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COTE D’IVOIRE : Un palier supplémentaire vers l’enfer

Publié le mardi 22 mars 2011 à 01h37min

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Les nouvelles d’Abidjan ne sont pas du tout bonnes. La situation sécuritaire se dégrade de jour en jour. Les chiffres officiels font état de 440 morts, tués lors des violences. Le décompte macabre ne fait que commencer. Car la généralisation des affrontements dans les quartiers d’Abidjan entre forces fidèles à Laurent Gbagbo et à Alassane Dramane Ouattara ne présage rien de bon. C’est dans ce contexte que la galaxie patriotique vient de battre le rappel de ses troupes. Des milliers de patriotes sont volontaires pour s’enrôler comme si l’on se préparait pour une bataille ultime, alors que la CEDEAO tient du 23 au 24 mars prochain un énième sommet sur la crise ivoirienne Les populations, premières victimes de cette guerre civile qui s’annonce à grands pas, ont décidé de se mettre à l’abri.

Par milliers également, Abidjan se vide de ses habitants. Cet exode est la preuve qu’aucune des forces en présence ne peut assurer la sécurité des civils. Ni le clan Gbagbo qui fait dans la sélection des victimes à protéger, ni les Forces Nouvelles, récemment rebaptisées Forces républicaines impartiales dont le gros de la troupe est trop loin d’Abidjan, encore moins le fameux commando invisible dont le mode opératoire contre les forces fidèles à Laurent Gbagbo, est en lui-même source d’insécurité pour les civils.

Reste la force de l’ONUCI dont la mission est, entre autres, de protéger les populations prises au piège dans le guêpier abidjanais. Accusée d’être une force belligérante par le camp Gbagbo, saura-t-elle, le moment venu, jouer la partition qui est la sienne ? La question vaut son pesant d’or dans la mesure où des voix s’élèvent aujourd’hui pour demander à la force des Nations unies en Côte d’Ivoire de "jouer plus efficacement son rôle" et de permettre ainsi au président élu de prendre la gestion du pays en main. Comment concilier ces deux missions aussi délicates l’une et l’autre sans tomber sous le coup de l’appellation de force belligérante ? Dès lors, on comprend le service minimum auquel se livrent les éléments de l’ONUCI. Personne ne doute de la puissance de feu de l’ONUCI et du professionnalisme de ses soldats.

La décision est plus dans le camp des hommes politiques. C’est à eux de décider si oui ou non, il faut tuer les germes de cette guerre civile dans l’œuf en mettant tout de suite sous l’éteignoir le clan Gbagbo et surtout son armada. Cette hésitation à intervenir rappelle un autre conflit de triste mémoire, le Rwanda, où tous les signes d’une catastrophe humanitaire s’étaient réunis sous les yeux des forces des Nations unies censées protéger les populations. L’histoire ne doit pas se répéter. Plus de trois millions d’âmes vivent à Abidjan, véritable point de concentration des nationalités de la sous-région.

Va-t-on les abandonner à leur sort ? Les dirigeants africains n’ont pas encore tranché malgré les échecs répétés des différentes tentatives de "dialogue". Apparemment, "l’usage de la force légitime" afin de prévenir un éventuel génocide est une décision trop lourde à prendre par les Africains. Faut-il laisser encore les Occidentaux venir le faire à notre place ?

Abdoulaye TAO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 22 mars 2011 à 10:17 En réponse à : COTE D’IVOIRE : Un palier supplémentaire vers l’enfer

    Parlant des dirigeants africains que fait le notre qui a déclaré un jour que la sécurité de son peuple relevait de sa responsabilité ?Va t’il nous laisser périr ici en côte d’ivoire sans rien faire ?on ne peu plus circuler ;le train ne vient plus ; les car sont tracassés on ne dore plus on ne sait plus quoi faire et il ne dit rien du tout nous concernant.Je lance un appel solennel a nos autorités de prendre des mesures pour nous faire sortir de la côte d’ivoire le plus vite possible car le danger est imminent.Au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 22 mars 2011 à 10:21 En réponse à : AU sécours

    Parlant des dirigeants africains que fait le notre qui a déclaré un jour que la sécurité de son peuple en Côte d’Ivoire relevait de sa responsabilité ?Va t’il nous laisser périr ici en côte d’ivoire sans rien faire ?on ne peu plus circuler ;le train ne vient plus ; les car sont tracassés on ne dore plus on ne sait plus quoi faire et il ne dit rien du tout nous concernant.Je lance un appel solennel a nos autorités de prendre des mesures pour nous faire sortir de la côte d’ivoire le plus vite possible car le danger est imminent.Au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Urgent,Urgent,Urgent

  • Le 22 mars 2011 à 14:42, par roll En réponse à : COTE D’IVOIRE : Un palier supplémentaire vers l’enfer

    Bonjour radio Sarkozy !

    Sale temps pour vous en perspective...

    C’e qui m’étonne encore et toujours, depuis près de quatre mois (eh oui ! le temps passe, et Gbagbo est toujours au pouvoir, et l’autre, vous savez le président de la république hôtelière du Golfe, l’élu de l’étranger, débite toujours autant de conneries à longueur de journées), ce qui m’étonne, donc, encore et toujours, depuis plus de quatre mois, c’est que vous n’avez pas compris que l’autre (il est comme tout ce qui n’existe pas, il n’a pas de nom) ne sera JAMAIS président de la République Ivoirienne. Normal : il y en a déjà un, qui lui a été élu par le peuple Ivoirien, et non, comme l’autre par la maffia coréenne de l’ONU et quelques minables ambassadeurs de pays occidentaux. Un peuple qui se mobilise encore plus chaque jour, pour chasser définitivement l’agresseur sarkozyien et ses complices africains, tous autant pourris que lui (à commencer par l’"ami" Compaore). Vous avez vu, des milliers et des milliers d’ivoiriens, à perte de vue, hier à Abidjan, prêts à s’enrôler pour défendre leur pays contre l’étranger. Quand on songe, à tous les "appels" (à la grève générale, au pays mort, etc., etc....) que l’autre guignol a lancé de son hôtel cinq étoiles et qui sont restés sans réponse, on se tape le cul par terre de rire. Les seuls "appels" qu’il est capable de lancer et qui peuvent être entendus ce sont ceux lancés à l’étranger pour venir massacrer la population Ivoirienne ou pour la priver de médicaments, ou de ressources, à coup d’embargo décidés par les Occidentaux.
    Ah ! j’allais oublier. Ne comptez pas trop sur Sarkozy, parce qu’il n’est même plus du tout assuré qu’il puisse tenir jusqu’aux élections de 2012. Il y a de fortes chances, que les Français le chassent du pouvoir, pour lui demander des comptes, avant cette échéance.

    • Le 22 mars 2011 à 17:12, par Golden En réponse à : COTE D’IVOIRE : Un palier supplémentaire vers l’enfer

      Avec un tel entetement, la CI ne s’en sortira jamais. Gbagbo a ete elu d’accord, mais par le conseil constitutionnel alors qu’Allassane a ete elu democratiquement par le peuple. entre le peuple et le conseil constitutionnel qui l’emporte. vous courrez droit vers votre decadence. tous ces milliers de jeunes qui veulent s’enroler vont vous surprendre apres : ils viendront prendrent votre argent(le peu qui vous reste), vos armes et apres ils se retourneront contre vous. aussi, Abidjan seul ne fait pas la cote d’ivoir. les FRCI sont en route, vous n’avez qu’Abidjan, eux ils ont le reste du Pays. je te souffle à l’oreil que 50% des jeunes qui viennent s’enroler sont des pro-Ouattara civils, des ex-elements FAFN et des elements du commando invisible. Comprend bien que Ble Goudé est le tombeur de GBAGBO

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