LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Sur le vif : La poutre de Me SANKARA

Publié le jeudi 24 mars 2011 à 01h03min

PARTAGER :                          

Le contraire nous aurait plus qu’étonné ! Dans une déclaration toute à son honneur tant dans la forme que dans le fond, le chef de file de l’opposition politique est « rentré en plein » dans le pouvoir dont le parti majoritaire a publié la semaine dernière une déclaration mettant fortement l’opposition en cause dans les manifestations violentes qui ont marqué notre pays les semaines dernières. Pour une défense en règle, c’en est vraiment une même si sur de nombreux points les propos confirment plutôt qu’ils n’infirment les accusations du CDP.

Cela n’en déplaise à certains apprentis sorciers qui s’exercent à la dissimilation des faits pour proposer en lieu et place des illusions.
Le chef de file a donc parlé et il n’y a rien à redire, sinon que de prendre acte. Et pourtant quelque chose tilte quelque part. D’ailleurs en plusieurs endroits plutôt qu’un seul. Mais retenons celui-ci : « Ce d’autant plus le chef de l’Etat… Biens publics ». Ainsi donc l’homme prend, à son compte, les avis émis ici et là sur le sujet et dont la mauvaise foi est manifeste !

En effet, le Président du Faso s’est prononcé sur l’actualité du moment sur laquelle la presse lui a demandé son avis, c’est-à-dire les violences qui avaient lieu. Il les a tout naturellement déplorées tout en insistant sur la liberté de manifestation et d’expression des opinions et l’intérêt des citoyens de les exercer dans le cadre des lois. Quoi de plus normal ! Bien mieux, à voir la célérité avec laquelle le gouvernement a agi et les mesures fortes prises (présentation des condoléances, limogeages de responsables…) on n’a pas besoin d’être chef de file de l’opposition pour comprendre que le président du Faso était au fait de tout.
Ce qui est bien plus curieux, c’est que Monsieur le chef de file de l’opposition lui-même fait l’impasse sur la présentation des condoléances.

En effet, alors qu’il analyse l’ensemble des faits concernant le décès de Justin ZONGO, il remonte jusqu’au 15 octobre 1987 en passant par le 13 décembre 1998 avec toutes les contrevérités qui vont avec et n’éprouve aucune compassion pour les défunts et leurs familles se contentant d’une exploitation politique des drames.

Oh la poutre dans l’œil de Me SANKARA !

C’est vraiment pitoyable ! Comment a-t-il pu pondre une déclaration aussi longue et « complète » sans un mot de compassion encore moins de présentation de condoléances ? Tous les morts qu’il cite ne sont que des sujets politiques, des moyens d’analyse ; l’autre aurait dit un fonds de commerce uniquement. Lui qui pourtant donne si facilement des leçons !o

L’Opinion

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 24 mars 2011 à 01:20 En réponse à : Sur le vif : La poutre de Me SANKARA

    Tout le monde sait que vous êtes un journal de vendus et de tubedigestivistes. Collez nous la paix. On a d’autres chats à fouetter. Continuez votre aplatventrisme. Merde.

  • Le 25 mars 2011 à 17:36 En réponse à : Sur le vif : La poutre de Me SANKARA

    n’empeche que ce que vous dites donne a reflechir (si il en encore besoin) de savoir cette opposition en est vraiment une. Ce n’est pas un secret On voit tout simplement
    un mamadou

  • Le 25 mars 2011 à 22:25 En réponse à : Sur le vif : La poutre de Me SANKARA

    c’est tout ? on voit que vous meme manquez d’arguments monsieurs de l’opinion !

  • Le 25 mars 2011 à 23:14 En réponse à : Sur le vif : La poutre de Me SANKARA

    Ne voila t il pas la realité : mort de Zongo à Koudougou, marche et casse des eleves sur une partie du territoire, fermeture des etablissements scolaires et universitaires, haro des eleves sur la police qui se "met au vert" et les petits vendeurs assurent la securite routiere, greve des enseignants, incident miltaires/ civils pour moeurs suite condamnation des militaires suivie de leur sortie malheureuse, casse et pillage dans Ouaga, reaction des magistrats qui se mettent en greve demandant la detention des condamnés ; Assurement ce tableau n’est pas reluisant. Et surtout, quel sera la suite ???????
    Gerer c’est prevoir. Mais là, visiblement, on colmate les breches.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?