite. On s’en fout. De toutes les façons, vous avez vu les preuves hier ou avant-hier (l’interview a eu lieu le jeudi 24 mars). Donc ce n’est pas étonnant (il fait référence à la sortie nocturne des frères d’armes de ses bourreaux).

Quand on est arrivé, ils jouaient toujours aux dames. Quand on est descendu, ils ont vu que c’est sérieux. Puisque c’est la police militaire. Le gendarme est descendu et il les a salué calmement et il m’a demandé si je reconnais le mari de la dame. Je dis oui c’est lui là. Il lui a demandé des renseignements et il a dit qu’il est militaire. Et il lui a demandé s’il croit que c’est le travail d’un militaire ça ?? Et il a fait un geste de la tête. Le gendarme est rentré auditionner la femme. C’est de bonne guerre. Elle a dit que je lui ai fait la cour, des bizous…. C’est normal, elle défend son mari. Et après, on a entendu le monsieur qui s’est expliqué. Le gendarme lui a dit d’aller rendre compte à son supérieur hiérarchique et de revenir à la gendarmerie.
Le gendarme dit non c’est lui qui va se charger d’envoyer les habits puisque c’est lui le problème. Effectivement ce même jour, il n’est pas venu.

Le lendemain matin ?

Voilà le lendemain matin. Nous on était dehors quand il est rentré avec son supérieur. Après, lui-même, il est sorti et laissé le supérieur hiérarchique avec le commandant. Et il est sorti s’asseoir au fond et il me regardait. Et après, il s’est levé, il est venu vers moi et m’a dit ? : est-ce que je peux te parler ?? Je dis oui. Et il a commencé. Il dit non, si moi je te parle, ce n’est pas pour que tu retires ta plainte, non ?! C’est pour te dire que je regrette amèrement l’acte que j’ai commis. Il dit qu’il est rentré dans la nuit et n’a pas dormi. Il ensuite dit que, s’il pouvait se mettre tout de suite pour qu’on le fusille pour ça là, il allait le faire. Que vraiment, il regrette ce qu’il a fait. Que lui il sait que là où il est là, sa carrière est brouillée. Ça c’est sûr. Que lui sa carrière est foutue. Mais sincèrement, lui il veut seulement que je sache qu’il regrette. Qu’il a un enfant de 3 mois. Je dis non, même si tout de suite tu te couchais et puis on te coupe en morceau, ça ne peut pas résoudre mon problème. C’est fait. Les gens m’ont vu et vous avez même pris mes affaires envoyer au bureau. Donc dans le six mètres de mon bureau, tout le monde est au courant. Comment voulez-vous que je vive ?

Et encore, je reviens un peu en arrière. Quand ils m’ont dit de me mettre à genoux, ils ont demandé pour appeler l’adjudant (le militaire propriétaire de la cour, qui lui avait commandé les travaux) et il a dit qu’il arrive. Vous ne le connaissez pas, attendez le. Pendant que le sergent causait avec moi, l’autre a demandé qu’est-ce que l’adjudant ?a dit ? Il a dit non, qu’il a dit qu’il arrive. Le sergent lui a demandé que c’est quoi ?? Il a dit que c’est un adjudant. Adjudant ?! adjudant ?? Que c’est pas grave que donc on va faire ce qu’on peut.

Revenons au récit. Qu’est-ce que tu as répondu au militaire qui avait des regrets ?

Je lui ai dit, même si on te couche pour te couper ça ne peut pas résoudre mon problème. Il dit seulement qu’il me demande pardon et après son supérieur est sorti. Il a dit vraiment, eux, ils demandent pardon, mais est-ce qu’on peut tout faire pour que l’affaire reste ici. Je dis non ?!
Les vêtements même que vous avez envoyé au bureau a tellement marqué mon patron. Je ne sais pas si c’est à moi qu’il faut demande pardon ou à mon patron ?? Ils disent qu’on a qu’à aller voir le patron pour résoudre le problème. Ils arrivent et le patron n’est pas là. Mais quand ils ont envoyé même les bagages là, il y a des gens du six mètres qui les ont vu. Et il y avait le sergent qui était en tenue.

Donc c’est comme ça que ça s’est passé.
Le lendemain, on a commencé à convoquer les autres un à un. Ils sont venus et après j’aurais appris qu’ils ont dit que eux ils ne reconnaissent pas les faits. On dit qu’ils n’ont qu’à écrire ça. Moi j’ai cru l’affaire allait partir en justice militaire mais elle est partie en justice civile.

Vous avez un avocat ?

Non je n’en ai pas pris car on a jugé que ce n’était pas nécessaire. Donc la convocation est venue de la justice. On a dit que ce n’est pas la peine d’avoir un avocat car les choses sont tellement claires. Qu’il suffit d’avoir les preuves et après on va me demander combien j’aimerais être dédommagé. Le jour du jugement c’était mon anniversaire. Je venais d’avoir 38 ans. Et vous voyez un grand garçon comme moi tout nu. Alors on arrive en justice, c’était ridicule. J’avoue que c’était ridicule. Tellement que ça faisait rire. J’ai même éclaté de rire moi qui était le plaignant. Le mari de la dame vient. D’abord, il s’est trompé sur la date même. Il dit que c’était le 20 janvier, or c’est le 28. Il était embrouillé. On lui a demandé et il dit que c’était la première fois qu’il se trouve devant un tribunal. Il voulait même se mettre à genoux devant le tribunal pour demander pardon. Les juges ont dit non qu’il n’est pas venu ici pour leur demander pardon.

Que non lui il demande pardon, qu’il ne comprend rien. On dit non explique. Que quand le sergent est arrivé, il est rentré dans la cour, qu’il a dit de ne pas me toucher. Que le sergent a dit d’enlever ma chemise. Alors que c’était un tricot même. Que quand j’ai enlevé, je me suis levé pour marcher et le sergent est monté sur mon pantalon et ma ceinture s’est coupée. Et que le pantalon est tombé. Le juge dit OK. Donc le pantalon était tellement gros que c’est tombé. Mais le slip, comment, s’est tombé ? Il répond que quand la ceinture s’est coupée, ça a tiré le slip qui est tombé aussi. C’est là le juge lui demande s’il se fout des gens ou quoi ?? Il lui demande avec qui il était. Le juge lui demande leur nom ?? Il dit qu’il ne connaît pas leurs noms. Tu ne connais pas leur nom, demande le juge ?? Et les autres sont venus aussi raconter n’importe quoi. Que non que quand le sergent a marché sur le pantalon, il a tapé le slip et c’est tombé.

C’était ridicule. Le juge leur a demandé que c’est quel genre d’eau ils m’ont donné. Que c’est l’eau du canari. Ils se sont entendus pour raconter une version commune aux juges. Mais vraiment, je n’en reviens toujours pas. Je me demande ce qui les pris ?? Quand je repense, c’est comme si c’était hier. (silence)…Ils ont aimé la chose, ils applaudissaient. Ils auraient au moins pu laisser prendre le plus court chemin pour cacher ma honte. Mais non ?! ils m’ont poursuivi m’obligeant à rouler nu dans les rues. Je me demande même s’ils n’ont pas filmé ?? Et voilà le procureur les a lavés. Il a dit qu’il y a une nouvelle race de militaires qui n’ont aucun respect pour les gens. Il y a un à qui on a demandé s’il connaît les droits de l’homme ?? Et il s’est contenté de dire qu’il en entend parler souvent à la radio, à la télé. Je me suis rendu compte que ce n’était pas la peine.

A ton avis, ils avaient quel niveau d’instruction ?

Sincèrement, j’avoue que leur français n’était pas aussi ça. Donc c’était ridicule et les gens ont compris qu’ils ont essayé de se défendre. Et moi après, on m’a demandé combien il fallait pour me dédommager. D’abord, ils ont dit qu’ils ne m’ont rien fait. Le juge leur a demandé si au camp, ils se déshabillaient comme ça ?? Le procureur a dit que je représente la société civile et qu’ils sont l’armée, voilà ce qu’ils font. Il était tellement indigné. Moi je pouvais même dire 50 millions, après j’ai dit huit millions parce qu’ils ne pourront pas me payer. J’aurais pu demander une somme symbolique. Mais pour moi, c’est une manière de leur montrer que ce qu’ils ont fait est très grave et qu’ils prennent conscience. Peut-être qu’il y a eu des gens avant moi mais en même temps, je voulais être la dernière personne à vivre ça. La toute dernière personne parce que je ne souhaite pas ça à quelqu’un.

C’est vrai peut-être vous allez me demander comment j’ai fait pour vivre ?? Moi j’ai posé des questions à des gens qui m’ont dit que je suis courageux. Le courage que j’ai eu de me calmer et d’aller à la gendarmerie. Ces gens m’ont dit que si c’était eux, ils n’allaient pas y aller. Même s’il fallait les tuer avant d’aller en prison, ils le feraient. Qu’une honte comme ça dans la vie, il y en a pas. Je fais partie de ceux qui pensent que la souffrance n’est pas liée au problème mais qu’il est lié à la compréhension du problème. Pourquoi ?? Ce qui m’est arrivé, si je le prends pour une épreuve, je pourrai le surmonter.

Vous êtes marié ?

Je vis avec une femme, on a fait des présentations mais à la mairie pas encore. Et j’ai un enfant de six ans qui va à l’école, plus celui d’un frère défunt qui est avec moi.

Vous avez une idée un peu de l’âge des militaires ?

Je ne sais pas, mais ils sont jeunes. Le sergent aussi est jeune. En tout cas, ils sont très jeunes et même moins âgés que moi.
A la fin, le sergent a reconnu m’avoir déshabillé. Ils ont reconnu les faits. J’aurais même dû poser plainte contre la dame. Et les coups même je ne les ai pas mentionné. Et ils ont commencé à s’accuser entre eux. Ils se contredisaient. L’autre dit qu’il n’est pas d’accord avec ce que l’autre a dit et ainsi de suite. Même le sergent a reconnu et il a dit qu’il me demande pardon. C’est là le procureur a demandé 15 mois pour lui. Pour me dédommagé on m’a accordé 3,5 millions. Les autres 12 mois de prison. C’est ça qui ne les a pas plu sûrement.

Mais est-ce que depuis lors, ils vous ont recherché ?

Non, personne ne m’a contacté.

Est-ce que vous vous sentez en sécurité ou en insécurité ?

Ça je ne le sais pas.

Vous habitez à la maison, chez vous ?

Je n’ai pas quitté la maison et vous voyez que ce n’est pas facile. Cette histoire pour moi la honte c’est comme un chien. Quand vous courrez, il vous suit, quand vous vous arrêtez, il s’arrête. Quand vous l’affronter, il recule un peu. Au lieu de courir, je préfère m’arrêter et l’affronter. Je suppose que c’est une épreuve pour moi. Je dis ça parce que la plupart de ceux qui vivent ces genres de situation se donnent la mort.


Attention à la chienlit

Les enchaînements actuels devraient faire réfléchir. Quand même ? Cette histoire là, peut-elle vraiment conduire à une telle psychose nationale ? Car enfin, il s’agit à l’origine d’un fait divers, dramatique sans doute, mais un fait divers quand même.

Des soldats et un sous officier à l’éducation limitée, qui disent au tribunal ne rien savoir des droits humains, se sont comportés non pas comme des soldats, le militaire a une éthique, mais comme de fous voyous. Ils ont réalisé d’ailleurs juste après, qu’ils avaient commis la bêtise de leur vie et ont commencé à se repentir (lire interview de Boulou, la victime). Quand des gens comme ça, sont condamnés par la justice, la fraternité d’arme, peut-elle conduire à les soutenir aussi aveuglement et aussi violemment ?? Non sans aucun doute. C’est pourquoi sauf à considérer que les militaires ne sont pas des Burkinabè comme les autres, ces gens là ne doivent pas échapper à la justice et doivent purger leur peine. Si le gouvernement devrait faillir à faire respecter cette "juste réparation due à la société", alors qu’il "dégage". Il ne faut pas tout mélanger et tirer droit et bon droit de toutes les turpitudes.

En même temps on devrait poser les questions qui fâchent. Comment se fait le recrutement et la formation des soldats. Y a-t-il vraiment une enquête de moralité avant intégration ?? N’est-ce pas les histoires de piston qui ont tout foutu partout y compris dans l’armée ?? Ces questions ne dédouanent pas les auteurs de ces actes ignobles. Ils doivent être punis sans concession, dussions nous tous mourir sous les balles de leurs frères d’arme, qui sont nos frères avant tout. La dictature du fusil n’est pas acceptable et ne pas être acceptée. Les magistrats à travers leurs syndicats ont raison de suspendre le travail. Les autres devraient leur emboîter le pas. Ces gens ne peuvent pas être libres, sauf si exerçant leurs de recours, l’appel en décide autrement. Mais pas avant. Qui sont-ils cette race de soldats pour tenir en joue ?


La version de Chantal, la go du Soldat Arzouma

Avec son clair de produit, elle dit avoir 20 ans, après avoir longtemps hésitée. Mais le physique de sa plate poitrine semble indiquer qu’elle fait bien plus. Chantal est coiffeuse. Ou disons qu’elle travaille dans un salon de coiffure. Elle a sans doute voulu rendre son concubin jaloux, en inventant cette histoire de drague, sans en mesurer les conséquences. Elle continue de soutenir que Boulou l’a dragué. Certains aspects de son propos, où elle ment délibérément, peuvent donner une idée de la sincérité du reste de l’histoire. Elle nous a dit qu’elle n’a pas assisté à la scène de mise nue de Boulou. Ce qui est totalement faut. Plusieurs témoins affirment le contraire. Quand les gendarmes sont venus quelques temps après le forfait accompagnés du plaignant, elle était entrain de conter par le menu la scène de l’humiliation de son prétendu dragueur et d’en rire.

C’est vous qui avez été draguée par le Monsieur là ?
Chantal : Oui, c’est moi

Expliquez moi comment cela c’est passé ?

Chantal ? : J’étais dans la maison (elle indique par le geste la maison à l’entrée de la cour) couchée malade. Mon mari m’a demandé de sortir aider le type là à faire un travail. Je suis sortie. Il m’a dit d’aller dans le coin là bas. Ensuite dans ce coin là bas et après dans les toilettes au fonds là bas. Une fois dans les toilettes, il m’a dit, que j’étais jolie et qu’il voulait me faire la cour. Il a insisté pour me donner son numéro de téléphone pour que je l’appelle après. J’ai ramassé un bout de papier et il a écrit son numéro me donner. Avant de partir, il est venu frapper par deux fois à ma porte pour demander mon nom. Je lui ai dit que je m’appelais Chantal. Quand mon mari est revenu de la mosquée, je lui ai dit que si j’avais refusé d’aider le monsieur là, il allait se plaindre. Voilà qu’il a passé tout son temps à me faire la cour.

Je lui ai d’aller voir sur la table, il y a quelque chose là bas. Il est allé et il a vu le numéro. Il a pris et il a bipé deux fois. Le monsieur a rappelé et il m’a donné rendez vous à Yampoutin (un restaurant au bord de la nationale n°1.Ndlr). Mon mari et moi nous sommes sortis pour aller au rendez vous. Je crois qu’il devait être dans les parages. Quand il nous a vu nous deux, il a rappelé pour dire d’attendre qu’il vient à la maison.

Vous dites qu’il était dans les parages ?

Oui, il devait être non loin d’ici. Il nous a vu nous deux et il a rappelé pour dire d’attendre à la maison.

Comment savez vous qu’il était non loin d’ici ?

(Hésitation) Je le sais seulement…

Et puis après quand il est venu qu’est-ce qui c’est passé ?

Moi je suis entre temps sortie. Je n’ai pas assisté. Le reste ce sont des racontars des gens.

Vous n’avez pas assisté quand on le déshabillait ?

Ce sont les racontars des gens

Voulez vous que je vous fasse une photo ?

(un long moment d’hésitation). Ça va être difficile.

- NDLR : l’entretien a eu lieu en présence de son beau frère, venu de Gorom Gorom, pour la circonstance et d’une autre fille, qui serait sa sœur.

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 6 avril 2011 à 05:59, par RS En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    notre pays doit-il traverser une telle crise pour des histoires pareils ? franchement, des militaires qui sont censés nous protéger et ne connaissent pas les droits de l’Homme, ce n’est pas étonnant qu’ils agissent ainsi. Mais le plus grave, c’est que leurs frères d’armes les soutiennent dans çà. personne n’est au dessus de la loi et ce qui est fait à ce pauvre monsieur mérite vraiment qu’on s’interroge sur la manière dont sont vraiment recrutés ces militaires. Je ne crois pas que tout Homme qui se respecte mériterait d’être traité ainsi. les magistrats ont vraiment raison de ne pas reprendre le boulot. si le président veut que l’affaire soit résolu qu’ils ramènent ces militaires en prison car en les libérant il ne fait ni du bien à l’armée ni aux civiles. l’armée est là pour aider le peuple et non le contraire et si nos militaires sont en manque d’activité qu’on les envoie en CI aider nos frères burkinabés qui y souffrent.

  • Le 6 avril 2011 à 07:22 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    C’est tout simplement inimaginable toutes les conséquences de cette histoire. Eh oui ... encore une histoire de femmes.
    Que le Tout Puissant apaise nos cœurs.

  • Le 6 avril 2011 à 08:05, par lilboudo En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    Je spécule surement, mais je pense que Boulou a dragué la go. Bien évidemment, cela ne lui vaut pas l’humiliation qu’il a vécu, et les militaires méritent pire que la peine qu’ils ont écopée. Déshabiller un citoyen et l’obliger à sortir dans la rue en pleine journée, il faut avoir une cruauté menale pour le faire. Espérons qu’ils repartiront en tôle, et que la dame qui a savouré la bravoure de son mari profitera bien de son salon de coiffure pour nourrir la famille quand son mari sera radié de l’armée.

  • Le 6 avril 2011 à 08:52 En réponse à : Remettre uniquement numero phone du BUREAU et non personnel

    Mon ami dessinateur aurait du rester PROFESSIONNEL jusqu’au bout.
    Lorsqu’il remet son numero de telephone a la concubine du militaire parce qu’elle pourrait devenir une cliente pour de futurs travaux, il aurait du remettre le numero de telephone du bureau et NON son cellulaire (a moins que ce ne soit le cellulaire du bureau).
    En remettant SON numero personnel de cellulaire, il a seme le doute quant a ses intentions. Personnellement dans le cadre du travail, je ne remets que mon numero de telephone du BUREAU a des clients potentiels et non mon numero personnel cellulaire ou fixe a la maison.

  • Le 6 avril 2011 à 09:26, par Zanloulou En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    Mes frères dans cette histoire, je pense que certaines choses ne sont pas claires. Comment un technicien de bâtiment peut aller seul dans une cour pour prendre des mesures ? et même oubliés certaines mesures. en tout cas chacun essaie de se défendre.

  • Le 6 avril 2011 à 09:32, par Roole En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    Franchement votre article ressemble à un publireportage pour le compte de ce "malheureux".
    Vous n’avez pas été partial dans la présentation des protagonistes, car il s’agit bien de protagonistes.
    Même si la justice a été rendue en faveur d’une partie, il n’ y a aucune raison de croire que ce "malheureux" fût blanc comme neige.
    Il reste tout de même celui par lequel cette triste affaire est arrivée.
    A sa place je garderais profil bas.

    • Le 6 avril 2011 à 19:03, par Fanny, très indignée En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

      Que ce Mr soit blanc comme neige ou rouge vermeille, rien, absolument rien ne saurait justifier le comportement inqualifiable de ces militaires. Moi je pense plutot que rien ne se serait passé si la femme n’avait pas informé son mari de ce que le Mr lui aurait fait la cour. Quelles étaient ses motivation en informant son conjoint ? Que recherchait-elle au juste ? Si elle n’était pas intéressée par les avances du Mr, elle n’avait qu’à jeter le bout de papier aussitot le Mr parti. Le Mr n’ayant pas son numero à elle, les choses en resteraint là. Franchement, si tout dragueur devait subir pareil sort, je pense que Ouaga serait rempli à toute heure du jour et de la nuit d’hommes en tenue d’adam, il en resterait très très peu vètu. C’est ignoble et inhumain ce qu’ils ont fait et ayant le courage de le condamner vigoureusement.

  • Le 6 avril 2011 à 09:50, par souli En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    Je fais la cour a une femme de militaire, je les vois ensemble et malgré ça je fonce chez elle pour repondre à son appel, quand meme ???? la fille est une grande menteuse, que Dieu ait pitié de toi, à cause de tes agissements tu as failli mettre le feu au pays. Pourquoi tu as fait ça ? dans quelle but ? Tout se paie ici bas !!Cette affaire cache surement une autre suivez mon regard......

    • Le 6 avril 2011 à 21:17 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

      Je suis d’accord avec toi. Tu as aussi relever cette incohérence dans le témoignage de la jeune femme. Je pense que c’est le mensonge de trop qui tend à me faire croire la version de la victime.
      Je vais même relever une deuxième incohérence : il lui a donné son numéro. À moins que je ne me trompe, lorsqu’on fait la cour à une fille ou une femme, on lui demande son numéro. Le fait qu’elle ait pris son numéro laisse entrevoir deux possibilités :
      - soit qu’il ne lui faisait pas la cour et dans ce cas elle ment sur toute la ligne.
      - soit il lui faisait la cour et dans ce cas, elle était consentante parce qu’il ne peut pas l’avoir forcée à noter un numéro. Tant qu’à la forcer, il aurait pu tout simplement abuser sexuellemment d’elle.

  • Le 6 avril 2011 à 10:17, par Tampin En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    "Je suis aller une première fois, j’ai trouvé une démoiselle"
    "Quand je suis aller la deuxièmement, à ma grande surprise je n’ai trouvé personne. Il n’y avait que le militaire dans la cours"
    Tu voulais trouver qui ? la demoiselle n’est-ce pas ? et en défaut, c’est la femme du militaire que tu voulais. Tu es un homme ouvert qui aime sympathiser avec les femmes des autres.
    Tu sais entre homme, on sait que tu es un dragueur. Par respect pour ce monsieur qui a fait sortir sa femme malade pour qu’elle t’aide, c’est au monsieur tu devais remettre ton numéro. Dieu t’a aidé cette fois et j’espère que ça te servira de leçon. Espèce de coureur de femme d’autrui.

    • Le 6 avril 2011 à 12:15, par B. En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

      Bonjour,

      Visiblement, il y a beaucoup de zones d’ombres. Sans aucun parti pris, depuis que le monde est monde,ce qu’il est et est devenu surtout de nos jours et que les hommes et les femmmes sont ce qu’ils sont avec tout ce que cela comporte de bon et mauvais les premiers feront toujours la cour aux deuxièmes, mariées, fiancées ou même mineures. Que la première dame descende et marche comme tout le monde pour faire ses courses, on la courtisera sûrement. Et puis dans ce pays, tout le monde sait que d’autres attrapent les femmes d’autrui mais il n’en est rien... Alors, le débat n’est pas sur le fait d’avoir courtisé une femme (une concubine de surcroît !). Supposons même qu’elle soit régulièrement mariée, et que le monsieur l’ai VRAIMENT COURTISEE et même HARCELEE. Elle pouvait porter plainte non ? La question qui se pose est : a-t-on le droit, quelle que soit sa RAISON de se faire justice ? Assurément non. Et le monsieur a usé de son droit de porter plainte (puisque ni la femme ’’victime’’ ni les incriminés qui se sont sentis insultés ne l’ont pas fait. Alors fut-on militaire, policier ou gendarme ou quidam, ou même juge, le droit doit être dit. Il est grand dommage qu’on veuille prétexter une ’’banale histoire de fesses’’ pour vouloir régler des problèmes plus sérieux, pernicieux et profonds. Tout ceci et la situation générale en Afrique montrent, ô combien grands et à tous les niveaux,les travaux qu’il y a et reste à faire. Toutes les questions d’éducation, d’éveil des consciences, de la perception et la compréhension commune des valeurs humaines (presque pareilles sous toutes les religions, respecter et aimer l’autre, le traiter comme on souhaiterai l’être soi-même) de la bonne gouvernance et du développement (communautaire et non individuel) doivent être repensées...Hélas, grand hélas...L’homme est un loup pour l’homme, il ne croyait pas si bien dire...

    • Le 6 avril 2011 à 12:19, par Miss ZAMP En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

      Meme si le Mr est un dragueur celà ne donne pas droit à ces militaires d’avoir de tels comportements.c’est un etre humain comme vous et moi. Et cette nommée chantal je vous jure que c’est une prostituée de la dernière classe elle ne perd rien pour attendre. Et son soit dit mari qui dit aller prier, c’est quel Dieu tu est aller prier ? le Dieu des méchants alors, car le Dieu que nous connaissons tous ne permet pas à ses enfants de poser des actes aussi ignobles.

      Mes frères et soeurs faisons attention surtout à la femme.

  • Le 6 avril 2011 à 10:30 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    Que justice soit faite ! Des bandes de vaux riens qui ne savent meme pas les droits humains et ca se dit faisant partie de l’arme...vous etes des armicides ! Ils doivent purger leurs peines et du meme coup servir de lecons pour les autres. Bandes de clochars, de sans cervaux, ignorant maximus de l’etjique et de l’agir en societe. On est tous la, et on veut vous voir pousser des charettes pour obtenir votre pain quotidien. Quant a la fille dont j’ignore vraiment le nom ne t’en fait pas CAR la vie sur terre meme te donnera une reponse, tu verras ce que tu vas devenir ici au Faso. Je trouve mal le fait d’avoir mentionne son nom CAR il ne faudrait pas polluer le saint nom dont porte the first lady of Burkina Faso. Du monent ou on a su qu’elle s’appellait Chantal on devrait garder un peu l’anonima ! Ne nous amener pas a generalise que la femme est l’instrument fiable du demon. Il suffit de mediter l’affaire Justin Zongo, et celle la qui a mit notre Pays dans une situation tres dilicate. Quant a ces voyous qui ont commis cet acte ignoble condanne au dela de la Loi par la Religion, la CONSCIENCE humaine cela ne fait rien d’autre sinon la mise en cause du reclutement et de la formattino de ses derniers...le debats est ouverts !

    • Le 7 avril 2011 à 11:57, par Sophia En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

      C’est triste cette histoire et je ne trouve pas de mots pour qualifier le comportement de ces 5 militaires et de leurs freres d’armes.A votre place je m’en serai prise à ceux qui ont exposé le corps de votre semblable à la vue de tous.A travers cet acte c’est tous les hommes qui ont été dénudés et exposés.Il n’ya pas de punition ici sur terre à la hauteur de votre acte.Et dire que vos camarades ont approuvé ce que vous avez fait ! c’est malheureux. Connaissez vous l’histoire de Gomorre ?
      Puisse vous etre les seuls ciblés au moment de la justice divine.

  • Le 6 avril 2011 à 10:52, par Conscience du Faso En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime, de dos, raconte son calvaire

    Du courage cher frère car tu en as tant besoin pour faire face à cette horrible humiliation. C’est très fort, ce que nos frères militaires ont fait à ce jeune homme.
    Je demande à tous les militaires qui se sont rebellés et aller liberer les collègues de bien lire l’article. S’ils ont une conscience pure et propre, je pense qu’ils vont reconduire leurs collègues en prison comme l’ont fait ceux de Fada. Je le repète, ce que les 5 militaires ont à ce jeune homme est très fort ; ça touche très profondément le psychisme de ce jeune homme et de beaucoup de burkinabè, voire de l’espèce humaine sur la terre. Même le garçonnet ou la fillette de 2 ans ne veut pas être vus nus. Même si c’était confirmé que le jeune faisait la cour à la dame, les militaires n’avaient pas le droit de poser cet acte horrible qui touche la dignité de l’espèce humaine. Le seul pardon que je vois pour ces 5 militaires, c’est de repartir en prison d’abord, ensuite exprimer leur regret au jeune homme, à l’humanité entière et peut-être avec un peu de douceur dans les coeurs des uns et des autres, le pardon sera accepté, la clemence sera acceptée et ils pourront sortir de la prison. Et tout rentrera dans l’ordre pour le bonheur tous. Merci

  • Le 6 avril 2011 à 10:55, par ka yaa woto En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    bonjour, j’ai lu avec les larmes aux yeux les propos de la victime, comment un humain peut faire sa a son prochain ? j’aimerai demander aux hautes autorités de ce pays de revoir le niveau de recrutement de nos militaires.pourquoi pas un niveau BEPC comme la gendarmerie ? depuis un certain temps c’est le policier ou le militaire qui commais des actes ignobles.es-qu’il ya une enquête de moralité sur les candidants ? quel est le niveau des instructeurs ? quel sont les matières enseignées ? autant de questions qui restent a poser vue le comportement de nos hommes de tenues....
    ils oublient même qu’ils ont avant tout une famillle parmis les civils, comme si ils sont tombés du ciel !!! c’est vraiment regrètable....

  • Le 6 avril 2011 à 11:01, par Vital En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Mon type, quant on va chez un homme et qu’on est sérieux, on doit s’attendre à le trouver et non sa femme uniquement ! OK ?
    Et pourquoi vous trouvez le militaire et ca vous pose problème ?
    Ce mec est le prototype de mauvais ouvrier.
    Il est de quelle région même ?

  • Le 6 avril 2011 à 11:30 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Les responsabilités sont partagées dans cette histoire. Le monsieur n’est pas blanc comme neige. Pourquoi lui avoir donné son numéro de téléphone et même lui indiqué son lieu de travail pour qu’elle passe si elle le désire ? Il avait certainement des intentions pour la fille. Ce que je ne comprends pas aussi dans l’attitude de cette fille pourquoi aller jusqu’à ramasser un bout de papier par terre pour que quelqu’un te donne son numéro même si ce dernier insiste ? Elle a dû peut-être laisser le numéro traîner et lorsque son mari l’a vu il lui a demandé des comptes. Elle était donc obligée de monter cette histoire qui a failli brûler ce pays.

    • Le 6 avril 2011 à 20:37 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Franchement vous avez vu juste !
      En effet cette soit disante "femme" n’est rien d’autre qu’une MITOMANE, une NIMPHOMANE sans vergogne. Etait-elle obligée de prendre le numero noté ? Meme si c’est par soit disant politesse, elle pouvait tt simplement jetter le numero après le depart du monsieur. Soyons serieux, certe le monsieur son histoire n’est pas tt à fait clair ; la femme est une super vrai menteuse. Quel qu’en soit la veracité de cette histoire nul n’a le droit de se faire justice soi meme encore moins un comportement aussi indigne voire ignoble de la part d’un homme à l’intension de son semblable. Ils doivent obligatoirement purger leur peine. Vives soutiens aux juristes

  • Le 6 avril 2011 à 11:39, par NABA En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Il n’y a pas grand chose à dire. Sauf que si la go Chantal est fautive, elle mérite punition aussi. Mais de toute façon, ça apprendra aux militaires à prendre souvent des femmes de bars.

  • Le 6 avril 2011 à 11:51, par elvivo En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Il ment ce n’est pas la vérité.
    Il y’a trop de flous dans cette histoire.
    N’oubliez jamais que même un voleur pris sur les faits va toujours trouver un prétexte pour se justifier.Évitez de chercher les femmes des autres.
    L’acte posé par les militaires est impardonnable dans tous les cas !!!

    • Le 6 avril 2011 à 13:13 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Cher frère, vous avez raison. Ce conseil est véridique, juste, adéquat. Mais il ne faut pas limiter son usage aux petites gens. Il y a des grands qui ont cherché la femme d’autrui. Il y en a même qui ont dû démissionner. A ce que je sache, ils n’ont pas été molestés. Au contraire, le premier ministre est venu expliquer qu’ils se sont repentis et que donc ils ont été pardonnés. C’est le deux poids deux mesures qui génère des frustations et des colères. On frappe les uns et on recompense les autres. On peut même aller plus loin. Dans un cas, il y a même eu une naissance. Dans le deuxième cas, il ne nous reste que des soupçons. Et c’est le deuxième qui est maltraité.

    • Le 6 avril 2011 à 16:30 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      monsieurs les journalistes,ne prenez pas de partis pris.faites correctement votre travail et les lecteurs interpreteront en fonction de leur sensibilté.Là,vous canalisez l’interprétation de forumistes.qu’est ce que le teint clair de produit vient faire dans dans ce recit à part contribuer à orienter le recit dans le sens que vous avez souhaité qu’il y aille ? Vous avez intervievé le sieur boulou,pour ne pas rester dans la partialité comme laisse entrevoir tout le recit,faites nous lire l’interview du prétendu bourreau.c’est facil de se cacher derrière le fait que le militaire en question était injoignable pour ne pas l’intervievé,allez chez lui par exemple...on reste sur notre faim et on a l’impression que ce recit a été rendu public à des fins inavouées.monsieurs les journalistes,revoyez votre copie s’il vous plait...

    • Le 6 avril 2011 à 16:32 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      monsieurs les journalistes,ne prenez pas de partis pris.faites correctement votre travail et les lecteurs interpreteront en fonction de leur sensibilté.Là,vous canalisez l’interprétation de forumistes.qu’est ce que le teint clair de produit vient faire dans dans ce recit à part contribuer à orienter le recit dans le sens que vous avez souhaité qu’il y aille ? Vous avez intervievé le sieur boulou,pour ne pas rester dans la partialité comme laisse entrevoir tout le recit,faites nous lire l’interview du prétendu bourreau.c’est facil de se cacher derrière le fait que le militaire en question était injoignable pour ne pas l’intervievé,allez chez lui par exemple...on reste sur notre faim et on a l’impression que ce recit a été rendu public à des fins inavouées.monsieurs les journalistes,revoyez votre copie s’il vous plait...

    • Le 6 avril 2011 à 18:11, par Lexys En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Il faut avoir un cerveau de moineau pour continuer à croire que ce qu’ont raconté les militaires et la femme est vrai. Pour plusieurs raisons. D’abord, un homme qui prend l’initiative de draguer une femme (pas libre) ne va jamais laisser une trace aussi évidente qu’un numéro de téléphone, surtout lorsque cette femme n’est pas n’importe quelle femme mais celle d’un bidasse. Il ne le fera que lorsqu’il a l’assurance que cela est presqu’un acquis. Et dans ce cas de figure, soit c’est la femme qui a eu l’initiative de la drague ou bien elle a plus que prêté le flanc.
      Ensuite, la réaction des militaires suite aux évènements des 22 et 23 mars 2011 derniers trahit la justesse de leur cause. En effet, comment comprendre qu’une réaction contre une décision de justice se traduise par des actes de pillages et destruction de biens privés, de gens qui n’ont rien à voir avec cette décision de justice ? Ces militaires font honte au Burkina et à la République. Ce sont des gens sans morale et sans répères qui se sont conduit de la sorte. A supposer même que le monsieur ait fait la court à la dame, cela suffit-il à lui faire subir cette sorte d’humiliation ? Quel monde !!!

    • Le 6 avril 2011 à 19:02, par vérité En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Votre conclusion (elvivo) est la chose qu’il faut retenir dans cette affaire. Si non, tous les commentaires (de Zanloulou, Tampin et les vôtres) sont justes. C’est-à-dire que le Monsieur est coupable. Mais ce n’est pas ainsi que devait agir le militaire. Mais comme il n’a pas l’expérience du MALEFISME de CERTAINES femmes, alors il s’est laissé emporter et a TRES MAL agit.

      Il devait être patient et il allait CERTAINEMENT prendre le monsieur LA MAIN DANS LE SAC car il semble avoir reçu un COUP DE FOUDRE de la femme et il a été TRES PRESSE. En effet on voit qu’il est allé TROP VITE pour réussir....

      Mais reconnaissons que la décision de la justice a été CORRECTE et SALUTAIRE car c’est par ce qu’ils sont militaires qu’ils ont agit ainsi, c’est-à-dire SANS PEUR et SANS PITIE.

      Des civils n’auraient même pas réussi à déshabiller le monsieur, puis qu’il est même plus âgé qu’eux...

      Vivement que cela serve de leçon.

  • Le 6 avril 2011 à 12:23, par lhommearsene En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Du soutien à ce pauvre homme qui a souffert dans sa chair et surtout dans sa tête et souffre beaucoup encore aujourd’hui.

    Ceux qui ont envoyé les commentaires déplaisants ne se mettent pas une seule seconde dans la peau de cet homme pour imaginer comment c’était dur et comment c’est encore difficile aujourd’hui pour lui ; lui qui est "marié" et avec lui 2 enfants.Ça aurait pu arriver à tout le monde ...

    Je te souhaite beaucoup de courage,ça va aller ; bientôt les gens auront oublié et tu pourras vivre en paix.

    Tu as 2 enfants, ils ont besoin de toi, soit avec eux. Ta femme aussi a besoin de toi.

    Beaucoup de courage, tu es un homme fort. Que Dieu veille sur toi et tes proches.

  • Le 6 avril 2011 à 12:33, par chégué En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Cette affaire n´est seulement qu´une jalousie sauvage pire que chez les animaux. C´est egal qui a tort ou raison.
    Normalement c´est Madame X qui est à condamner car Monsieur X ne la pas violée. Meme si Monsieur X lui a fait la cour (chose tout a faite normale), elle pouvait en temps que personne libre réfuser ou accepter au lieu de causer ces problémes.
    A mon avis cette histoire montre aussi le comportement et le niveau de certains militaires indiciplinés au BF.
    Ceux-ci doivent etre bien sanctionés et corrigés.`

  • Le 6 avril 2011 à 13:36, par indigné En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    on fait des avances à toutes les femmes, mêmes mariées. si elle est une femme digne de ce nom, c’est à elle de refuser ; je ne defends pas ce monsieur, je pense que si ce militaire est aussi sentimentalement faible qu’il renvoye sa concubine.
    si tout le monde devait agir ainsi le Burkina ferait pas bon vivre. n’oublions pas que dans ce pays, ce sont les militaires qui ont pour coutume d’arracher les femmes des autres. goutez pour voir...

  • Le 6 avril 2011 à 13:52 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Après avoir lu le reçit, je trouve que les militaires ont parfaitement raison.vous savez le fait que ces militaires ne parlent pas bien le français et connaissent peu leur droit cela a du jouer contre eux à la justice. c’est un menteur ce technicien, l’explication qu’il a donné quant à sa relation avec la bonne dame ne tient pas la route. Si c’est ça il a expliqué pour que la justice comdamme et gate le travail de ces militaires je pense que justice n’a pas été rendue, au contraire c’est ce coureur de jupon qu’on doit mettre en prison.

    • Le 6 avril 2011 à 22:04, par L’HOM DE ZOULA En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      AHT ? QUEL RAISONNEMENT ?NE PAS BIEN PARLER LE FRANCAIS PEUT IL JOUER EN SA DEFAVEUR A LA JUSTICE ?ILS SONT NOMBREUX CES ILLETTRES QUI ONT GAGNE LEUR PROCES FACE A DES INTELLECTUELS.ARRETES TES ELUCUBRATIONS .LA JUSTICE A BEL ET BIEN DIT LE DROIT.

    • Le 6 avril 2011 à 22:53 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Il y a des interpretes a la cour. Chacun parle la langue qu’ il maitrise le mieux. On a pris 14 nigerians et 2 Ghaneens dans une affaire de drogue. C’etait en 1989, et ils avaient avales de la drogue, je pense que c’est de l’ heroine. Ils ne parlaient meme pas le francais. J’ ai assue la traduction en francais. Dans cette affaire, je ens sais pas qui ment et qui dit la verite mais je sais que les juges ont tranche sur la base des debats contradictoires. mais je sais que les militaires ont agi comme des irresponsables et ca les chauffe maintenant. Ils n
      ’ ont pas bien fait. meme si le jeune homme etait pris en flagrant de- lit, on allait pas accepter ca. ca ne s’ est jamais vu dans ce pays.

  • Le 6 avril 2011 à 14:11, par sans partie pris En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Soyons sérieux même s’il existe une certaine colère contre ce monsieur soit disant dragueur... Quand bien même, ce serait le cas, est - il en infraction ? le mari et ses collègues militaires ont -il le droit de se faire justice ? Si tous ceux qui ont été cocufié décidaient de se faire justice de la sorte, le pays serait en état de siège permanent et le couvre feu serait définitif..
    Les conséquences sont regrettables mais étaient nécessaires pour permettre au pays de repartir sur de nouvelles bases si possible.

  • Le 6 avril 2011 à 14:17, par Bambozi En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Je pense que dans cette histoire il y du flou, car le monsieur et l’épouse du militaire ne sont pas du tout honnête.
    je pense que la version a été un peu modifier pas les acteurs principaux surtout le technicien et l’épouse en question
    Je crois que le technicien a vraiment dragué la femme
    Et la femme a accepté les avances du technicien
    Malheur a elle le mari a surement vu le numéro du monsieur dans le portable de son épouse. pour se défendre elle a surement accuser le technicien d’harcèlement, fâché le militaire a pauser un get-append au technicien.. la suite vous la connaissez

  • Le 6 avril 2011 à 14:47, par sidbé winnin En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    A mon humble avis, cette situation pose le problème de la conscience professionnelle qui doit guider tout travailleur sur son lieu de travail. Si ce monsieur était un travailleur compétent et conciencieux,
    1°- l’erreur qu’il prétend avoir commise qui l’a obligé à retourner dans la cour ne se serait pas produite (même si l’on estime que nul n’est infaillible), car il aurait vérifié son travail avant de quitter les lieux ;
    2°- s’il s’était contenté de faire rien que le travail pour lequel il s’était rendu dans cette cour, il n’aurait même pas eu le temps de constater la présence de cette femme à plus forte raison lui donner son numéro (ce qui lui aurait éviter ces déboirs).
    Alors, soyons tous conciencieux du travail que nous faisons et pour lequel nous sommes payés.

  • Le 6 avril 2011 à 16:29 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    pour moi, je pense que la clef de l’affaire se trouve dans l’appel pour le RDV au yampoutin.
    si l’appel à été fait de concert entre la femme et son mari, je pense que la femme di vrai.
    mais au contraire si l’appel à été passé sans le mari (c’est a dire que la femme voulait réellement revoir le monsieur), alors elle raconte des bétises.
    la clef est donc de demander au mari si wi ou non il était présent quand la femme passé l’appel ?
    SI ca reponse est NON alor la femme est une vrai menteuse et une infidele ; et donc c’est la vrai coupable dans cette affaire parce kel a manipulé son mari et l’autre monsieur.
    SI la reponse est OUI, ca veu dire que la femme a fait preuve d’honneteté envers son mari ( sinon kel intéret de mentir ?). et le mari tout naturellement a joué son role, car personellement je ferai pareil ou même pire. Notons également que même si nous sommes dans ce cas de figure, c’est quand même un GUETAPAN (puni par la loi).
    la clef se trouve donc ché le militaire, qu’il soi fran et nous dise la vérité sur l’appel passé pour le RDV.était-il présent ou non ?

  • Le 6 avril 2011 à 16:54 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Bien que ce qui lui soit arrivé soit bien dommage, moi je ne plaint pas ce monsieur outre mesure. S’ il était innocent et avait vécu ca on pourrait avoir de la compassion pour lui. Mais pas dans ces cas là. Les militaires malgré leur dureté ont inconsciemment rendu service à la morale et la vertu. Combien de gens n’ ont pas tout simplement assassiné leur rival et souvent sur la base de simples soupcons. Que Dieu me pardonne si j’ accuse la victime a tord mais s’ il avait vraiment des intentions malhonnetes envers la femme de son prochain, il n’ a que ce qu’ il mérite. Que les psychopathes qui se delectent des femmes des autres en prennent de la graine et s’ amendent. Comme tu es quelqu’ un d’ouvert eh bien les militaires n’ ont fait que t’ aider a t’ ouvrir d’ avantage en te faisant courir nu en plein jour.

    • Le 7 avril 2011 à 18:01 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      on tue les voleurs tous les jours a ouaga, est-ce que ca fait que les voleurs ont cesse ? Reflechis un peu avant de parler. Tu rendras service a tout le monde. On veut des interventions intelligentes. Mais je n’ai pas dit que tu es bete.

  • Le 6 avril 2011 à 17:02 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    ce qui est certain dans tout ça, c’est que le technicien et la dame ont sympathisé. et je suis aussi certain que si le mari n’avait pas "pris drap" de ce qui ce qui se tramait entre sa femme et le technicien, les deux tourtereaux allaient certainement se revoir. c’est la réaction du mari et ses complice qui est disproportionnée et je pense qu’ils l’ont compris mais trop tard.

  • Le 6 avril 2011 à 17:36, par Manitu En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    L’essentiel n’est pas de savoir qui a fait la cour à qui à mon avis. L’essentiel est de savoir si on doit faire 15 ans de prison quand on est militaire et qu’on manœuvre un civil de la sorte. A cette question je réponds OUI.
    Vivement qu’on raccompagne ces gars là gentiment à la MACO.

    • Le 6 avril 2011 à 18:52, par Marcellin En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Il n’y a jamais eu 15 ans de prison ! Arrêtez la désinformation. Regardez ce que cela a produit en Côte d’ivoire ! Même si vous voulez défendre une position, ne manipulez pas les faits et ne désinformez pas. S’il vous plaît !!!

  • Le 6 avril 2011 à 17:53, par burkinabè en amérique En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Quelque soit la raison, sachez que tout Homme a des droits. Que justice soit faite, que cette bande de vauriens impliqués dans cette sordide affaire paient pour leur crime, que leur hiérarchie les traduisent aussi devant la justice militaire et qu’ils soient mis au pied du mur pour donner l’exemple à d’autres éventuels prétendants à de telles bassesses.
    Se sont ces espèces d’individus sans cervelle qui ternissent l’image de notre armée.

  • Le 6 avril 2011 à 19:20, par Sidwenwayan En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    par Sidwenwayan,

    Dans cette affaire, les deux partis sont tous fautifs. Pourquoi le monsieur donne son numero à la femme. A la porte, le militaire l’a bien dit de voir madame, il a bien souligné Madame. C’est bien professionnel, c’est à l’intéressé que vous avez affaire, pas à la dame. Même si elle veut votre numéro, dites lui de voir son mari. Un point, un trait. Et encore,pourquoi l’indiquer votre bureau, tous ses renseignements, elle doit l’avoir à travers son mari. Après l’appel de la dame, pourquoi se précipiter pour revenir dans la cour. Elle peut vous accuser de toutes sortes. Voilà la preuve. Mais les militaires sont aussi allés trop loin, mais que voulez vous ? Ils sont éduquer professionnellement à la barbarie. C’est un jeu pour eux, ils sont jeunes, le sang boue. Ils ne savent pas que la honte à tous. Ils pouvaient par les propos de la femme, enquêter sur l’affaire et donner des avertissements au Monsieur en ayant des preuves solides.
    Que Dieu nous aide afin que la paix y règne

  • Le 6 avril 2011 à 19:24, par Sidwenwayan En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    par Sidwenwayan,

    Dans cette affaire, les deux partis sont tous fautifs. Pourquoi le monsieur donne son numero à la femme. A la porte, le militaire l’a bien dit de voir madame, il a bien souligné Madame. C’est bien professionnel, c’est à l’intéressé que vous avez affaire, pas à la dame. Même si elle veut votre numéro, dites lui de voir son mari. Un point, un trait. Et encore,pourquoi l’indiquer votre bureau, tous ses renseignements, elle doit l’avoir à travers son mari. Après l’appel de la dame, pourquoi se précipiter pour revenir dans la cour. Elle peut vous accuser de toutes sortes. Voilà la preuve. Mais les militaires sont aussi allés trop loin, mais que voulez vous ? Ils sont éduquer professionnellement à la barbarie. C’est un jeu pour eux, ils sont jeunes, le sang boue. Ils ne savent pas que la honte à tous. Ils pouvaient par les propos de la femme, enquêter sur l’affaire et donner des avertissements au Monsieur en ayant des preuves solides.
    Que Dieu nous aide afin que la paix y règne

    • Le 6 avril 2011 à 21:57, par fleur En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      chers journalistes reveillés vous de temps en temps.y en a meme je me demande s ils sont de vrais journalistes.y a rien de coherant en ce que la victime a dit. oubien on vous aurait corrompu pour publier ce texte.soyons serieux.........ne vous laissez pas berner.merde

  • Le 6 avril 2011 à 22:57, par Dommage En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    C’est vraiment dommage ;au fil de la lecture j’ai mon adrenaline qui monte d’un coup.On se croirait dans la jungle.Comment des etres pourvus de raisons vont agir de façon animalière comme ça ?Pour quelqu’un qui avait un tapis et qui allait à la prière c’est vraiment écoeurant.Ce qui est sur si tu te derobe de la justice humaine, le Dieu que tu "prie" fera sa justice un jour.les dames mariée st courtisées à tout moment, souvent meme par des plus jeune.Dans ce cas de figure,c’est à la femme de savoir se comporter ; de savoir ce qu’elle veux.façon ces militaires ont agit c’est comme s’ils avaient surpris le monsieur sur la femme.C’est vraiment exagéré.Pourquoi le deshabiller ?pourkoi prendre un baton taper son sexe ? alors que vs aussi vs etes des hommes ! en tt k la justice divine va barder.
    Que celui qui n’a pas peché jette la premiere pierre sur ...

  • Le 6 avril 2011 à 23:13 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Morale de l’histoire:il faut rester professionnel et se méfier des femmes .Elles interprètent tout à tort et à travers.
    "Là où la femme règne,le diable est premier ministre."

  • Le 6 avril 2011 à 23:23, par NORMAL En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Il faut être assez dingue pour croire à ce monsieur et à le pleurer.
    Il a dragué la femme dans son foyer et c’est une atteinte grave à l’intégrité morale du militaire. La justice était censée tenir compte de ça pour son verdict.
    Il y a bien des gens qui ne sont en rien mieux qu’un militaire de première classe qui disent du n’importe quoi
    A ceux là je dirais de faire un front réel et se faire connaitre pour apprendre ce qu’ils croient connaitre aux militaires.
    Pour les militaires, je déplore deux choses : le pillage et les victimes .
    Pour le reste, ils ont montré le vrai courage
    .

    • Le 7 avril 2011 à 14:40, par zizi chantal En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

      Il ne convient pas de les appeler des militaires car ce serait souiller le nom de ceux qui sont dignes de ce nom. Il s’agit plutôt de filous en uniformes et ils ont usurpé le nom et la fonction des vrais frères d’armes. Quant la diablesse qui ne fait que empoisonner le climat elle mérite d’être jetée dans la fosse aux lions ou d’être brûlée vive. C’est une vipère qui fait un mal incalculable à toute la société

  • Le 6 avril 2011 à 23:31, par sidyeta En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Meme si Mr B ne dis pas la verite et qu`il a vraiment drague la femme du militaire, le militaire n`a pas le droit de faire ce qu`il a fait. La femme devait pouvoir lui dire non qu`elle n`est pas interessee et jeter le numero du gas. Ces militaires ont use de leur pouvoir pour desohonrer Mr B. Je pense que ces Militaires et Chantal doivent purger la peine de prision.

  • Le 7 avril 2011 à 00:34, par sougri En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Trop de polimique dans cette affaire. Ma version est simple et claire. Les militaires sont parti avec le dos de la cuillère dans la correction de cet amoral de Boulou. Ainsi doivent être puni les dragueurs des femmes d’autrui. Tu n’as pas dit que tu connais sexe ! bien fait pour toi. Il faut être aveugle ou refuser simplement de voir la verité en face pour pretendre que Boulou na pas fait des avances à la femme du milo. Je serait à la place de ce dernier que je lui ferai manger du brochettes de ses testicules à ce faux Boulou. Tu t’attendais à quoi Boulou ? Que tu allais aligner la femme du type comme tu aimes à le faire avec les autres femmes sans conséquence ? Conseille toi. J’aimerais bien que quelqu’un fasse la cour aux femmes de ceux là qui defendent Boulou aveuglement et on vera bien leur reactions. Comment ?
    Du moment ou les milos ont reconnu leur tort et demander pardon de facon sincère, je pense qu’il était mieux de les condamner à sursis et de les remettre à leur hierarchie pour des sanctions disciplinaires qui les feront plus mal. C’est le zèle des magistrats et celui du CB de boulmiougou qui à failli nous couter tous cher.Merde.

  • Le 7 avril 2011 à 01:59, par Diff En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Bonjour,
    Moi, je condamne l’acte posé par les militaires d’office. Mais je dis au malheureux dessinateur qu’il n’a ps été professionnel sur toute la ligne. D’abord pourquoi donner ton numéro personnel à la femme, tout en sachant que c’est avec son mari qu’il devrait composer. Il n’avait pas sa carte de visite, ça je le comprends, mais en remettant le numéro à la femme, il pouvait lui demander de le remettre à son épouse de sa part tout simplement. Il ne l’a pas fait.
    Nous sommes tous des Burkinabè, ce monsieur, selon son récit, s’il n’a pas dragué la femme du militaire avait tout simplement l’intension de le faire.
    Il faut travailler de façcon professionnelle quand on cherche de la clientelle.

  • Le 7 avril 2011 à 11:31, par Sophia En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Héééé ! mon frère tu as dit vrai ; quel Dieu ce monsieur est-il allé prier ? certainement il a recu la visite de satan au moment de la prière. Quant à Chantal, Dieu va lui payer tout le mal qu’elle a fait en posant cet acte.
    Chantal, te crois tu etre la seule femme à etre courtisée à Ouagadougou ? si ton homme n’a pas confiance en toi, ce n’est pas de cette facon que tu devrais agir pour attirer sa confiance. C’est sur que votre relation est désormais vouée a l’échec avec tout ce mal que tu as fait à ce pauvre monsieur (victime) et surtout à la population de Burkina Faso. Meme la femme du Pharaon n’a pas fait déshabillé Joseph. On recolte toujours ce qu’on seme.

  • Le 7 avril 2011 à 12:31 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    pour tout c qui condamne le milo qui a commis l’acte mettez vous un temps soit peu a sa place et imaginez votre reaction face a se genre de situation.je pari que 90% des hommes(integre bien sur)reagirai violamment face a quelqu’un qui drague sa femme et de surcroit un milo.le civil a cherché il a trouvé il devrai remercier Dieu d respirer encore.vraiment les civil quesqu’il ya de honteux a circulé nu qui ne sait pas c qun hoe ou une femme a entre les jambes il suffit seulement de" serrer les dents sava passé" nous on a subit plus dur que sa ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; LA SOUFRANCE EST PSCHYCOLOGIQUE

  • Le 7 avril 2011 à 13:23 En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    cette femme doit être très laide et voulais faire comprendre à son copin (pas de mariage)qu’elle est avec lui petit militaire mais que c’est des grands et beau types qui la drague. en faite mieux que son copin quoi. on se connait dans le pays là. c’est sure que c’est elle même qui a montré le numéro à son mari pour le rendre jaloux. vilaine avec une poitrine plate en plus. quelle horreur !!!! tu ne dois pas être du goût de ce monsieur pauvre femme. personnellement je déteste les poitrine plates.

  • Le 7 avril 2011 à 14:01, par Liberté En réponse à : La folie des militaires à Ouaga : La victime raconte son calvaire

    Tout montre que le Technicien a raison, il n’a rien n’a se reprocher et il ne cherche meme pas à cacher son identité, quand aux autres ils n’entretiennent que le flou. Pourquoi cette devergondée de femme du milo , cherche-t-elle à se masquer sous le nom de Chantal ? Bien etrange, si elle n’avait rien à se réprocher elle ne se sentirait pas obliger de cacher son identité.
    Les acteurs de la scène auraient pour nom :
    Brahima Alzouma, soldat de 1re classe :
    Béré Sibiri Modeste, caporal ;
    Ouédraogo Salifou, sergent ;
    Kaboré Idrissa, caporal ;
    Sawadogo Saïdou, caporal ;
    Compagne de Brahima Alzouma : Koanda Nafissatou et non "Chaantal" ;
    La victime : Boulou Wendehinssa, technicien du bâtiment.

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