LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

Publié le lundi 21 mars 2011 à 00h56min

PARTAGER :                          

Justin Zongo

Alors que les turbulences nées de la mort du jeune Justin, dans des conditions non encore totalement élucidées à Koudougou, continuent dans le pays, nous avons décidé de reconstituer l’agenda de ses derniers jours et les enchaînements qui ont conduit à sa mort.
C’est pendant un cours de physique-chimie en classe de 3ème, dispensé par le professeur Lucien P. Ouédraogo qu’un incident a lieu. Aminata Zongo pose une question au professeur apparemment sans rapport avec le cours. Justin Zongo lui fait la remarque, chose que mademoiselle Aminata prend très mal. Elle l’insulte. Les deux se trimballent à la sortie à la surveillance. Le surveillant tente de les calmer mais le ton monte. Aminata demande à Justin si la surveillance est la maison de son père. Pour toute réponse, elle reçoit une gifle bien appliquée de Justin.

Des enseignants présents dans la cour s’interposent. L’affaire remonte jusqu’au directeur des études, Théophile A Sakandé, qui convoque les parents des deux élèves pour le lendemain à l’école. Le parent de Aminata Zongo se présente mais celui de Justin n’est pas au rendez-vous. Le directeur des études reporte la rencontre des parents pour plus tard. Quelque temps après, sur plainte de Aminata, une convocation de police parvient à l’école intimant à Justin de venir répondre au commissariat. M. Sakandé en informe Justin et rend compte de la situation au cours d’un conseil de professeurs tenu le 23 décembre.

A son retour du commissariat, Justin Zongo informe la direction de l’établissement qu’il a écopé d’une amende de 12 ?000 FCFA mais que compte tenu de son statut d’élève, le montant a été ramené à 6000 f.cfa pour la verbalisation et 4000 FCFA pour les frais d’ordonnance de la plaignante. N’arrivant pas à payer, Justin reçoit une deuxième convocation. Il s’y rend et explique qu’il a des difficultés à trouver l’argent. Pour montrer sa bonne foi, il remet à la police 2000 fcfa. Son argent de poche.

Embarqué manu militari

A la troisième convocation, Justin ne se présente pas à la police pour raison de cours. Quelques jours après, c’est un commando de 5 policiers qui débarquent au collège Guesta Kaboré, le rouent de coups et l’embarquent pour le commissariat. La scène qui se passe en public provoque des protestations des élèves et de quelques responsables de l’établissement. Il a même fallu que des éléments de l’administration s’interposent pour éviter l’affrontement entre élèves et policiers.

Une fois au commissariat, Justin est sommé de se déshabiller. Il tente de résister mais il est encore passé à tabac avant d’être jeté au violon. Il en ressort quelque 45 minutes après pour recevoir des menaces s’il ne ramenait pas rapidement l’argent. Mais Justin a visiblement du mal à trouver l’argent puisque les policiers sont allés encore le chercher, une quatrième fois. Arrivé là-bas, il est abandonné sur un banc posé dans la salle d’attente. Selon notre source, c’est là qu’un agent répondant au nom de Nébié y fait irruption et lui enjoint de s’asseoir à même le sol. Il s’exécute sans broncher.

Mais un autre agent de passage lui demande pourquoi il est assis au sol. Il lui explique ce qui s’est passé. Le policier lui dit de se rasseoir sur le banc. Mal lui en a pris ?! Quand Nébié revient, il le frappe et l’envoie traîner au sol. Justin se met à vomir du sang et à saigner de la lèvre supérieure et à l’arcade sourcilière. Quand il est relâché, il se rend au centre de santé de la promotion sociale (CSPS) du secteur 5 de Koudougou pour des soins. Selon le président de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) section de Koudougou, Francis Nikiéma, sur son carnet médical, il est mentionné : "plaie béante à la lèvre supérieure, saignement de nez et traumatisme." Justin décide d’aller se plaindre à la gendarmerie.

Les gendarmes lui conseillent d’aller voir le procureur. Une fois chez le procureur, ce dernier appelle le commissaire qui feint de ne pas être au courant. A une cinquième convocation, c’est le commissaire lui-même qui le menace de vouloir créer des problèmes à ses éléments en allant se plaindre à la Justice.

Le mal de Justin Zongo s’aggrave

Dans la soirée de la convocation, il se plaint d’un mal de tête aiguë. Son voisin de chambre Marcel Pepé Kaboré va lui chercher du paracétamol. Aux environs de 19 heures, les douleurs s’aggravent. Kaboré fait bouillir des feuilles de mangue et invite son camarade à se laver avec. Mais au milieu de la nuit, les choses ne s’arrangent pas. Il attend l’aube pour l’aider à gagner son village, Ralo où il espère trouver une meilleure assistance auprès des parents. Au centre de santé de Ralo, c’est le même constat médical qui est fait. Il est ramené à l’hôpital de l’Amitié à Koudougou, mais sentant sans doute qu’il ne s’en sortirait pas, il demande à ses accompagnants de le ramener auprès de son père. Finalement, il est ramené à Ralo mais pas pour longtemps.

Il sera de retour à l’hôpital de Koudougou. Son oncle Sylvain Nikièma témoigne ? : "Justin a eu une crise de hoquets. Les médecins lui ont prescrit une ordonnance mais il a cherché le produit en vain. Heureusement, il y avait un reste d’un autre patient qu’on lui a administré en attendant. La thèse de la méningite n’a été avancée que quand la délégation des élèvés ont rendu visite à leurs camarades et manifesté le désir de se rendre au commissariat. Dans la nuit du 19 février, aux environs de 2 heures du matin, Justin a succombé à son mal."

Les élèves se mobilisent

Tard dans la soirée du dimanche 20 février, le commissaire de police appelle le directeur des études du collège Guesta Kaboré et l’informe que les élèves veulent aller saccager le domicile de Aminata Zongo. Le directeur dit n’être pas au courant. Aussitôt raccroché avec le chef de la police, il appelle le délégué des élèves de l’établissement. Ce dernier ne nie pas mais dit que la marche sera pacifique. Le directeur tente de l’en dissuader mais la décision est déjà prise. Le lundi 21 février au soir, Ahmed Walbéogo, président de l’Association des scolaires de Koudougou (ASK) convoque une réunion de crise. L’ensemble des établissements décident de marcher le lendemain mardi 22 février.

Les chefs d’établissement se rangent derrière la thèse de la méningite, ce qui courrouce davantage les élèves. Ils se donnent rendez-vous au lycée provincial. Mais leur progression est bloquée à la limite du gouvernorat où avait pris position un important contingent de policiers. Le cortège aperçoit le gouverneur et manifeste son désir de le rencontrer. Ils entonnent le Ditanyé mais la suite se passe dans la confusion ?et la débandade sous une pluie de projectiles. Après la fuite du gouverneur et de sa suite, la police charge les manifestants et poursuit même des gens qui ne manifestaient pas. Il y en a qui sont pris à partie devant leurs concessions. Des étudiants en séance de cours dans la salle de conférence du lycée provincial reçoivent des jets de grenades lacrymogènes.

A la Direction régionale de l’enseignement de base du Centre-Ouest où se trouvaient des étudiants, la police y a envoyé des gaz. Pour le président de l’ASK, il est inadmissible qu’on dise que la manifestation sur la voie publique est autorisée et qu’on leur prive de ce droit. Le mercredi 23 février, à la suite de la conférence de presse de la veille et la sortie malencontreuse du maire Seydou Zagré, les manifestants ont du mal à contenir leur colère. Ils engagent le combat avec les forces de sécurité qui se retranchent au gouvernorat. Une bataille rangée s’engage qui se solde par l’incendie du gouvernorat où 12 véhicules sont livrés à la proie des flammes. Dans la soirée du 23 février, le bilan est lourd ? : Assad Ouédraogo, élève de la classe de 3ème au Lycée Muncipale, Wend Kuni Kissou étudiant en 1ère année Science économique et gestion (SEG) et Issa Bado mécanicien trouvent la mort

Une entorse à la règle médicale

Après la mort de Justin Zongo, la police se rend à l’hôpital de l’Amitié sans réquisition pour prendre le rapport médical de l’intéressé. Les médecins opposent un refus catégorique en arguant que sans réquisition signée du procureur, pas de remise de rapport. C’est ce qui a été fait. Le rapport est fait par 3 médecins, 2 médecins des urgences et un médecin du service hospitalisation. La première faute, souligne une source médicale qui a requis l’anonymat ? : c’est la révélation du secret médical par le docteur Berthe Souly au cours de la conférence de presse. Quelque soit la pression, le médecin ne devrait pas céder.

Deuxième faute, l’explication technique n’est pas allée au bout de la logique. Pour ce praticien, il y a des méningites spontanées et des méningites secondaires. La méningite spontanée peut être provoquée par des sinusites ou des maladies semblables. Mais la méningite secondaire est provoquée par une intervention chirurgicale mal faite ou par un traumatisme qui provoque des blessures dans les méninges. Les bactéries et autres microbes peuvent profiter s’introduire et occasionner la maladie n

Par Merneptah Noufou Zougmoré


Comment l’Etat se "démerde" dans la spirale

²Boura, petite commune de la province de la Sissili connait ce jour… une poussée de fièvre peu ordinaire. Quelques centaines d’élèves et de jeunes avaient décidé ce jour de faire le siège du petit commissariat de police. Devant la foule de manifestants, l’équipe de district composée d’à peine cinq policiers n’avait d’autre choix que d’abandonner les lieux. La petite bâtisse qui tenait lieu de casernement est incendiée, tandis que les cycles qui y étaient entreposés sont emportés. Par ces actes, les élèves de Boura signaient leur solidarité avec leurs camarades de Koudougou qui protestent depuis la mort de Justin Zongo des suites de brutalités policières.

Le 9 mai 1995, deux élèves tombent sous les balles de la gendarmerie à Garango, Maurice Mélégué Traoré, alors ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique justifie le geste des pandores par l’obligation de défendre coûte que coûte la caserne qu’il définit comme un site d’entreposage d’armement. A ses yeux, il fallait empêcher les élèves d’y accéder parce que disait-il, ils pourraient s’emparer des dites armes et Dieu sait quelles conséquences dramatiques pourraient advenir. Dans le développement des événements de Koudougou, on assiste à une évolution radicale de cette doctrine développée par Mélégué. Quand on examine ce qui s’est passé autour des commissariats de police, cibles des manifestants, de toute évidence, les policiers avaient autre chose à faire qu’à défendre une position.

La préoccupation était de se sortir du piège dans lequel ils ont été confinés. Le reste est question de professionnalisme et d’adéquation de moyens. Ce constat a sans doute été à la base du nouveau cours pris par les événements. En effet, selon nos sources, instruction a été donnée aux agents de sécurité de n’opposer aucune résistance aux manifestants. C’est ce qui s’est passé notamment à Boura mais aussi à Léo, Dori etc… Dans le même temps, le pouvoir a actionné un certain nombre de ses relais sociaux (responsables coutumiers et religieux, responsables des structures de base des partis de la mouvance présidentielle) dans le but de canaliser les mécontentements vers des formes plus citoyennes de protestation. L’activisme manifesté par le gouvernement dans cette crise est à la mesure de l’indignation qui ne cessait de monter au fur et à mesure que se multipliaient les bavures policières. Sept morts dont un agent de police, un bilan aussi affligeant que révoltant.

Une fournée de responsables
dans la trappe

Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Saidou Banworo et le directeur régional de la police sont les premières victimes emblématiques de cette crise. C’est une mesure administrative d’une résonnance politique indéniable, en attendant que la justice passe. C’est sans doute un signal fort voulu par le gouvernement mais le geste induit par ailleurs des enseignements qui vont sûrement compter à l’avenir. En effet, dans les chefs lieux de région, gouverneur et autres responsables régionaux ont tendance à empiéter sur les platebandes des responsables provinciaux. Alors qu’à Koudougou, il y a un haut commissaire et un directeur provincial de la police, ce sont les premiers responsables de la région qui sont montés au créneau.

Si on leur reconnaît le droit de veiller au grain, ils auraient du avoir l’élégance et la pudeur de laisser les responsables provinciaux occuper la ligne de front. A force de les confiner dans des rôles de figurants, ils ont fini par s’imposer comme les seuls interlocuteurs des populations provinciales et en particulier celles du chef lieu de région. Ils en paient malheureusement le prix aujourd’hui. Ceux qui auraient du être les derniers recours se retrouvent dans des positions de fusibles. Le procédé a certainement ses avantages mais de toute évidence on n’avait pas intégré la dimension des inconvénients, en raison peut-être de l’impunité rampante dans les plus hautes échelles de notre administration. Ce qui se passe à Koudougou vaut évidemment pour les autres chefs lieux de régions.

Le signe indien ou le syndrome Norbert Zongo

Sur le registre de la superstition, les convictions sont fortes. Le fantôme de Norbert Zongo ne serait pas étranger à ce qui se passe. Cette période de poisse que traversent le pays et le gouvernement serait due au fait que justice ne lui a pas été rendue. Foi d’un chef coutumier de la zone, engagé dans la médiation et qui avoue que les choses sont difficiles parce que les jeunes ne veulent plus se laisser conter. Ils en ont marre et ils veulent à tout prix casser du policier. Comment briser cette logique de l’affrontement ?? C’est une équation dont la solution avoue le chef coutumier se trouve entre les mains de Dieu.

Au début de la crise tunisienne, un certain nombre de barons du CDP avaient écumé les médias pour expliquer que le Burkina n’est pas la Tunisie. Mais depuis que tour à tour l’Egypte, Bayrein, le Yemen, l’Algérie et aujourd’hui la Libye sont entrés dans la tourmente, nos experts en géopolitique commencent à s’inquiéter du fait qu’à la faveur des événements de Koudougou, le Burkina ne se retrouve au cœur de ce ballet macabre qui emporte les régimes en place. La situation du Burkina est d’autant plus délicate que nombre d’observateurs redoutent les répercussions de la situation en Côte d’Ivoire et la capacité de nuisance du camp Gbagbo qui ne pardonne pas à Blaise Compaoré d’avoir pris le parti du rival Alassane Ouattara.

Certains y ont d’ailleurs vu les raisons de l’aggravation de la crise née des événements de Koudougou, occultant les causes internes qui à elles seules suffisent largement à expliquer la fronde qui s’est emparée de cette région. Certaines de ces sirènes se sont manifestées prématurément et un peu trop bruyamment, mettant mal à l’aise le gouvernement qui redoutait que de telles insinuations et accusations ne fassent l’effet de l’huile sur le feu. Non pas que les périls émanant d’hommes de main de Gbagbo soient inexistants, mais parce qu’il y a plutôt nécessité et urgence à recoller les fissures du tissu national mis à mal par le sentiment d’impunité largement répandu au sein de la communauté nationale.

C’est d’ailleurs cela qui explique les discours et communiqués apaisants émanant des responsables du CDP, exigeant toute la lumière sur les tueries de Koudougou et la sanction de la loi à l’encontre de tous ceux dont la culpabilité aura été établie (voir encadré sur les procédures judiciaires en cours). De nombreux observateurs relèvent la célérité du gouvernement dans l’adoption de mesures d’apaisement tout en se demandant si celles-ci suffiront à ramener le calme dans les délais souhaités. C’est un air de déjà vu se plaisent à relever les plus sceptiques qui font remarquer que dans la crise née des événements de Sapouy, le pouvoir avait sous la pression fait des concessions, mais il s’est ensuite empressé de revenir sur nombre d’entre elles une fois la tension retombée.

Nous vivons un moment historique

Il y a des moments dans l’histoire des peuples et des pays qui sont des occasions propices pour des bonds qualitatifs. Nous vivons précisément un moment historique favorable à des réformes politiques salutaires. Tout le problème est de savoir si notre classe politique est prête à assumer ses responsabilités historiques. L’accaparement du pouvoir par Blaise et son clan a obscurci l’horizon politique mais aussi nos esprits au point de nous faire croire que son départ suffira à résoudre nos problèmes. Le Burkina est au fond du trou et toute sa classe politique avec. Que faire donc pour redonner ses lettres de noblesse à la politique au Faso ? Quels personnels politiques pour conduire la renaissance du Faso ?? Il est possible de donner des réponses idoines à ces questions. Au moment où Arsène Yé Bongnessan est à la recherche d’un toit pour installer ses quartiers, il est peut être temps de lui faire cette recommandation ? : Il est possible que les bases de notre renaissance sortent de son laboratoire.

A condition que la réflexion qui y sera menée soit impersonnelle et désintéressée. Pas de ces réformes taillées sur mesure pour un homme, un clan ou un groupe. Mais des réformes qui mettent au centre l’intérêt bien compris du pays. C’est à ce prix que le Burkina pourra se mettre à l’abri du syndrome Ben Ali

Ouverture de trois enquêtes judiciaires au parquet de Koudougou

Les violences consécutives à la mort de l’élève Justin Zongo sont l’objet d’une procédure judiciaire ouverte par le parquet du TGI de Kougougou. En effet, à Koudougou, Kindi et Poa, il y a eu des pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels. 7 personnes ont effectivement trouvées la mort au cours des violences. A la suite de quoi, des mesures d’arrestation ont frappé des policiers et des enquêtes sont ouvertes dans les trois localités concernées. Le ministre de la justice " ?a instruit le procureur général près de la cour d’appel de Ouagadougou ? de prendre urgemment des dispositions idoines en vue de faire présenter par le Procureur du Faso une requête à la chambre criminelle de la cour de cassation aux fins de désignation de la juridiction chargée de l’instruction et du jugement des dites affaires conformément aux dispositions de l’article 668 du code de procédure pénale ?".

Selon nos informations, la chambre criminelle de la cour de cassation est déjà saisie. C’est le haut magistrat Sinini Barthélémy à qui il incombe de statuer sur le choix des juridictions à saisir après avoir examiné les données fournies par les enquêtes préliminaires. Vraisemblablement, les trois enquêtes devraient êtes jointes dans une affaire où les prévenus sont pour l’essentiel les mêmes. D’autre part, le recours à la plus haute juridiction judiciaire se justifie laisse t on entendre, par la qualité de certains prévenus qui jouissent du statut d’officier de police judiciaire. Les prochaines inculpations nous permettront de donner un visage aux prévenus. Seront-ils les mêmes que ceux qui sont mis en cause par le mouvement des scolaires et étudiants :

Difficile de le savoir. Rappelons que parmi les mis en cause, outre les agents de police auteurs des répressions meurtrières qui font déjà l’objet d’arrestations, il y a le gouverneur et le directeur régional de la police démis. Enfin, il y a la procédure déjà engagée suite à la plainte pour coups et blessures du malheureux élève Justin Zongo. Au-delà des mesures prises par le gouvernement, les Burkinabé attendent de connaitre la vérité sur les causes réelles de la mort de Justin Zongo. Si comme on le susurre, il existe un bulletin médical signé de trois médecins accréditant la thèse de la méningite, on aimerait savoir ce qu’il en est réellement. Ce triple diagnostic est-il fondé ou s’agit-il d’un arrangement entre amis pour couvrir des gens ?? Si cette dernière hypothèse venait à s’avérer, l’affaire Justin Zongo risque de connaître des développements inquiétants

Par Newton Ahmed Barry

L’Evénement

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 mars 2011 à 18:19, par Americain bila En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Très bel article Mr Barry. Merci.

    C’est le meilleur récapitulatif que j’ai lu depuis le début de ces évènements.

    • Le 21 mars 2011 à 10:14, par angelo En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      la verité est toujour source d’appaissement du coeur meme si elle est dur a accepté

    • Le 21 mars 2011 à 15:24, par Gourme En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Le Faso va mal et c’est peu dire. le contexte est explosif. Rapelons-nous de Laurent Bado. "Vous allez chier". c’est ça qui nous arrive depuis. Une gifle dont les conséquences embrasent le pays. Impensable. Pourquoi Justin a-t-il giflé la fille ? Et s’il avait affaire à un garçon, l’aurait-il giflé pour si peu ? Les garçons se comportent ainsi envers les filles. ce n’est pas juste.

      Et puis la police qui se voit obligée de regler des comptes à ce "pauvre petit". C’est ainsi que la police agit surtout en province, ce n’est pas juste.

      Je me suis toujours dit que la thèse de la mort par méningite pouvait être valide. Est-ce que la méningite a été favorisée par les blessures ? c’est aussi possible. Mais dans un contexte explosif, on ne se pose plus de question. On agit, même en mal. Le pouvoir n’a pas le monopole des erreurs. Mais si le peuple et le pouvoir se rivalisent en betise, c’est le pays qui se porte mal. Qui doit arrêter ?

      • Le 22 mars 2011 à 00:06 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

        c’est idiot de ta part de penser que justin a merité ce qui lui est arrivé.il n’aurait pas du gigler la fille qu’est ce que t’en sait toi ?et dire que les garçons sont durs avec les filles est archi faux.nous fesons tous pour eviter de les fair soufrir.un peu de respect pour les garçons et ceux qui demandent justice.pour tout ce qui arrive ou qui arrivera, les responsables ce sont les idiots de flics qui l’ ont torturé a mort.

  • Le 19 mars 2011 à 19:26, par George Frêche En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Certaines filles sont de vraies vipères vénimeuses qu’il faut éviter à tout prix.Elles sont capables de tout avec leur vénin mortel.
    Il est clair que c’est l’origine modeste de feu Justin zongo qui fait qu’il a eu droit à un tel traitement indigne et funeste de la part de la police.
    Au Burkina,derrière les apparences,il y a trop de filles et de femmes mal éduquées ,qu’elles soient issues d’un milieu modeste ou aisé.Mais celles qui sont issues des milieux aisés et mal éduquées sont de loin très nuisibles du fait de leur statut social.Elles sont superficielles,sans principes, arrogantes, hargneuses et prétentieuses.Il n’y a qu’à voir certaines secrétaires agresser et couvrir d’injures les usagers d’un service.En un clin d’oeil ,elle te juge à ton apparence pour voir si elle peut t’attaquer ,te rabaisser ,t’humilier en toute impunité.
    Elles savent que le Burkina n’est pas un Etat de Droit mais que c’est la loi du plus fort qui y prévaut.
    Elles sont comme ces "forces de l’ordre" qui se croient tout permis:provoquer et aller chercher du renfort pour se défendre en toute impunité.
    Ainsi,certaines "forces de l’ordre" sont de vrais barbares sanguinaires assoifés de sang sans scrupules qui violent ouvertement les lois de la République en toute impunité.
    Tout çà va finir par amener une guerre civile un jour au Burkina,en vérité,je vous le dis .

    • Le 21 mars 2011 à 03:46 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Vous êtes trop dur envers les femmes, c’est comme si les femmes étaient la porte de l’enfer. Il faut voir les choses autrement et te dire qu’elle sont en fait fragiles et leur pardonner leur erreurs

    • Le 21 mars 2011 à 09:58, par dielba En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Monsieur,

      Il est bien vrai qu’il existe des filles ou des femmes mal éduquées et mal formées qui se croient tout permis. mais permettez moi de vous demander de ne généraliser toutes les femmes secrétaires, car il en existe qui jouent bien leur rôle et qui respectent les usagers. Ne confondez pas les choses. Et puis ici, on ne parles pas de secrétaires dans cet article. Confondez pas vitesse et précipitation.

    • Le 21 mars 2011 à 10:31, par lajos En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Nous ne sommes pas contre les autorités mais qu’ils s’engagent réellement dans de telle situation pour trouver de solution avec justice. Qu’ils se comportent en bon père de famille. Que les autorités sachent que les fils conscients du devenir de notre nation pleurent, versent amèrement de larmes pour cause d’impunité. "Il ne faut jamais tenter de noircir une réalité sa clareté est valable pour donner sa lumière même dans les tenebre."

    • Le 21 mars 2011 à 11:17 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Restons concentrés sur l’essentiel en ne déplaçant surtout pas le problème car parmi les secrétaires (comme dans tout corps de métier d’ailleurs), il y a des brebis galeuses. Et comme tel, cette question doit être gérée dans sa globalité. A mon avis, concentrons-nous sur cette mort, celle d’un jeune homme qui était à la recherche du savoir pour se bâtir un avenir, un jeune homme incapable d’honorer des frais d’ordonnance de 4000F alors que des centaines de milliers de francs sont claqués en soirées par des enfants pas plus âgés, un jeune homme battu encore et encore comme beaucoup d’autres dont je me souviendrai toujours, un jeune homme humilié, un jeune homme soigné par son voisin de chambre, avec des feuilles de manguier, un jeune homme ..., un jeune homme ..., un jeune mort à la fleur de l’âge.
      J’ai mal.

    • Le 21 mars 2011 à 16:12, par marie En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Ce n’est pas en étant sexiste que vous arrangerez les choses. Cette Aminata n’a giflé personne que je sache. Mais elle n"a pas encaissé sa gifle et dit merci ensuite et ça ça vous chiffonne !

      • Le 21 mars 2011 à 16:51, par Balthazar En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

        Ma soeur marie, c’est l’humiliation, la violence et la mort de Justin qui nous chiffonne et non la violence verbale de Aminata.Car la violence n’est pas seulement physique. J’espères que tout au fond de sa conscience, elle souffre et sait que le malheur est venue par elle. je n’aimerai pas etre a sa place et vous non plus je pense

  • Le 19 mars 2011 à 19:30, par Le Justicier En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Lui là, c’est un vrai journaliste.

    J’ai toujours piaffé d’impatience de lire ses articles.

    Newton Ahmed Barry est rentré définitivement dans l’histoire du Burkina.

    Dieu te le rendra !

  • Le 19 mars 2011 à 19:30 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Quand on dit que femme peut brûler un pays c’est pas différent de ça ! Je n’ai rien contre vous mes dames.

  • Le 19 mars 2011 à 19:52 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Très bon article. Pour une fois, on a de vraies informations et une analyse limpide.

  • Le 19 mars 2011 à 20:55, par S. DIOP En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Ce que je retiens du récit de feu zongo c’est que la violence appelle la violence. Si cette giffle n’avait pas eu lieu on en serait peut être pas là. Moralité apprenons à tous instant à maitriser nos pulsion et agressivité même si on est agressé. Ce n’est pas facile mais celà nous élève au dessus de notre nature animale et peut pafois éviter la monté d’adrenaline qui conduit à des situations regretables.

    • Le 21 mars 2011 à 02:03 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Tout a fait d’avis avec vous monsieur Diop, la violence appelle la violence. Si cette gifle bien appliquee n’etait pas partie on en serait pas la. Mais rappellons nous aussi que la violence dans toutes ses formes appelle la violence. Si la violence verbale de Aminate qui demande a feu Zongo "si la surveillance c’est pour son pere", n’etait pas arrivee, la gifle ne serait pas partie. Feu Zongo a demontre son sens de la democratie et de l’Etat de droit en allant a la surveillance resoudre le probleme. Nous savons tous en tant que burkinabe que quand quelqu’un fait allusion a votre famille, surtout une allusion insinuante et injurieuse, ce devient une question d’honneur. Je suis sur que Zongo Justin se sent plus reconcilie meme mort que s’il vivait dans le deshonneur de laisser un camarade de classe trainer ton pere dans une histoire dont le pere n’est meme pas au courant. SOuvenez-vous de Zidane et son coup de tete qui a mis le joueur italien a terre a la finale du mondial 2006. Il parait que ce joueur avait dit de mauvaise chose sur la sieur de Zidane. Je ne defend pas la violence, je dis seulement que l’on a tendence a ne percevoir que les resultats de la violence snas en elucider les causes.

    • Le 21 mars 2011 à 08:38, par oueder En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      justice pour Justin !! mais je voudrais dire a S Diop,que cé indigne de tel propos,car comment comparé une siffle avec une torture a mort ?tu t’ai pas posé la question a savoir pourquoi,il l’a sifflé ?
      c’est juste que dans notre pays la force a l’ordre abuse de leur position,et surcroit ya une impunité total.rien n’est peu justifier un tel sort pour Justin.
      et je félicite les journalistes pour une vérité,juste et claire pour la population.et ne couvrez pas des meurtrier.

    • Le 21 mars 2011 à 09:13 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      C’est vrai que la violence appelle la violence, mais ne trouvez vous pas que la réaction qui a suivie la giffle a été disproportionnée ? Doit on être tué pour avoir donné une giffle ? Depuis toujours les élèves s’engueulent, se battent même parfois entre eux sans qu’il n y ait intervention des forces de l’ordre ni mort d’homme !!!

    • Le 21 mars 2011 à 16:42 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      la violence appelle la violence ?
      S Diop pas de cette façon que vous allez vous faire lire sur le net

      • Le 21 mars 2011 à 17:33, par S. DIOP En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

        A propos de disproportion, les propos déplacés de Mlle ne sont pas aussi insultantes que cela au faso c’est une expression courante dans le langage burkinabè bien qu’elle ne soit pas de nature polie. Quant à la gifle par contre c’est une agression physique (de surcroît d’un garçon sur une fille) qui peut porter atteinte à l’intégrité physique avec des séquelles indélébiles au niveau auditif. Je persiste et signe que la violence physique a été inopportune. Feu Zongo devrait utiliser des armes proportionnelles à celles de sa c’est à dire verbales et non physiques.

        • Le 22 mars 2011 à 15:38, par Nongasida En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

          M. Diop, j’ai honte à votre place. feu Zongo n’a fait que défendre son honneur. et puis n’avez vous jamais giflé quelqu’un ? même un enfant ? Dans tous les cas cette affaire devrait se régler à l’école. Pour vous la torture et la mort sont proportionnelles à la gifle ? un peu d’humanisme quand même !!!!!
          Que le seigneur vous éclaire.

  • Le 19 mars 2011 à 21:57, par RAWAB En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    juste une petite correction, au niveau de la police,disant éviter des conflit de compétence le DR est en même temps DP et en même temps commissaire centrale .c’est que en réalité il ne rend pas compte au Haut commissaire ni au Préfet. si non l’affaire pourrait se résoudre plus bas. je dirai que ce serait le DR qui draguait la fille en question.si non il n’aurait pas rejeter qu’aucun de ses agent ne sort avec la fille.

  • Le 20 mars 2011 à 00:12, par Frank En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Tres clair comme de l’eau de source. Les eleves et etudiants doivent maintenir la pression jusqu’a ce que justice soit faite. Sinon cette boucherie dont ils sont toujours les victimes ne s’arretera pas en si bon chemin. Le pouvoir a interet a jouer franc jeux et aller droit au but sans perdre de temps. Et aux indelicats provocateurs comme Simon Compaore, Mahama sawadogo et autres, je leur conseille d’eviter d’aggraver la sittuation par les declarations incendiaires qu’ils ont l’habitude de faire en pareilles circonstances, declarations du genre "les gens ont dit qu’ils vont bruler le pays la, bruler aller ou !"

  • Le 20 mars 2011 à 00:33 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Pauvre Justin que ton Ame repose en paix. Je suis contre la violence mais je te felicite d’avoir donne une bonne correction a cette impolie de fille. Elle a surement l’habitude d’insulter ces parents donc elle trouve normal d’en faire avec les parents des autres. Justin tu es en enfant beni. Que ton ame repose en paix. J’ai pitie pour cette pauvre jeune fille. J’espere que tes parents prendront le soin de te faire quitter le pays. Aucun homme ne voudra d’une femme pareille.

    • Le 21 mars 2011 à 14:44 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      arretons d’incriminer le fait que cela vienne d’une fille (femme) Tel n’est pas le debat. Si c’etait un garcon cela aurait-il été tolerable ? Il y a une question de comportement social ici, quel que soit le sexe de l’individu
      SOME

  • Le 20 mars 2011 à 01:08, par Bouda Z Henri-Noël En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Reciit bien élaboré comme d’habitude avec l’EVENEMENT. Seulement, ca se termine un peu en queue de poisson : ".... maladie n". C’est comme si le recit devrait se poursuivre. A SUIVRE ????

  • Le 20 mars 2011 à 09:32 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Newton tu es un Grand qui sert humblement ton peuple.Voici un mois ou je cherche une information vraie juste sur cette affaire en vain.Tout peuple merite ses dirigents.Et mon pays merite mieux.Na n lara An sara

  • Le 20 mars 2011 à 11:05, par TZ En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Ce qui me choque est que le procureur qui n’a pas porté secours à Justin quand il en avait besoin n’est pas mis en cause. Ce procureur a une grande part de responsabilité car s’il avait joué son rôle dès que Justin l’a saisi, les choses n’allaient pas s’aggraver et les policiers n’allaient pas avoir le kilo de revenir arrêter Justin et le bastonner une fois de plus.

  • Le 20 mars 2011 à 14:08, par Daoud En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Qu’on aille jusqu’à l’exhumation pour faire des prélèvements dans le but d’examens médicaux poussés afin de faire éclater la vérité sur les vraies causes de la mort de Justin. Justice pour Justin.

  • Le 20 mars 2011 à 14:32, par Sniper de Chicado En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    C’est ca on dit journaliste. ils ne se contente pas de suivre les manufestants. ils font des analyses, vont aux nouvelles, menent des enquetes et font des projections. Bravo encore a l’evenement

  • Le 20 mars 2011 à 18:34 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    article pertinent ! j’espère que les uns et les autres en tireront profit !que Dieu nous préserve du pire ! amien !

  • Le 20 mars 2011 à 19:00, par le riche plus En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    justice pour Justin Zongo oui mais sauvegardons tous ce regime pour le bonheur de la plus grande majorité des burkinabè.

  • Le 20 mars 2011 à 20:33 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    En lisant j’avais hate de decouvrir l’auteur mais l’interet du contenu m’empechait de faire un saut pour voir le nom.
    Tres belle analyse. On reconnait le journaliste.
    Esperons que ces injustices ne resteront pas impunies.

  • Le 21 mars 2011 à 00:09, par RK En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Merci, Newton Ahmed Barry, pour cette mise au point et cette analyse. Comme l’a dit quelqu’un plus haut, je cherchais aussi a voir qui a ecrit cet article. Les vrais journalistes comme vous se font de plus en plus rares au Burkina. Il appartient maintenant au gouvernement de montrer qu’il peut administrer la justice dans notre pays. Je pense que la montee de la colere est surtout due au fait que la population ne fait pas confiance aux autorites pour punir les coupables. Ce sont des evenements pareils qui peuvent amener la chute ou l’amelioration d’un regime. Je suis sur que de serieuses mesures seront prises pour eviter des bavures pareilles a l’avenir.

    • Le 21 mars 2011 à 05:51, par pepe En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      A cesar ce qui est a cesar.Car si j’ai bien vu l’article qui reconstitue les faits est de Nouphou Zougmoré et non de Newton Ahmed Barry.Ce que Newton a écrit ce sont les commmentaires à la suite du récit.Même si Nouphou est moins celèbre reconnaissons au moins ce mérite.En tout cas Bravos nouphou ton récit est de taille.Tu n’as rien a envié a newton

    • Le 21 mars 2011 à 10:09, par dio En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Très bien écrit, mais dans tout ça que devient le Procureur du Boulkiemdé ? Ce dernier à une très très grande PART DE RESPONSABILITE dans cette affaire ? Il n’a pas protégé le petit ?

      Ou bien ? Celui-ci s’est rendu à deux reprises chez lui.? C’est pas SERIEUX ?

    • Le 21 mars 2011 à 11:55, par osla En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      je pense que pour une fois que les enfts ont décidés de ce faire justice il faut les écoutés. Tous ces agents de sécurité qui ce croit tout permit doivent être désabillé ainsi que le maire, la jeune fille doit repondre aux actes qu’elle a sciemment posés nous croyons en dieu mais cette fois ci il faut que le gouvernement punissent s’evèrement les auteurs.
      Et quant les enfts vous disent qu’ils vont faire une marche pacifique qu’elle idée de tirer sur eux avec des cartouches ils auront tous ce qu’ils ont cherchés

      justin repose en paix et que le seigneur te reçoivent dans sont royaume

      Condoléance à la famille de justin.

      • Le 2 mai 2011 à 15:12, par assétou En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

        BELLE ANALYSE DES FAITS TRES BIEN ELUCIDES. FELLICITATION POUR EN VENIR AU PROBLEME MOI JE REFUSE ET JE DENONCE LE FAI QUE LES FORCES DU DESORDRE SE MELE DES AFFAIRES CIVILE. N E FAISONS PAS LAMALGAMME CAR CES POLICIERS N’ONT PAS LE DROIT DE VENIR APPREHENDER UN ELEVE DANS ETABLISSEMENT(violation des franchises scolaires et universitaires)SANS UNE DECISION DU JUGE. ET PUIS JE PENSE QU’il est temps que nous jeune prenions notre destin en main en disant non à tout ça

    • Le 21 mars 2011 à 12:07, par tininon En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      justin repose en paix et que le seigneur te reçoivent dans sont royaume

      Condoléance à la famille de justin.

  • Le 21 mars 2011 à 02:30, par ibragenius En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Bravo Mr Barry, Tres bel article, on se retrouve dans votre article et j’apprecie l’analyse.

  • Le 21 mars 2011 à 02:38 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Vigilence Newton Hamed Barry n’a pas été le seul à écrire cet article.La 1ère partie a été écrite par NOUFOU ZOUGMORE, remercions les deux plus tôt qu’une seule personne.Merci !

  • Le 21 mars 2011 à 03:51 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Newton a toujours été un grand d le domaine du journalisme.A mes camarades élèves et étudiants, la lutte continue.

  • Le 21 mars 2011 à 03:56, par Vision lointaine En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    UNE GIFFLE MERITE T-ELLE UNE PEINE DE MORT ? Il aurait fallu que les autorités prennent leur responsabilité pour dire exactement les faits comme l’a fait Amed Barry et les choses auraient été mieux canalisés. A force de mentir , le peuple n’a plus confiance aux gouvernants et ca c’est dangereux.

    Mon frere Justin, j’ai mal au coeur en lisant cela et je te pleure encore plus. Dieu te benisse ainsi que tous ceux qui sont attristés par ta disparition injuste, injustifiée et injustifiable.

    Même si la justice n’est pas dite sur ton affaire, au moins nous savons que tu est mort par injustice.

    Paix a ton ame

  • Le 21 mars 2011 à 07:55 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Vigilence Newton Hamed Barry n’a pas été le seul à écrire cet article.La 1ère partie a été écrite par NOUFOU ZOUGMORE, remercions les deux plus tôt qu’une seule personne.Merci !

  • Le 21 mars 2011 à 08:27, par Polo En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Une observation : quand on parle de chronologie des évènements, il faut prendre le temps de préciser exactement les dates. Il y a comme un déphasage entre le début et la mort du petit Zongo

  • Le 21 mars 2011 à 08:28, par anne En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Très bel article. justice pour Justin ok ! on lui doit bien çà. mais est-ce vraiment une raison pour incendier des bâtiments publics et voler des motos ??? il y a un dérapage inquiétant qui n’a plus rien à voir avec le problème d’origine

  • Le 21 mars 2011 à 08:35 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    malheureusement il manque la chronologie dans ton histoire ahmed. quelqu un qui a ete tabassé le 17 decembre 2010 et qui a eu une hemoragie ou un traumatisme c est pas le 20 fevrier 2011 suivant qu il décèder. arrete de chercher des poux sur des tetes rasées. et puis arretez de douter a tout bout de champs des medecins qui font aussi leur travail honetement.

  • Le 21 mars 2011 à 09:19 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    newton est sans doute un bon journaliste. mais qu il evite d etre partial. dans son travail il devait aussi entendre ceux qui ont suivi l enfant et qui ont traité l affaire. et puis un gosse de 24 ans en 3eme, qui est meme plus agé que les 2 policiers qui sont mis en cause. je me demande bien qui peut brutaliser qui. ensuite quelqu un qu on a bastonné le 17 décembre 2010 et qui a eu une hemoragie quelconque c est pas le 20 fevrier soit 2 mois apres qu il succombera de ca. a moins d etre un super homme. je pense qu il faut que les gens soient tres prudents dans cette affaire sinon on risque de faire plus d injustice que la justice que nous reclamons.une histoire que l on sert au lecteur en enlevant les dates ca devient autre chose.

    • Le 21 mars 2011 à 19:26, par Ghandi En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Franchement au 2 d’avant moi. J’ai passe pres de 20minutes a fouiller l’article pour voir ou est ce qu’il est fait mention de 17 decembre. Il est seulement mentioner que le 23 decembre, le directeur d’etude M Sakande a informer le conseil de professeur de la convocation que Justin Zongo a recu. De plus a bien lire l’article on se rend compte que c’est a partir de la troisieme convocation que le tabassage commence. Alors s’il vous plait eviter de desinformer les gens.
      Je suis d’accord avec vous qu’on aurait souhaiter savoir les dates des differentes convocations ; la date que la police est venu l’embarque ; les echeances qu’on aurait donner a Justin pour le payer la verbalisation ; on aurait souhaiter voir une copie de l’ordannce de la plaignante, si vraiment elle existe et que ca fait vraiment 4000FCFA ? Peut-etre que le journaliste laisse ces informations pour voir ce que la justice dira. Sinon il ya une suite logique des evenements dans le recit du journalist. Merci !

  • Le 21 mars 2011 à 09:31, par MPC En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Article pas aussi bien écrit que certains internautes le disent. Il manque des dates. Par exemple, on ne sait même pas quand a eu lieu le premier incident, genèse de toute cette triste histoire. Pour un aussi grand journaliste d’investigation c’est étonnant. est-ce volontaire ou bien l’investigation n’est pas allée à son terme ?

  • Le 21 mars 2011 à 09:43, par evas En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Justin zongo que ton ame repose en paix.Toute personne queque soit son statut social à une mission sur terre.
    Rendons la justice véritablement et non de tromper tjs son peuple.
    il faudrait que nos autorités aient le courage de dire la vérité à leur peuple.. La vérité difficile à digerer mais calme les esprits. un conseil d’amis.

  • Le 21 mars 2011 à 09:43, par soulbaba En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    C’est vraiment le resumé de cette crise. Grand monsieur, grand article. Que Dieu vous benisse

  • Le 21 mars 2011 à 10:04 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Un très bel article. Bon courage à vous M. Barry. J’ai voulu connaître l’auteur avant de m’engager dans la lecture de l’article et finalement je n’ai pas eu ce temps. C’est vraiment un travail de professionnel. Paix à l’âme de Justin Zongo.

  • Le 21 mars 2011 à 10:10, par alve En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    tres belle analyse Mr BARRY.

  • Le 21 mars 2011 à 10:12 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Pour être situé sur la mort de Justin Zongo, il faut forcément une autopsie du corps dans les règles de l’art car à ce stade, personne ne peut se fier aux rapports médicaux existants.
    Si l’état et la justice sont honnête, il faudrait faire venir un expert extérieur au pays pour faire cette autopsie de manière totalement indépendante pour éviter toute pression.

  • Le 21 mars 2011 à 10:21, par angelo En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    la verité est source d’appaissement du coeur meme si elle est dur a accepté. C est cela qui manque a nos journaliste au lieu d’etre partisane relaté les faits

  • Le 21 mars 2011 à 10:40 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    MERCI NEWTON. NOUS AVONS BESOIN DES JOURNALISTES DE CE GENRE. RESUMER LES FAITS ET LES ANALYSER AVEC INTELLIGENCE. QUAND JE LIS CET ARTICLE JE SUIS REVOLTE ET EN MEME TEMPS FIER QU’IL EXISTE ENCORE DES JOURNALISTES QUI RECHERCHENT LA VERITE.

  • Le 21 mars 2011 à 11:04, par V V En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Pauvre justin ! que ton ame repose en paix.Que la justice rien que la justice soit faite à ton non et tes compagnons. Que dieu lui même punisse les coupable rapidement et publiquement. Toi aminata tu es modite

  • Le 21 mars 2011 à 11:21, par Fatime En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Je suis tout à fait d’accord avec toi TZ. Si le procureur avait joué son rôle les choses ne se seraient pas passés ainsi ; peut être bien que Justin serait en vie aujourd’hui. Il lui avait dit d’aller se faire soigner et de revenir. C’est parce que c’était l’enfant d’un pauvre qu’il ne lui a pas accordé de l’importance. Je pense que des examens médicaux plus poussés auraient permis de diagnostiquer le mal pour une prise en charge adéquate. Quelqu’un qui n’a même pas pu mobiliser les 6000F d’amende comment pourrait-il avoir de l’argent pour les examens ? Si c’était le fils d’une autorité ou d’un riche les choses se seraient passés autrement.

    • Le 22 mars 2011 à 11:41, par JB En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      JE FÉLICITE LES Journalistes ET LES ENCOURAGE.L PROCUREUR A UNE GRANDE PART DE RESPONSABILITÉ D’AUTANT PLUS QU’IL NA PAS FAIT SON TRAVAIL.SI C’ÉTAIT DJAMILA COMPAORE OU UN DES FILS DE FRANÇOIS COMPAORE OU TERTUS ZONGO OU SIMON COMPAORE ? LAFAIRE SERAIT ELLE AINSI ? faisons preuve d’humanisme et bon sens, que les chrétiens le prouvent au lieu d’aller s’asseoir à l’église et se dire chrétiens.

  • Le 21 mars 2011 à 11:25, par AN En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    bravo c’est du journalisme d’investigation ca.rien à dire.beaucoup de journalistes surtout ceux de la RTB doivent venir à votre école.ca merite un prix de journalisme d’investigation

  • Le 21 mars 2011 à 11:33 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Rectificatif
    Je voudrais juste rectifier. L’article en question n’a pas été écrit par Newton. C’est plutot un article du directeur de publication Mr. Germain Nama. C’est une erreur du faso.net

  • Le 21 mars 2011 à 12:06, par Minbien En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Merci pour ton journalisme d’investigation Monsieur Newton Ahmed BARRY

  • Le 21 mars 2011 à 12:13, par LENGA En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    très bel article, récit pertinent sans prise de position. de ma lecture, il en ressort que souvent c’est ceux même qui sont sensés nous protéger et payer avec l’argent du contribuable qui mettent même nos vies en danger. Une simple querelle d’élèves qui aboutit à des manifestations monstres parce que mal géré. quoi qu’on dise, le peuple a encore besoin d’être éduqué et former afin de prendre conscience de ses droits. vraiment dommage............RESTE IN PEACE JUSTIN

  • Le 21 mars 2011 à 12:34, par anta En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Cette fois-ci,il faut jeter le bébé avec l’eau du bain...Tunisie, Egypte...

  • Le 21 mars 2011 à 12:52, par anta En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Cette fois-ci,il faut jeter le bébé avec l’eau du bain...Tunisie, Egypte...

  • Le 21 mars 2011 à 12:56 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Aide-moi GOOGLE ! C’est quoi ou ou Bayrein ?!

  • Le 21 mars 2011 à 14:56 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    merci mr Nama (puisque la rectification a été faite) Je reconnaias la capacité d’analyse du burkinabe, le vrai ! plus les vendus du ventre
    SOME

  • Le 21 mars 2011 à 15:02, par Paseké En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Malheureusement encore, tout se resume aux fesses !!!

  • Le 21 mars 2011 à 15:40, par Yougwend En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Que par la miséricorde de Dieu l’âme de Zongo repose en paix.
    Ce qui est arrivé au pauvre Zongo.
    Pour notre part mon beau-frère a failli faire les frais ici a Ouagadougou de la part d’un militaire, avec la complicité d’un commandant de gendarmerie. Il a fallu notre ténacité et notre radicalisme pour que le soldat soit confondu.
    Cet exemple pour simplement dire que c’est ce qui ce passe dans nos polices et gendarmeries parfois.
    Il faut qu’à partir de ce drame qu’une réflexion soit menée pour voir s’il n’y a pas lieu de l’assistance par des avocats dès la police ou la gendarmerie.
    Il faut saluer au passage les mesures prises par le pouvoir en de l’apaisement du climat social.
    Que justice soit rendue véritablement.

  • Le 21 mars 2011 à 16:38 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Excellente analyse !Bravo à toi Newton Ahmed BARRY.Grâce à tes investigations on a aujourd’hui un récit clair de l’affaire Justin ZONGO.Une fois de plus toutes mes félicitations.

    • Le 21 mars 2011 à 18:07 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Merci Newton pour ton analyse au combien objective ! Nous réclamons toujours JUSTICE pour nos CAMARADES

    • Le 21 mars 2011 à 18:10 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Merci Newton pour ton analyse au combien objective ! Nous réclamons toujours JUSTICE pour nos CAMARADES

    • Le 21 mars 2011 à 19:29, par YANDE En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

      Que c’est vraiment très triste !ou se trouve l’objectivité dans tout ce que ce fameux newton barry a dit. Je connais de très bons journalistes au faso, mais je ne le compte pas parce que si vous observé depuis le debut de la crise vous sentez qu’il veut profiter pour s’afficher, c’est malheureux Ahmed. analyse partisane et intentionnelle, à croire que vous êtes payé pour cela. Comment vous pouvez faire le récit d’une histoire sans date ?????? répondez à cette question sinon vous n’avez pas fait d’investigation M. BARRY, votyre analyse c’est pour rechauffer les coeurs et compromettre la paix au faso. Sachez que vous n’échaperrez pas non plus si le pays brûle ! Attention aussi le jour où les POLICIERS DIRONT QUE TROP C’EST TROP. Vous comprendrez alors que les policiers ne sont pas descendus au burkina en faveur d’une pluie, ils ont aussi des ames, des familles, des amis. Certes il y a des brebis galeuses partout, mais travaillez plûtot à apaiser les coeurs.

  • Le 21 mars 2011 à 16:55 En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    félicitation à toi monsieur Newton.Pourquoi ne travaillez vous pas à la RTB ? A oui je sais pourquoi mon frère.encore c’est même gens qui manipule tout et dirige le pays à leur guise.Encore une fois de plus félicitation et que le miséricorde Dieu te protège

  • Le 21 mars 2011 à 18:35, par Silence En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Moi si dans cet article on sent un travail sérieux d’investigation ce n’est pas le cas dans la rubrique façon de voir de Newton.A cet niveau on sent un travail de rachat. Si le gouvernement avait traité l’affaire avec sérénité on n’en sera pas à autant de mort et de dégât.
    Merci

  • Le 21 mars 2011 à 18:41, par bsilv En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    très bel analyse, mais dans tout cela le procureur de Koudougou dit quoi, il doit être entendu par l’une des comissions, il a sa part de responsabilté dans cet affaire du moment qu’il n’a pas protégé cet élève de ses loups garous qui doivent être punis pour leur crime, pas pour Justin seulement mais Justin et ses amis.
    La lutte continue, Vive le Burkina Faso,comme l’a dit le chanteur Jah VERETY, la Patrie où la Mort nous Vaincrons !!!!

  • Le 21 mars 2011 à 20:47, par le bon citoyen En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Un des vrais coupables est et reste le procureur,

    Pourquoi l’enfant t’as dit qu’on lui a dit de payer 2000 F pour soigner une gifle et toi tu ne lui dit d’aller prendre une ordonnance pour que ceux qui l’ont frappé paient.
    Je sais que tu as menacé ce jeune qui a eu le culot de vouloir convoquer des forces de l’ordre.

    Sinon tu devais chercher les preuves qui te permettent de confondre les inculpés. comment tu allais inculpé les agents inculpés si tu dits à l’enfant d’aller se soigner et revenir ?

    Dieu te voit.

  • Le 22 mars 2011 à 02:22, par Le Cactus En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    De l’escroquerie qui conduit à une mort d’homme et avec tout le corollaire qui s’en est suivi. Une ordonnance de 4.000 F.CFA ! Qu’a bien pu faire la corrigible gifle de Feu Justin ZONGO pour que la pitoyable Aminata ait recours à des produits de soin d’une valeur de 4.000 F.CFA ? Existe-t-il des preuves ? JUSTICE POUR JUSTIN ZONGO !
    Le Cactus

  • Le 22 mars 2011 à 12:49, par Bachir En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    Bonjour
    Juste pour rectifier une chose. Le deuxième article est de Germain Bitiou Nama et non de Newton Ahmed Barry. Cela n’enlève en rien à l’estime qu’on a de Newton. Mais je pense qu’il faut corriger ça car, dans le journal papier, c’est bel et bien la signature de Monsieur Nama qui y figure.
    Merci à l’équipe de Faso.net de corriger l’erreur.

  • Le 22 mars 2011 à 17:05, par benji En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    la justice doit etre juste et non partiale.elle doit etre la meme pour les pauvres comme pour les riches.le cas de justin zongo nous montre combien de fois nos forces de lordre peuvent agir a lencontre de cette meme justice quils pretendent defendre.pour interpeler un eleve,cinq policiers se deplacent et le brutalisent dans son ecole comme un criminel.estce sa la justice ?nos autorites ont fait preuve dingerence ce qui a conduit a tous ces evenements malheureux.nombreuses sont ces exactions de nos forces de lordre qui restent impunient,cette nous reclamons juste unpeu de justice.justin zongo,tu es mort en homme.

  • Le 29 mars 2011 à 02:33, par N’maway En réponse à : Justin Zongo : Récit des derniers instants de vie

    D’une part, les parents de Justin Zongo devraient convoquer l’etablissement a la justice d’avoir laisser partir leur fils a la police. Une fois que l’eleve foule les pieds a l’ecole, l’etablissement se doit de les proteger. D’autre part, les parents de Justin devraient aussi convoquer l’Etat (la Police) a la justice pour coups et blessures graves. Il a ete dit qu’une meningite dite spontanee pouvait declancher en cas de traumatisme et coup sur la tete. C’est ce qui a du se passer avec Justin Zongo. Il faut que les coupables de ce forfait soient entendus en directe de la television nationale aux yeux du publique. C’est ce que le publique attend. On veut entendre directement des coupables, pas par l’intermedaire de l’Etat en qui on ne fait plus confiance. Justin Zongo a fait l’effort de vouloir payer les 4000 frc en donnant ce qu’il pouvait, soit 2000 frcs. Et a cause des 2000 frcs restant, tout le pays est a genoux aujourd’hui. Aminata Zongo doit etre satisfait maintenant que les policiers ont fait ce qu’elle demandait. chrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il y’a trop d’impunite dans ce pays, on en a marre !!!!!!!!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Affaire Justin Zongo : Le point des dossiers connexes
Affaire Justin Zongo : Les enseignements d’un procès
AFFAIRE JUSTIN ZONGO : Le procès d’un certain Burkina
Affaire Justin Zongo : la justice va trancher