Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
Quand la femme se fâche, le secret est dehors ! Mais quand l’armée se fâche, ce sont les armes de la nation qui sont dehors ! Plus personne n’est à l’abri. Commerces pillés, stations-service saccagées, détenus en tenue militaire libérés sans autre forme de procès... De quoi mettre en rogne la population qui n’a pas d’armes, et même plus assez de larmes pour pleurer les morts placardés sur la longue liste des victimes des bavures policières et militaires...
Jamais deux sans trois ! Après Ouagadougou et Fada N’Gourma, vers quelle maison d’arrêt se tourneront les bidasses déchaînés pour « libérer » l’un des leurs, règlementairement et judiciairement privé de son droit de tirer du zizi sur tout ce qui bouge ? On a évoqué une fausse alerte à Dédougou, alors, tout est possible et tout le monde est désormais sur le qui-vive. Une situation qui met à mal l’Armée « républicaine » du Faso, enfermée jusque-là dans ses petites godasses et adoptant un profil plutôt bas. Quoi, l’enfant terrible de Ziniaré n’est-il plus l’enfant terrible de l’Armée ?
4 août 1983. Blaise Compaoré conduit la « Révolution démocratique et populaire » (RDP) qui porta Thomas Sankara au pouvoir. Il conclut ainsi brillamment « l’héroïque résistance du peuple burkinabè » entamée le 17 mai 1983, avec l’arrestation du même Thomas Sankara. Respecté et craint, le « beau Blaise » savait tenir les troupes. Enfin, on était fondé à le croire puisqu’issu de l’Armée, il s’est toujours reposé sur elle pour gravir les marches du pouvoir. Ainsi, le 15 octobre 1987, c’est encore avec l’appui de l’Armée qu’il réussit la... « rectification » de la révolution. Une armée disciplinée, au service de son chef et qui devrait donc rester au « garde-à-vous » lorsqu’il lève les sourcils.
Mais alors, que se passe-t-il pour que les bidasses se mettent à se la jouer solo et que l’enfant terrible de l’Armée ne tape pas du godasse sur le sol ? Le commandeur suprême des armées ne tient-il plus ses troupes qui lui ont fabriqué au passage plein d’enfants dans le dos et/ou parfois vis-à-vis ? Depuis le 13 décembre 1998 et l’inoubliable « Affaire Norbert Zongo », dans laquelle les « suspects sérieux » désignés font partie du corps des habillés, les bavures et autres « affaires » de ce type se sont multipliées dans le pays. La liste des victimes des exactions policières et militaires s’allonge et l’on réclame, partout, justice pour Norbert Zongo, bien entendu, mais également pour Flavien Nébié, Justin Zongo, Dabo Boukari...
L’enfant terrible de Ziniaré a donc tout intérêt à reprendre la main pour réviser ce divorce que semble vouloir lui imposer quelques têtes brûlées de notre Armée, qui n’ont plus le respect de rien, ni de la nation et de ses chefs attitrés, ni des pauvres populations, ni des infrastructures de notre pays. Et tout ça pour quoi ? Pour des affaires de fesses pour lesquelles ils refusent la sanction normale de la justice. En l’espèce, la reculade du pouvoir face au forcing armé de ces rebelles est un recul gravissime de tout le système judiciaire et démocratique du pays. Et l’on peut bien se demander où s’arrêteront à présent ces hommes en armes qui terrorisent la population et pillent les commerçants en toute impunité !
Divorce entre le chef suprême des Armées et ses troupes ? Waïï, ça craint ! Lorsque le subalterne ne craint plus l’autorité du chef et s’engage à se faire justice sans redouter la moindre conséquence, c’est qu’en toute pagaille la discipline ne fait plus la force principale de l’armée, au sein de laquelle on est tenu d’obéir « sans rechignement ni murmure ». Mais la situation actuelle met également en exergue un divorce entre les militaires et la population. Quelle mouche a donc piqué des éléments censés garantir la paix et la sécurité de la nation pour qu’ils retournent leurs armes contre les personnes qu’ils ont pour mission de protéger ?
En tout cas, les stations-services saccagées, les commerces pillés et les proches des paisibles citoyens morts gratuitement des suites de ces sombres canonnades parce que fragiles du cœur ne portent plus les militaires dans leur... cœur ! La paix et la quiétude reviendront un jour, peut-être, si l’autorité reprend véritablement ses droits en montrant à chacun et à tous le droit chemin de la liberté, de la paix et de la démocratie. En attendant, Docteur Honoré doit rechausser ses godasses d’enfant terrible de l’Armée pour mettre tout le monde d’accord sur la... punitivité des tirs incontrôlés de zizis baladeurs de ses bidasses en furie.
Journal du Jeudi
Vos commentaires
1. Le 1er avril 2011 à 16:24 En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
Mon cher, laisses tomber ces trucs la ! On est tous terrible !
2. Le 1er avril 2011 à 17:33, par Math En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
Quand j’ai vu ses gamins de soldat parler au hasard, j’ai eu pitié pour le Burkina. Un disait qu’il était content de voir le président et le saluer. Triste.! Rien que pour ça ,on a voler nos braves commerçants. On a fait le bordel dans ce pays en tirant et en saccageant les biens de la population et de l’Etat.
Si Blaise n’arrive pas à reintegrer les soldats au Youf, c’est parti pour de bon pour le desordre et l’incivisme. Je vous parie que cette histoire tôt ou tard va faire partir le President. Tôt ou tard !!! qui acceptera de se laisser condamner ?
3. Le 1er avril 2011 à 17:49, par pataarbe taale le fils du pauvre En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
salut mon frere tu n,est rien tu est zero selement si tu est digne d,etre burkinabé chouette la paix aux pays n,inporte quoi
Le 1er avril 2011 à 19:12 En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
C’EST TOI QUI N’ES RIEN, PUISQUE TU NE PEUX MÊME PAS CONJUGUER LE VERBE "SOUHAITER" AU PRÉSENT SIMPLE DE L’INDICATIF.
4. Le 1er avril 2011 à 18:24, par le vrai En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
"Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée" ? mon frère l’enfant là est pris par son propre piège. C’est son mode règlement des problèmes à court terme qui le met dans ce sal petrin aujourd’hui. On ne met pas n’importe qui à la téte de n’importe qui.La gestion des hommes, ça s’apprent.A bon entendeur salut !!!!!!!!!
5. Le 1er avril 2011 à 18:30 En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
"Le fils du pauvre" l’internaute Math n’a fait que dire la vérité. Je le cite :"Si Blaise n’arrive pas à reintegrer les soldats au Youf, c’est parti pour de bon pour le desordre et l’incivisme. Je vous parie que cette histoire tôt ou tard va faire partir le President. Tôt ou tard !!! qui acceptera de se laisser condamner ?" Tu n’es pas plus partisan de la paix que Math et arrête de jouer à la politique de l’autruche. Surtout arrêtez d’insulter les gens. Les insultes sont utilisés par ceux qui n’ont pas d’arguments pour défendre leurs idées. Celui qui gère ce forum devait éviter de publier ce genre de réactions. On peut mener des débats contradictoires mais de grâce pas d’insultes
6. Le 1er avril 2011 à 19:47, par Ramses II En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
Je propose cette idée aux chefs militaires : ne peux-t-on fabriquer ds coffres-forts à ouverure télécommandée pour sécuriser nos armes et éviter que les soldats s’en servent pour un oui ou un non ? J’invite nos chefs militaires à réfléchir sérieusement sur cette idée.
7. Le 1er avril 2011 à 21:19, par 1921 En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
je suppose que cet enfant terrible est toujours là.mais je crois que pour tout burkinabe actuellement nous devons chercher a trouver des solutions durable a cette situation au lieu de nous cramponner sur du n’importe quoi.ceux qui sont pervers ou discourtois le ver est dans le fruit il nous faut un remède sinon nous risquons fort d’etre dans une situation ou la connection interet sera impossible afin qu’on lise vos ..................du courage au president de tenter de sauver le burkina.apres quand la paix règnera nous pourons peut etre juger n’importe qui.
8. Le 5 avril 2011 à 11:28, par Analyst En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
Je pense qu’il ne faut pas en avant l’histoire de "fesse" pour expliquez les troubles qu’a connu le burkina ces derniers jours. Le problème est d’abord structurel, l’armée tout comme la population civile a de sérieux problèmes qu’elle n’arrivait pas à exprimer. L’incarcération des soldats et la mort de Justin Zongo ont juste été les prétextes pour les différentes couches de la population burkinabées de mettre en exergue leurs attentes et leur vision du Burkina. Alors pour ramener la quiétude réelle au sein de la population les décisions ne doivent pas être prise comme si on était en face d’un problème conjoncturelle liée à une incarcération ou au décès d’un élève mais les autorités devrait retablir une relation de confiance avec les gouvernés et commencés à instauré la politique du mérite et de la probité intellectuelle, cela évitera les nombreux détournements dans les ministères et les projets.
9. Le 8 avril 2011 à 20:21 En réponse à : Où est donc passé l’enfant terrible de l’Armée ?
vous n’aviez rien compris,vous pensez à une chose serieuse ?C EST UN SIMPLE MONTAGE POUR FREINER LES CHOSES DE KOUDOUGOU,sinon comment des jeunes soldats peuvent prendre des armes sortir d’un camps militaire,inquietés que de simples citoyens,voler des portables ,pourchasser les vendeuses de salades et de pompes du grand marché CHAQUE JOUR PENDANT PLUS TROIS JOURS.SI JAMAIS ILS AVAIENT INQUIETé le PF,ils ne sortiront pas le deuxieme jour ;MERCI