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Situation nationale : Au-delà des chimères politiciennes

Publié le jeudi 24 mars 2011 à 01h03min

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Les récentes manifestations des élèves et étudiants consécutivement à la mort de Justin ZONGO, ont donné de voir la conception manichéenne pour ne pas dire anarchique que certains avaient de la jouissance des libertés démocratiques et partant du renforcement de l’Etat de droit.

Si les libertés d’aller et de venir, d’opinion, d’expression… sont à la base de celui-ci, leur jouissance incontrôlée, anarchique et violente, peut rompre le contrat social et plonger le pays dans des turpitudes plus grandes que celles que l’on prétend comprendre. Tertius ZONGO s’est fait fort de le rappeler dans sa Déclaration de politique générale, lorsqu’après avoir indiqué que « dans un Etat de droit qui se respecte, les manifestations sont libres » il souligne que « pour que le droit soit respecté et la justice rendue dans la sérénité et la transparence, l’on ne saurait tolérer ou encourager le désordre et l’anarchie »,car, la vérité s’y dissout facilement. Une leçon de civisme et de droit constitutionnel que l’on ne manquera pas de partager, au regard des tendances inquiétantes prises par les manifestations sus indiquées, au point qu’on en arrive à se demander si elles étaient sous-tendues uniquement par la manifestation de la vérité dans l’affaire Justin ZONGO.

Du reste, les loups n’ont pas tardé à sortir du bois, en ressortant tout ce qu’ils appellent les dossiers pendants et dont selon eux le gouvernement de la IVe République est seul responsable. Des dossiers sur lesquels la justice a investigué et continue d’investiguer, et dont le caractère « pendant » n’avait pas empêché l’Etat de fonctionner jusque-là et mieux d’enregistrer des avancées significatives sur la voie du progrès. C’est dire que selon la bonne vieille méthode de nos « cagoulards », chaque situation doit être exploitée au maximum pour peu qu’elle offre des opportunités d’avancer vers leur Révolution nationale démocratique et populaire.

On en aurait ri, si ces tristes sires n’utilisaient d’innocents enfants pour atteindre leur Graal, brûlant et détruisant sur leur passage des biens publics chèrement acquis à la sueur du peuple dont ils se veulent par ailleurs les « représentants légitimes ». Curieuse conception de la liberté, que celle-là, qui sape les fondements de la République et porte atteinte à celle d’autrui. Et justement, à propos de liberté force est de dire que si nous en jouissons tous de nos jours au point que certains ont un comportement liberticide, nous le devons à l’action d’un homme, Blaise COMPAORE, qui, à la tête de patriotes convaincus, a décidé de mettre fin aux dérives autocratiques du Conseil National de la Révolution, pour réinstaurer l’Etat de droit au Burkina Faso.

Voilà qu’au détour de certaines manifestations, certaines personnes à la mémoire courte et à la vision obtue, en quête de raccourcis pour accéder au pouvoir en arrivent à nier l’histoire. Que n’a-t-on pas dit et fait au nom et pour la liberté, à l’instar d’un Saint Just qui avait, au plus fort de la Révolution française lancé cette célèbre phrase : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. » On sait ce qu’il adviendra de ce défenseur « acharné » de la Révolution française tout comme de la plupart de ses compagnons qui s’entretueront entre eux en l’espace de quelques années. Pour en revenir à notre propos, nous devons convenir avec Tertius ZONGO qu’au-delà de ces événements conjoncturels « nous devons réfléchir aux problèmes de fond dont ils ne sont que les révélateurs. »

Des problèmes qui concernent « aussi bien le fonctionnement des services de l’Etat y compris ceux du maintien de l’ordre, que les relations entre les citoyens et le système judiciaire, le développement politique et économique de notre pays, l’offre d’opportunités éducatives et d’emplois pour notre jeunesse, notre conception de la liberté et le comportement citoyen pour la préserver et l’approfondir. » Des chantiers de développement en somme qui s’inscrivent dans le droit fil de la pensée et de l’action du président du Faso. Du large rassemblement pour la démocratie et le progrès à la quête d’émergence du Burkina en passant par le développement solidaire et le progrès continu pour une société d’espérance, l’action de celui-ci est résolument orientée vers le développement durable du pays.

C’est cela l’essentiel au-delà des chimères des politiciens de salon qui ont de plus en plus le destin des feuilles mortes. Pour tout dire, le peuple ira à l’essentiel, car, « l’échec n’est pas une option » dixit Tertius ZONGO.

Alpha YAYA

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 25 mars 2011 à 21:51 En réponse à : Situation nationale : Au-delà des chimères politiciennes

    Ils parlait que nos zuzes velent aller grever ! Youpiii ! Comme leur tarvail c’est de prendre les pots de champagne, beaucoup ne velent plis les pots de vin, ils ont gmente leur coutement. S’ ils velenet grever leur grevement c’est le moument meme que leur travailent. ce sont des faignants, des malhonets des voleurs dans la plupart. C’est dans ca vous allez voir que vous et le peuple ca fait deux. On est pas meme pwere meme mere, deh. Vous soutenez le pouvoir tout le temps sauf le camp des Bagoro Rene mais nous voulons que toute la justice soit Re- nee pas seulement un syndicat. Et regarde mem comment les Renes - la on les affecte la ou y a travail solment, pas mangement ? On vous a aveti depuis. Votre facon cde vendre la justice pour acheter les voitures americaines et puis pour concurencer vos promotionnaires avocats ca va vous sortir par le derriere. ca vient de commencer. Ngaw. En tout vous n’avez pas le peuple derrier vous. Grever comme vous le voulez on tant pis. Bl ;aise a bien fait de liberer les militaires, La paix n’ a pas de prix.

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