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Casses et incendies : Camarades, sachons raison garder

Publié le lundi 4 avril 2011 à 01h07min

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Paix à l’âme de Justin Zongo et puisse la terre libre de son Burkina natal lui être légère. Mais pour longtemps encore, le pays dit des hommes intègres tremblera à la simple évocation du nom de ce jeune lycéen de Koudougou, la vieille ville, dont la mort suspecte le 20 février 2011 vient s’ajouter à la kyrielle de dossiers pendants de la IVe République.

Car dès ce samedi 08 avril, les organisations de la société civile battront le pavé contre la vie chère et contre l’impunité. En République, y a-t-il pour elles plus légitime que de monter sur ses ergots pour rappeler l’autorité à l’ordre ?

Alors, militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, camarades, marchons, crions haut et fort notre ras-le-bol ainsi que nous l’autorise la loi ; crachons nos vérités à nos gouvernants afin qu’à jamais plus rien ne soit comme avant. Oui, marchons, manifestons dans les règles de l’art ; sans casser et sans brûler pour ne point être comptables de l’effondrement socio-économique de notre cher Faso.

Oui, il est des bunkers en ville et en campagne qui puent la corruption pendant que leurs proprios suent l’impunité mais, hélas, après les avoir réduits en cendres nous nous tournerons vers nos cases ancestrales, car il n’est point de sorcier qu’on ne puisse soupçonner, accuser et dont on ne puisse réclamer le scalp dans nos contrées ;

Mille fois oui, les gouvernorats, les mairies et autres commissariats de police constituent des symboles de l’Etat mais, patrimoine national, sachons éviter dans notre quête de justice de les mettre à sac pour ne pas avoir à dire demain : “Si nous savions”.

Nous voici, à ce propos, à la veille des examens et concours, plus long encore sera le chemin de croix pour le dépôt de nos dossiers de candidatures. Et si jamais l’Etat venait à perdre toute mémoire ? Pensons-y, camarades.

L’Observateur Paalga

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